crédit agricole awards 2011 : gagnants
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crédit agricole awards 2011 : gagnants
CRÉDIT AGRICOLE AWARDS 2011 : GAGNANTS Motivation du jury Pour sélectionner les AWARDS parmi les nominés présentés par leurs écoles supérieures ou universités, le jury apprécie dans quelle mesure le travail répond au règlement du concours par rapport à différents critères. Les différents critères sont les suivants: D’abord, le travail contribue-t-il à mieux faire connaître la réalité agricole ? Le travail peut-il déboucher sur des résultats qui puissent être utilisés à court, mais aussi à long terme ? Est-ce que le travail peut contribuer à mieux connaître l’agriculture auprès du grand public et ainsi améliorer l’image de l’agriculture ? Il n’est pas étonnant que ce soient surtout l’impact et l’utilité économique des mémoires qui priment pour le Crédit Agricole. En comparant les mémoires nominés, le jury a donc surtout prêté attention au fait que, au sein du modèle d’agriculture durable, la priorité est donnée aux solutions acceptables économiquement, non seulement pour le secteur agricole primaire, mais également pour les secteurs en amont et en aval. Sans perdre de vue l’aspect écologique et social. A côté des critères déjà évoqués, le jury a également tenu compte de la valeur scientifique des mémoires, en fonction évidemment de la spécialisation. Les gagnants francophones des CREDIT AGRICOLE AWARDS sont les suivants 1. Pour la promotion 2009-2010 et dans la catégorie master en science de l’ingénieur industriel en Agronomie, le prix est décerné à Anne Van Landschoot. Elle a obtenu son diplôme de Master à la Haute Ecole Charlemagne, Institut Supérieur Industriel agronomique de Huy-Gembloux. Son promoteur interne est Michel Focant et sa promotrice externe, Amélie Turlot du CRA-W à Gembloux. Son travail de fin d’étude en 2010 était intitulé: Incidence de certains modes d’alimentation sur l’autonomie alimentaire des exploitations laitières wallonnes L’étude de Anne Van Landschoot analyse l’impact de 3 modes d’alimentation du bétail sur l’autonomie de l’exploitation en termes de production d’énergie, de protéines via les fourrages et leur impact sur le prix de revient du lait. D’abord, le système « Zéro-grazing » qui concerne avant tout des exploitations spécialisées avec une moyenne laitière supérieure à 9.000L. L’autonomie alimentaire pour la matière sèche et l’énergie est de 60%, mais seulement de 40% en ce qui concerne la protéine. Ensuite, le système « Herbe » dont les exploitations sont localisées dans les régions herbagères. L’herbe permet de fournir une ration de base de bonne valeur nutritionnelle à un prix compétitif. Cependant, l’intensification augmente la dépendance face aux achats de protéine et d’énergie. Enfin, le système « Maïs » de type polyculture-élevage qui se caractérise par une forte autonomie énergétique. Le coût alimentaire peut être très élevé et est lié aux sources d’approvisionnement en protéines. Ce type d’exploitation est plus dépendant en matière d’achat en soja. En synthèse, une plus grande autonomie alimentaire permet de mieux maîtriser ses coûts de production. Mais, aucune conclusion ne peut être établie entre l’autonomie alimentaire et l’aspect économique de la production laitière. Il faut, par ailleurs, également tenir compte des aspects spécifiques de la région agricole concernée. Le Crédit agricole, partenaire durable de nos exploitations agricoles, a estimé que dans le contexte difficile de la spéculation laitière en 2009-2010, ce travail de qualité abordant l’autonomie alimentaire était à mettre en valeur et méritait un Award. 