Le potentiel transformateur du partenariat UE – USA. f
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Le potentiel transformateur du partenariat UE – USA. f
NO148 Europe an Lan down ers’ Organ iz atio n Pantone 390 CMYK 24 / 0 / 98 / 8 NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 - BIMENSUEL - FR Pantone 364 CMYK 73 / 9 / 94 / 39 Editorial Une PAC verte? Rendre l’agriculture européenne plus durable était l’objectif principal de la réforme de la Politique Agricole Commune avec la proposition de la Commission européenne concernant trois mesures obligatoires sous le 1er pilier pour origine. Celles-ci, devenues finalement des mesures de verdissement qui doivent être actuellement appliquées par les exploitants, pourraient ne pas donner un résultat aussi «vert» qu’espéré par la plupart d’entre nous. Tandis que nous devons assurer une agriculture saine et productive, il est clair que le public européen attache de plus en plus d’importance à la protection de la biodiversité. Afin d’être sûr que le soutien pour la PAC se prolonge au-delà de l’année 2020, les exploitants devront prouver qu’ils peuvent intensifier la production d’une façon durable et agir en tant que gestionnaires du paysage responsables. ELO a toujours soutenu un verdissement raisonnable de la PAC et aujourd’hui, je m’inquiète de ce que cette réforme ne constitue qu’un pas et non un grand bond en avant pour la biodiversité et une intensification durable en Europe. Nous devons rendre la PAC durable à long terme. Thierry de l’ESCAILLE Secrétaire général © EC Cependant, le résultat final des mesures de verdissement offre un recours limité. L’événement qui s’est tenu à Londres lors de notre tournée européenne sur le thème « Les paysages multifonctionnels » a démontré que moins de 25% d’exploitants anglais tombent sous le régime des 5% de surfaces d’intérêt écologique; ce qui signifie que nombre d’entre eux n’auront pas besoin d’aller au-delà de ce qu’ils font aujourd’hui pour répondre aux nouveaux critères. De plus, les multiples dérogations et la prise en considération des législations nationales pendant le processus de réforme pourraient devenir d’importants obstacles pour le verdissement, ce qui est perceptible pour le contribuable européen. I. GARCIA BERCERO Le potentiel transformateur du partenariat UE – USA. 1 f f Le potentiel transformateur du partenariat UE – USA. TABLES DES MATIÈRES • Le potentiel transformateur du partenariat UE – USA. 1 • La 9ème conférence ministérielle d’OMC 3 • L’utilisation des terres au 21ème siècle le rapport de la Conférence européenne sur la biodiversité 4 • Le Forum régional pour le Futur de l’Agriculture (FFA) à Lisbonne 6 • Le Forum régional pour le Futur de l’Agriculture (FFA) à Berlin 8 • L’Assemblée générale d’ELO à Athènes 10 • Utilisation mineure des produits phytosanitaires 11 • La tournée européenne 2013 « Les paysages multifonctionnels : un équilibre entre agriculture et environnement » est arrivée à son terme. 12 • Marché et droit de propriété : comment concilier la gestion environnementale, la croissance économique avec une nouvelle gouvernance ? 14 • La session plénière 2013 de Wildlife Estates en République Tchèque 15 • Le prix CIC pour la photo de l’année 2014. 16 • 2ème édition du Forum de soutien pour l’Esprit d’Entreprise à la Campagne (EN. Forum of Countryside Entrepreneurship). 16 • Agenda 2 Le potentiel transformateur du partenariat UE – USA. 16 Les changements rapides et profonds des relations entre l’Union européenne et les Etats-Unis Suite à la seconde guerre mondiale la coopération transatlantique a été institutionnalisée concernant la défense et de la coopération militaire à travers l’OTAN. Bien que John F. KENNEDY, Président des Etats-Unis, ait annoncé une « déclaration d’interdépendance » en 1962, toutes les tentatives de construire un cadre bilatéral économique exhaustif et proche ont échouées, y compris les tentatives de l’UE incitant à la mise en place d’un pacte de commerce bilatéral sous Sir Leon BRITTAIN ou sous la Présidence allemande en 2007. Ce qui se passe aujourd’hui est un rééquilibrage des relations transatlantiques de la sécurité vers l’économie, avec un intérêt croissant pour l’effet de levier que les relations commerciales bilatérales ont sur la croissance économique. Pour ce qui concerne la sécurité, la relation est toujours importante, mais l’Europe n’est plus la première « ligne de défense » des USA pour la sécurité, dans le contexte du pivot Asie-Pacifique et d’une politique de défense des Etats-Unis repliée sur ellemême. Ainsi l’Europe a évolué progressivement de partenaire essentiel, central pour les calculs de sécurité faits par les Etats Unis, vers celui de partenaires plus lointains doté d’une importance avant tout régionale, qui doit compter sur ses propres ressources pour sa sécurité et celle de ses voisins. Au contraire, la coopération bilatérale économique est en ascension, liée aux facteurs bilatéraux et mondiaux. Pour les Etats-Unis et l’Europe, le commerce bilatéral est un puissant moteur qui stimule leurs économies, gravement et durablement contraintes par les besoins d’assainissement budgétaire. Pour les deux partenaires une faible croissance n’est pas une option car elle alimenterait des troubles sociaux et déstabiliserait le fondement politique pour l’intégration fédérale en Europe – et d’une certaine mesure aux EtatsUnis – comme l’illustre la montée du populisme. En fin de compte, la stagnation augmenterait le risque de perdre du terrain en terme d’innovation; en particulier en Europe où les dépenses pour la recherche et le développement sont de plus en plus limitées, tandis que les pays asiatiques ont augmenté leur part de façon spectaculaire. Sur la scène globale la puissance mondiale change vite, et l’effet de levier des relations transatlantiques afin d’influencer les futures disciplines a considérablement accru des deux côtés de l’Atlantique. D’ici 2030 l’Asie projette de surpasser l’Amérique du Nord et l’Europe réunies en terme de pouvoir global, basé sur le PIB, la population, les dépenses militaires, et les investissements en technologies. Cette nouvelle situation rend la modernisation de la discipline mondiale encore plus indispensable (p.ex. en favorisant le commerce des services et les IED pour stimuler l’innovation globale), mais également plus difficile. Un Partenariat transatlantique sur le commerce et les investissements ambitieux est nécessaire Un accord ambitieux sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (ang. TTIP) stimulerait sans aucun doute la croissance. Il stimulerait les flux commerciaux bilatéraux de plus de 30%, et inciterait la croissance du PIB avec une hausse de 0,5%. Il serait de loin le plus grand accord de libre-échange jamais signé, mettant en connexion plus proche les deux plus grandes économies mondiales. L’équation politique sera certainement entachée par les discussions difficiles sur l’agriculture et les législations nationales, mais les négociateurs peuvent compter sur un large soutien public, comme l’a démontré la récente enquête du Pew Research Centre : 58% d’Américains croient qu’un commerce accru avec l’Europe sera positif pour leur pays et 69% d’Européens se déclarent en faveur d’un nouvel effort pour approfondir les liens économiques entre l’UE et les Etats-Unis. Pour les entreprises américaines l’UE reste attractive malgré les obstacles actuels. Elle possède les normes environnementales et sociales les plus élevées et son leadership en technologie, dans l’industrie et les services est très important et étendu. Il y a plus d’entreprises notées au Global Fortune 500 en Europe qu’au Etats-Unis et plusieurs entreprises européennes sont leaders dans certains secteurs technologiques, tel qu’Arianespace pour le lancement des satellites basés en France ou le SAP, logiciel de gestion