Les éclats N°07 - VIVRE AUX ECLATS
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Les éclats N°07 - VIVRE AUX ECLATS
N° 7 N JUI 6 200 Les éclats Bulletin de l’association Vivre aux Éclats Edito Voici entre vos mains ce N° 7 des Éclats, comme vous pourrez le constater nous avons décidé de mettre la lumière sur deux journées phares vécues à La Fougeraie. Nous ne pouvions pas non plus garder pour nous tous ces magnifiques témoignages écrits dans les Livres d’Or mis à la disposition de tous à l’hôpital Debrousse. Et Puis... Grande première en région Rhône-Alpes... L’ équipe des clowns est allée passer deux journées “test” dans un centre gériatrique… Expérience enrichissante… Visage nouveau d’un travail passionnant possible… Il nous reste à trouver les financements… À ce propos, merci à C&A, notre partenaire exlusif pour Debroussse, qui lance dans tous ces magasins de France, une très belle opération “NÉHARYR - l’heureux m’aide pour gai-rire”. Enfin, à partir du 15 juillet, ouverture nouveau site internet. Rendez-vous alors sur http://vivre.aux.eclats.free.fr Bonne Lecture... Vincent BURON. Merci d’avoir diverti mes enfants lors de leur passage ici. Ils ont oublié pendant un temps qu’ils étaient à l’hôpital et cela leur a permis de ne pas pleurer lors de la prise de sang “plus d’angoisse que de mal” et il est plus agréable d’entendre ses enfants rirent que de pleurer. Les clowns devraient être plus présents car leur présence permet aux enfants d’être rassurés et de mieux comprendre ce que l’on va leur faire. Merci encore. La maman de Kevin et Ludo. C’est très agréable de voir des enfants qui étaient en larmes prendre de gigantesques fou-rires ! La pitié devient réjouissance réjouissante ! Et même moi, 11 ans, âge un peu “passé” pour les clowns, cela m’a fait rire. Lisa - 11 ans. Le Livres d’Or de Debrousse. J’ai trouvé agréable, même très, parce que le clown qui jouait et aussi l’autre qui jouait avec lui, elle jouait bien et en plus on rigolait tous. C’était super parce que ça m’a enlevé des mauvais souvenirs de la tête et aussi ça m’a enlevé ma peur de passer l’ECG. J’encourage les personnes clowns et leur assistant à faire oublier les malheurs d’autres personnes, malades ou autre. Merci encore. Une question avant de vous dire au revoir : comment le clown savait mon prénom ? Je ne sais pas mais une chose que je sais c’est que je les remercie. Continuez encore. Vincent. Merci de m’avoir rendu le sourire. Vos tours de magie sont super forts. Le sergent Garcia ne s’en est toujours pas remis. Signé : Rémy Garcia... Quand les clowns sortent... 16, 17 et 18 mars : Salon Inediat 21 mars : Forum Dimo Gestion 23 mars : Ecole Notre Dame de Bellecombe 30 mars : Ecole la Source, Chaponost 31 mars : Ecole Ste Thérèse 13 avril : Ecole primaire Immaculé 21 avril : Institution Robin 11 mai : Ecole Notre Dame St Joseph 16 mai : Ecole St Marc 19 mai : Ecole d’auxiliaire puéricultrice de la Maisonnée 19 mai : Aumônerie Lyon sud 8 juin : Ecole d’infirmière Rockefeller 13 juin : Aumônerie Jean Perrin 24 juin : Maison de retraite, Meyzieu 29 juin : Institut de formation des cadres de santé, le Vinatier 1er juillet : Maison de retraite le Rivage. Bonjour Tika, Bertille, Emilio, Pr Hopopop et les autres !!! Merci de m’avoir fait passer de si bons moments lorsque vous veniez me voir. Je trouve vraiment formidable ce que vous faisiez, apporter un peu de bonheur aux enfants malades c’est vraiment génial ! Bonne continuation à tous. Amandine - 15 ans. Les clowns... Ils sont magnifiques !!! Super le passage au-dessus de Lyon Debrousse, atterissage réussi. Enfin avezvous trouvé la ville ? Merci pour ce moment de détente. Continuez... Nous avons besoin de vous. Les parents d’Ambrine. La magie des clowns “opère” toujours. Simon. La Presse Le Progrès Progrès - 12 janvier 2006 « La bonne opération des clowns » T ribune de L yon – 20 janvier 2006 « Des clowns pour faire passer la pilule » Le Progrès Progrès - 1er février 2006 « Vivre aux éclats à l’hôpital Debrousse » Le Progrès Progrès - 2 février 2006 « Les Nez rouges font rire derrière les blouses blanches » L yon Citoyen – février 2006 « Monplaisir, Nez rouge » Le Figaro Figaro L yon – 8 février 2006 « Tant qu’il y aura des clowns » Le Progrès Progrès – 24 février 2006 « Christophe Serpinet, clown au grand cœur » Le Progrès Progrès – 11 mai « Les personnes âgées retrouvent la joie de vivre » RCF – “A votre votre service” le 21 mars 2006 Nos partenaires et ceux qui nous ont soutenus en 2005 et 2006. C&A France et le groupe APICIL Aéroport Lyon St Exupéry, AG2R, Boulangerie Framorando, Bouygues Telecom, Carrefour Solidarité, Channel, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, Conseil Général du Rhône, Conseil Régional Rhône-Alpes, Dimo Gestion, DRAC- ARH (culture à l’hôpital), Du Pareil au Même, Electricfil, GL Events, LGR Girard, Horiba Jobin et Yvon, Hygiène Products, Institut Robin, Mairie de Francheville, Société Emmanuel Maurin, Merck Santé (site de St Romain), MDS Pharma Services, Mil’s, Paramédical France, Pharmacie du Marché, Pharmadom Orkyn’ , Rexam Pharma, La Ribouldingue, Sanofi Pasteur, Schneider Electric, SVM, Unicité, Université Jean Moulin. Ainsi que de nombreuses écoles et donateurs particuliers. MERCI POUR VOTRE SOUTIEN. MERCI À TOUS CEUX QUI POURSUIVENT L’AVENTURE AVEC NOUS. Vivre aux Éclats est une association reconnue d’intérêt général. En cas de don, un reçu vous sera adressé. Particuliers : vous pouvez déduire 66% de votre don dans la limite de 20% du revenu imposable. Entreprises : vous pouvez déduire 60% de votre don de votre résultat dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaire. La Fougeraie Le 28 mars, Sandrine et Marie-laure ont suivi Pedro et Prudence à la Fougeraie… Ce jour-là, c’était CPE. Version officielle : mobilisation générale contre le Contrat Premier Embauche (juste un petit rappel pour ceux qui vivent au milieu des sapins et des écureuils : France bloquée, ni bus, ni métro, pas de train, pas de courrier, pas de... La dèche totaale.) Version Fougeraie “Beaucoup plus drôle ma chère…” Munis d’un immense carton, de feutres multi couleurs et d’un petit refrain scandé au rythme des claquettes de Prudence, les clowns parcourent les couloirs. Le CPE ? Clown Premier Emploi, bien sûr. Le carton ? C’est pour les revendications : « T’as un truc à dire ?» demande Prudence au fil de ses pérégrinations. “Un peu de bleu, du vert… orange aussi c’est pas mal.” Un petit vent de folie souffle à la Fougeraie reconvertie en assemblée pour quelques instants. Mais le carton ne sert pas qu’aux revendications. Mieux qu’une boîte noire de magicien, Garcimore et la colombe en moins, il sert aux transformations multiples et variées de Pedro : Prudence : Attention ! Transformation de Pedro en, en ? Anne-Charlotte, infirmière : En quoi ? Prudence : en pluzzo ! Anne-Charlotte : en blouson ? Pedro sort du carton et enlace Anne-Charlotte Prudence : Tu le trouves comment le blouson ? Anne-Charlotte : Pas mal… Il est hyper moulant, un peu trop même ! Quelques auxiliaires s’aventurent également dans le carton et en ressortent en singes, éléphants ou autres bestioles. Une petite fille rôde autour du carton intriguée par le ramdam occasionné par cette drôle de cabane. Et pendant ce temps, Momo se poile … Plus loin, Prudence tombe en amour : “Ya un homme nouveau, il s’appelle Olivier, c’est un appareilleur… Ouaho ! huuu ! HHHHHAAA ! Il est grand ! Il est beau ! Il est fort ! Il est plein de cheveux !” Sandrine Perrot – [email protected] Anne-Charlotte, infirmière “C’est quoi un clown ?” Témoignages recueillis par Sandrine et Marie-Laure. - C’est un monsieur ou une dame avec un gros nez. - Moi si je mets un