Madeleine B. ou la Molière - Archives
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Madeleine B. ou la Molière - Archives
SAISON 09/10 Madeleine B. ou la Molière Du lundi 17 au mercredi 19 mai 2010 A la Chapelle du Grand T © BM Palazon Dossier Jeune Public Sommaire Présentation p.3 Le propos p.4 Les intentions de mise en scène p.5 Joëlle Gardes, auteur p.6 Patrice Kerbrat, metteur en scène p.7 Madeleine Béjart (1618-1672) p.9 L’Illustre Théâtre p.10 La troupe de Molière p.11 Les échos de la presse p.12 2 Madeleine B. ou la Molière De Joëlle Gardes Mise en scène Patrice Kerbrat Décors Edouard Laug Lumières Patrice Kerbrat Costumes Brigitte Faure-Perdigou Avec Frédérique Tirmont Production DG Conseil / Danielle Gain Du lundi 17 au mercredi 19 mai 2010 à 20h à la Chapelle du Grand T Durée du spectacle : 1h15 Public : à partir de la première Tarif : 9€ par élève ou un pass-culture Attention ! Il n’y a pas de navette vers le centre-ville à l’issue des spectacles programmés à la Chapelle du Grand T 3 Le propos À Madeleine Béjart, l’histoire n’attribue le plus souvent qu’un rôle de second plan. Et pourtant, sans elle, Jean-Baptiste Poquelin aurait-il pu devenir Molière ? Les témoignages de ses contemporains ainsi que les documents d’époque la dépeignent comme une femme remarquable qui n’hésita pas à se consacrer au théâtre à une époque où les femmes y étaient encore rares : c’est elle qui fonda l’Illustre Théâtre qu’elle dirigea avant Molière. Au soir de sa vie, dans la chambre où elle guette le retour de celui qu’elle continue à aimer, elle retrace les principales joies et souffrances de sa riche existence d’actrice, de femme amoureuse et blessée, qui eut comme rivale sa propre fille (ou sœur), de femme repentie enfin, qui finit par se tourner vers Dieu. © BM Palazon 4 Les intentions de mise en scène « Mettre en scène cette pièce c’est essayer de montrer l’attente d’une femme qui guette dans la nuit le retour de l’homme qu’elle continue d’aimer et qu’elle a le sentiment d’avoir mis au monde. Que cet homme s’appelle Molière, qu’il vive avec une autre femme, que cette femme qui l’attend s’appelle Madeleine Béjart, qu’elle ait abandonné son métier d’actrice et se soit repentie comme sa sainte patronne, que la nuit se peuple de fantômes, de souvenirs, de regrets, de remords, voilà ce qui constitue l’architecture du beau texte de Joëlle Gardes. Voilà ce qu’il faut faire vivre. La mort rôde, la vie palpite, illuminée par la lune rousse qui cette nuit là éclaire la chevelure rousse de Madeleine Béjart. » Patrice Kerbrat, metteur en scène © BM Palazon 5 Joëlle Gardes, auteur Après avoir été longtemps professeur de rhétorique et poétique à l’université de Provence, Joëlle Gardes enseigne actuellement à la Sorbonne. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages sur le langage, en particulier le langage de la poésie. Elle a dirigé pendant dix ans la Fondation Saint-John Perse et a édité chez Gallimard les correspondances du poète avec Jean Paulhan et Roger Caillois. © Editions de l’Amandier Elle écrit pour le théâtre : les textes du spectacle musical Purcell, joué en octobre 1995 au Théâtre municipal d’Aix-en-Provence ; Attente, pièce jouée en avril 1996 à Marseille ; La Vie en gris, la vie en rose, monologues joués à Marseille en février 2002 et mars 2003 et à Nice en avril 2003 ; Madeleine B. ou la lune rousse, publié en 2006 aux éditions de l’Amandier. Elle écrit également des textes de fiction narrative, dont plusieurs nouvelles publiées en revue, et trois romans parus : Ruines (éditions Via Valeriano, 1998), La Mort dans nos poumons (éditions Via Valeriano-Léo Scheer, 2003) et Jardin sous le givre (éditions Aden, 2007). Elle travaille aussi avec des plasticiens. Elle est l’auteur, en collaboration avec le photographe Christian Ramade, de trois fictions documentaires publiées aux éditions Images en manœuvres : Roches et failles, Virginia Woolf à Cassis (2002), Sources et collines, Marcel Pagnol à Aubagne (2002) et Intimités et errances, Albert Cohen à Marseille (2003). Elle a rédigé, pour des aquarelles d’Henri Maccheroni, des fragments poétiques : Ut pictura poesis. Elle a publié une biographie : Saint-John Perse. Les rivages de l’exil (éditions Aden, 2006). En 2007, Des murs comme des tableaux, poèmes sur des gravures et des photographies (éditions de l’Amandier) et Les charognards, roman (éditions du Rocher). 