Communiqué de Presse
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Communiqué de Presse 3 mars 2003 RESULTATS CCF 2002 Progression du bénéfice net pour la 19ème année consécutive En dépit de l’environnement très dégradé des marchés d’actions et des incertitudes de la conjoncture économique, le CCF a enregistré en 2002 une nouvelle progression de ses résultats. • Les réseaux bancaires enregistrent à nouveau de très beaux résultats, tant pour le réseau CCF que pour les filiales bancaires régionales, avec une croissance de 17,7 % du RBE 1. • Les activités de grande clientèle réussissent la performance d’accroître leur RBE de 6,9 %, malgré la conjoncture. • Les activités de gestion et de banque privée voient leurs résultats affectés par l’évolution des marchés d’actions, RBE : - 40,3 %, mais augmentent leurs encours gérés, + 3,1 % à 51,9 milliards d’euros, hors Framlington 1. • Le produit net bancaire des activités gérées par le CCF s’établit à 2 294 millions d’euros, + 1,6 %, à données comparables1. • Le RBE1 atteint 700 millions d’euros, en progression de 1,6 %. • Le bénéfice net1 s’élève à 498 millions d’euros, en hausse de 4,6 %. Commentant ces résultats, Charles de Croisset, Président du CCF, a déclaré : « Une nouvelle fois, le CCF a réussi à améliorer ses résultats, dans un environnement difficile. Ceci confirme la robustesse de ses performances et la pertinence de sa stratégie, comme cela souligne les effets positifs de son intégration dans le Groupe HSBC ». « S’appuyant sur les ressources de l’un des principaux groupes financiers et bancaires du monde, et sur le talent de ses équipes, le CCF poursuit résolument son projet d’être la banque française leader sur ses clients prioritaires ». 1 Résultats retraités des activités gérées par le CCF (Cf note > page 7) CCF Evolution des activités __________________________________________________________________________________________ Résultats globaux des activités gérées par le CCF en 2002 Le résultat net publié du CCF, dans son périmètre juridique, s’élève à 562 millions d’euros, en progression de 8,6 % sur 2001. Ce chiffre intègre toutefois les effets des nombreux changements de périmètre2 intervenus entre début 2001 et fin 2002 et les résultats d’activités gérées par d’autres entités du Groupe HSBC. Retraité pour corriger ces effets ainsi que certains éléments exceptionnels3, le résultat net, part du groupe, des activités gérées par le CCF s’est élevé à 498 millions d’euros, en progression de 4,6 % sur 2001. Cette progression du résultat net est obtenue malgré le faible niveau du résultat des activités de portefeuille, 27 millions d’euros, conséquence de l’évolution défavorable des marchés actions, alors que 2001 avait au contraire bénéficié d’un résultat particulièrement élevé dans ce domaine, 110 millions d’euros. Malgré l’impact de la baisse des marchés d’actions sur certaines recettes, le produit net bancaire, 2 294 millions d’euros, progresse de 1,6 % à données comparables. Dans ce contexte, les coûts ont fait l’objet d’une surveillance renforcée, l’augmentation des frais généraux, 1 594 millions d’euros, ayant été limitée à 1,5 % (après + 1,7 % en 2001), grâce à une grande sélectivité dans les dépenses : si les développements stratégiques des métiers, notamment en banque de réseau, ont été préservés, les dépenses administratives centrales ont été significativement réduites. Cette gestion rigoureuse des coûts a permis d’enregistrer une nouvelle progression du résultat brut d’exploitation à données comparables, de 1,6 %, à 700 millions d’euros. La surveillance des risques a encore été renforcée, avec une charge des risques clientèle4 très modérée, 68 millions d’euros, soit 0,22 % des encours correspondants. Les fonds propres consolidés s’élèvent à 3,3 milliards d’euros, après prise en compte du bénéfice net porté en réserves. Le ratio de solvabilité Tier one se maintient à un niveau élevé : 8,2 %. Le ROE, calculé sur la base de la moyenne des fonds propres après affectation, s’établit à 16,7 % en données comptables (contre 15,1 % en 2001) et à 14,5 % en données retraitées (contre 13,9 % en 2001). Au vu de ces résultats, le Conseil d’Administration propose la mise en paiement d’un dividende de 7,25 euros par action, soit une progression de 29,5 % sur l’an passé. Le montant total du bénéfice net distribué sera de 537 millions d’euros, à comparer à 422 millions d’euros distribués au titre de l’exercice 2001 et s’ajoutant aux 255 millions d’euros remontés sous forme d’un rachat de ses propres actions en septembre 2002. Cf note > page 7. 