You have asked your Physician to authorise `Medical Marijuana` for

Marijuana « thérapeutique »
Vous avez demandé à votre médecin de vous autoriser à prendre de la « marijuana thérapeutique », soit à
travers un « Club compassion », soit à travers un « dispensaire » ou autre source autorisée par Santé
Canada.
Veuillez lire les informations suivantes.
Votre médecin est très mal à l’aise de recommander l’utilisation de la marijuana comme « traitement
médical » parce que : la recherche n’a pas produit de consensus clair soutenant l’utilisation du cannabis
comme « médicament »; la « fumée » servant à prendre ce « médicament » a des effets dangereux; la
« dose » ne peut pas être mesurée comme avec les autres médicaments; on s’inquiète des interactions
entre le produit et d’autres médicaments ainsi que d’autres dommages possibles. Votre médecin va discuter
de ces inquiétudes avec vous et prendra une décision au cas par cas.
Votre médecin pourra inscrire que vous croyez avoir bénéficié de l’utilisation de la marijuana sans
nécessairement recommander cette utilisation.
1. L’efficacité de la marijuana n’est pas démontrée :
La plupart des avantages médicaux attribués à la marijuana ne sont pas démontrés scientifiquement.
2. L’innocuité de la marijuana n’est pas démontrée :
Les médecins ne devraient pas prescrire une substance sans en connaître les risques, les avantages, les
complications et interactions médicamenteuses possibles; nous manquons d’information de qualité.
3. La fumée est une mauvaise manière d’administrer un médicament :
Aucun autre médicament d’ordonnance n’utilise la fumée comme mode d’administration. Fumer est
une façon dangereuse de prendre un médicament. La fumée de marijuana contient beaucoup des
mêmes produits chimiques cancérogènes que la fumée de cigarette.
4. La marijuana est particulièrement dangereuse pour certaines personnes :
Le fait de fumer du cannabis pose des risques importants, surtout pour les jeunes, notamment :
psychose, accoutumance, dépression, baisse de performance à l’école ou au travail, accidents de la
route, retard de développement cérébral des bébés de femmes enceintes fumant le cannabis.
5. La marijuana affecte la pensée et la performance :
La plupart des études scientifiques montrent que la prise de marijuana est associée à une baisse de
performance aux tests de raisonnement et de mémoire. La conduite automobile et l’utilisation de
machines complexes, notamment les avions, sont particulièrement risquées.
6. On ne peut administrer une dose précise :
On n’a pas élaboré de façon précise de doser le cannabis. Comme la dose ne peut pas être précise
lorsque le produit est fumé, il est difficile d’établir précisément la dose et la posologie.
Autres façons de prendre la marijuana :
En plus de l’inhalation de fumée ou de vaporisation, la marijuana peut être consommée sous forme de
gâteau ou de thé. Toutefois, l’absorption par voie orale est lente et imprécise, et la posologie encore moins
bien établie.
Quelques avantages démontrés :
La capacité du cannabis d’augmenter l’appétit est reconnue depuis longtemps.
Chez l’humain, les études suggèrent que le cannabis puisse apporter un certain soulagement aux personnes
atteintes de spasticité (p. ex. : sclérose en plaques).
Mises en garde
Il est difficile d’estimer la dose de marijuana à fumer; elle dépend de la source du produit, du traitement du
produit et de la technique d’inhalation (p. ex. : profondeur d’inhalation, durée de l’apnée, nombre et
Jim Thorsteinson MD CCFP FCFP
Three Bridges CHC
6/27/2013
Marijuana « thérapeutique »
fréquence des bouffées, pourcentage de la cigarette fumée). Il faut augmenter la quantité graduellement et
cesser si le patient commence à présenter : confusion, étourdissements, mouvements anormaux, anxiété,
pouls rapide et tension artérielle basse, dépression, hallucinations (visions) ou psychose.
Adapté de : Santé Canada; Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie-Britannique; Énoncé de position du CMFC sur la
marijuana médicale.
Jim Thorsteinson MD CCFP FCFP
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6/27/2013