2. Pour la promotion 2010-2011 et dans la catégorie master en science de l’ingénieur industriel en Agronomie, le prix est décerné à Marie Castelain. Marie CASTELAIN est diplômée Master en sciences de l’ingénieur industriel en Agronomie orientation des régions tempérées à la Haute Ecole Charlemagne, Institut Supérieur Industriel agronomique de Huy-Gembloux. Ses promoteurs sont Marie-Pierre Laruelle et Anne Lebrun ainsi que Yves Gielen. Son mémoire de fin d’étude, en 2011, concernait une Enquête sur la gale bovine en Wallonie : Etat des lieux et mise en évidence des facteurs de risque La gale bovine présente principalement dans les élevages BBB est une maladie parasitaire de la peau causée par des acariens. Elle est particulièrement contagieuse et soumise à une déclaration obligatoire. Son impact économique au niveau de nos fermes est très important La recherche a été réalisée en deux parties, en partenariat avec l’ARSIA. 1. La première partie concernait une enquête envoyée à 1.515 exploitations à laquelle 415 exploitants ont répondu. 2. La 2e partie prévoyait l’analyse des grattages cutanés avec les facteurs prédisposant à la gale. Les résultats de l’étude statistique réalisée mettent en évidence de façon significative 8 facteurs de risque pour la gale: 1. Le cheptel viandeux est plus à risque que le cheptel laitier. 2. La race blanc bleu belge de type culard est plus atteinte que les autres races viandeuses à cause de sa sensibilité génétique, que certains qualifient d’excessive. 3. La concentration du troupeau influençe les conditions de vie en étable; il faut aussi plus de temps pour le traitement. 4. Le fait que les tontes ne soient pas réalisées de façon groupée constitue un facteur de risque. 5. La tonte limitée aux animaux atteints constitue aussi un facteur de développement de la maladie. 6. Le traitement curatif, donc trop tardif, accroît la population d’acariens et le risque de lésions. Il vaut mieux alors systématiser le traitement préventif. 7. Le fait qu’il puisse y avoir des contacts entre le bétail sain et le bétail atteint augmente également le risque de développement de la maladie. 8. Et enfin, les dosages en zinc sont significativement plus faibles chez les bêtes atteintes. Cet oligoélément pourrait donc être impliqué dans la résistance à la gale clinique. Le Crédit Agricole, partenaire de nos éleveurs, en particulier BBB, est naturellement sensible à la problématique de la gale en milieu bovin, qui a un impact économique réel pour les exploitations touchées. La Banque a donc le plaisir de décerner un Award à Marie Castelain pour sa contribution. 3. Pour la promotion 2009-2010 et dans la catégorie Master Bioingénieur en Sciences Agronomiques, le prix est décerné à Samuel Comps. Il a obtenu son diplôme de Master auprès de Gembloux Agro-Bio Tech, de l’Université de Liège. Son promoteur est Brigitte Duquesne. Le travail de fin d’études de Samuel Comps porte sur un Etat des lieux de la vente directe et en circuits courts des produits agricoles en Province de Namur La vente directe et en circuits courts constitue un mode de production et de commercialisation qui rapprochent producteurs agricoles et consommateurs tant d’un point de vue géographique qu’en termes de contact direct. Ils peuvent prendre dans nos régions des formes variées selon le degré d’associations: marchés de terroir, marché paysans, vente à la ferme, points de vente collectifs, paniers, site web, coopérative de commercialisation. Ces mouvements, présents partout dans le monde, ont une portée économique encore assez modeste, mais un rôle social et politique certain. Ils vont dans le sens de la réduction évidente de l’empreinte écologique. L’enquête de Samuel Comps réalisée dans la province de Namur dresse une liste des difficultés rencontrées, liées au montant des investissements financiers et à l’intensité du travail. Par ailleurs, il ajoute que ces investissements ne sont souvent récompensés que plusieurs années après le démarrage. L’étude montre aussi que les exploitations, qui ont choisi ce canal de vente, offrent un spectre de situations très hétérogène. Par ailleurs, elles commercialisent leurs produits de façon viable. Dans le cadre de la viabilité des plus petites exploitations et de la durabilité de notre agriculture, les circuits en vente directe à titre individuel ou éventuellement en collectivité peuvent certainement être une réponse aux souhaits des consommateurs en terme de production différenciée et d‘image de l’agriculteur dans son terroir. Samuel Comps estime que la Wallonie devrait mettre en place un label, une marque déposée pour ces produits locaux afin d’améliorer la visibilité de ces produits, de telle sorte que le grand public puisse mieux les identifier par rapport aux autres produits de l’industrie agro-alimentaire. La pertinence de l’analyse de ce marché de proximité nous a conduits à décerner, pour cet état des lieux, un Crédit Agricole Award. 