3 Principalement, les plus values de cessions intragroupe, les coûts de restructurations et les provisions passées sur les contrats de liquidité accordés aux salariés de certaines filiales. 4 Hors SMC et Banque Hervet (Cf note >> page 7). 2 2 CCF Evolution des activités (suite) __________________________________________________________________________________________ L’intégration du CCF au sein de HSBC et l’évolution de ses structures L’intégration du CCF au sein de HSBC développe tous ses effets dans les métiers de grande clientèle qui constituaient le premier enjeu. Grâce au CCF, HSBC, a accédé aux premiers rangs des « league tables » européennes pour les émissions obligataires en euro, notamment pour les entreprises françaises et britanniques. Le CCF a également accru ses positions en matière de fusion acquisition et sur le marché primaire actions. L’intégration commence aussi à porter ses fruits dans les autres métiers : gestion d’actifs, banque privée et banque de réseau. Parallèlement, le CCF a poursuivi sa croissance et l’aménagement de ses structures dans le sens d’une plus grande efficacité. Après l’acquisition de la Banque Hervet, en 2001, le CCF a intégré, le 1er juillet 2002, les agences de la Banque Worms implantées dans onze grandes villes de province et vient d’acquérir, début 2003, deux importantes agences supplémentaires situées à Paris, complétant son réseau dans des zones à potentiel. Il a également absorbé ses deux sociétés de bourse en ligne, Webroker et Selectbourse, en vue d’offrir un service multicanal direct à sa clientèle. Le CCF a mis fin à certains partenariats avec, notamment, la cession des 50 % détenus dans Lixxbail au Crédit Lyonnais et celle de CCF SEI au Groupe SEI. Il s’est renforcé dans le métier de banque privée, avec l’acquisition de HSBC Bank France et le rachat d’intérêts minoritaires à la Banque du Louvre. Il a, enfin, procédé à de nombreuses simplifications de ses structures en France, mais aussi en Grande Bretagne autour de Charterhouse Management Services, afin de concentrer le nombre de sociétés dans chacun de ses métiers et de dégager ainsi des économies de gestion. Réseaux bancaires Parmi les activités principales du CCF, la banque de réseau obtient de brillants résultats, avec une croissance de 6,3 % de ses recettes et de 17,7 % de son résultat brut d’exploitation (à périmètre constant). Cette évolution apparaît aussi bien pour le réseau CCF (RBE : + 9,8 % ) que pour les filiales bancaires régionales. Celles-ci enregistrent une nouvelle fois une vive croissance de leur RBE (+ 22,7 %) et auront plus que doublé leur RBE, à périmètre constant, entre 1999 et 2002. La Banque Hervet, acquise en mars 2001, dégage un résultat après impôt de 51 millions d’euros (36 millions d’euros en 2001) représentant, dès la première année complète au sein du groupe CCF, un retour sur investissement de 10 %. La Société Marseillaise de Crédit poursuit son redressement avec une progression de 25,3 % de son RBE et un coefficient d’exploitation ramené à 69,3 %, contre 108 % en 1998, année de son entrée dans le groupe. 3 CCF Evolution des activités (suite) __________________________________________________________________________________________ Ces évolutions très favorables s’expliquent par le bon niveau des volumes, les encours moyens de crédits des réseaux progressent de 4,1 %, les encours moyens de dépôts à vue de 8,1 %, par rapport à 2001, et une légère amélioration des marges. Elles traduisent le grand dynamisme des réseaux du CCF, qui acquièrent de nouveaux clients grâce au développement des forces commerciales, à la qualité de l’offre multicanal et aux nouveaux produits développés avec HSBC . Grâce à son intégration dans le Groupe HSBC, le CCF est en effet en mesure de proposer une offre à ce jour sans équivalent en France : • pour les particuliers, au travers du Centre Bancaire International, dédié aux clients multi résidents, ou d’HSBC Premier, qui permet de bénéficier d’un accès privilégié aux agences du Groupe à travers le monde ; • pour les entreprises, en matière de transactions domestiques et internationales, grâce à Hexagon, et à Elys.PC qui remporte un grand succès depuis son lancement. Les réseaux ont également poursuivi activement la rationalisation des back-offices du CCF, la mutualisation des produits et la modernisation des outils de CRM, avec la mise en place d’un outil particulièrement performant, Vision Homogène. Grande Clientèle Le métier de grande clientèle, pris dans son ensemble, a réussi à maintenir ses recettes et à accroître son RBE (+ 2,0 % et + 6,9 % respectivement, à données comparables), malgré l’environnement