Châteauneuf-de-Galaure, les Foyers de Charité et Marthe Robin

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Châteauneuf-de-Galaure, les Foyers de Charité et Marthe Robin
RELIGION - LA CROIX
07/08/2009 17:15
Châteauneuf-de-Galaure, brûlant de charité
Depuis le décès de Marthe Robin en 1981, des milliers de pèlerins se pressent chaque année dans
sa modeste ferme, devenue un lieu de prière étonnant, irrigué par la confiance et l’abandon de
l’occupante disparue
Photo non datée de Marthe Robin (Photo famille Robin).
Pour écouter François-Xavier Maigre, interrogé par Frédéric Sabourin sur les ondes de RCF,
cliquez sur le lecteur ci-dessous.
«Ferme Robin ». Au bord de la route sinueuse, l’écriteau passerait presque inaperçu. Sur le plateau
qui domine Châteauneuf-de-Galaure, rien ne semble vouloir troubler la longue respiration du vent,
tandis que la « Drôme des collines » étend son voile bosselé à perte de ciel.
C’est donc là qu’a vécu et œuvré Marthe Robin (tout le monde ici dit : «Marthe»), décédée en 1981
à l’âge de 79 ans. Œuvré ? Certes, cette fille d’agriculteurs, peu instruite, a passé la majeure partie
de sa vie – cinquante-trois ans durant – alitée, rongée par une encéphalite. Son expérience mystique
(visions, jeûne prolongé, stigmates de la Passion…) suscite parfois des réserves, y compris parmi
les croyants.
Pourtant, sa postérité est immense. Des pages, des milliers de pages lui ont été consacrées, avant et
après sa mort. Pendant cinquante ans, elle a reçu sans relâche, chez elle, près de 100 000 personnes.
Et bouleversé des centaines de destins par la justesse de ses paroles, son sens de l’écoute.
Plusieurs fondateurs de communautés nouvelles ont bénéficié de ses conseils. Dans le monde entier,
des catholiques de tous horizons s’inspirent de son témoignage, sans compter le rayonnement des
trois établissements scolaires castelneuvois et des 75 Foyers de charité répartis dans 42 pays, dont
elle eut l’intuition… depuis sa chambre !
"Au lieu de se recroqueviller sur elle-même, elle s’est ouverte au monde"
« Marthe n’est pas une mystique devenue malade, mais une malade devenue mystique. Au lieu de
se recroqueviller sur elle-même, elle s’est ouverte au monde », estime Louisette Amerio, l’une de
ses proches. Membre des Foyers depuis trente-quatre ans, cette septuagénaire accueille depuis
quinze ans les pèlerins qui montent à « La Plaine » – en fait, un plateau –, le lieu-dit où se dresse
toujours la modeste ferme.
Ici, parmi les massifs fleuris et l’odorante glycine, rien n’a vraiment changé. Seuls quelques travaux
de rénovation ont été menés pour préserver l’état général de la maison. Mais les lieux demeurent
tels que Marthe les a connus. L’évêché de Valence a d’ailleurs demandé au Foyer de Châteauneuf de
ne pas sanctuariser le site et d’éviter l’organisation de pèlerinages officiels, afin de ne pas préjuger
du procès de béatification, en cours au Vatican.
De 80 à 120 visiteurs s’y présentent toutefois spontanément chaque jour. Souvent par simple
curiosité, mais aussi pour des motifs plus personnels, tel ce couple de quadras qui bourlingue dans
la région. Partis d’Eure-et-Loir en camping-car avec quatre de leurs six enfants, Emmanuel et
Lucille se sont rendu compte presque par hasard, au détour d’une carte routière, que Châteauneuf
leur tendait les bras. « Un signe ! » pense Emmanuel, qui se sent « très proche » des Foyers de
charité et de leur fondatrice.
« Marthe prouve que chacun peut aller vers la vie, quelle que soit son histoire. » Assis dans l’herbe
fraîche à l’ombre des grands arbres qui bordent la ferme, François, 14 ans, approuve son père : « On
a parfois l’impression que Jésus nous abandonne dans les difficultés, alors qu’il est encore plus
présent dans ces moments-là. Voilà une femme toute petite qui a fait de grandes choses ! »
s’exclame l’adolescent. « Nous sommes profondément touchés par la grâce de ce lieu », renchérit
Lucille.