6 Patrice Kerbrat, metteur en scène Après avoir suivi la classe d’Antoine Vitez au Conservatoire, il devient pensionnaire, puis sociétaire de la Comédie-Française de 1973 à 1983. Comédien de grande renommée, il joue sous la direction d’Antoine Vitez, Marcel Maréchal, Jacques Lassalle, Jorge Lavelli, Jean-Luc Boutté ou encore Claude Régy. Mais il est aussi connu pour ses mises en scène qui font la part belle aux créations, parmi elles : des pièces de Yasmina Reza (La Traversée de l’hiver, Art, Trois Versions de la vie, Conversation après un enterrement), de Jean-Marie Besset (Ce qui arrive et ce qu’on attend, La Fonction, Grande École, Un Coeur français). Il monte également des classiques comme Père de Strindberg, George Dandin de Molière, En attendant Godot de Beckett, Antigone de Sophocle et La Veuve rusée de Goldoni. Il fut également à l’affiche du Théâtre Montparnasse pour la mise en scène de La Danse de l’albatros de Gérald Sibleyras durant toute la saison 2006/2007. Ses mises en scène 1973 : La Collection d'Harold Pinter 1977 : Ismène de Yannis Ritsos et Louis Aragon 1980 : Traces de Jacques Le Marquet 1981 : Andromaque de Jean Racine 1982 : I Pagliacci de Ruggero Leoncavallo 1986 : Une petite douleur d'Harold Pinter 1987 : Conversations après un enterrement de Yasmina Reza 1988 : Retours de Pierre Laville 1989 : La Traversée de l'hiver de Yasmina Reza 1990 : Mères, portraits d'Arnold Wesker 1990 : La Fonction de Jean-Marie Besset 1990 : Aïda vaincue de René Kalisky 1991 : La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès 1991 : Père d'August Strindberg 1991 : Jeanne d'Arc au bûcher d'Arthur Honegger et Paul Claudel 1992 : George Dandin de Molière 1992 : Long voyage vers la nuit d'Eugene O'Neill 1992 : L'Une et l'autre de Loleh Bellon 1993 : Ce qui arrive et ce qu'on attend de Jean-Marie Besset 1993 : Passions secrètes de Jacques-Pierre Amette 1994 : Ce qui arrive et ce qu'on attend de Jean-Marie Besset 1994 : Quand elle dansait de Martin Sherman 1994 : « Art » de Yasmina Reza 1995 : Grande École de Jean-Marie Besset 1996 : Un cœur français de Jean-Marie Besset 1996 : En attendant Godot de Samuel Beckett 1997 : « Art » de Yasmina Reza 1997 : Oncle Vania d'Anton Tchekhov 1998 : « Art » de Yasmina Reza 1999 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras 1998 : Tout contre de Patrick Marber 7 1999 : En attendant Godot de Samuel Beckett 1999 : « Art » de Yasmina Reza, 2000 : Antigone de Sophocle 2000 : Une chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams 2000 : La Collection et L'Amant d'Harold Pinter 2001 : Trois Versions de la vie de Yasmina Reza 2002 : Elvire d'Henry Bernstein 2002 : Don Juan de Molière 2002 : Gros Calin de Romain Gary 2002 : Liaison transatlantique de Fabrice Rozie d’après Lettres à Nelson Algren de Simone de Beauvoir 2005 : La Veuve rusée de Carlo Goldoni 2006 : Synopsis & squash d'Andrew Payne 2006 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry 2006 : La Danse de l'albatros de Gérald Sibleyras 2007 : Happy birthday Daddy de Christophe Averlan 2008 : Deux Petites Dames vers le Nord de Pierre Notte 2008 : Madeleine B. ou la Molière de Joëlle Gardes est créé en Avignon 2009 : La Nuit de l'audience de Jean des Cars et Jean-Claude Idée 2009 : Synopsis & squash d'Andrew Payne Ses récompenses 1993 : Prix du Syndicat de la critique : meilleure création d'une pièce en langue française pour Ce qui arrive et ce qu'on attend de Jean-Marie Besset Molières 1990 : Molière du spectacle en région pour La Traversée de l'hiver 8 Madeleine Béjart (1618-1672) Madeleine Béjart, actrice française, appartenait à la famille Béjart, célèbre famille de comédiens du XVIIe siècle. Madeleine