très difficile sur les marchés d’actions. Le coefficient d’exploitation global de cette activité baisse de près de 2 points pour tomber à 58,5 %. Cette performance est le fruit combiné des synergies avec l’ensemble du Groupe HSBC et du dynamisme propre des équipes du CCF. Les activités bancaires de grande clientèle ont poursuivi leur développement (PNB en hausse de 13,2 % pour l’agence des grandes entreprises, de 17,9 % pour le département des affaires immobilières). Les investissements réalisés depuis 2 ans en matière de transactions internationales commencent à porter leurs fruits en termes de mandats gagnés. Le financement des projets à l’étranger a souffert en revanche du ralentissement de la conjoncture internationale. Les activités de marché de taux et de change affichent une légère baisse de leurs recettes, (- 6,1 %) et de leur RBE (-16,6 %). L’évolution 2002/2001 a été pénalisée par une provision sur un titre de dette à échéance juin 2003, qui pourra vraisemblablement être reprise en 2003. La montée en puissance du Groupe HSBC sur les marchés euros, dans laquelle le CCF joue un rôle déterminant, s’est poursuivie : le Groupe, passé du 22ème au 6ème rang, entre 1999 et 2001, dans la league table des Euros Corporate Bonds, est désormais au 4ème rang. 4 CCF Evolution des activités (suite) __________________________________________________________________________________________ Les activités de banque d’affaires, réussissent à accroître leurs recettes de 8,6 % et leur RBE de 50,7 %. Ce très bon résultat vient de la forte progression des recettes de fusionsacquisitions (+ 31,3 %) et de montages structurés (+ 19,7 %), dans des marchés pourtant peu favorables. HSBC CCF a notamment dirigé la plus grosse introduction en bourse de l’année en Europe pour les Autoroutes du Sud de la France (ASF). Ces bonnes performances ont plus que compensé la baisse de l’activité d’HSBC CCF Securities qui, malgré les bons résultats des dérivés actions, voit ses recettes baisser de 22,0 %, du fait de la réduction des volumes de transactions, mais garde néanmoins un RBE légèrement positif. Les succursales du Groupe dans l’Eurozone gérées par le CCF5 ont fortement accru leurs recettes d’activités bancaires (+ 49,0 %), dans le cadre de la stratégie de développement paneuropéen d’HSBC. Leur RBE a légèrement baissé (- 6,9 %), du fait de coûts non récurrents en Espagne et de moindres performances en banque privée en Italie. Gestion d’actifs et Banque privée Ces deux métiers ont été les plus affectés par la baisse des marchés financiers.Dans ce contexte très défavorable, les activités de gestion d’actifs gérées par le CCF n’ont enregistré qu’une baisse limitée de leurs résultats (PNB : - 3,4 %, RBE : - 32,0 %) et ont réussi à accroître les fonds sous gestion (+ 12,6 % à 36,7 milliards d’euros, hors Framlington), la collecte nette (2,9 milliards d’euros) et les fonds confiés par le Groupe (2,7 milliards d’ euros), faisant plus que compenser l’effet de marché négatif (- 4,4 %). Sinopia a accru ses actifs gérés de 40,4 % à 8,4 milliards d’euros et bénéficie d’un fort potentiel de développement en tant que spécialiste de la gestion quantitative pour l’ensemble du Groupe HSBC. HSBC Asset Management Europe enregistre également une progression des fonds gérés (+ 7,6 % à 26,5 milliards d’euros), grâce notamment à ses performances sur 5 ans, saluées par les Lauriers d’or, dans la catégorie banques à réseau, de la rédaction d’Investir. Elysées- Fonds, spécialiste de l’épargne salariale, poursuit l’enrichissement de sa gamme, avec un produit « loi Fabius », Elyseo, qui a rencontré un grand succès. La réorganisation des activités de banque privée, dont les résultats 2002 ont été pénalisés par l’évolution des marchés (actifs gérés : - 14,5 %, à 15,2 milliards d’euros, PNB : -14,2 %, RBE : - 46,0 %), se poursuit. Après l’apport, à HSBC Private Banking Suisse, en 2001, des filiales du CCF au Luxembourg, à Monaco et en Suisse, en contrepartie d’une participation de 13,4 % dans son capital, la réorganisation des activités françaises a été entamée. Le projet est de regrouper les quatre filiales de banque privée française -Eurofin, Banque du Louvre, CCF BPI et HSBC Republic France- en une seule, qui deviendrait la première banque privée en France, avec environ 11,2 milliards d’euros gérés. Succursales du CCF en Belgique, d’HSBC Bank plc en France, Espagne, Italie, Belgique, Hollande. 