4. Pour la promotion 2010-2011 et dans la catégorie Master Bioingénieur en Sciences Agronomiques, le prix est décerné à Romain Kinet. Il a obtenu son diplôme de Master, spécialisation en chimie et bio-industrie, auprès de Gembloux Agro-Bio Tech, de l’Université de Liège. Ses promoteurs sont Yves Beckers et Mathias Hissette. Son mémoire de fin d’études, en 2011, s’intitule: Production d’un starter cellulolytique anaérobique pour sa valorisation en alimentation animale Depuis plusieurs années, les productions avicoles se développent en Wallonie et en Belgique. Cette production passe par la consommation d’aliments composés jusqu’à 70% de céréales (fromentmaïs), gros fournisseurs d’amidon et donc de molécules sucrées. Le travail de recherche de Romain Kinet porte sur la possibilité de réduire la consommation des céréales au profit de sous-produits complétés par des enzymes disponibles chez les ruminants. Ce travail s’incrit parfaitement dans le contexte actuel de compétition pour l’utilisation des céréales entre l’alimentation humaine et l’alimentation animale, renforcée encore par l’utilisation de céréales dans la fabrication de bioéthanol. Grâce à leur flore intestinale, les ruminants sont capables de valoriser la cellulose (l’herbe ou des sous produits cellulosiques des céréales) et de produire des molécules glucosées. Ces molécules sont de même composition que celles nécessaires à l’alimentation des volailles. Le travail de Romain Kinet a pu confirmer dans les 2 phases de son analyse: ‐ ‐ D’abord, que les enzymes présentes dans le rumen d’un bovin peuvent survivre à des conditions in vitro rencontrées dans le système digestif du poulet. La bactérie de la flore ruminale sélectionnée a été mise en culture en bioréacteur. Les enzymes, qui ont été produites, ont confirmé leur activité permettant la transformation de sous-produits cellulosiques en produits utilisables par les volailles. Bien entendu, cette étude doit encore être poursuivie par des tests en milieu vivant et aussi confirmer son intérêt d’un point de vue économique. Néanmoins, le Crédit Agricole, conscient des enjeux alimentaires mondiaux, tient donc à s’associer à la recherche scientifique permettant la valorisation des sous-produits agricoles et industriels et la préservation des produits céréaliers pour l’alimentation humaine. Nous sommes heureux de décerner un Award à Romain Kinet pour sa contribution à un sujet prometteur dans ce domaine de pointe. A propos du Groupe Crédit Agricole Le Groupe Crédit Agricole est composé de cinq entités, entièrement complémentaires: la banque coopérative Crédit Agricole et ses quatre filiales, Crédit Agricole Assurances, la banque de niche Europabank, la banque en ligne, Keytrade Bank et Centea. Le Crédit Agricole est une banque solide qui propose une large gamme de produits et services bancaires et d’assurances. Le Groupe peut compter sur l’engagement de deux actionnaires robustes, les Caisses coopératives belges, Agricaisse et Lanbokas (50%), et le Crédit Agricole français (50%), comprenant les Caisses régionales Crédit Agricole Nord de France et Crédit Agricole Nord Est ainsi que Crédit Agricole SA, qui soutiennent le Crédit Agricole dans la réalisation de ses ambitions. Groupe Crédit Agricole = 3.982 collaborateurs, 900 agences, 1.000.000 clients, 180.000 coopérateurs. www.creditagricole.be - www.centea.be - www.europabank.be - www.keytradebank.be Contact presse: Isabelle D’haeninck, Directeur Communication Institutionnelle et Interne, Groupe Crédit Agricole Tél. + 32 (0) 2 558 72 75 ou + 32 (0) 2 558 73 81 [email protected]