est le deuxième enfant de Joseph et MarieHervé Béjart, qui s'étaient mariés en 1615. Avec son frère aîné, appelé également Joseph, elle joue au Théâtre du Marais et en province à la fin des années 1630. Madeleine Béjart dans le rôle de Magdelon Les Précieuses ridicules Anonyme En 1643, elle fonde avec Molière l'Illustre Théâtre dont elle est un temps directrice, avant que l’entreprise ne croule sous les dettes. Issue d’une famille férue de théâtre, actrice accomplie, elle sut par la suite contribuer à la bonne marche de la troupe recomposée. Bien qu’ayant le libre choix de son rôle dans la distribution des farces et comédies composées par Molière, elle s’oriente peu à peu vers des emplois de servante, telle Dorine dans Tartuffe, ou de femme d'intrigue, comme Frosine dans L'Avare, laissant les premiers rôles à la belle mademoiselle Du Parc ou à Armande, sa jeune sœur (ou sa propre fille selon d’autres sources), qui deviendra par la suite sa rivale dans sa liaison tourmentée avec Molière. Aussi tumultueuse que fut leur relation, le célèbre dramaturge décéda néanmoins un an jour pour jour après celle qui fut l’instigatrice de sa carrière théâtrale. Georges de Scudéry (1601–1667), romancier et dramaturge français, fait d'elle ce portrait élogieux : « Elle était belle, elle était galante, elle avait beaucoup d'esprit, elle chantait bien ; elle dansait bien ; elle jouait de toute sorte d'instruments ; elle écrivait fort joliment en vers et en prose et sa conversation était fort divertissante. Elle était de plus une des meilleures actrices de son siècle et son récit avait tant de charmes qu'elle inspirait véritablement toutes les feintes passions qu'on lui voyait représenter sur le Théâtre. » 9 Histoire du théâtre dessinée d’André Degaine (extrait) 10 Histoire du théâtre dessinée d’André Degaine (extrait) 11 Les échos de la presse « Du théâtre à voir et à penser, vibrant de sensibilité et de belle présence samedi soir. Seule en scène, Frédérique Tirmont pour Madeleine B ou la lune rousse. Ecrit par Joëlle Gardes, un texte intense que la comédienne fait vivre au-delà des mots. Altière, sensuelle, défaite, toujours d'une rare justesse, Mlle Tirmont est Madeleine Béjart. Fondatrice de l'illustre théâtre, femme libre, battante et amoureuse de Jean-Baptiste Poquelin, comédienne écartée des premiers rôles et de l'écriture par le même, devenu Molière... Le portrait intemporel d'une femme d'hier dessiné avec passion par une grande dame du théâtre d'aujourd'hui. » Le Dauphiné Libéré, octobre 2008 « Samedi soir, l'Auditorium a eu le grand bonheur de recevoir une grande comédienne, Frédérique Tirmont dans la pièce de Joëlle Gardes, Madeleine B ou la Molière, véritable incarnation de Madeleine Béjart, compagne pendant des années de Molière. C'est elle qui fonda l'illustre théâtre qu'elle dirigea avant lui, à une époque où les femmes étaient peu nombreuses sur scène, vilipendées par la bonne société. Dans la pièce, on voit apparaître une femme sur le déclin, dans sa chambre, qui espère le retour de celui qu'elle continue d'aimer malgré ses trahisons. Tour à tour tragique, espiègle, charmeuse à l'évocation de ses souvenirs, elle incarne toutes les femmes, la femme à différents âges de la vie... vêtue d'une longue chemise immaculée, la tête enroulée d'un turban blanc, avec sa voix profonde et suave servie par un merveilleux texte, elle domine et habite le personnage et a fasciné son public pendant plus d'une heure. » La Tribune, octobre 2008 12 SAISON 09/10 Contacts Jeune Public Le Grand T Marion Echevin / 02 28 24 28 18 [email protected] Pascale Degrieck / 02 28 24 28 08 [email protected] Florence Danveau / 02 28 24 28 16 [email protected] Clémence Jouin / 02 28 24 28 17 [email protected] Dossier réalisé à partir des documents fournis par Didascalies spectacles De nombreuses pistes de travail autour des spectacles dans le document « Aller au théâtre… » http://www.legrandt.fr/IMG/pdf/Aller_au_theatre.pdf Le Grand T - BP 30111 - 44001 Nantes cedex 01 Tel 02 28 24 28 24 / Fax 02 28 24 28 38 13