allemand. Enfin un dernier aspect mais non des moindres, Londres reste le plus grand centre financier du monde. La première limite concerne le besoin de conserver une économie mondiale ouverte, ce qui ne peut plus être considéré comme acquis, compte tenu de l’impasse des négo- La deuxième limite concerne la croissance globale continue dans un monde aux ressources naturelles limitées. C’est l’un des plus importants défis de ce siècle. Une approche malthusienne défensive serait également aussi erronée qu’il y a 200 ans, et la seule porte de sortie est l’innovation technologique. Le TTIP peut jouer un rôle décisif afin de stimuler l’innovation avec une meilleure utilisation de ressources, de nouvelles normes communes, de nouveaux services et plus de financement. De manière plus décisive, les deux partenaires doivent accroitre la confiance publique dans l’innovation afin d’assurer que la roue du progrès n’arrêtera pas de tourner dans la bonne direction et à la bonne vitesse. Le TTIP constitue donc une opportunité pour une approche commune envers une gestion de risque fondée sur des bases scientifiques, s’assurant que le progrès technologique est géré plutôt qu’arrêté par la peur. Troisièmement, le TTIP peut aider d’une façon définitive à aller de l’avant avec l’intégration des frontières de l’Europe vers une UE plus unie, stable et responsable. Cela est clairement dans l’intérêt des Etats-Unis. Grace au TTIP les Européens devront agir comme un seul groupe, puisque les négociations sont conduites par Bruxelles au nom de Paris, Londres, Berlin et des 25 autres capitales. Plus importants encore le TTIP construira le deuxième pilier du partenariat transatlantique, mis en place il y a des décennies autour de la sécurité et de la défense avec l’OTAN. Ce pilier économique, fondé sur un puissant ADN de l’UE, représentera de solides avantages pour les citoyens et les Etats afin qu’ils restent sous la © ELO ciations de l’OMC. En particulier depuis que les défis augmentent : des pressions protectionnistes alimentées par la peur envers la globalisation sont en train de croitre sur les marchés émergents et avancés; le système multilatéral ne parvient pas à s’adapter pleinement à la croissance des BRICS, et de nouvelles règles doivent être élaborées pour faire face aux nouveaux défis de l’économie numérique. Contrairement à soixantedix ans en arrière, l’UE et les Etats-Unis ne peuvent pas faire face à ces défis seuls, mais ils ne devraient pas non plus accepter l’inactivité. Ensemble ils peuvent créer un choc de confiance dans leurs pays respectifs et vis-à-vis des autres partenaires. Intérieurement le TTIP constitue une opportunité en or pour mettre à jour notre livre de règles de commerce communes et pour développer un récit plus positif des avantages commerciaux concernant la croissance et les emplois, en soulignant notamment la valeur des importations pour les économies avancées. Extérieurement, les deux partenaires devraient plaider pour que ces nouvelles règles revitalisent les négociations de l’OMC: comme avant le «Cycle de l’Uruguay», les accords bilatéraux devraient être perçus comme constituant des avantages renforçant le système commercial multilatéral. responsabilité de l’UE et apportera de nouveaux arguments contre les eurosceptiques dans les Etats membres. Enfin, la quatrième limite concerne « le pas en avant » effectué dans le développement d’un réel « Espace Atlantique » qui inclurait également les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. Pendant que la plus grande partie du monde se concentre sur la région Asie-Pacifique, nous ne devrions pas oublier que l’espace Atlantique est déjà vivant et offre de grands avantages, avec des conflits géopolitiques limités. Cette région représente notamment un grand potentiel énergétique avec 40% des réserves pétrolières mondiales, 33% de la production globale de gaz, et des perspectives économiques se cristallisant avec une croissance à propulsion vers certaines régions d’Afrique. nées privées, devront être présentées avec toute l’attention politique nécessaire, afin d’éviter qu’elles ne détournent de l’effort qui vise précisément aux renforcements du poids et de l’influence de l’UE et des EtatsUnis sur le monde de demain. A cet égard, il est toujours important de se souvenir qu’après la Seconde guerre mondiale la relation transatlantique a été cruciale pour la formation et la stimulation de l’économie globale. Elle a permis d’avoir plusieurs décennies sans égales de paix et de prospérité, édifiées sur une infrastructure multilatérale et une combinaison de l’économie libérale, de démocratie et de priorité du droit. Dans un monde qui change rapidement et de façon imprévisible, le TTIP peut être cette occasion qui n’arrive qu’une fois par génération de continuer et d’étendre ce qui a été initié il y a soixante-dix ans. Eric PETERS, Le TTIP comme test de notre leadership au niveau national Jusqu’à présent les opinions ont été positives des deux côtés de l’Atlantique comme indiqué par les sondages. Mais la société civile et les parlements doivent être pris en compte. Ceci peut constituer la partie la plus difficile de cette équation politique. Ils revendiqueront le besoin de garder un œil sur la vision d’ensemble et la stratégie dans son ensemble. Plus important encore, les décideurs politiques devront apporter une attention particulière pour s‘assurer que les changements nécessaires au niveau national causé par un partenariat plus proche seront acceptés politiquement et socialement. Dans un sens le TTIP sera un test de nos capacités - aux Etats-Unis comme au sein de l’UE – à effectuer les réformes nécessaires au niveau national afin de s’intégrer pleinement à la mondialisation, soit des normes industrielles, de la protection de l’environnement ou de la libéralisation des services. Les réflexes protectionnistes et les questions sensibles telles que la protection des don- Conseiller Bureau des conseillers de politique européenne (BEPA) du Président de la Commission européenne La 9ème conférence ministérielle d’OMC ELO suivra de près les résultats de “l’accord de Bali”; signé le 7 décembre dernier en Indonésie. Une série de décisions y a été adoptée visant à stimuler le commerce, permettant aux pays en développements d’avoir plus d’options pour assurer la sécurité alimentaire, à encourager le commerce des pays les moins favorisés et, en plus général, d’en accroitre le développement. Pour plus d’informations veuillez consulter le site www.wto.org (red) 3 L’utilisation des terres au 21ème siècle- le rapport de la Conférence européenne sur la biodiversité L’utilisation des terres était au cœur du débat de la 7ème Conférence européenne sur la biodiversité organisée par ELO avec le soutien de Véronique MATHIEU HOUILLON et de Joseph DAUL, membres du Parlement européen. L’événement, qui s’est déroulé au Parlement européen, a placé au centre de cette discussion la question suivante : mettons-nous trop de pression sur la même terre, et que pouvons-nous faire de mieux dans le futur ? Afin de présenter les réponses et les analyses les plus récentes, ELO a réuni deux panels avec comme experts des scientifiques, des hommes politiques, des gestionnaires et des propriétaires terriens. « Nous avons soutenu ces événements depuis sept ans déjà, et nous devons nous assurer d’une offre privée dynamique » a déclaré Véronique MATHIEU HOUILON en soulignant le rôle important qu’ont eu les propriétaires privés dans la protection de la terre et de la biodiversité à travers l’Europe. Dans son discours, elle a félicité les deux initiatives européennes : Natura 2000 et l’intervention humaine, sans lesquelles « nous n’aurions pas la possibilité de profiter de notre paysage actuel ». Thierry de l’ESCAILLE, Secrétaire général d’ELO partageait le même sentiment et a rappelé à l’assistance que les