Un sillage indélébile
« On reçoit de plus en plus de groupes désireux de connaître Marthe, de découvrir ce qu’elle peut
apporter au quotidien », confirme Louisette. Et Marie-Ange, membre du Foyer depuis 1945,
observe de son côté : « Il arrive que des visiteurs soient très émus, ne s’attendant pas toujours à
pénétrer dans un lieu de prière. Je suis témoin des joies et des peines que beaucoup viennent confier.
»
Dans la verte Galaure, le sillage de cette « chère Marthe » reste indélébile. Y compris chez les plus
jeunes, qui ne l’ont pas connue. Trentenaire enjoué, Lilian Pousse n’a jamais quitté la vallée qui l’a
vu naître. Comme d’autres, il dit s’être « approprié » le témoignage des anciens : « Pour moi,
Marthe est vivante. Quand je viens chez elle, je me sens un peu chez moi. »
Et pour cause : pour accéder à la chambre de Marthe, il faut d’abord passer par… sa cuisine. « Cela
en surprend plus d’un », sourit Marie-Ange. Le cliquetis de l’horloge droite, les vaisseliers garnis de
céramiques et l’antique poêle à bois, où mijote un petit plat : les membres du Foyer continuent
d’habiter, au sens fort du terme, la paisible demeure. Pas question d’en faire payer l’entrée ou d’y
installer une boutique. Encore moins de la transformer en musée : « Ce lieu appartient à tout le
monde, chacun est accueilli pour ce qu’il est, on s’y sent attendu », insiste Lilian, qui relate ce jour
mémorable où, à peine mariés, sa femme et lui vinrent déposer furtivement leur bouquet de noces.
« Ce n’est pas de la vénération, devance-t-il. Par son exemple, Marthe nous aide à grandir dans
notre foi. » « Les gens d’ici se reconnaissent dans sa simplicité », assurent Michel et Marinette, ses
parents, qui savourent « les bouffées d’oxygène qu’on prend dans cette petite chambre ».
"Silence et présence"
Cette chambre, qu’a-t-elle de si précieux ? Matériellement, rien : un divan étroit, surmonté d’un
crucifix. Des meubles rustiques, quelques chaises. Et cet épais rideau, confinant la pièce dans
l’obscurité, comme au temps de Marthe que la maladie avait rendue sensible aux assauts du jour.
Qu’importe, au fond, cet inventaire. C’est la prière des anonymes qui fait la sève du lieu, dans le
sillon tracé par l’occupante disparue.
« Silence et présence », résume Henriette, 83 ans, une figure dans la vallée, venue s’installer à la
ferme en 1946. Comme Marthe, la vieille femme courbée cultive une bienveillance teintée de
discrétion : « Je parle le moins possible, sauf si on me pose des questions. Certains portent des
choses lourdes. » Cette même pudeur, qui permettait à Marthe de « témoigner de l’amour de Dieu
auprès de cœurs à la fois distants et avides », selon les mots du P. Bernard Peyrous, postulateur de
sa cause de béatification (1).
Sur la commode, une corbeille déborde d’intentions – entre 200 et 300 chaque mois – glissées par
les pèlerins et les retraitants qui séjournent au Foyer. Depuis 1936, des « retraites fondamentales » y
sont organisées : cinq jours en silence, ponctués d’enseignements et de célébrations, pour
redécouvrir la foi chrétienne. Cinq jours, c’est le temps nécessaire pour « former une âme », disait
Marthe.
Bien vu. Chaque année, ces retraites, proposées dans tous les Foyers de charité, rassemblent « un
public aussi varié que le peuple de Dieu », à en croire Rozenn, du Foyer de Tressaint en Bretagne.
Médecins, ouvriers, chefs d’entreprise… La formule se veut démocratique. Quoiqu’exigeante :
Anne-Marie n’oubliera jamais son premier séjour à Châteauneuf, il y a plus de quarante ans, «
bouleversée par le silence et l’accueil qui vous introduisent à la réalité de l’Évangile ».
