Une donation qui relève de l`art populaire

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Une donation qui relève de l`art populaire
« L’Art Populaire de Trois Continents »
Donation Jacqueline Selz & Yvon Taillandier
au Musée des Arts Naïfs et Populaires de Noyers sur Serein
en Bourgogne
Au titre de membres du Comité du Salon de Mai qui fut durant
50 ans le Salon artistique le plus audacieux et le plus prestigieux
– Jacqueline et Yvon ont eu le bonheur de pouvoir voyager un
peu partout dans le monde.
Il s’agissait alors pour eux d’être les ambassadeurs de l’art
moderne et contemporain de France, d’organiser des
expositions d’avant-garde à l’étranger, de tenir des conférences,
de découvrir enfin les formes d’expression méconnues dans
notre pays
Ce furent les voyages au Japon, à Hong-Kong, en Inde, au
Népal, en Yougoslavie, au Mexique, à Cuba, en Espagne, au
Portugal...
Yvon Taillandier s’attarda un jour sur l’un de ces objets
populaires étonnants, Jacqueline lui emboîta le pas et en profita
pour commencer une collection qui devait devenir gigantesque.
La volonté de Jacqueline Selz, aujourd’hui disparue, et celle
d’Yvon Taillandier, voulant que ce qui est au peuple revienne
au peuple, seul un musée pouvait valoriser cet ensemble unique
et prestigieux.
25, rue de l'Église
89310 NOYERS SUR SEREIN
Textes: Noël Nel
Photos: musée de Noyers
Tél. : 03.86.82.89.09
mail: [email protected]
http://www.noyers-et-tourisme.com/museenoyers.html
> http://www.noyers-et-tourisme.com
La collection Taillandier
La collection d’art populaire ainsi constituée, au fil du temps,
des voyages, des coups de cœur et autres obsessions, pourrait
être interrogée du point de vue des pays et des aires culturelles
d’origine. On y trouverait alors, l’Asie, l’Europe du Sud,
l’Amérique latine. Rien sur l’Afrique, ni sur l’Océanie. Ces
continents d’arts premiers ou primitifs auquel les artistes du
XXème siècle ont prêté grande attention et qui sont en passe
d’avoir enfin leur grand musée parisien.
La volonté de Jacqueline Selz, aujourd’hui disparue, et celle
d’Yvon Taillandier, voulant que ce qui est au peuple revienne
au peuple, seul un musée pouvait valoriser cet ensemble unique
et prestigieux.
Elle propose essentiellement :
Du Japon, de Chine, Bangkok, Hong-Kong : des tablettes
d’écritures et de nombreux objets de papier : cerfs volants, objets
funéraires destinés à être brûlés...
Du Mexique, de Cuba, du Portugal, d’Espagne : des
témoignages de type religieux, exprimant la foi et l’âme d’un
peuple( ex-voto en cire et en argent, objets funéraires en sucre,
personnages en papier mâché et fil de fer, en mie de pain),
jouets en fer et en bois, sifflets en terre cuite... mais aussi des
images populaires indiennes.
D’Allemagne, de Yougoslavie: des figurines de plomb, des fixés
sous verre, des ex-voto...
Des créations ludiques : jouets en fer blanc et en bois, objets en
papier mâché et en bois léger, bouteilles décorées de motifs à
l’intérieur.
Des réalisations artistiques : fixé sous verre, anamorphose
(effet d’optique dont l’apparence change sous un certain angle)
Une collection originale
Les très nombreux objets amassés sur près de trente ans par
Jacqueline Selz et Yvon Taillandier composent un ensemble rare,
particulièrement original, dont seuls des artistes authentiques
comme Yvon ou des amateurs éclairés au contact de l’avant-garde
comme Jacqueline peuvent deviner le caractère précieux, dans le
cadre du patrimoine de l’humanité.
Si un équivalent existe actuellement dans le monde, il pourrait
sans doute se situer du côté du musée de Rotterdam. Mais il ne
semble pas y avoir en France de musée national régional ou
municipal présentant une collection similaire d’objets relevant de
l’art populaire du monde entier.
Certes, la France possède des musées de traditions et de l’outillage
populaire qui ont une valeur surtout ethnographique. Certes, la
France n’ignore ni l’art naïf, ni l’art brut, mais qu’en est-il de cette
catégorie d’objets, qui ne sont pas directement utilitaires, et qui
révèlent que des tempéraments d’artistes autodidactes ont su
s’exprimer à travers des formes et des volumes intéressants.
