Programme détaillé

Transcription

Programme détaillé
Sarten System
concerts
les 5 et 6 septembre, 20h
Autour de Sarten System gravite une galaxie d’artistes avec, tantôt des intrigues à
découvrir (Franz Treichler / dispositivo desconocido), (Claude Jordan et Hervé
Provini / VOID), des mélodies caféinées (Nicola Orioli / La Cafetera) des mélopées
harmoniques mises en boîtes à musiques (Andrès Garcìa / Cajitas), des réminiscences
crimsoniènes (Bernard Trontin), le blues sculpté (Hells Kitchen), la chanson BD
(Balthazar Boisseau et Hélène Corini) tantôt des pièces rapportées directement du
répertoire de Sarten (Robert Clerc, Antoine Marguier, Raphaël Anker, Renato Dani,
Franco Casagrande, etc).
Sarten, guitariste de génie, compositeur et ingénieur du son qui a touché et influencé
toute une génération de musiciens depuis l’Argentine des années 1980 jusqu’à la
Genève alternative des années 1990, nous a quitté le 2 novembre 2011.
Ces deux soirées au Galpon, orchestrées par Fredy Porras et présentées par Joan
Mompart distilleront une créativité foisonnante poussée jusqu’à la démesure propre
au personnage.
Une commémoration très festive qui vise à rassembler ceux qui ont connu Sarten et à
galvaniser ceux qui souhaitent le découvrir.
Musique Raphaël Anker, Flaco Biondini, Balthasar Boisseau, Franco
Casagrande, Hélène Corini, Robert Clerc, Renato Dani, Fernando de Miguel,
Andrès Garcìa, Michelle Hurlimann, Hells Kitchen, Antoine Marguier, Nicola
Orioli, Franz Treichler, Bernard Trontin, etc
Espace Fredy Porras
Mots Olivier Chiacchiari, Joan Mompart
Technique Stéphane Roisin, Fabrice Domergue, Jean Keraudren, Frédérique
Fellmann
Oedipus
cie ToutFaitMain | création
du 10 au 14 septembre 2014, 20h en semaine, dimanche 18h
Les enfants sont des agneaux et comme les agneaux Ils craignent le destin qui aime les couteaux Stanislas Cotton
Œdipus est une réflexion sur les liens entre les cultures occidentales
et arabes et leurs inconciliables différences. Quelles sont les tensions sociales qui
génèrent l’incompréhension ? Et quelles racines, quelles macérations communes ont
les cultures arabes et occidentales ?
Œdipe le voyageur nous interroge sur les thèmes de l’émigration, la diversité,
l’identité personnel, nationale et culturelle.
Le texte écrit pour Œdipus par Stanislas Cotton se déploie à partir d’un poème sur le
mythe d’Œdipe et d’un commentaire du philosophe arabe Al-Farabi sur la poétique
d’Aristote. Ce poème rend sensible les nuances de perception de la tragédie dans les
cultures occidentales et arabes.
Cette nouvelle création performative de la compagnie ToutFaitMain explore les
liens entre théâtre, poésie et projection digitale.
www.edipus.net
Dramaturgie et texte Stanislas Cotton
Art visuel Nicole Riefolo
Mise en scène Souphiène Amiar
Jeu Piotr Hubert Aleksandrowicz, Souphiène Amiar
Costumes Marina Sciarelli
Technique Paco Pennino
Administration Laurent Cupelin et Anouar Belkhodja
Partenariats Muzeum Woli, Teatro Potlach,muzeum warszawy
Avec les soutiens de la Ville de Genève et la Loterie romande
con t(r)atto
cie Autonyme | installation photographique vivante
du 17 au 21 septembre 2014 / 20h en semaine, dimanche 18h,
Venez, nous vous emmenons au-­‐delà du mur… con t(r)atto est un projet artistique multidisciplinaire né des recherches de la
géographe Cristina Del Biaggio et du reportage photographique « Beyond Evros
Wall » réalisé en parallèle par Alberto Campi. Tous deux ont parcouru la route suivie
par
les migrants de Istanbul à Patras, en passant par Athènes, et en s’arrêtant dans la
région de l’Evros, là où les autorités helléniques ont construit un mur, espérant arrêter
le flux de migrants. À partir des images, des notes et des sons récoltés sur le terrain,
les comédiens et metteurs en scène Stefano Beghi et Maika Bruni ont créé une
performance, con t(r)atto. Le public est convié à un voyage à travers l’exposition
photographique. Le jeu masqué et la performance des acteurs interrogent le public sur
les différentes facettes de la notion de frontière. Ainsi, con t(r)atto rappelle que le
vécu des migrants est un sujet universel, quelles que soient les latitudes.
