site de la ville de noirmoutier
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Salle 2 - Archéologie et Histoire Cette salle vous présente l'Histoire de Noirmoutier et de ses habitants, depuis la Préhistoire jusqu'à l'époque moderne. Les objets présentés ici proviennent soit de fouilles archéologiques réalisées sur l'île, soit de collections rassemblées aux XIXe et XXe siècles, puis offertes au musée par des férus locaux d'Histoire. Mais, quelque soit leur origine, tous ces objets témoignent du riche passé de la communauté noirmoutrine. Le buste présent à l'entrée de la salle est celui d'Édouard Richer, maire de Noirmoutier de 1870 à 1884, année de son décès. Par testament, il légua à la municipalité sa bibliothèque personnelle, dans le but d'inciter à la création d'un musée. Par la suite, d'autres personnes feront de même, permettant ainsi de rassembler une collection d'objets, présentés à l'ouverture du premier musée dans une aile du donjon en 1905. Les portraits suspendus au mur vous présente les membres d'une famille indissociable de la vie du château : entre les années 1400 et 1720, la maison de la Trémoïlle fut détentrice des droits seigneuriaux sur l'île de Noirmoutier. Ils furent à l'origine de nombreuses modifications architecturales qui ont peu à peu transformé le château au fil des siècles. Le dernier représentant de cette lignée sur l'île fut AnneMarie de La Trémoïlle, qui céda ses droits en 1720 aux Bourbon-Condé. La première vitrine traite de la Préhistoire. Malheureusement les fouilles archéologiques réalisées sur l'île pour cette période sont peu nombreuses. Les objets en silex ou en bronze présents ici sont essentiellement issus de collections privées du début du XXème siècle. Pour la plupart d'entre eux, on ignore leur provenance. Ces objets se sont retrouvés rassemblés dans des collections d'érudits noirmoutrins qui en ont fait don au musée nouvellement créé. La seconde vitrine présente les deux principaux sites archéologiques de l'île : celui dit de « Saint Hilaire » et ici-même, dans la basse-cour du château. Ces artefacts démontrent la présence d'une occupation humaine de l'île au moins depuis l'époque gallo-romaine. Les cruches reconstituées proviennent du puits découvert au pied de la façade sud du donjon. Elles datent de l'époque médiévale, aux alentours du XIIIème siècle, qui correspond à la construction et aux premières phases d'occupation du donjon. 1 Salle 3 - Les Guerres de Vendée Cette petite pièce voûtée fut aménagée au XIXème siècle pour abriter les réserves de poudre du château devenu fort militaire. Nous vous présentons ici quelques objets, ainsi qu'un tableau de Julien LE BLANT prêté par le musée des Beaux-Arts de Nantes, qui retracent les événements survenus à Noirmoutier lors de la première guerre de Vendée en 1793. La vitrine vous présente une série d'objets caractéristiques des événements qui ont secoué Noirmoutier à partir de l'année 1793. L'île s'est retrouvée au cœur de la première guerre de Vendée en raison de sa position stratégique, qui en aurait fait un parfait port d'accueil pour des troupes anglaises venues prêter main forte à la révolte royaliste. « Bleus » et « Blancs » ont donc fait de ce territoire un enjeu central. Outre les chefs emblématiques de la révolte vendéenne, cette vitrine montre l'importance du thème de la religion dans cette lutte intestine. Julien Le Blant n'est pas un contemporain des événements révolutionnaires. Appartenant au courant académique de la seconde moitié du XIXème siècle, il s'est spécialisé dans la représentation de la période trouble que fut la révolte vendéenne, à une époque où cet épisode n'est que très rarement évoqué. Il retranscrit ici la mort du général d'Elbée, d'après les récits qu'on lui en a fait. Il n'est jamais venu à Noirmoutier, ce qui explique que sa représentation du château et de la place d'Armes ne soit pas fidèle à la réalité. Pourtant, il dépeint