Or, là est le sens profond de la collection d’art populaire proposés
par Yvon Taillandier et Jacqueline Selz.
Jacqueline Selz
1910 : Naissance à Paris. Elle était la fille d’un musicien ami de Ravel :
Gaston Selz., et la cadette de 3 enfants. A sa naissance, Massenet envoie un
télégramme « Vive la belle Jacqueline »
Avant 1930 : Accompagnée de ses frères Guy et Jean, elle est une des
premières personnes à découvrir le cirque de Calder.
Jacqueline Selz était liée aux milieux surréalistes dès la date de leur
fondation ( années 20).
1930 : Mariage avec l’ingénieur général
de l’armement Bernard
Monsenergue
Jacqueline et ses frères rencontrent à cette époque Foujita, ainsi que des
membres importants du surréalisme et de l’art d’avant garde ; c’est ainsi
qu’ils se lient d’amitié avec Max Ernst, Man Ray Desnos, Calder…
Elle découvre avec son frère Jean Selz, écrivain d’art, l’Ile d’Ibiza où elle
rencontre Walter Benjamin (philosophe esthéticien)
Jean Selz entreprend une traduction des souvenirs d’enfances de Benjamin.
Il a raconté ces relations dans un texte publié par « Les Lettres Nouvelles ».
Ce texte a été traduit en allemand et est célèbre dans le pays natal de
Benjamin.
Jacqueline Selz a collectionné dés cette époque des objets populaires,
notamment des ex-voto en cire très fragiles et de ce fait très rares et des
sifflets historiés utilisés par les Espagnols pour exprimer leurs sentiments
durant les courses de taureaux : Ces sifflets crées par des potiers des Iles
Baléares ont été remarqués par Picasso et Miro qui en possédaient dans
leurs collections personnelles. Picasso a repris certains effets chromatiques
de ces objets dans des dessins des années 50.
Années 1940 : Jacqueline s’initie à la littérature et à la philosophie russe. A
Paris, elle est liée un temps au milieu des « Russes Blancs » et collectionne
des œufs peints à l’occasion des fêtes traditionnelles de l’orthodoxie.
Jacqueline a permis, après la guerre et par jeu de connaissance, la
naturalisation de Max Ernst
1945 : Elle s’informe des nouvelles tendances des peintures modernes.
Elle rencontre Yvon Taillandier, critique d’art. Ils vivront ensemble pendant 49 ans.
Ils s’occupent des « Amis de l’art » et des « Jeunesses artistiques »
A partir de 1949 : rencontre avec Dubuffet qui vient voir sa collection
et déclare devant un dessin d’Yvon « de qui est ce merveilleux dessin ? »
Peu après la visite de Dubuffet, Jacqueline devient secrétaire générale
du Salon de Mai fondé par Gaston Diehl, critique d’art et auteur
de nombreux ouvrages sur l’art moderne.
Au Salon de Mai, devaient exposer non seulement la jeune école de peinture
française tels que : Edouard Pignon, Manessier, Gérard Schneider,
Gustave Singier, Giacometti, Germaine Richier, Robert Couturier,
Jean Bazaine… mais aussi les maîtres de la génération précédente :
Matisse, Picasso, Léger, Miro, Max Ernst, Rohner, entre autres.
Le Salon est devenu un événement artistique de renommée mondiale.
1949 : Gaston Diehl et Yvon Taillandier organisent une « enquête »
en vue de savoir ce que les artistes contemporains pensent de
l’espace et du temps. Les questions sur l’espace ont été posées
par Gaston Diehl et celles sur le temps par Yvon. Elles annonçaient l’art narratif d’Yvon qui devait naître dix ans plus tard.
En 1951, Yvon, organise une seconde enquête « L’art et le visuel » qui comme la précédente sera publiée dans le catalogue du Salon de
Mai.
L’importance de cette enquête tient à ce que des peintres comme Picasso y ont répondu et aussi fait qu’elle annonce le Pop Art et le
Nouveau Réalisme, quinze ans avant leur apparition…
Dés le début des années 50, Jacqueline, en l’absence de Gaston Diehl, appelé à séjourné au Venezuela, a rempli les fonctions de
secrétaire générale, qu’elle conservera jusqu’à sa mort en 1995.