www.albertocampiphoto.com
www.autonyme.ch
Un projet de Stefano Beghi et Maika Bruni - cie Autonyme | photographe Alberto
Campi | géographe Cristina Del Baggio
Ce spectacle s’insère dans le cadre de "frontières & migrations : chercheurs,
praticiens et artistes croisent leurs regards"
Ajouter : Un événement organisé en partenariat avec l’université de Genève.
Conférences, expositions, films et workshop sur la thématique.
Toutes les informations sur http://www.unige.ch/sciences-societe/geo/frontieresmigrations/fr/
Avec les soutiens de Amnesty International (Suisse), Amnesty International (Ticino),
BLI(Bureau lausannois pour les immigrés), Bureau de l’intégration des étrangers
Genève,coordination asile.ge, CSP Genève (Centre social protestant), Département
degéographie et environnement (Université de Genève), Ernst Göhner Stiftung,
Service de luttecontre le racisme (SLR) , Université de Genève, Vivre Ensemble.
1ère ascension du Mont-Blanc et autres
mélodies vertigineuses
Ensemble variante | lecture en musique
le 27 septembre 2014 20h
Une épopée musicale Comment la première ascension du Mont-Blanc peut-elle devenir
une aventure musicale ?
Le 8 août 1786 après 2 jours d’une ascension harassante à combattre le froid,
l’aveuglement du soleil et les maux d’altitude, le guide Jacques Balmat et le docteur
Paccard foulent enfin le sommet du Mont-Blanc. 50 ans plus tard, Balmat rencontre
Alexandre Dumas, de passage à Chamonix, et lui raconte son exploit avec passion et
véhémence. Dumas fera de ce récit, publié dans ses Impressions de voyage en Suisse,
une véritable épopée digne des Mousquetaires, du comte de Monte Cristo et d’autres
héros de légende. La musique est interprétée par un duo de piano à 4 mains.
Différents compositeurs vont accompagner de manière incroyable ce premier exploit
au Mont-Blanc. Tantôt en accord avec le climat, la situation, les images que
suggèrent le texte, tantôt en contrepoint, la musique devient une véritable escalade de
sons, d’accords et de tensions.
Le comédien ne reste alors pas un simple récitant ; il se laisse séduire par
l’interprétation musicale et devient un personnage : Balmat dansant sur les cimes.
Présenter la musique classique autrement, pour la rendre accessible à tous, telle est la
vocation de l’Ensemble Variante. Composé de musiciens et de comédiens, cet
ensemble à géométrie variable propose une série de spectacles originaux dans
lesquels musique, mots et images se partagent la scène. Petits et grands, chacun peut
venir s’initier à la grande musique.
Piano Julie Fortier, Christophe Sturzenegger | Jeu Vincent Aubert Cor
Christophe Sturzenegger
www.ensemblevariante.ch
Avec les partenariats de ING et MDA
Avec les soutiens de 20 ans/20 francs, fond mécénat SIG, fondation Dulcimer et de
mécènes privés
Venere e Adone
Valter Malosti | Accueil Carrefours Transalpins, temps fort du Galpon
les 4 et 5 octobre 2014 / 20h en semaine, dimanche 18h,
Un petit poème érotique mythologique, Hymne à la chair et avertissement contre la luxure Venus est une déesse amoureuse et folle de désir pour le jeune et bel Adonis qui la
fuit et qui finira par être tué par un sanglier. Ce chef d’oeuvre de Shakespeare est un
concentré de subtilités, de comédie burlesque et de sensualité. A la fois hymne à la
chair et avertissement contre la luxure, ce texte nous emmène dans un conflit érotique
qui s’impose par sa force comique.
