Logement Immobilier: les néos soutiennent le marché
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Logement Immobilier: les néos soutiennent le marché
Immobilier: les néos soutiennent le marché Logement EN U~TE -+ Comment se logent les nouveaux venus dans la commune ? Éléments de réponse donnés par deux agents immobiliers... Se lon des chiffres cités lors d'un conseil municipal Quillet 2010) où l'on débattait du Plan local d'urbanisme, 360 nouveaux habitants viennent s'installer à Frontignan chaque année. Comment se 10gent-ils ? Est-ce qu'ils loue nt ou ont-ils le budget nécessaire pour devenir propriétaires? Dans tous les cas, ils font marcher l'économie locale et, au premier chef, les agences immobilières. «Le plus demandé, explique Virginie Barry, directrice d e Mistral conseil, c'est la maison de trois chambres, 90 m /, avec un bou.t de terrain et un gamge, Avec un barbecue, 1tn po- Frontignan, (est pas tout à fait donné, notamment cOté plages. te de Parisiens, Lyonnais, Nantais désireux de s' installer au soleil, désormais, la clientèle est plutôt composée de proches voisins: « Des Montpelliérains qui travaillent à l'ouest de la ville ou qui pensent utiliser le train. Des S ëtois attirés par une taxejoneière plus lé- tager et la possibilité de tout faire à pied, c'est l'idéal, mais lit, c'est plus rare ! » plaisante-t-elle . Ces logements se négocient entre 220000 et 260000 €. « On peut dénicher U1IR maison à 200 000 € avec travaux ou une maison de ville. Il faut, Des aussi, savoir que la plage est Montpelliérains et plus chère, que le centre-mlle est moins cher que les quarmême des Sétois tiers résidentiels, que Frontignan ermtre est plus cher que choisissent La Peyrade. » Frontignan On estime qu'il y a, selon les périodes, entre 300 et . 400 biens à vendre sur la ville. gère et un plus grand choix Les terrains à bâtir sont rares de maisons car Sète est très et c'est pour cette raison que urbanisé et étouJfé. » les prix des logements ne baisEn plus de ces familles ou e sent pas. «Mais les prix ne ces couples qui, souvent, se montent pas rwn plus, on servent de la vente d'un bien n'est pas à Paris, prévient pour financer l'achat d'un Serge Ferreira (ASl<"'). Il faut autre, l'agent immobilier arriver à reunir le vendeur constate l'arrivée de jeunes qui a tendance à surestimer fem mes « entre 25 et 35 am, son bien et l'acheteur. De rou- qui travaiU.ent, ont mis de te façon , à partir de l'argent de côté» et cherchent un deux pièces. «Avec 270000 € ça s'essouffle. " Si, au début des années 120 000 €, elles peucerü trou2000, l'agence recevait la visi- ver quelque c1wse ici à Pronti- gnan ou à Sète car le clwix d'appariements y est plus important. » Quant aux gros budgets qui cherchent la maison de leurs rêves, « ÜS sont mobiles géographiqu eme nt. Ils ne sont pas j ixés spécialement sur Frontignan. " Mistral conseil, confronté à « autant de demandes de locations que d'achats », s'est mis au locatif il y a quelques mois et va d'ailleurs ouvrir une seconde agence à La Pe yrade. « Il y a des gens seuls, retraités ou di'vorcés"qui n'ont pas les moyens d'acheter. » ASF, en revan che, n'en propose pas : « Les prix sont élevés et le cnoix restreint. A rartir d'un ÙJyer mensuel de 600 €, il est plus intéressant de devenir propriétaire. C'est sûr que sans apport et pOUT ne pas se serrer la ceinture, il faudra c1wisir un ÙJgement plus petit. Mais, on ne perd pas d'argent et quelques années plus tard, on sera gagnant. Depu is la nuit des temps, la pierre est l"investissement le plus fiable même en temps de crise. » • Isabelle JUPIN [email protected]