Dans cette qualité, elle a organisé des expositions du Salon dans des pays étrangers : Suisse, Hollande, Japon, Yougoslavie, Cuba.
Un certain nombre d’objets de la collection témoignent de ces découvertes. Ils relèvent de l’art populaire et son choisis pour leur
beauté. Ils constituent une source d’inspiration pour le critique d’art qu’est Yvon et le peintre qu’il va redevenir en 1970.
En collectionnant ces objets comme des œuvres de Giacometti, de Soulages, Poliakoff, Jorn, Appel, Alechinsky, Jacqueline Selz faisait
preuve d’une grande liberté du regard, une indifférence aux modes et aux hiérarchies.
A l’invitation du sculpteur Enrique Monjo en Espagne,
ils commencent la collection de jouets en fer. Au cours
d’un autre voyage, au Portugal cette fois, celle de jouets
en bois. Elle s’enrichit grâce à un voyage à Belgrade. Il
apparaît dans la collection diverses catégories selon les
matières : cire, métal et plomb (personnages de plomb de
Munich – 1970 – série augmentée en Espagne
ultérieurement)…
Plus tard, le motif de la collection devient l’accumulation,
ce qui la met en harmonie avec les œuvres d’Armand
présentées plusieurs fois à ce moment au Salon de Mai.
(Le catalogue de 1969, présentant une collection de fers à
repasser par exemple).
Le Salon de Mai, groupe indépendant d’artistes
enthousiastes,
prend
l’initiative
d’expositions
internationales, convaincus de montrer la liberté et
l’universalité de l’art moderne par rapports aux contextes
politiques accidentels et contraignants.
De Chine, du Japon, de Bangkok, de Hong Kong
viennent les plaquettes d’écritures et de nombreux objets
de papier : cerfs volants, objets funéraires destinés à être
brûlés…
De Cuba ou le Salon de Mai a été exposé en 1967,
viennent de minuscules et très nombreux ex-voto
d’argent.
Jacqueline Selz travaille alors avec Wifredo Lam, elle est invitée par le gouvernement cubain à aller au Mexique. Elle y trouve des objets
issus de la fabrique de personnages de papiers mâchés où puisaient Frida Kahlo et Diego Rivera; (squelettes en fil de fer et papier
mâché…; ainsi que des objets en sucre, casques de papiers d’enfants, objets religieux et décoratifs. (voir cartel 1)
Yvon Taillandier, invité en tant que commissaire artistique au Népal et en Indes au cours des années 70, découvre la beauté et la
complexité des images populaires religieuses de ces pays.
Cérès franco, Brésilienne, critique d’art, fondatrice de la Galerie de l’œil de Bœuf, rue Quicampoix, spécialisée dans les artistes coloristes
et inspirés de l’art populaire (elle expose des ex-voto de bois) invite Jacqueline Selz et Yvon Taillandier à Ibiza ou quelques années
auparavant, une série de chevaux de carton est ajoutée à la collection
La collection se nourrit aussi d’objets trouvés à Paris et en Provence.
Paris : Jacqueline est liée un temps au milieu des « Russes Blancs » : elle collectionne des œufs peints à l’occasion des fêtes traditionnelles
de l’orthodoxie. (voir cartel 3)
La Bastille : un marché international d’objets populaires est également source de découvertes.
Au cours de sa vie, Jacqueline Selz réunit des Ex-voto peints d’origines diverses : lorrains, alsaciens, mexicains…
Auvergne: Clermont Ferrand : bouteilles habitées…
Tout au long de ces vies, nos collectionneurs ont acheté également de petits objets d’esprit surréaliste comme : des petits tableaux naïfs –
des objets religieux populaires – des images découpées – des objets religieux d’Amérique du sud, à Paris.
L’intérêt de cette exposition est, pour le musée de Noyers tout à fait remarquable, puisque ces collectionneurs ont gravité dans les
milieux des surréalistes, vrais découvreurs et promoteurs des arts : naïf, brut et populaire.
Les générations Taillandier par Noël Nel
En apparence, il semble en aller d’Yvon Taillandier comme
du dieu Janus : voilà un homme à deux faces, double
postulation et double respiration.