Psychologue de métier, elle dit avoir appris de ses rencontres avec Marthe « le sens sacré de la
personne » et « le goût de l’écoute », « sans chercher à avoir prise sur l’autre ». Installée à LansLestang, à une douzaine de kilomètres, Anne-Marie confesse s’être rapprochée de Châteauneuf-deGalaure pour « pouvoir s’y ressourcer souvent », comme en ces jours de mai où elle est venue
suivre la retraite d’Ascension. Certains font la même démarche pour scolariser leurs enfants dans
les écoles du Foyer.
Pour Louisette Amerio, l’attraction de ce coin de Drôme tient finalement à peu, sinon l’essentiel : «
Marthe montre que la sainteté est à la portée de tous, y compris ceux qui souffrent, les exclus… La
vie, dit-elle, peut être féconde en unissant ses difficultés à celles du Christ. »
François-Xavier MAIGRE
(1) Lire sa Vie de Marthe Robin (Éd. de l’Emmanuel/Éd. des Foyers de charité, 362 p., 20 €).
07/08/2009 10:43
Quelques dates
13 mars 1902 : Naissance de Marthe Robin.
1903 : La famille Robin est touchée par une épidémie de fièvre typhoïde, qui fragilise la santé de
Marthe.
1918 : La jeune fille ressent les premiers effets d’une encéphalite.
1928 : Marthe comprend qu’elle doit s’offrir à Jésus-Christ.
1929 : Deuxième poussée de la maladie : tétraplégie et paralysie des voies digestives. Marthe lance
l’idée d’une école chrétienne à Châteauneuf.
12 octobre 1934 : L’école accueille 7 élèves.
10 février 1936 : Marthe Robin rencontre le P. Georges Finet.
Du 7 au 13 septembre 1936 : Le P. Finet prêche à Châteauneuf la première retraite de cinq jours.
1939 : 3e poussée de la maladie, cécité de Marthe Robin.
1953-1954 : Ouverture de deux établissements scolaires, à Saint-Bonnet et au lieu-dit des
Mandailles.
1980 : Création de la maison Saint-Joseph, pour les parents âgés de membres de Foyers.
6 février 1981 : Mort de Marthe Robin. Six évêques et 7 000 personnes célèbrent ses funérailles le
12 février.
1er novembre 1986 : Décret de reconnaissance de l’Œuvre comme association privée de fidèles de
caractère international par le Conseil pontifical pour les laïcs.
Janvier 2000 : Rome publie le décret d’approbation définitive des statuts des Foyers de charité.
2009 : 76 Foyers existent dans le monde et 6 sont en fondation.
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La collaboration féconde d’une laïque et d’un
prêtre
La rencontre avec P. Georges Finet, en 1936, permettra aux intuitions de Marthe Robin de
donner toute leur mesure
Marthe Robin (1902-1981)
Issue d’une famille d’agriculteurs de la Drôme, Marthe Robin est une enfant à la santé fragile.
Cadette d’une fratrie de six, elle quitte l’école en 1914 pour les travaux de la ferme. La Grande
Guerre s’achève, Marthe a 16 ans et une bataille autrement plus intime à livrer : déjà elle sent ses
facultés décliner sous les assauts d’une encéphalite qui ne la quittera plus. Consultations, soins et
cures n’y feront rien. Elle se résout en 1928 à offrir ses souffrances à Dieu pour le salut des
hommes, pour trouver un sens à sa vie. L’abbé Faure, curé de la paroisse, sera son premier père
spirituel.
Dans la vallée, on murmure que Marthe « revit », chaque vendredi, la Passion du Christ. En 1929, la
paralysie s’étend, atteint les voies digestives. Ses proches rapportent qu’elle ne se nourrirait plus
que de l’hostie consacrée. Apôtre immobile, elle fait preuve, depuis sa chambre, d’une aura
déconcertante. Ses amis viennent la visiter, se confier à elle ; on la consulte parfois en famille.
Bientôt, ce sont des inconnus qui frappent à sa porte. En 1934, elle encourage l’abbé Faure à fonder
une école chrétienne pour les enfants du village, premier jalon d’une œuvre bien plus vaste : les
Foyers de charité.