un des événements historiques les plus importants qu’ait connu l'île. Le fauteuil exposé ici serait celui sur lequel Maurice d'Elbée, général des armées vendéennes, a été fusillé en janvier 1794. Il est avéré qu'après avoir été grièvement blessé à la bataille de Cholet, il est venu trouver refuge sur l'île, reprise aux républicains par Charette en octobre 1793. Lorsque les « Bleus » du général Haxo s'emparent de nouveau de Noirmoutier, d'Elbée est rapidement retrouvé puis jugé par un tribunal révolutionnaire, avec plusieurs autres personnalités royalistes ou soupçonnées de l'être. Condamné à mort, ses blessures l'empêchent de se tenir debout face au peloton d'exécution. Quelqu'un aurait alors décidé d'aller chercher un siège dans une maison proche pour l'y installer malgré tout. Ce fauteuil, perforé par les impacts de balles, aurait alors été récupéré, et serait celui qui est exposé aujourd'hui. 2 Salle 4 - les faïences de Jersey M. et Mme Hérard, dont les portraits sont accrochés à l'entrée de cette salle, firent don en 1946 à l'association des Amis de Noirmoutier, de leur collection de faïences de Jersey. Cet ensemble, un des plus importants de France, a été patiemment rassemblé pendant de nombreuses années, avant de venir enrichir les collections du musée. Malgré leur nom, ces faïences étaient fabriquées au Pays de Galles et en Angleterre, et non pas sur la petite île anglo-normande de Jersey, qui servait uniquement de lieu de transit et de vente pour ces marchandises. L'île de Noirmoutier a toujours abrité une grande communauté de marins. A partir de la fin du XVIIIème siècle, ces faïences deviennent des objets privilégiés à ramener de leurs voyages, en tant que « souvenirs » pour leur famille ou leur fiancée. Le goût pour ces pièces ne cessent d'augmenter au cours du XIXème siècle, ce qui explique leur présence en très grand nombre sur le littoral atlantique français, et plus particulièrement à Noirmoutier. A une époque où l'orfèvrerie est trop coûteuse pour les populations insulaires des communautés marines et agricoles, les faïences de Jersey sont recherchées pour leur caractère esthétique, imitant la vaisselle en métal. Les faïences de Jersey sont dites « lustrées » . Elles présentent un décor aux couleurs métallisées, obtenues grâce à l'application d'un enduit sur la pièce. Pour les faire apparaître, on réalise une première cuisson oxydante à haute température, puis une seconde en atmosphère réductrice, privée d'oxygène, à une température moins élevée. Il existe trois types de lustre : or, argent et rose. Leur obtention dépend de la couleur naturelle de la pâte et de l'utilisation ou non d'un engobe avant l'application du lustre. On y trouve différents types de décors. Lorsqu'elles ne sont pas « tout or » ou « tout argent », les faïences peuvent recevoir des motifs peints à main levée, imprimés, réalisés au pochoir, ou obtenus par la technique du « resist », qui consiste à enduire de colle l'engobe avant la cuisson excepté là où se trouve les motifs, empêchant ainsi au lustre de s'y fixer. Lustre or Lustre argent Lustre rose 3 Salle 5 - la Marine Ancienne Nous vous proposons ici de découvrir des objets de la sphère intime et quotidienne de cette communauté de marin qui a si longtemps caractérisée l'île de Noirmoutier. L'histoire insulaire de Noirmoutier est profondément liée au domaine religieux puisque c'est avec l'installation d'un monastère au VIIème siècle ap. J.-C. qu'elle connaît réellement son premier essor. Le monde de la marine ancienne est très empreint de religion, entre dévotion et superstition, ainsi que ces objets du quotidien en témoignent. Les Vierges de Marseille, productions méridionales comme leur nom l'indique, sont très répandues dès le début du XIXème siècle dans l'Ouest et particulièrement en Vendée. On leur confère le pouvoir de protéger les marins contre les périls liés à la navigation. Les ex-voto sont d'usage courant. Qu'ils proviennent des familles reconnaissantes ou des marins eux-mêmes, ils accompagnent un vœu ou le remerciement pour un bienfait obtenu, et sont déposés dans des sanctuaires, notamment lors de processions. 