Une première génération (1949-74) consacrée à l’art de la
plume, une seconde (1969-96) vouée à l’art du pinceau et
autres accessoires de la pratique plastique.
Mais l’apparence est, une fois de plus trompeuse! Car la
réalité ne traduit aucun retournement, et dit plutôt
l’approfondissement incessant d’une quête vitale.
Deux décades prodigieuses durant, Yvon Taillandier, a
d’abord été ce que l’on a coutume d’appeler un homme de
plume, critique d’art et conteur tout à la fois, successivement
et inévitablement, car l’œuvre écrit ainsi produit apparaît, à
posteriori, comme le grand laboratoire de l’œuvre peint
jusqu’à présent.
Le Voyage de l’œil : Yvon le critique d’art
En 25 ans de critique d’art, Yvon Taillandier s’est exprimé sur les
plus importants artistes passés et contemporains, au point de
devenir pour les seconds, l’ami exigeant et fidèle, et aux yeux des
historiens et amateurs d’art, une référence impérieuse.
Les premières publications d’Yvon Taillandier concernent Paris,
Arts et Lettres (dès 1946), puis Les Amis de l’Art (jusqu’en 1952) et
Étudiantes.
Il collabore pendant près de 15 ans à Connaissance des Arts (195368) où il est titulaire d’une ligne éditoriale, et XXème siècle (195874), où il est plus libre.
Occasionnellement, il a donné des textes à Galerie des Arts, La
Quinzaine Littéraire, Le Nouvel Observateur.
On lui doit de pertinentes analyses sur Miro (1961 à 1974), Cézanne
(1962), Monet (1963), Corot (1967), Rodin (1967), Lam (1970),
Tapies ( 1970), Ernst (1971), Léger (1971), Bacon ( 1972) ou Calder
(1972).
Plus que de simples articles ou monographies, il s’agit en fait
d’approches placées dans la perspective de conceptions esthétiques
très personnelles, qui se trouvent résumées essentiellement dans
deux livres Le Voyage de l’œil (1948-1960), Les Naissances de la
Peinture Moderne (1964) et un article manifeste Naissance de
l’Image (1965).
Yvon le conteur
1944 : Il publie Éloge de l’imbécillité et Pages dans la revue
Confluences.
1947-53 : Il écrit Les Voyageurs involontaires.
1951 : Il participe au mur de la poésie du Salon de Mai avec
Quelques Iles.
1952 : Il participe au mur de la poésie avec Les Maisons
transparentes.
1953 : Il consacre 148 poèmes à sa compagne Jacqueline Selz.
1956 : Il écrit les textes Un Bon Compagnon et un Monstre.
1957 : Il écrit Mélanchto, le vendredi 8 août au Cap Martin
(Menton).
1960-63 : Il écrit Le Voyageur Pudique, récit.
1960-70 : Il compose Le Grand Mégo, récit.
1965 : Il publie Le Mille Pattes, contre triangulaire illustré par A.
Fernandez.
1966 : Il publie L’Homme, la Femme et les Vêtements, nouvelle en
croix de Saint-André, illustrée par E. Bay.
1969 : Il rédige, L’Ancien Temps, ensemble de textes (La
multiplication des seins – Les animaux transparents…)
Yvon le peintre
1942 : Galerie L’Art Français à Lyon.
1971 : Galerie Delta à Rotterdam.
1973 : Maison de la Culture de Saint-Étienne.
1974 : Centre Culturel Pablo Neruda à Cabil les Essonne
Galerie l’Oeil de Bœuf à Paris.
1975 : Alliance Française de New_Delhi.
1977 : Galerie l’Oeil de Bœuf à Paris.
1978 : Alliance Française de New_Delhi.
Club de l’UNESCO de l’Université de New-Delhi.
1979 : Galerie de Varenne à Paris.
L’Octogone, MC de Montmorillon.
Centre Culturel et Chorégraphique de Paris (XIV°)
1980 : Galerie l’Oeil de Bœuf à Paris.
1981 : Roissy Air France
Tokyo, Fine Arts.
1983 : Galerie l’Oeil de Bœuf à Paris.
1984 : Service Culturel de l’Ambassade de France à Washington.
1985 : Le Grand Palais à Paris
Hôpital de Poissy.
1986 : Galerie J.P. Lavignes à Paris.
Salons de Mai, Grands et Jeunes d’Aujourd’hui.
