une lueur d`espoir pour les investissements dans l - ACEC
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une lueur d`espoir pour les investissements dans l - ACEC
Examen de la politique étrangère : une lueur d’espoir pour les investissements dans l’infrastructure Si l’investissement dans l’infrastructure stratégique est si vital au développement du Canada, pourquoi le Canada refuse-t-il son aide au développement et au maintien des infrastructures des pays en développement ? Les ingénieurs canadiens peuvent aider à amener de l’eau salubre partout dans le monde. À une époque où les pays en développement demandent une aide au développement d’infrastructures physiques durables, les ingénieursconseils du Canada espèrent que le gouvernement tirera profit de l’examen de la politique étrangère qu’il vient tout juste de déposer. Pour restaurer l’équilibre de son portefeuille de coopération internationale, le gouvernement doit rétablir le financement des investissements dans les infrastructures des pays en développement, ce qui contribuerait grandement à faire face à l’un des besoins prioritaires des pays pauvres. Une occasion unique de faire une différence L’examen de la politique étrangère du gouvernement fédéral a défini l’orientation de l’aide internationale du Canada, mais a toutefois manqué l’occasion d’inclure spécifiquement les investissements dans l’infrastructure dans le cadre de la stratégie du Canada visant à aider les pays en développement à bâtir leurs économies et à réduire la pauvreté. Le document de politique du gouvernement identifie cependant au moins deux domaines prioritaires, soit la santé et l’environnement durable, qui nécessiteront certainement des investissements dans les infrastructures si l’on veut réaliser des progrès réels. Par ailleurs, en réduisant à 25 le nombre de pays où le Canada concentrera ses efforts d’aide, il sera possible pour le Canada d’affecter les fonds appropriés à des investissements solides et à long terme dans l’infrastructure, ce qui est une priorité de premier plan pour les pays en développement. De plus, le gouvernement veut être actif dans les secteurs où le Canada peut ajouter un maximum de valeur sous forme d’expertise canadienne. Le Canada, qui possède assurément les compétences en génie pour appuyer les projets d’infrastructures L’Association des ingénieurs-conseils du Canada (AICC) représente les firmes du secteur privé du génie-conseil du Canada, une industrie de 10 milliards de dollars dont 30 % des revenus proviennent de projets réalisés à l’étranger. L’industrie emploie plus de 50 000 personnes. Un Canadien sur la scène internationale en matière de durabilité Un ingénieur-conseil canadien enseignera les principes du développement durable à travers le monde dans le cadre d’un atelier sur le développement durable annoncé à Toronto au mois de mars. John Boyd, P.Eng., un membre du Comité exécutif de la Fédération internationale des ingénieursconseils (FIDIC), est également membre du groupe de travail sur le développement durable de la FIDIC et un expert en matière de durabilité. Selon la Commission Brundtland sur le développement durable, la durabilité, ou développement durable, réfère aux suite de la page 1 durables dans les pays en développement, est dans une position enviable pour répondre aux besoins immédiats des pays pauvres grâce aux compétences, à l’expérience et au savoir-faire canadiens en ingénierie. Le Canada n’appuie plus les projets d’infrastructure dont les pays en développement ont tant besoin Ces dernières années, l’Agence canadienne de développement international s’est éloignée de l’aide qu’elle accordait aux projets d’infrastructure des pays pauvres et de la participation de Canadiens dans les efforts de coopération internationale. En fait, depuis les 30 dernières années, le Canada n’a consacré que 11 % de son aide aux projets d’infrastructure. En même temps, les leaders des pays africains et les institutions financières internationales demandent aux pays développés de contribuer à des projets « de brique et de béton ». La Banque Mondiale a d’ailleurs déclaré que « des infrastructures de base aideraient à réduire la pauvreté extrême de moitié d’ici 2015 en augmentant le nombre d’enfants à l’école primaire, en réduisant la mortalité infantile, en améliorant les conditions de vie des habitants des bidonvilles, et en appuyant les entreprises locales. » L’impact de la « décanadianisation » de l’aide canadienne Les Canadiens ont un rôle à jouer en développement international. Pourtant, l’ACDI réduit graduellement l’assistance directe bilatérale en faveur de transferts monétaires à des institutions financières internationales et d’un soutien direct aux programmes des gouvernements et des institutions et entreprises des pays en développement. Ces nouvelles pratiques réduisent la participation et la visibilité du Canada et diminuent notre réputation en tant que pays qui accorde une aide selon les besoins les plus pressants. Les Canadiens et les organismes non-gouvernementaux canadiens apportent aux projets une expertise internationalement reconnue ainsi que des normes éthiques élevées. Plusieurs organismes de développement ont clairement indiqué que le gouvernement fédéral devrait continuer d’utiliser la compétence canadienne pour appuyer les objectifs de coopération internationale du Canada et « maintenir la marque canadienne dans l’aide au développement. » projets de développement qui répondent aux besoins de la génération actuelle Recommandations de l’AICC sans compromettre la capacité des L’Association des ingénieurs-conseils du Canada, qui représente les firmes d’ingénierie du secteur privé au Canada, fait les recommandations suivantes: 1. Dans le contexte actuel où les pays en développement demandent un soutien au développement d’une infrastructure physique durable, l’AICC recommande que le gouvernement restaure l’équilibre du portefeuille de coopération internationale du Canada en rétablissant le financement d’investissements en infrastructures durables dans les pays en développement afin de répondre aux besoins prioritaires de ces pays. 2. Dans le contexte actuel où l’ACDI a de moins en moins recours aux Canadiens pour livrer ses programmes, l’AICC recommande que le gouvernement tire parti de l’avantage stratégique que procure la richesse des connaissances et des compétences canadiennes en développement international en utilisant le compétence et les ressources des Canadiens pour appuyer les objectifs de coopération internationale du gouvernement afin d’assurer l’efficacité et la saine gestion Claude Paul Boivin des projets et d’accroître la présence du Canada dans le président monde. générations futures de satisfaire leurs besoins. « En général, dit M. Boyd, un ancien président du conseil de l’Association des ingénieurs-conseils du Canada, on s’inquiète de plus en plus que l’activité humaine grève l’environnement au-delà de sa capacité de récupérer naturellement. Ce qui est sans doute encore plus important, c’est la dimension sociale qui réclame plus que jamais la participation de divers groupes de parties intéressées dans les projets que les ingénieurs sont appelés à réaliser. Lorsqu’on regarde la question de durabilité, on voit vite que tous les types de projets que les ingénieurs réalisent comportent des implications de durabilité. » Pour nous assurer que les générations futures pourront elles aussi profiter pleinement des ressources dont nous jouissons présentement, John Boyd fait sa part. Pour nous rejoindre Association des ingénieurs-conseils du Canada 616-130 rue Albert, Ottawa (Ontario) K1P 5G4 Tél. : (613) 236-0569 / téléc : (613) 236-6193 www.acec.ca adduction et assainissement agriculture arpentage communications construction énergie environnement foresterie géologie et géophysique génie municipal industrie et fabrication mines et métallurgie pêches transports