Georges Finet (1898-1990)
Geneviève Lautard, qui fut sa secrétaire de 1959 à 1974, décrit ce prêtre comme « un saint Paul des
temps modernes, un homme de miséricorde, au caractère très affirmé ». « Gai, enthousiaste, nourri
d’une confiance totale dans le Seigneur », complète sa nièce Brigitte Finet. Cinquième d’une
famille de six enfants, Georges Finet mène une enfance heureuse au sein de la bourgeoisie
catholique lyonnaise. À 17 ans, il découvre sa vocation. Après des études au Séminaire français de
Rome, il est mobilisé en 1916, rejoint le front comme officier d’artillerie. Ordonné prêtre à Lyon en
1923, il connaîtra divers ministères avant de rencontrer en 1936 Marthe Robin, dont il devient le
père spirituel. Avec elle, il partage une grande dévotion pour la Vierge. De leur union d’âme naîtra
le Foyer de charité de Châteauneuf-de-Galaure, suivi de beaucoup d’autres. Le P. Finet s’y illustre
comme brillant prédicateur, animé d’une fibre missionnaire sans faille.
François-Xavier MAIGRE
07/08/2009 10:49
Les foyers de charité, une histoire récente mais
déjà riche
L’œuvre des Foyers de charité s’est déployée à une étonnante vitesse, mais non sans difficultés
L’œuvre des Foyers de charité démarre en octobre 1934, avec la fondation d’une école de filles à
Châteauneuf-de-Galaure, fruit d’une collaboration entre Marthe Robin et l’abbé Faure, alors curé du
village drômois. Cette première rentrée ne rassemble que sept fillettes des environs, dont une nièce
de Marthe. Deux ans plus tard, celle-ci rencontre pour la première fois le P. Georges Finet, venu
apporter à sa demande un tableau de Marie Médiatrice pour l’école.
Selon la révélation divine qu’elle dit avoir reçue en 1933, Marthe persuade alors le jeune prêtre de
s’établir à Châteauneuf pour y fonder un « foyer de charité » afin d’y prêcher des retraites. Avec
l’accord de son évêque, le P. Finet accepte cette proposition et anime, du 7 au 13 décembre 1936, la
toute première retraite de l’histoire des Foyers. Celle-ci, note dans sa biographie le P. Bernard
Peyrous, « a inauguré un nouveau genre de prédications ».
Très vite, la « mécanique » de l’œuvre des Foyers se met en place. Les premiers membres – des
femmes, d’abord – s’engagent au service de l’école de filles, en plein développement : 35 élèves en
1937, 130 en 1946. Parallèlement, une seconde retraite est organisée dès la fin décembre 1936. En
1948, le Foyer compte déjà 24 membres et s’agrandit pour faire face à l’afflux toujours plus grand
de retraitants.
Deux enquêtes
Cette renommée incite Mgr Pic, alors évêque de Valence, à accentuer son discernement : deux
enquêtes seront ainsi menées en 1942, l’une par des prêtres, l’autre par des médecins. L’année
suivante, l’évêque publie une mise au point pour inciter à la « prudence », tout en affirmant
publiquement son estime pour « l’action » et l’« âme » de Marthe.
La même année, le P. Finet consacre le Foyer de Châteauneuf à la Vierge Marie. Ce n’est que le 17
mai 1948 que le site est inauguré officiellement, en présence de Mgr Pic et de 1 500 fidèles de la
région. Le P. Finet précise bientôt la nature de l’œuvre et la vocation de ses membres, « une
communauté chrétienne de travail, sous la responsabilité d’un prêtre. Les membres de Foyer sont
des laïcs, désireux de suivre l’exemple des premiers chrétiens et de former entre eux une
communauté. »
Cependant, ajoute celui qu’on nommera « le Père » du Foyer, « s’agissant d’une spiritualité de laïcs
destinés à vivre au milieu du monde, il ne sera pas demandé à la communauté l’engagement des
vœux ». Ainsi les membres s’engagent-ils « au don total à Jésus par Marie », selon la formule de
consécration de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Des fondations dans le monde entier
Les années passent, les fondations s’accélèrent. Dans le monde entier, l’œuvre se déploie, de
l’Amérique latine à l’Afrique, en passant par l’Asie. À partir de 1950, des prédicateurs viennent
seconder le P. Finet pour prêcher les retraites à Châteauneuf (22 à 24 chaque année).
