Le Bureau Régional Paris - Alliance Police Nationale

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Le Bureau Régional Paris - Alliance Police Nationale
LU POUR VOUS
Commissariat du XIVe arrondissement, avenue du Maine. Les syndicats de police dénoncent la vétusté du commissariat. LP/C.C.
PARIS : LA GRANDE MISÈRE DU COMMISSARIAT DE POLICE DU XIVE
La porte du commissariat du XIVe condamnée et entourée de plots orange de chantier, la grille principale
pour rentrer les voitures qui ne ferme plus depuis un an, des toilettes interdites d’accès et barrées de
scotch « Attention-Risque d’électrocution », des policiers en faction pour garder une porte sans cadenas,
des gardés à vue qui doivent emprunter un autre couloir et croisent les fonctionnaires qui déjeunent et…
leurs crachent dessus !
Ce mardi matin, les syndicalistes d’Alliance police et d’Unsa police ainsi que le SNAPATSI (syndicat des
personnels administratifs, techniques, scientifiques et infirmiers) ont mené une opération coup de poing à
la préfecture de police (PP). Mission ? Dénoncer « le manque de réactivité de la PP sur les sujets d’hygiène,
de sécurité et de conditions de travail des policiers » et les « défaillances » à gérer leurs commissariats. En
ligne de mire le commissariat du XIVe, avenue du Maine (XIVe), l’un des plus vieux de la capitale.
Normalement, c’est le SAI (service des affaires immobilières) de la PP qui gère tous ces problèmes. Mais
depuis un an, le service a récupéré en plus de Paris et sa petite couronne, tous les commissariats de la
grande couronne à gérer. « Ils manquent de personnel. Ils sont débordés », explique un policier.
Alors que ce matin, les syndicalistes devaient siéger eux-mêmes, en tant que représentants, à la réunion
officielle du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) présidée par Michel Cadot,
le préfet de police, les « rebelles » ont débarqué « à l’arrache ». « Quand nous sommes arrivés, ils ne voulaient pas nous laisser rentrer mais on a forcé le passage », raconte Yvan Assioma, responsable du syndicat
Alliance police Paris. Flanqués de leurs drapeaux, les manifestants ont déposé leurs dossiers de doléances
sur le bureau du préfet et ont tourné les talons ! Ce qui a eu pour conséquence de faire capoter le CHSCT
« puisqu’il n’y avait pas tous les représentants du personnel et que la parité n’était pas atteinte », précise
le syndicaliste.
« Il faut que la PP prenne conscience de l’exaspération des policiers franciliens quant à leurs conditions de
travail », martèle Yvan Assioma. Contactée, la préfecture de police n’a pas souhaité commenter.
Le Bureau Régional Paris
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