4 Les voyages en mer sont de plusieurs natures : des sorties quotidiennes pour la pêche, aux longues traversées, comme celles des cap-horniers, pour commercer avec d'autres continents. Mais quelque soit leur but, les marins y ont parfois du temps libre, surtout quand le vent refuse de souffler. Il faut alors s'occuper. La fabrication de maquettes est une activité répandue. Faites de matériaux de récupération, trouvés à bord des navires, elles reproduisent souvent le bateau sur lequel les marins sont embarqués. La sphère religieuse n'est jamais loin, les maquettes peuvent aussi servir d'ex-voto lors du retour à terre. Par exemple, celle du St-Clément, du nom du saint protecteur des marins. En plus des maquettes, l'art des marins peut s'exprimer de bien d'autres façons. Les bateaux en bouteille, les tableaux demi-coques, ou encore la peinture sur divers supports à portée de main montrent la diversité des expressions artistiques à bord des navires. La plus surprenante est peut-être la gravure sur ivoire (scrimshaw). Les marins avaient pour habitude de ramener de leurs voyages des « souvenirs » pour leur famille restée à terre. Les objets fabriqués à bord des navires pouvaient en faire office. D'autres étaient achetés, selon les goûts et les modes du pays. Les faïences de Jersey en sont un exemple, ainsi que les malles de Rouen. Ces malles servaient aux femmes à ranger leurs objets personnels pour les plus petites, ou leurs vêtements dans celles de grande taille. Très en vogue aux XVIIIème et XIXème siècles, elles étaient peintes sur toutes leurs faces, avec des motifs végétaux et floraux, parfois agrémentées d'un ou plusieurs oiseaux. 5 Salle 6 - la Marine Nous vous proposons de découvrir d'autres objets issus du monde de la navigation, qui ne relèvent non plus de l'intimité des marins, mais de leur travail au quotidien à bord des navires. Le bon déroulement d'un voyage en mer dépend aussi bien des qualités mécaniques du navire que des compétences de navigation des hommes présents à bord. Les instruments qui étaient traditionnellement utilisés pour faire le point en mer, c'est à dire déterminer sa position en fonction de la latitude et de la longitude, représentent un élément central du travail quotidien à bord des bateaux. A partir du XVème siècle, les navigateurs repoussent toujours plus loin les frontières du monde connu par l'exploration des océans. Les instruments de navigation se perfectionnent donc, et les cartes maritimes ne cessent d'être précisées. Sans cartes, ces outils seraient inutiles. Les premiers instruments, les plus basiques, servent à calculer la latitude pour une navigation dite « à l'estime », grâce au compas et au loch. Le sextant apparaît au début du XVIIIème siècle. Il permet d'aligner, par un jeu de miroirs, deux points repères. Le premier est l'horizon, le second un astre : le plus souvent le soleil ou la lune qui sont les plus faciles à repérer. On calcule l'angle formé par les directions de ces deux points, toujours à une heure donnée. Le sextant permet donc de mesurer la hauteur d'un astre par rapport à l'horizon, et d'indiquer la latitude et la longitude du navire. J. Randier, L'instrument de marine, édition Arthaud, Paris, 1978 6 Un bateau est également un ensemble de valeurs et de symboles, qui définissent l'univers de la marine traditionnelle. Des objets ou des événements emblématiques tiennent une place importante dans la façon dont la communauté de marin a forgé au fil du temps ses habitudes, ses rites, ses superstitions... La maquette du navire « La Nymphe » commémore un des grands événements maritimes de l'île de Noirmoutier. Lors de la période trouble des Guerres de Vendée, un blocus est mis en place