propriétaires terriens assument « les droits, les responsabilités mais également les passifs » de leurs propriétés. Natalie PAUWELS, membre du Cabinet du Commissaire POTOCNIK en charge de l’environnement, a prononcé le discours « provocateur» inaugurant la conférence. Elle a démontré que le public européen croit dur comme fer dans la protection accrue de la biodiversité, et que le verdissement de la PAC « assurera une agriculture plus verte et plus durable ». Elle a affirmé que fort heureusement une écrasante majorité d’Européens a déclaré que la biodiversité, aussi bien pour des raisons morales qu’économiques, conserve une grande importance, même en temps de crise. Le dernier eurobaromètre a démontré par exemple que « neuf personnes sur dix pensent qu’il est important d’arrêter le déclin de la biodiversité ». Selon elle, il existe un besoin de faire beau- 4 coup plus afin d’intégrer correctement l’intégration de la biodiversité au sein des problématiques économiques, ce qui rend le processus d’estimation de la valeur de la biodiversité plus vital encore. Répondant aux questions du public dans la salle, Mme PAUWELS a reconnu qu’il y encore beaucoup à faire afin d’influencer positivement les comportements des consommateurs, avec, en en premier lieu, le problème des déchets alimentaires. Cette ouverture intéressante a été suivie du débat du 1er panel, concentré sur l’uti- lisation des terres et des problèmes qui en découlent, modéré par Eric PETERS, conseiller au Bureau des conseillers de politique européenne (BEPA). Raphaël ALOMAR, conseiller de SOLVING EFESO, a démontré que cela n’était pas un problème limité à l’Europe mais la question des terres était bien un problème mondial, avec 20 million d’hectares changeant « de main » par an (la plupart allant à l’agriculture et à la production du biocarburant). Retournant à la question du marché européen des terres, la professeur Liesbet VRANKEN de l’Université de Louvain a démontré l’im- plus attractifs pour les acheteurs, tout en avertissant qu’au même moment tous ces services ne pourraient être mis sur le marché. Il fallait, en effet, tenir compte du côté éthique de la monétarisation des services que beaucoup considèrent comme universels. Dans le cadre de la Conférence européenne sur la biodiversité, le prix Belleuropa a été remis à M. Stéphane GERARD, propriétaire du domaine Babinek, pour son excellent travail en Pologne. V. MATHIEU, S. GERARD, T.de l’ESCAILLE, Ch.BUREN pact des structures juridiques sur les marchés fonciers. Bien qu’il existe d’évidentes différences entre les marchés fonciers des pays européens, il est évident que les efforts post-soviétiques de privatisation ont joué un rôle important en Europe de l’Est, tandis que dans l’ouest de l’Europe, c’est le rôle du bailleur et sa sécurité qui dominent. La prof. VRANKEN a utilisé l’exemple belge afin de démontrer que la forte protection juridique du preneur du bail a provoqué une trop grande baisse des prix de fermages, entrainant une « équinisation et jardinisation » de la région rurale; tous deux apportant des subventions et certaines valeurs, mais qui ne sont pas en accord avec le besoin d’accroisement de la production alimentaire. Se tournant vers l’interaction entre l’utilisation actuelle des terres et la biodiversité, le professeur Klaus HENLE a affirmé que les nouvelles mesures de verdissement de la PAC seront probablement insuffisantes pour protéger la biodiversité en Europe, en particulier pour ce qui est des zones recouverte par les surfaces d’intérêts écologiques (ang. EFA) probablement trop petites pour supporter des espèces à grande masse corporelle. Niels TRESCHOW de la Fédération des propriétaires terriens de Suède a présenté ensuite des exemples pratiques de la gestion de son domaine, démontrant que, bien que le gouvernement suédois ait déjà mis en pratique plusieurs mesures agroenvironnementales afin d’améliorer la santé des paysages cultivés, la demande européenne pour plus de protection de la biodiversité ne répond pas aux besoins d’un soutien financier pour les gestionnaires qui agissent pour la biodiversité. Donnant plusieurs exemples de la gestion de la biodiversité sur son domaine, ainsi que de la législation suédoise, il a souligné que le prix actuel de la gestion de la biodiversité n’est pas reflété dans le prix final payé par les consommateurs. La 2ème session, modérée par Martin SCHEELE, Chef d’unité environnement, ressources génétiques et partenariat d’innovation européen DG Agriculture CE, a été consacrée à la réconciliation de l’utilisation de la terre et de la protection de la biodiversité, avec le discours d’ouverture prononcé par Dr. Tobias PLIENINGER, dans lequel il a exploré le concept des services des écosystèmes. Affirmant qu’ils devraient être appliqués à grande échelle plutôt qu’au niveau de l’exploitation individuelle, il a déclaré « les régimes agricoles dépendent des services des écosystèmes et de leurs fournisseurs, mais ceci [l’agriculture] peut également avoir un impact négatif ». Il a soutenu l’idée de « regrouper » de multiples services des écosystèmes, ce qui pourrait les rendre Revenant à la question de l’intensification agricole, Jürgen TACK, Directeur de l’Institut flamand de la nature et recherche sylvicole, a prévenu que cette attitude «mène presque toujours à la perte de la biodiversité associée ». Pour mieux faire valoir le contraste, il a donné l’exemple de l’agriculture organique qui présente, selon lui, de réels avantages pour les espèces par rapport à l’agriculture conventionnelle. Il a affirmé qu’en tenant compte de l’avenir, nous devons « avancer vers une intensification écologique plutôt qu’agricole ». Donnant des exemples pratiques, il a vivement milité en faveur de la réduction de l’évaporation et de la récolte de l’eau pluviale qui pourraient avoir des avantages significatifs, ainsi que de l’utilisation du labour minimum ou du fauchage peux coûteux qui peut avoir un impact très positif sur les oiseaux des cultures si les travaux sont bien adaptés dans le temps. David GWYTHER, du domaine de Buccleugh, a clôturé le panel en présentant le Plan de développement de la totalité du domaine, outil pratique afin de traduire les macro-objectifs sur le champ. Comme cet outil attire de plus en plus l’intérêt européen, il a averti que sa réussite nécessite une échelle adéquate et des données intégrées afin qu’il fonctionne. Faisant référence à la présentation du Dr. PLIENINGER, il a affirmé le besoin d’accroitre le rythme des paiements des services des écosystèmes afin d’assurer une motivation adéquate chez les propriétaires terriens. En clôturant la conférence, Martin SCHEELE a souligné avoir distingué certaines opportunités pour les services des écosystèmes, et a suggéré de plus profonds efforts afin de « consolider les primes pour le fait de fournir des services des écosystèmes ». Robert de GRAEFF, ELO Caroline MAHR, ELO 5 Le Forum régional pour le Futur de l’Agriculture (FFA) à Lisbonne Le 8 octobre au siège de la Fondation Champalimaud à Lisbonne s’est tenu le Forum régional pour le Futur de l’Agriculture (FFA) intitulé « Relever le défi alimentaire et environnemental : produire de l’agroforesterie tout en protégeant l’environnement ». A vec plus de 400 inscrits cet événement organisé par ELO, Syngenta, l’Union des Forêts méditerranéennes (UNAC) et l’Associação Nacional de Proprietários e Produtores de Caçal (ANPC) a engendré un vif débat sur le thème “comment produire plus en préservant l’environnement ”. 