Entre 1948 et 1978, près de 68 000 personnes seront venues se ressourcer sur les bords de la
Galaure ! Le Foyer de Châteauneuf-de-Galaure continue à croître, notamment ses écoles. En 1953
se fonde, dans le village voisin de Saint-Bonnet-de-Galaure, une école de garçons. Puis, l’année
suivante, l’établissement agricole Les Mandailles. De 70 membres en 1961, le Foyer passe à 140 en
1978. Dans les années 1970, les séjours accueillent jusqu’à 300 personnes – chiffre aujourd’hui
moindre.
Restait à définir le statut canonique des Foyers, ce qui ne se fit pas sans mal, l’œuvre suscitant dans
les années 1970-1980 convoitises et divisions. En 1986, cinq ans après la mort de Marthe,le Vatican
la reconnaîtra comme association de fidèles de droit international, pour une période expérimentale
de trois ans, sous la houlette du Conseil pontifical pour les laïcs. En 1989, cette période fut
prolongée jusqu’en novembre 1993, puis en 1996, à nouveau pour cinq ans. Il y a dix ans, le 8
décembre 1999, le Vatican décrétait l’approbation définitive de ses statuts.
François-Xavier MAIGRE
07/08/2009 10:53
Marthe Robin, un long chemin vers une
possible béatification
Cinq ans après le décès de Marthe Robin, la demande d’ouverture du procès canonique fut faite par
le P. Finet et les membres du Conseil de Châteauneuf auprès de Mgr Didier-Léon Marchand, évêque
de Valence. La même année, le P. Ravanel, « père » du Foyer de la Flatière, est nommé postulateur
de la cause.
En 1988, deux experts, théologien et historien, sont nommés, et en 1991, le Nihil obstat est accordé
par Rome. Entre 1988 et 1996, plus de 120 témoins ont été consultés, sans compter les experts
médicaux, en démonologie, graphologie ou psychologie, nommés dès 1992. De 1993 à 1995, une
biographie critique est élaborée à la demande de la Congrégation des causes des saints. Dans celleci, précise Marie-Thérèse Gille, vice-postulatrice de la cause de Marthe Robin, on trouve un
développement sur la pratique des vertus.
Suivent d’autres volets, tout aussi essentiels, sur la renommée de sainteté, l’ascension spirituelle,
l’opportunité et l’actualité d’une béatification. Cette phase diocésaine s’est achevée en 1996 avec la
remise du dossier au Vatican.
Le P. Bernard Peyrous est choisi par le P. Ravanel comme postulateur. La même année, Rome
accorde l’ouverture du procès. En 1997, le postulateur du décret de validité demande la Copia
publica, soit 55 volumes reliés en double – un jeu pour la Congrégation, l’autre pour le Foyer.
L’année suivante, le P. Ols est nommé comme rapporteur. La suite dépend de Rome.
François-Xavier MAIGRE
07/08/2009 11:02
Cet été au Foyer de charité de Châteauneufde-Galaure
Retraites « fondamentales »
– 17 au 23 août : P. Alain Bandelier, « La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance » ;
– 31 août-6 septembre : P. Olivier Peyron, « Nous sommes les collaborateurs de la vérité (3 Jn 8) ».
Retraite d’approfondissement
– du 24 au 30 août : P. Bernard Michon, « Le Livre de l’Apocalypse : Visions et message
d’Espérance ».
Rencontre de jeunes
– 10 au 16 août : P. Godefroy Delaplace et une équipe, Camp mission itinérant dans la Drôme avec
saint Paul (15-35 ans)
Contact : Foyer de charité, 85, rue Geoffroy-de-Moirans, 26330 Châteauneuf-de-Galaure.
Tél. : 04.75.68.79.00. Courriel : [email protected]. Site : http://www.foyerchateauneuf.com
A lire
– Vie de Marthe Robin, de Bernard Peyrous (Éd. de l’Emmanuel/Éd. Foyers de charité, 360 p., 20
€) : la biographie de référence.
– Portrait de Marthe Robin, de Jean Guitton (Grasset, 248 p., 18 €)
– Marthe Robin, le voyage immobile, de Jean-Jacques Antier (Perrin, 383 p., 10,50 €)
– Le Secret de Marthe Robin, de Jacques Ravanel (Presses de la Renaissance, 223 p., 16 €)