Valter Malosti a imaginé Vénus comme une déesse/machine, « deus ex machina »
mais aussi sex machine, machinerie baroque qui broie des sons et qui crache des
mots.
Mise en scène, traduction et recherches musicales Valter Malosti
Jeu Valter Malosti et Daniele Trastu | Chorégraphie Michela Lucenti
Son GUP Alcaro | Scénographie Paolo Baroni | Lumières Francesco Dell’Elba
Costumes Marzia Paparini | Machiniste Matteo Lainati
Valter Malosti est metteur en scène, acteur et artiste visuel ; il mène un travail en
équilibre entre tradition et recherche, à la découverte d’un théâtre « sensible ». Ses
spectacles théâtraux ont remporté de nombreux prix de la critique italienne et
étrangère : Prix UBU pour la mise en scéne de Quattro Atti Profani de Antonio
Tarantino, et le prix de l’Association Nationale des critiques de théâtre ; ANCT pour
la mise en scène de Quattro Atti Profani et Shakespeare pour Vénus et Adonis. A
dirigé des oeuvres de Nyman, Tutino, Glass, Corghi, Cage et Mozart. A Récemment
joué Manfred de Schumann et Byron avec Gianadrea Noseda chef d’orchestre. Au
cinéma, a travaillé, entre les autres, avec Mario Martone, Mimmo Calopresti et
Franco Battiato. Il dirige l’école des acteurs du Teatro Stabile di Torino.
Spectacle joué en italien, surtitré en français
www.teatrodidioniso.it
Production Teatro di Dioniso, Fondazione Teatro Stabile di Torino, Residenza
Multidisciplinare Di Asti
Avec les soutiens de Sistema Teatro Torino - CARREFOURS TRANSALPINS,
temps fort du Galpon a reçu le soutien de la Ville de Genève, de la République et
canton de Genève et de la Loterie Romande
Joséphine cantatrice du peuple des souris
Studio d’Action théâtrale | création
du 25 novembre au 14 décembre 20h en semaine, dimanche 18h, lundi relâche
Joséphine la cantatrice ou le peuple des souris, est peut être le dernier récits de Franz
Kafka. Tuberculeux au dernier degré, ne pouvant presque plus parler ni avaler tant il
souffre, l’auteur praguois a écrit Joséphine quelques mois avant de mourir le 3 juin
1924 au sanatorium de Kierling, près de Vienne.
Nous pouvons présenter Joséphine, comme un personnage, qui appartienne au
formidable bestiaire propre à l’œuvre du Kafka. Joséphine se présenta à nous, croyant
être la dompteuse de cette prolifération d’animaux, qui pensent, parlent, chantent,
souffrent, sourient et s’imposent à nous, car ils nous ressemblent tellement.
Le récit du kafka est le point de départ à la construction d’une parodie sur la
« gloire » de l’artiste, une métaphore sur une Diva au bout du souffle ! Notre
spectacle est imaginé comme une « gloria-parodica » afin de dévoiler la vacuité de
l’art comme forme du paraître, comme forme d’extinction progressive du soi et
comme le symptôme de la névrose égotique actuelle.
Le spectacle peut être lu comme un autoportrait comique d’une petite Star capricieuse
attirée par tout ça qui brille. Une star de foire qui aspire au septième ciel à l’intérieur
de sont chapiteau de cirque.
Joséphine et son pianiste font penser à ces couples de bouffons lubriques, menteurs et
malfaisants que Kafka suscite un peu partout autour de ses « héros ».
Il est connu le gout de Kafka pour les univers venant du cirque, du théâtre populaire
juif et même du music hall. Kafka adorait ces endroits lugubres où de misérables
petites troupes de théâtre refaisaient le monde avec des bouts de ficelle, avec un
mélange de grandiose et de pauvreté. Nous voulons rester prêt de cet esprit.
Direction artistique Gabriel alvarez
Musique Bruno de franceschi
Jeu Clara brancorsini
Scénographie Délia higginson
Costume Toni texeira
Maquillage Arnaud buchs
Administration Laure Chapel
Soutiens : Ville de Genève, Loterie romande