5 5 CCF Evolution des activités (suite) __________________________________________________________________________________________ Activités de portefeuille Enfin, les activités de portefeuille et de private equity, qui avaient obtenu des résultats très élevés en 2001 (RBE 143 millions d’euros, résultat net 110 millions d’euros) ont enregistré une baisse significative en 2002, tout en gardant des résultats positifs, RBE 90 millions d’euros, résultat net 27 millions d’euros, du fait, d’une part, de moindres réalisations de plusvalues sur le portefeuille private equity Charterhouse, d’autre part des dépréciations importantes constatées sur un petit nombre de lignes, notamment de titres d’une compagnie d’assurance. Hors ces activités de portefeuille, le RBE des activités gérées par le CCF progresse, à données comparables, de 11,6 %, à 609 millions d’euros, et le résultat net de 28,7 %, à 471 millions d’euros. 6 CCF Eléments du compte de résultats __________________________________________________________________________________________ Résultats publiés En millions d’euros PNB FGA RBE Coût du risque 6 Résultat net (part du groupe) 2002 2001 2 337 (1 587) 749 34 562 2 456 (1 627) 829 1 517 % variation (4,9) (2,4) (9,6) 8,6 Résultats retraités des activités gérées par le CCF (résultats économiques)7 En millions d’euros 2001 % 2002 variation PNB FGA RBE Coût du risque6 Résultat net (part du groupe) 2 259 (1 570 ) 688 3 477 2 294 (1 594 ) 700 28 498 1,6 1,5 1,6 4,6 Hors activités des portefeuille 2002 % variation 2 199 4,2 (1 590 ) 1,6 609 11,6 28 471 28,7 Analyses des resultats retraités des activités gérées par le CCF, ventilés par métier (résultats économiques)7 En millions d’euros 2001 % variation 2002 PNB Réseaux bancaires 1 396 6,3 1 483 Grande clientele 393 2,0 401 Gestion d’actifs et Banque privée 256 (9,6 ) 232 Eurozone 100 (6,1 ) 94 Total des métiers 2 145 3,0 2 210 Autres activités et divers8 114 84 1,6 Total 2 294 2 259 RBE Réseaux bancaires Grande clientèle Gestion d’actifs et Banque privée Eurozone Total des métiers Autres activités et divers8 Total 6 >> 369 156 52 33 609 79 688 page 7. Voire note page 7. 8 Activités de portefeuille, rendement des fonds propres, libres, activités diverses… 7 Voir note 435 166 31 31 663 37 700 > 7 17,7 6,9 (40,3 ) (6,9 ) 8,7 1,6 CCF __________________________________________________________________________________________ > Sauf exception, les chiffres mentionnés portent sur les résultats des activités dont le CCF a la responsabilité managériale, ce qui conduit aux principaux changements suivants par rapport au périmètre juridique : • intégration des résultats des succursales HSBC dans l’Eurozone (Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas), gérées par le CCF depuis fin 2000 ; • exclusion des résultats des activités anglaises gérées directement par HSBC (notamment Framlington.) Ils sont retraités : • d’une part pour corriger l’impact des nombreux changements de périmètre de gestion intervenus en 2002 (acquisition des succursales de Worms, cessions de Lixxbail et de CCF SEI, rachat des minoritaires de la Banque du Louvre, acquisition de HSBC Bank France SA ) et en 2001( acquisition de la Banque Hervet et d’une participation dans HSBC Private Banking Suisse ; cession du Crédit International d’Egypte ; transfert à d’autres entités du Groupe HSBC de CCF Brésil, de plusieurs filiales de banque privée, et de différentes activités au Royaume Uni) ; • et d’autre part pour ajuster certains éléments exceptionnels (principalement les plus et moins-values de cession liées à ces transferts, les coûts de restructuration et les provisions passées sur les contrats de liquidité accordés aux salariés dans certaines filiales). >> Le coût du risque est marqué, en 2002 comme en 2001, par des reprises significatives de provisions, notamment des provisions pays et des provisions sur risques clientèle à la Société Marseillaise de Crédit et à la Banque Hervet, ce qui explique que le solde net des reprises de provisions et des dotations nouvelles soit une contribution positive aux résultats. Si l’on met de côté ces éléments particuliers, le coût des seuls risques clientèle (hors Banque Hervet et SMC) s’élève à 68 millions d’euros, soit 0,22 % des encours correspondants. Pour plus d’informations concernant le CCF, ses activités, produits et services, consulter : www.ccf.com Contacts Presse CCF : Chantal Nedjib Directeur de la Communication Sophie Sauvage Responsable du Service Presse 01 40 70 77 29 01 40 70 33 05 Contact Pressse HSBC : Karen Ng Responsable Relations Presse (44 20) 7991 0655 Contacts Investisseurs CCF : Gilberte Lombard Secrétaire du Conseil d’Administration et Directeur des Filiales et Participations Laurence Vitrant Responsable Relations Investisseurs 01 40 70 22 57 01 40 70 25 85 8