6 Le discours d’ouverture a été prononcé par Thierry de l’ESCAILLE, Secrétaire général d’ELO; Alain-Dominique QUINTART, Syngenta et António Paula SOARES, Président d’ANPC, tous ont souligné que le FFA rassemble à un large éventail d’acteurs de terrain afin de catalyser les pensées sur la façon dont l’agriculture européenne devrait répondre aux défis majeurs, qui sont: assurer tout autant la sécurité alimentaire que l’environnementale. L’objectif du Fo- rum est : «Découvrir de nouvelles voies afin d’accroitre la production et d’aider l’économie portugaise et européenne. Ceci en reflétant la manière d’appliquer des technologies qui mèneront à la durabilité et laisseront derrière les critiques sur les politiques européennes qui de temps à autre ne prennent pas en compte les possibilités des marchés pour nourrir la population mondiale qui est en croissance ». L’agriculture peut être intensive mais durable. La première session, « Vision globale : nouvelles formes de production et de développement économique », était dédiée à l’innovation, aux moyens de trouver des nouvelles voies pour accroitre notre production et nos économies, chose dont l’Europe a tant besoin. Le modérateur était Francisco MANTERO, Président de l’Association portugaise de coopération économique et du développement. Il a introduit Barun MITRA de Liberty Institute de New Delhi, qui a parlé de l’efficacité de l’usage de l’eau. Il a attiré l’attention sur l’Eau comme droit (liberté d’accès mais la ressource est rare et de mauvaise qualité) versus l’Eau comme bien (ayant un prix mais étant abondante). Bernardo PACHECO DE CARVALHO, Institut d’agronomie, a parlé des nouveaux marchés soulignant que « L’Europe peut seulement améliorer sa surcapacité, en s’ouvrant au monde, encourageant ses liens avec l’Afrique, l’Amérique latine et d’autres pays des tropiques ». John LÉ, membre du Conseil de Portucel Soporcel a rappelé que récemment au Portugal deux postes sur trois était créés par le secteur d’agroforesterie. Il a également donné des exemples de produits innovants générés par les sous-secteurs sylvicoles: des emballages naturels à base de fibres, des géotextiles, du papier intelligent ou bio. Vital MORGADO d’AICEP a rajouté des remarques concernant le commerce et les investissements. Ensuite au cours de la session intitulée « La vision européenne : la PAC et la production alimentaire» le FFA a examiné la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) et la façon dont les exploitants et les gestionnaires sylvicoles devront intégrer ces changements. Elle a été ouverte par Eric PETERS, Conseiller du Président de la Commission européenne - BEPA, qui pense que la seule position de l’UE est l’excellence et l’innovation basées sur des standards de haute qualité. Il a rappelé que le budget approuvé de la PAC prévoit jusqu’en 2020 un investissement de 100 milliards € en ce qui concerne les mesures environnementales appliquées à l’agriculture. Eduardo DINIZ, Directeur du bureau des politiques du Ministère de l’agriculture et de la mer, a expliqué que la nouvelle PAC récompense les biens publics environnementaux, qui constituent une bonne opportunité pour les exploitations agricoles. Le gouvernement portugais cherchera un équilibre entre les secteurs possédant un grand potentiel de production et les autres industries moins productives mais présentes à travers tout le pays. La critique de la PAC a été émise par le professeur Allan BUCKWELL, chargé de recherches à l’Institut pour une politique européenne de l’environnement et de conseiller d’ELO sur la PAC. Il mentionne que nous avons aujourd’hui une plus « pe- tite » PAC avec un budget réduit de 11%. La PAC est composée de mesures de verdissement fortes en théorie mais faibles en actions car l’ambition initiale de la Commission européenne a été bloquée par le Parlement et le Conseil. Malgré le « rôle social » très louable de cette réforme, la question persiste de savoir si la PAC sera apte à contribuer à accroitre la productivité de l’agriculture européenne. Pendant la troisième et dernière session sur « La vision nationale : production et utilisation des ressources durables », les orateurs et les participants ont été invités à examiner les sujets proches de la durabilité : comment l’appliquer, comment utiliser au mieux les technologies qui y mènent, et comment l’utiliser sur le terrain. Monica TEIXEIRA, Syngenta protection des cultures, était en charge de cette session, qui a été ouverte par Paula SARMENTO, Présidente du Conseil d’administration de l’Institut de protection de la nature et de la forêt, qui a reconnu qu’il est nécessaire d’avoir « une spécialisation des territoires pour une production agricole intensive et d’autres qui serviront à protéger la biodiversité ». Ensuite il considère que la certification de la gestion sylvicole est un outil pour accroitre la production en préservant la biodiversité. Les orateurs ont donné des exemples pratiques de ce qui était accompli au Portugal. Dans le secteur sylvicole le Portugal a plus de 120 milles hectares certifiés FSC, un label international qui confirme la gestion durable de la forêt. António GONÇALVES FERREIRA, Président d’UNAC a cependant noté que « ces instruments ne sont viables que s’ils en valent la peine en terme économique, pour cela ils nécessitent des instruments politiques ». Des exemples existent également dans les secteurs des grandes cultures ou en horticulture. João COIMBRA, producteur de mais à Ribatejo a expliqué comment accroitre la production à travers une gestion plus efficace de la terre et de l’eau, tout en réduisant les émissions de CO2 de 40%, et de compenser les émissions générées par l’irrigation en utilisant des panneaux photovoltaïques pour la production de l’électricité. Il a également démontré de quelle façon promouvoir la biodiversité par le biais des installations des bordures de champs multifonctionnelles : il est possible d’associer l’intensivité et la durabilité environnementale des cultures. Une horticulture intensive est pratiquée dans le Parque Natural do Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina, intégré dans le périmètre d’irrigation de la Mira. Plusieurs entreprises y prouvent chaque jour que l’agriculture et l’environnement sont compatibles et économiquement viables car en exportant des milliers de tonnes de légumes et de fruits dans des supermarchés à travers l’Europe, ils requièrent des certificats de qualité et d’étalonnage prouvant une performance environnementale. « Produire au sein d’un parc est un atout pour nous » a souligné Paul DOLLEMAN, Président de l’Association des horticulteurs d’Alentejo (AHSA). João CARVALHO, Secrétaire général d’ANPC a donné l’exemple du projet européen «Wildlife Estates » qui attribue des labels de qualité aux domaines de chasse promouvant la protection des ressources naturelles. Actuellement il y a plus de quarante propriétés au Portugal possédants ce label. La journée a été clôturée par Francisco GOMES DA SILVA, Secrétaire d’Etat à la forêt et au développement rural, qui a énoncé le défi de trouver de nouveaux moyens afin d’améliorer les ressources naturelles de la forêt, dont le plus grand problème actuellement est une structure inadaptée de la propriété au Nord et dans le Centre du pays, et dont la restructuration prendra plus d’une décennie. Il a affirmé que la reconnaissance des marchés pour l’usage durable des ressources dépend des producteurs, et que le rôle de l’Etat est de catalyser les pratiques qui mènent à la protection des ressources. A. PAULA SOARES, M. TEIXEIRA, T. de l’ESCAILLE, F. GOMES DA SILVA, A-D. QUINTART, A. GONCALVES FERREIRA Clara MORENO, ELO www.forumforagriculture.com 7 Le Forum régional pour le Futur de l’Agriculture (FFA) à Berlin Le deuxième et dernier Forum régional de l’année 2013 s’est déroulé le 23 octobre à Berlin dans le bureau d’Arbeitsgemeinschaft der Grundbesitzerverbände. Le débat s’est concentré sur les dernières décisions finalisant la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) avec un intérêt tout particulier pour les mesures sur le verdissement. Christoph BÜREN, Président de ELO, a ouvert le FFA en conseillant vivement aux propriétaires