Salons Comparaisons, Arts Sacré.
1987 : Hommage à Tintin, Liévin
Galerie l’Oeil de Bœuf à Paris.
Centre Culturel Coréen.
1988 : Ville de Vitry sur Seine
Musée des Enfants, au Musée d’Art Moderne de Paris.
Galerie K. Washington.
1989 : Galerie l’Art et la Paix à Saint Ouen.
Festival Franco-Anglais de poésie à Vanves.
Fine Arts au Japon.
1990 : Galerie Lavignes à Paris.
1991 : Biennale d’Arras.
Fiac 91
Centre International de l’Automobile à Pantin.
Expositions à Avignon et Pau.
1992 : Exposition à Calais.
1993 : Salon International de l’Affiche au Grand Palais.
Biennale d’Arras.
1994 : Galerie Sonia K. à Lille.
Expo à Rouen.
1995 : Biennale d’Arras
1996 : Exposition au Musée Marcel Sahut à Volvic.
1997 : Château des Bouillauts à Dammarie les Lys.
Biennale d’Arras.
1998 : Expo à Saint-Ouen.
1999 : Maison de l’Étang de Louveciennes.
Biennale d’Arras.
2000 : Galerie GNG à Paris.
Château de Belival à Miramas.
Yvon Taillandier : biographie
1926 : Naissance à Paris
1932 : premiers dessins à l’age de 6 ans
1935 : Installation dans la région de Lyon
1942 : A l’age de 16 ans, première expo de portraits sur papier d’écolier, Galerie Art
Français à Lyon.
A partir de 1944 :Activité de poète et de conteur, avec publication d’une partie de ses
travaux (revue Confluences, 1944, sous le titre Pages)
1945 : Retour à Paris.
1946 – 74 : Activité de critique d’art publiant articles et monographies.
1948 – 53 : Dans le cadre des Amis de l’Art, fondé par Gaston Dielh, il dirige le
mouvement des jeunesses artistiques.
1949 : Il entre au Salon de Mai comme secrétaire du Comité, fonction qu’il exercera
pendant 44 ans. En qualité de peintre, il expose depuis 1973.
1951 – 52 : Rencontre avec H. Laurens, Picasso, Giacometti.
1953 : Mort de son père.
1958 : Rencontre avec Miro.
1962 : Voyages au Japon, à Hong-Kong, Bangkok, Calcutta, où il donnera des
conférences sur la nouvelle figuration.
1966 : Voyage en Yougoslavie.
1967 : voyage au Mexique.
1967 – 68 : En qualité de secrétaire du Salon de Mai, voyage à Cuba, il y donne durant
2 mois et demi des cours sur la psychovision, au titre de consultant UNESCO
1969 : Reprise de l’activité artistique.
1969 – 70 : Voyages au Népal et en Inde du Nord. Conférences sur la psychovision.
1973 – 74 : Voyage en Inde. Il donne durant 3 mois, à l’Université Nehru de NewDelhi, des cours sur l’art européen, de Guernica à l’art cérémonial.
1976 : Mort de sa mère
1994 : Mort de sa compagne, Jacqueline Selz.
1999 : Mort d’Aglaïa, sa première femme.
Remariage avec Françoise, sa seconde épouse.
Ouverture du Musée
Du 1er Octobre au 31 Mai :
de 14H30 à 18H00, les WE, les jours fériés et toutes les Zones de vacances scolaires, sauf le mardi
Juin et septembre :
de 11H00 à 12H30 et de 14H00 à 18H00, tous les jours, sauf le mardi
Juillet et Août :
de 10H00 à 18H30,
tous les jours, sauf le mardi
Fermeture hebdomadaire : le mardi
Fermeture annuelle : Janvier
 Entrées : adultes, 4€ - vermeil,3€ étudiants, 2€
gratuité pour les enfants de moins de 11 ans.
 Visites pour groupes constitués : 2€ par pers. sur réservation les jours d'ouverture du Musée.
Forfait école (Moins de 11 ans) jusqu’à 40 enfants, 23 €, sur réservation, les jours d'ouverture du Musée.
Plus de 11 ans : 2€
Musée des Arts Naïfs et Populaires de Noyers sur Serein
25, rue de l’Église
89310 NOYERS SUR SEREIN
Tél. : 03.86.82.89.09
mail: [email protected]
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