par les républicains à la fin de l'année 1793 pour affaiblir les royalistes qui tiennent l'île depuis quelques mois. Ce trois-mât a déjà de nombreuses expéditions militaires à son actif. « La Nymphe » termine pourtant sa route face aux salves destructrices de boulets de canons tirés par les « Blancs » depuis les rivages. Le navire s'échoue devant le fort St-Pierre, après avoir été évacué par son équipage. La présence de figures de proue sur les navires de la marine occidentale est attestée du 16ème au XIXème siècle. Dans une société non lettrée, la figure de proue indiquait le nom du navire, parfois de façon très métaphorique. Pour la marine marchande, sa taille et son décor permettait au propriétaire du bateau de montrer sa richesse. Dès le XVIIIème siècle, on comprend que ces imposantes pièces de bois réduisent les qualités de navigation des navires. La taille des figures de proue diminue alors fortement, avant de les faire entièrement disparaître des embarcations au 19ème siècle. Fort St-Pierre Île de Noirmoutie r 7 Salle 7 - l'époque balnéaire Cette salle est dédiée au renouveau que connaît Noirmoutier à partir de la fin du XIXème siècle. Territoire essentiellement dédié au commerce et à la pêche, l'île se transforme progressivement en station balnéaire. Très appréciée, elle attire chaque été un nombre croissant d'estivants, et connaît son apogée à la « Belle Époque ». Le littoral atlantique est marqué à partir du dernier quart du XIXème siècle par le développement des stations balnéaires. La mode des « bains de mer », initiée au XVIIIème siècle en Angleterre, entre progressivement dans les habitudes de l'aristocratie et de la bourgeoisie française. La raison en est d'abord médicale : face à une qualité de vie urbaine dégradée par la pollution liée à la Révolution Industrielle, les maladies pulmonaires se multiplient, et l'on prescrit à ceux qui le peuvent un séjour en air iodé pour améliorer sa santé. Ensuite, le plaisir du bord de mer devient une raison suffisante. Image Google Maps Grâce à l'essor du réseau ferré, les temps de trajet sont réduits considérablement et un nombre croissant de destinations devient accessible. De plus, avec les congés payés, le temps libre augmente. Les lieux estivaux balnéaires connaissent de plus en plus de succès tout au long de la « Belle-époque ». Noirmoutier profite de la nouvelle ligne ferroviaire Paris-Pornic pour mettre en place une liaison maritime qui donne accès à l'estacade de la Plage des Dames, dans le Bois de la Chaise. 8 Lieu emblématique de l'île, le Bois de la Chaise est au cœur de l'engouement pour la station balnéaire de Noirmoutier. Ambroise Baudry (1838-1906), originaire de Vendée, y a passé beaucoup de temps vers la fin de sa vie. Architecte renommé, il a principalement travaillé en Égypte. De retour en France, il tombe sous le charme des allées ombragées du bois et il y peint quelques aquarelles conservées ici. Ce ne sont pourtant pas ses talents artistiques qui ont porté le nom de Baudry à la postérité, mais ceux de son frère Paul, peintre du courant académique, peut-être le plus célèbre de sa génération. « Éros et Psyché » (1884) est une des dernières œuvres de Paul Baudry (1828-1886). Il reprend ici un détail d'une commande réalisée peu de temps avant sur le plafond de l’hôtel de W.K Vanderbilt à New York, intitulé « Le repas de noces de Psyché ». Il traite de ce mythe grec qui évoque les difficultés que rencontrent la « Psyché », la conscience, et l'Amour à faire vivre une romance : la raison face aux sentiments. Ce tableau est caractéristique des goûts et de la sensibilité artistique en vigueur parmi les estivants qui fréquentent la station balnéaire de Noirmoutier à la fin du XIXème siècle. 