terriens, aux gestionnaires et aux exploitants de percevoir les mesures de verdissement comme une opportunité potentielle. Bien que l’application de celles-ci est sujette à l’ambigüité, il a affirmé le besoin de satisfaire la demande croissante du public pour des pratiques agricoles durables. En agissant ainsi les propriétaires terriens, les gestionnaires et les exploitants réaffirment leur rôle de gestionnaire responsable de la terre et du sols. M. BÜREN a également souligné l’importance du Parlement européen impliqué dans la procédure de codécision comme celle qui pourrait potentiellement accroitre l’acceptation de la PAC par le grand public. Ico von WEDEL, Commission européenne DG Agriculture et développement rural a poursuivi en soulignant que les mesures de verdissement étaient nécessaires afin d’assurer le continu du soutien et du financement pour le budget agricole. Il a été d’accord avec Christoph BÜREN à propos des opportunités que représente la nouvelle PAC et a affirmé que le verdissement ne va pas compromettre les capacités de production du secteur agricole européen. Le professeur Folkhard ISERMEYER, Président de l’Institut Thünen a été moins optimiste dans son diagnostic sur l’état actuel de la PAC. Il a affirmé que la dernière réforme a entièrement failli dans sa réflexion sur le développement international en cours du secteur agricole, tout en fournissant des réponses bien modestes à la demande croissante des produits durable de hautes qualités. 8 Bien que le professeur Harald von WITZKE de l’Université Humboldt ait souligné qu’en général la PAC évolue dans la bonne direction, il a été d’accord avec le Professeur ISERMEYER sur le fait que la dernière réforme à failli identifier d’une façon plus W. von DALLWITZ, T. de l’ESCAILLE, Ch. BUREN, M. zu SALM-SALM profonde les tendances actuelles du secteur. Carl-Albrecht BARTMER, Président du Deutsche Landwirtschafts-Gesellschaft (DLG), a été sans doute le plus critique sur les mesures proposées. Selon lui le verdissement implique des solutions appartenants au domaine public qui manquent d’efficacité environnementale, et qui, en fait, peuvent étouffer le secteur agricole national, tout en provoquant une demande croissante pour les produits importés. Dr. Dietrich GUTH, du Ministère allemand pour l’agriculture a été tout autant pessimiste, en affirmant qu’il identifiait cette tendance problématique que constituait le détachement de la PAC de sa précédente nature axée sur le marché. Le seul vrai optimiste en terme de réforme de la PAC a été Jochen DETTMER, de Bund für Umwelt und Naturschutz Detuschland (BUND). Il a souligné que la réforme re- flétait un paradigme approprié envers la prise en compte de l’environnement et de la biodiversité. M. DETTMER était convaincu que le secteur agricole était la cause de la réduction de la biodiversité en accentuant, parmi d’autres, la pollution par le nitrate comme résultante des années de production sans retenue. Pour cela le verdissement représente une réponse adaptée afin de rendre des comptes sur les dégâts mentionnés. Le Forum régional a été conclu par le Président d’Arbeitsgemeinschaft der Grundbesitzerverbände, Michael PRINZ ZU SALM-SALM. Il a remercié les orateurs et les participants pour leur débat passionnant et fructueux, tout en soulignant le besoin d’engagements plus profonds afin d’améliorer la PAC. Maximilian SEILERN und ASPANG, ELO www.forumforagriculture.com 7 SERIES SUPERIOR BY FAR. Through a perfect mixture of technology, design and power the 7 Series has earned the most prestigious awards. With a power offering from 224 to 263hp, the range is equipped with Euro T4i engines incorporating SCR technology and the latest TTV transmission. The MaxiVision Cab, co-designed in partnership with Giugiaro Design, setting new standards in terms of ergonomics and functionality. 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Animée par la discussion pendant le diner officiel qui s’est tenu sur la plus haute colline d’Athènes offrant une vue d’exception sur la ville et le Parthénon, site du patrimoine mondial, avec comme orateur principal Stavros DIMAS, ancien Commissaire européen en charge de l’Environnement, cette réunion a été l’occasion pour tous les participants de partager leur point de vue et leurs inquiétudes à propos de la campagne européenne. Bien que votée par le Conseil de l’UE et le Parlement, la PAC a été le sujet de prédilection. Le sujet a été approfondi par Christoph BÜREN, Président d’ELO et par le Professeur Allan BUCKWELL à propos de la nature des nouvelles mesures de verdissements. Tous deux se sont demandé si, oui ou non, les mesures proposées seraient suffisantes pour en arriver à une réelle différence pour la biodiversité européenne. La deuxième question, la plus importante, a été posée par M. BÜREN qui se demandait si la PAC « va nous aider à produire plus » prenant en compte la croissante population mondiale. Les autorités et les associations grecques ont été présentes pendant toute l’assemblée, elles ont eu plusieurs présentations sur l’importance des droits des propriétés privées, en particulier les droits des propriétaires sylvicoles, évoqués y compris dans le discours de Stavros KALAFATIS, Ministre délégué en charge de l’environnement, l’énergie et du changement climatique. Bien que le secteur sylvicole ait échappé au pire pendant la crise économique en Grèce, il en ressent toujours les conséquences, en particulier s’agissant du vol et du découpage illégal du bois à brûler. Parmi d’autres sujets abordés, il y avait les problèmes de l’âge de l’exploitation et des taxes liées à celle-ci. Bien que plusieurs membres et fonctionnaires aient fait des remarques sur l’état actuel des finances et du système social du pays, il y a eu un léger sentiment d’optimisme soulignant que l’économie a déjà subi le pire. Retournant aux travaux du Groupe de réflexion sur les politiques européennes d’ELO, ses conclusions ont été énoncées par son président Ross MURRAY, qui a présenté une vue d’ensemble, incluant le débat sur les paiements pour les services des écosystèmes fournis par les propriétaires terriens privés. Le Groupe a également souligné le besoin d’approfondir la question du gaz de schiste, constatant que la propriété des droits sur les minéraux ainsi que les différentes positions nationales doivent être correctement examinées. 10 Thierry de l’ESCAILLE, Secrétaire général d’ELO, a présenté une vision complète des objectifs d’ELO pour les mois à venir, dont le Partenariat transatlantique sur le commerce et les investissements ; l’expansion du label « Wildlife Estates »; et les futures élections pour le Parlement européen. Il a également souligné que le paiement complémentaire pour les premiers hectares représente une concurrence déloyale qui menace de transformer la PAC en une politique sociale à la place d’une politique économiquement sensée. Le lendemain, les membres d’ELO et des FCS ont eu l’opportunité de participer au séminaire organisé avec le soutien de BASF sur l’agriculture et la sylviculture grecque, ainsi que sur l’utilisation mineure et la protection des cultures. Deux présentations ont été constituées par une étude approfondie sur les actions à entreprendre afin de réformer le cadre juridique du secteur sylvicole, constatant que le code forestier aurait dû être réformé depuis bien longtemps. Parmi les autres présentations, on peut retenir celle sur la réussite pour l’économie grecque, avec l’expansion du secteur viticole qui promet d’être une source de fierté et de revenu dans les années à venir. La prochaine Assemblée générale se tiendra le 18 et 19 juin 2014 à Rome. Robert de GRAEFF, ELO Utilisation mineure des produits phytosanitaires L’utilisation mineure des produits phytosanitaire (PPP) fait référence au sein de l’industrie à une utilisation non rentable. Au sein de la législation de l’UE cela est défini comme son utilisation par un Etat membre (EM) sur une culture qui n’est pas largement cultivée ou une utilisation sur une culture largement cultivée en cas de besoin exceptionnel. Les cultures mineures ne le sont jamais pour leurs exploitants et sont comme toutes les cultures sensibles aux dégâts causés par les adventices, les organismes nuisibles et les maladies. Les mesures pour prévenir les dégâts économiques sont essentielles. Toutes les cultures mineures regroupées représentent 22% de la valeur des cultures de l’UE, une valeur estimée à 70 milliards d’euro. Presque tous les légumes, fruits, épices et les cultures de plantes à fibres sont mineurs au sein de l’UE. L es substances actives des PPP sont développées sur environ 200 millions d’euros chacune par l’industrie, basées exclusivement sur leur potentiel d’utilisation par des cultures principales. Après un développement réussi de telles utilisations, elles peuvent être extrapolées à plusieurs ou même de très nombreuses utilisations mineures. Cette extrapolation demande souvent de nouvelles données, en particulier sur les résidus, ce qui est onéreux. Les risques d’une utilisation mineure peuvent être moins importants, égaux où plus important que les risques liés à l’utilisation principale. Ce dernier cas nécessite soit des mesures éliminant ce risque, soit la non autorisation pour une utilisation mineure. pour l’utilisation mineure qu’à une utilisation illégale. Les exploitants doivent être avertis que l’absence d’autorisation peut dépendre d’un désintérêt de l’industrie, mais également d’un risque réel pour la santé des consommateurs et des fermiers, ou pour l’environnement à cause des différents résidus, des différents débits de dose, du temps d’application, des méthodes d’application etc. Il faut noter que l’industrie ne peut pas être tenue comme responsable des dégâts découlant de l’utilisation illégale et que de tels dégâts sont reconnus comme étant d’une grande importance, pouvant même mener à la faillite de l’exploitation ou du contractant. L’utilisation des PPP, comme celui des médicaments à usage humain, est strictement réglementée. Toute utilisation des PPP doit être autorisée par les autorités au sinon elle est considérée comme interdite et illégale. L’autorisation s’appuie sur l’évaluation des connaissances profondes du produit et c’est le requérant qui en supporte le coût. L’autorisation est coûteuse. L’industrie n’exerce pas d’application pour un usage non rentable, et sans application il n’y a pas d’autorisation, ce qui veut dire que l’usage est illégal. Néanmoins cette utilisation peut être indispensable pour les exploitants qui sont aptes à extrapoler les effets agronomiques tel l’efficacité. En conséquence les gouvernements font tout autant face à la demande d’autorisation Le règlement (CE) 1107/2009 est celui qui harmonise la réglementation de l’autorisation des PPP au sein de l’UE. Les principes étant que les substances actives des PPP sont approuvées au niveau de l’UE par un comité permanent composé d’officiels des Etats membres et appliquées à tous les EM. Ces derniers autorisent l’usage des produits contenant des substances actives basées sur l’évaluation établi par « l’Etat membre Rapporteur ». Cette évaluation est valide pour les EM des zones concernées (du Nord, Centrale ou du Sud). Les EM de cette zone doivent obligatoirement reconnaitre cette évaluation et l’autorisation. Le règlement reconnait le problème de l’utilisation mineure et contient des avantages pour son application par l’industrie. Il exige une liste d’utilisation au niveau national, afin de faciliter la reconnaissance mutuelle des utilisations mineures qui existent. Il demande également que la Commission européenne présente un rapport au Conseil de l’UE et au Parlement soulignant les solutions possibles et les démarches à entreprendre par l’UE. Le rapport n’est pas encore disponible; l’étude sous-jacente est disponible sur le site web de l’UE. Enfin le dernier point, mais non des moindres est l’article 51 dont l’objectif est la possibilité pour un tiers d’appliquer l’utilisation mineure et l’extension de l’autorisation. Toute partie impliquée peut appliquer; et l’EM doit faciliter cette application et l’extension de l’utilisation. L’extension (du moins en théorie) est même possible dans le cas où l’industrie s’y oppose. Cependant obtenir une extension n’est pas une chose facile. Cela demande une bonne connaissance du règlement, des dossiers sur le produit et des possibilités d’extrapolation. Il peut être nécessaire de combler des lacunes sur les données, par ex. pour les résidus. A cause de la complexité de cette matière il est important que les exploitants s’organisent en groupes par produits agricoles, à un niveau national et européen. Un système de coordination des EM existe avec, à la tête, un coordinateur pour le Sud (France) et pour le Nord/ Centre (Pays Bas). Ces groupes recherchent des méthodes les plus efficaces et les plus économiques afin d’obtenir autant d’extensions que possible. Ils travaillent en étroite collaboration avec l’industrie et les groupes d’exploitants existants. C’est un défi d’organiser ces groupes de parties intéressées à tous les niveaux, afin de fixer les priorités nécessaires et de générer les fonds. Le domaine de l’utilisation mineure a prouvé être acharné, mais les succès sont possible et dans une certaine mesure sont obtenus dans plusieurs EM. TON A.J.W.ROTTEVEEL BSC, Consultant en protection des cultures [email protected] 11 La tournée européenne 2013 « Les paysages multifonctionnels : un équilibre entre agriculture et environnement » est arrivée à son terme. Le 6ème et dernier événement a eu lieu à Londres le 10 octobre dernier, organisé en étroite collaboration avec la Country Land& Business Association (CLA). George EUSTICE, Ministre entrant de l’environnement naturel et de la pisciculture a donné le ton dans son discours clé sur la PAC réformée et l’application des mesures de verdissement au niveau national. M. EUSTICE a souligné les efforts fournis par le gouvernement du Royaume-Uni afin de créer une PAC plus flexible, bien taillée et adaptée aux conditions locales de chaque Etat membre. tant dans la plupart du pays ne sont pas reconnus et récompensés. La solution est d’appliquer la réforme d’une façon intelligente, en l’adaptant aux besoins et aux intérêts locaux, et en l’intégrant pleinement aux régimes existants. De cette façon, les exploitants seront motivés afin de faire « plus » pour l’environnement. Ceci est particulièrement important pour les mesures de verdissement, car de grands doutes existent chez les hommes politiques et au sein de la communauté des fermiers du Royaume-Uni sur les vrais avantages de « l’approche universelle » pour l’agriculture et l’environnement. Le gouvernement va travailler afin de renforcer le deuxième pilier et pour reconnaitre les régimes agroenvironnementaux existant au niveau national, tout en mettant au défi certaines des mesures proposées telles que la rotation de culture qui constitue un fardeau inutile pour les exploitants. Richard ASHWORTH, membre du Parlement européen, a critiqué la PAC car elle n’est pas parvenue à répondre aux défis actuels et futurs concernant la production des aliments et Martin NESBITT, Directeur des affaires européennes à la DEFRA, a plaidé pour le gouvernement qui doit mettre en place une politique concernant l’environnement d’une façon réelle et positive. 