9 Salle 8 - les peintres de Noirmoutier Cette salle regroupe les œuvres d'artistes qui ont puisé, aux XIXème et XXème siècles, leur inspiration dans les paysages noirmoutrins. Le travail de ces peintres permet de retracer l'évolution des goûts et des styles artistiques au cours de ces siècles, et d'apprécier toute la diversité des sujets mis en valeur par ces artistes. Jean VINCENT-DARASSE (1901 – 1983) Florimond PALVADEAU (1815 – 1883) Florimond Palvadeau est originaire de Noirmoutier. Élève de Corot et de Rousseau, il fréquente les peintres de Barbizon et apprend les joies de la peinture en plein air. Vers 1870, il revient à Noirmoutier. Il est considéré comme le précurseur des impressionnistes. Malgré son attachement à peindre des paysages, Florimond Palvadeau dissémine quelques détails à peine visible au cœur de sa peinture Un gra in à Noirmoutier (ci-dessous). En effet, sur la plage on peut distinguer la coiffe blanche d'une Noirmoutrine agenouillées. Un âne figure près d'elle. A l'horizon, un voilier fait face aux vagues. Dans le tableau, Bois de la Chaise, on peut également observer plusieurs personnages dans le décor de la pointe Saint-Pierre. Émile DEZAUNAY (1854 – 1938) Ses origines nantaises le conduisent à rejoindre l'école de Pont-Aven en 1890. Il se forme aux côtés de Paul Gauguin et sera influencé par l'impressionnisme et le synthétisme. Au cours de ses séjours noirmoutrins, Dezaunay réalise des tableaux aux couleurs vives et avec un sens de la composition qui rythme fortement ses œuvres. Les tableaux exposés au Musée du Château montre la maîtrise de la composition, qui se confirme tant dans les paysages représentés (Esta cade de le Plage des Dames et Port de Noirmoutier), qu'au travers de scènes mêlant paysage et personnages (Pla ge des Da mes et Terra sse des Souzea ux). Le tableau Terrasse des Souzeaux (ci-dessus) demeure inachevé. Eugène VERGEZ ( 1846 – XXème siècle) L'histoire de ce peintre paysagiste demeure floue de nos jours. Sa réputation s'établie par le travail d'illustration qu'il réalise pour l'ouvrage Bordeaux et ses vins. Les cuivres (plaques originales utilisées pour l'impression), gravés entre 1850 et 1908, sont de véritables œuvres d'art. Ils représentent chacun un château et son domaine. Fils du peintre Louis Paul Vincent-Darasse et petit-fils de l'artiste Marie Darasse, Jean naît à Noirmoutier, dans le chalet de son père, construit en 1894 au bord de la plage des Souzeaux. Il est le dernier né d'une famille de cinq enfants. Détaché des contraintes matérielles de part ses origines familiales, il abandonne rapidement son métier de courtier pour se consacrer à l'art. Il apprend les techniques picturales grâce à sa mère, Suzanne, élève de Gourlier et de Hugard. Il fait, de plus, un bref passage à l'atelier du paysagiste André Dauchez, membre de l'Institut. Dans le premier quart du XXème siècle, il perd ses quatre frères et sœurs, dont deux décédés au champ d'honneur. Il partage son temps entre Paris, l'hiver, et l'île de Noirmoutier, l'été. Il peint le bois de la Chaise jusqu'aux années trente et compte parmi les peintres qui ont le plus représenté cette partie de l'île. Seul le décès de sa mère, en 1952, le sépare du bois de la Chaise. Il partage alors son temps entre l'Épine et Paris. René SOURZAC (1907 – 1998) René Sourzac commence à peindre dès l'âge de 15 ans. Il suit une formation aux métiers d'art à l'école Boulle de Paris, puis entre à l'atelier du décorateur parisien, Rhulman. Il participe à la décoration du paquebot Normandie. Il se marie à 22 ans et aura 3 enfants. Il s'installe dans une cité d'artistes à Bagneux avec sa famille. Dans le même temps, il se présente au professorat de dessin. Il est influencé par le cubisme par Amédée Ozenfant, Albert Glaize et Le Corbusier. En 1936, il entame la voie de l'abstraction mais ne se détache pas de la nature. Il se met à la photo, au collage, à la gravure et à la sculpture. La période sombre de la guerre se ressent dans ses premiers tableaux Noirmoutrins. Il construit sa maison à l'Herbaudière dans l'île de Noirmoutier en 1946, île qu'il peindra pendant 45 ans. 10