12 Le deuxième panel s’est concentré sur l’importance de la biodiversité pour l’agriculture, non seulement en terme de durabilité et de régénération de l’environnement naturel, mais pour son potentiel qui a un impact positif sur le rendement et la rentabilité. Dr Alastair LEAKE, Directeur des politiques du Game and Wildlife Conservation Trust a soutenu que le Royaume-Uni a un bon nombre de régimes bien développés et efficaces, et les fermiers qui sont déjà impliqués dans la protection de l’environnement devraient être récompensés et encouragés pour aller de l’avant, au lieu d’être pénalisés et forcés de modifier leur pratiques. Selon lui des régimes agroenvironnementaux bien ciblés et financés, soutenus par des formations adaptées et des conseils agronomiques peuvent non seulement intensifier la production mais également encourager une meilleure gestion de l’environnement. Richard PYWELL, Professeur au Centre d’écologie et d’hydrologie a renchéri en affirmant que des solutions telles que la création de bordures de champs dans les zones de faible rendement des exploitations peuvent fournir une forte croissance de la productivité en plus d’avantages pour la biodiversité, la qualité du sol et de l’eau. Nick Von WESTENHOLZ, Directeur général de l’Association de protection des cultures a attiré l’attention sur l’importance des nouvelles technologies et d’une intensification durable. Le troisième panel a donné la parole aux exploitants anglais. Henry ROBINSON, Vice-président de la CLA et Andrew CLARK, Chef des services d’analyse de la NFU ont tous deux affirmé que l’application des mesures du verdissement seront coûteuses et constitueront un fardeau, en particulier si les régimes agroenvironnementaux exis- La tournée européenne 2013 des Paysages multifonctionnels à travers l’Europe et ses différents pays a permis de débattre des sujets de portée mondiale à travers une perspective locale. La relation entre les exploitants, la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement ne peut être ignorée plus longtemps et nécessite une approche holistique. Afin de faire face à la demande alimentaire, il faut s’occuper de toutes ces questions au plus haut niveau, tout en s’assurant que les exploitants investissent aussi bien dans la flore et la faune locale que dans la production agricole. Julianna NAGY, ELO http://www.multifunctional-landscapes.eu/ Le prix de la Communication de la PAC La tournée européenne 2013 « Les paysages multifonctionnels : un équilibre entre agriculture et environnement » a été l’un des 118 projets désignés pour le prix de cette année. Pour découvrir les vainqueurs, veuillez visiter le site de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/agriculture/ cap-communication-network/awards/winners-2013/index_en.htm 13 Marché et droit de propriété : comment concilier la gestion environnementale, la croissance économique avec une nouvelle gouvernance ? European Landowners’ Organization (ELO), l’ICREI et la SAF-agriculteurs de France se sont réunis le 17 avril dernier pour lancer ce nouveau forum. Ci-dessous, nous vous présentons le résumé de la dernière session n5. Les sessions 1-4 ont été résumées dans le CS n145 et le CS n147. (red.) Session 5 : Avantages et limites des réglementations environnementales La session finale de la conférence ICREI a abordé le sujet de la règlementation environnementale, un sujet évoqué dans chaque session comme cause ou conséquence de la gestion des ressources naturelles. En discours d’ouverture, Rémi PRUDHOMME, Professeur à l’université de Paris XII, a remis les concepts d’environnement et de régulation dans son contexte actuel, notamment face aux « pannes de marchés » fréquentes en matière d’environnement. Mais la question posée par le Professeur était : « Est-ce qu’une panne économique est suffisante pour justifier une intervention politique à travers la mise en place d’une règlementation ? » En s’appuyant sur l’exemple du prix du carbone et du problème de la quantification de la pollution, M. PRUDHOMME a montré la difficulté de chiffrer des données qui reposent souvent sur le hasard et des coûts de pollution qui sont difficile à évaluer. Par ailleurs, dans le cadre de la pollution, d’autres cadres entrent en considération, tel que les coûts de pollution et de dépollution. La question des instruments de mise en œuvre d’une politique une fois définie, se résume d’après le Professeur à cinq ou six éléments. Il y aurait les interdictions et les obligations, deuxièmement les normes, tel que les normes de rejet d’azote, troisièmement les actions pour protéger des espèces ; les protections contre certains dommages comme le bruit et enfin les instruments économiques étant les taxes ou les subventions, qui sont des interventions directes sur le marché. La question du choix d’un instrument pour atteindre un objectif par les politiques semble dépendre de la priorité accordée. AGRILAND Vous êtes propriétaire de terres agricoles et vous cherchez une formule efficace et rentable pour la gestion de votre bien: l’équipe d’Agriland se met à votre disposition. L’objectif d’Agriland est d’assurer une optimalisation financière en toute transparence et de renforcer le lien que vous avez avec votre terre. Nous vous informons sur les évolutions en matière d’agriculture, rencontrons les institutions publiques, encourageons l’emploi local et soutenons le verdissement par une gestion respectueuse de l’environnement. Plus d’infos sur www.agriland.be 14 SA Agriland // Avenue Pasteur 23 - 1300 Wavre // tel. +32 10/232 906 // fax +32 10/232 909 // e-mail: [email protected] Un économiste, préfèrera les taxes, et un politicien, préfèrera les normes et les interdictions. Les instruments économiques et règlementaires ont néanmoins chacun leurs avantages et inconvénients, sachant que les instruments économiques, tel que les taxes se prêtent males à l’environnement. Pour conclure, le Professeur PRUDHOMME a estimé que la protection de l’environnement passe forcément par l’intervention publique. Cependant, toutes les interventions au nom de l’environnement ne sont pas justifiées en raison des coûts qu’ils engendrent, notamment les coûts de mise en œuvre d’une intervention. En réponse, Jean-Philippe FELDMANN, avocat à la Cour de Paris et Professeur agrégé des facultés de droit, a présenté une approche juridique de la question de la règlementation en insistant sur l’application du principe de précaution, notamment en France. Le principe de précaution se fond sur l’allégation suivante : « l’absence de certitude absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures qui visent à prévenir la dégradation de l’environnement ». Ce principe est avant tout appliqué dans le domaine de la législation environnementale et sanitaire, mais est également considéré par le droit communautaire comme un principe général du droit. En remettant ce concept juridique dans son contexte constitutionnel, M. FELDMANN a donné une analyse très critique de son application, en le définissant comme une « pollution constitutionnel et juridique » notamment, parce qu’il porte atteinte directement au droit de propriété à travers son inscription dans la charte de l’environnement de 2004. Pour conclure, M. FELDMANN a terminé sur ces mots : « A court terme, il ne reste d’autres solutions que de distinguer soigneusement le principe de précaution avec la prévention, autrement dit les risques dits incertains des risques dits certains. Seule une interprétation stricte est de nature à limiter les dégâts d’un principe, présenté par ses zélateurs comme une incitation à l’action, alors qu’il s’agit en réalité d’un concept profondément réactionnaire. » Suite à cette intervention M. François FACCHINI, Professeur à l’université Paris XI, a défendu une approche économique sur le coût de la règlementation publique. Selon lui nous vivons dans un monde de rareté et non d’abondance, ce qui implique que « tout choix a un coût ». La règlementation publique se traduit par des coûts directs et des coûts dits d’opportunités, c’est-à-dire en renonçant à choisir un autre instrument de politique économique (taxe, subvention, marché de droit) et en renonçant aux solutions que les individus trou- veraient dans un monde de libre marché. Les coûts directs de la règlementation correspondent à la mise en conformité avec la règlementation en adaptant les décisions aux textes déjà existants. En conséquence, les coûts se répercutent généralement sur les salaires, les dividendes ou les prix. Le deuxième coût direct s’observe dans les coûts administratifs de contrôle et enfin, le troisième coût direct se trouve dans le coût des délais règlementaires. Cela mène à une répartition des coûts entre les différents corps administratifs et complique la gestion des règlementations, ce qui engendre une mauvaise qualité des règlementations. Les effets des coûts de la règlementation, d’après M. FACCHINI sont inéluctablement une réduction de productivité et de crois- La session plénière 2013 de Wildlife Estates en République Tchèque La session plénière des Domaines promouvant la vie sauvage (ang. WE) s’est déroulée cette année à Prague et à Chlumec nad Cidlinou. Le 3 septembre dernier, vingt-trois participants sont arrivés dans la capitale Tchèque pour participer à la première session de travail, afin de discuter de l’évolution du projet Wildlife Estates. sance qui transforment l’environnement en « un bien de luxe », et en particulier limite l’intérêt des individus pour la protection de l’environnement naturel. Ce dernier point sous-entend le renforcement de la corruption et enfin, le renforcement du nombre de règlementation non appliquée. En dernière intervention sur les avantages et limites des règlementations environnementales, M. Arnaud COLSON, Président de l’UEPG, interpela l’auditoire en indiquant que la question du logement à l’échelle globale deviendra un problème très important, en plus des problèmes de ressources naturelles tels que l’eau. Selon lui, il n’y a pas de problèmes de ressources, mais d’accès à la ressource. Le point important à l’avenir sera d’intégrer et de trouver des plans de compatibilité entre l’accès et l’usage de ces ressources minérales, et trouver une règlementation homogène en Europe avec une stratégie commune. M. COLSON voit dans la complexité administrative attribuée aux zones environnementales protégées une atteinte à la croissance de l’emploi en Europe, qui incite plutôt les grandes entreprises à exporter leur savoir-faire à l’étranger, où les contraintes sont moins lourdes. Pour finir, l’orateur a fait mention du manque d’homogénéité de l’application des règlementations européennes entre les pays d’Europe de l’Ouest et les pays d’Europe de l’Est, impliquant trop souvent des problèmes de corruption, notamment lorsque le gouvernement est propriétaire du sol. Pendant les trois jours suivants, un large éventail de sujets a été discuté, allant de la méthodologie appropriée d’application des principes WE, jusqu’au soutien du petit gibier sur les terrains gérés par des propriétaires privés. Les participants ont passé une journée au château de Karlova Koruna Castle, à l’est de Prague (à une heure de voiture), où ils ont eu la possibilité de visiter les enclos pour le gibier et les terrains de chasse. Le jeudi 5 septembre, les participants se sont rendus au Ministère de l’Agriculture afin de discuter de la façon dont le label WE pourrait être mis en vigueur en Tchéquie. Suite au discours d’ouverture prononcé par Thierry de l’ESCAILLE, les participants à la réunion ont présenté leurs points de vue sur les mesures de verdissement et les régimes équivalents, Natura 2000 et les particularités d’implémentation de chaque pays. La clé pour l’industrie serait donc une bonne compréhension des problématiques environnementales à l’échelle locale, et un travail en étroite collaboration avec les administrations locales, et européennes. Le dernier jour, les membres du WE ont visité le domaine Hamouz afin de découvrir les meilleures méthodes d’application des dispositifs sur le paysage, tout en encourageant la protection de la biodiversité. Pour obtenir plus d’informations veuillez contacter Delphine DUPEUX ([email protected]) ou Caroline MAHR ([email protected]). Nous avons hâte de vous voir vous joindre à nous pour notre prochaine session plénière qui se tiendra le 11 septembre 2014 à Holkham, Royaume-Uni. Equipe Wildlife Estates http://www.wildlife-estates.eu/ 15 LE PRIX CIC POUR LA PHOTO DE L’ANNÉE 2014. Nous sommes heureux d’annoncer un concours international de photographie, organisé par le CIC - Conseil international de la chasse et de la conservation du gibier, ouvert aux amateurs et professionnels. Le sujet de cette édition sera « L’étonnante vie sauvage ». Le montant du prix varie entre 250 et 1000 EUR. Le prix sera remis au cours de la 61ème Assemblée générale du CIC qui se tiendra le 26 avril 2014 à Milan, Italie. L’objectif de ce prix est d’amplifier l’observation sur le terrain et de sensibiliser les participants aux valeurs esthétiques de la vie sauvage et de la chasse. Un autre objectif est d’indiquer que la passion pour la chasse peut être exprimée de plusieurs façons – la photographie constituant l’une de ses facettes. Ce concours doit être également un lien entre le monde des chasseurs et des non-chasseurs passionnés par la vie sauvage. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du CIC : www.cic-wildlife.org © CIC Who we are » Awards and Prizes » Wildlife Photo Prize Equipe CIC AGE N DA 2 014 2014, déclaré par l’ONU, Année internationale de l’exploitation familiale. http://www.fao.org 15 janvier, Séville, Espagne Conférence sur les grandes cultures; avec un intérêt particulier pour le tournesol; organisée par ELO et Syngenta. www.elo.org 16 – 17 janvier, Strasbourg Avoir son mot à dire! Un événement dédié au débat pour un secteur entrepreneurial sain et vif à travers l’Europe . http://ec.europa.eu/internal_market/ conferences/2014/0116-social-entrepreneurs/ details_en.htm 29 - 30 janvier, Bruxelles La vie de l’eau : les horizons scientifiques de la biodiversité et de la politique hydrique. [email protected] 2ÈME ÉDITION DU FORUM DE SOUTIEN POUR L’ESPRIT D’ENTREPRISE À LA CAMPAGNE (EN. FORUM OF COUNTRYSIDE ENTREPRENEURSHIP). Quand : 31 janvier – 2 février 2014 Où : Bruxelles La 2ème édition du Forum de soutien pour l’Esprit d’Entreprise à la Campagne se tiendra à Bruxelles et accordera un intérêt particulier au « soutien à la création d’entreprise », aux outils aidants à la promotion des nouvelles entreprises et des jeunes entrepreneurs situées à la campagne, ainsi qu’aux questions de succession. La discussion va se concentrer autours de deux sujets principaux: d’abord, « Comment diriger avec succès une entreprise rurale qui existe » ; et ensuite, « Comment préparer une nouvelle entreprise pour son lancement ». Parmi les orateurs, il y aura les représentants de la Commission européenne DG Entreprise, de la Fondation Rothschild, des membres de Friends of the Countryside et des YFCS. Le programme final vous sera envoyé dans les plus brefs délais, ne manquez pas l’opportunité qui vous est offerte de participer à la visite d’un domaine belge. 31 janvier – 2 février, Bruxelles 2ème édition du Forum de soutien pour l’Esprit d’Entreprise à la Campagne. www.yfcs.eu 1 avril, Bruxelles, le Square 7ème Forum pour le Futur de l’Agriculture. http://www.forumforagriculture.com/ Syngenta 8 avril, Varsovie Conférence sur les droits de la propriété, organisée par ELO et par l’Organisation des propriétaires terriens en Pologne (PTZ) www.elo.org Brussels Office Avenue Louise, 489 - B – 1050 Brussels 22-25 mai, Union européenne Élections au Parlement européen. http://www.europarl.europa.eu CountrySide 16 is a publication of ELO in English and French Tel : +32.2.642 2727 - Fax : +32.2.642 2720 Publisher : Thierry de l’ESCAILLE Chief editor : Emmanuelle MIKOSZ Rue de Trèves, 67 B - 1040 Bruxelles Tel. : 00 32 (0)2 234 30 00 Fax : 00 32 (0)2 234 30 09 [email protected] Internet Site : www.elo.org 5 Euros