nez, je suis un clown ? - Ahhhh… c’est un début… Attention, c’est la maladie qui commence, la maladie clownesque. Moi j’adore les clowns, je trouve qu’ils font un super boulot. Nous les infirmières, on est beaucoup dans la technique, les médicaments, alors je trouve que c’est génial dans ce milieu d’enfants de pouvoir faire passer les choses de manière ludique. Myriam, secrétaire - Attention j’ai bien appris ma leçon ! Ce n’est pas forcément quelqu’un qui fait le clown, c’est à dire qui joue au pitre… Non, non, c’est quelqu’un qui véhicule une émotion, qui peut être confronté à un évènement grave comme le décès d’un enfant. Un jour, je crois que c’était Motsa et Hopopop, ils ont été confrontés au décès d’un enfant, et là c’était plus pareil. Ils ont joué sur une autre partition. Ils ont chanté, ils ont été supers. Et puis c’est toute une philosophie, les clowns… Souvent le clown il ferme une porte et il ouvre la fenêtre. Ben oui ! Voyez un peu ce que je veux dire… C’est la quatrième dimension les clowns ! (rires) On vit dans trois dimensions, ils nous apportent la quatrième. La kiné - Je trouve que les rythmes, la musique, les instruments fonctionnent bien avec les enfants. Parfois il y a des petites choses qui s’installent en spontané, qui captent l’attention des enfants. Certains ne supportent pas trop parce qu’ils ont des hyperacousies, alors ils sont un peu stressés, mais en même temps ça leur apprend aussi à vivre avec le bruit, et puis on connaît les limites, on sait où s’arrêter. Les clowns ça coupe la journée Et hop on repart… Et puis, ça déclenche des réactions chez les enfants qu’on n’aurait pas forcément vues… Un mouvement, un suivi du regard, des réactions qu’on n’aurait pas obtenues par nos techniques parce qu’on n’aurait pas osé aller dans ce sens-là. Et je n’ai jamais vu d’enfants pleurer à chaudes larmes devant les clowns ! Quand le Petit Chaperon Rouge et la Grand-mère débarquent à la Fougeraie… Ce jour-là, c’est au tour du Petit et de Pedro de rendre visite à la Fougeraie pour une journée tout à fait particulière. Enfants et membres du personnel s’était tous parés de rouge pour attendre le Petit … Chaperon Rouge et sa grand-mère. « Le Petit, vous le connaissez ! Le monde entier le connaît, toujours en short, vêtu de rouge et coiffé d’un casque de mobylette 101 Peugeot rouge. Obsession, c’est la sœur de Pedro, elle est beaucoup moins populaire, elle ne sort que par temps de pluie et passe tout son temps à filer les étoiles d’araignées pour recoudre sa robe. Un matin, nos deux acolytes se donnèrent rendez-vous au château de la Fougas, plus connu sous le nom de la Fougeraie. Un rendez-vous pour échanger quelques petits pots de beurre et une partie de course-poursuite en trottinette. Un peu plus tard… Contents de leurs retrouvailles, ils trottinaient main dans la main en riant comme de grands enfants. Ils firent une petite pause pour tremper un petit pot de beurre dans leur café, puis ils continuèrent leur chemin et arrivèrent devant la grande porte de la Fougas. L’endroit y paraissait lugubre et hanté par le Loup alias le cochon sauvage. Quelles surprises les attendaient derrière… Des faussaires, des désauthentiques, des centaines de pâles copies du véritable et unique chaperon rouge. Un authentique chaperon rouge ça se voit à son caleçon, mais comme personne ne savait vraiment ce qu’est un véritable chaperon, les faussaires Prosper ! C’est le cas de le dire ! Alors, Obsession, méfiante, commença à douter des origines génétiques du Petit Rouge. Très vite de vifs débats éclatèrent entre les autochtones de la Fougas « c’est moi, non moi ! Tu rigoles c’est moi le rouge ! T’as pas de caleçon ! Tu bois du rouge ! Scélérat ! Imposteur ! Poster toimême… ». Les arbres en perdirent leurs écorces et se figèrent comme des murs muets. Quand tout à coup, un large sourire vint illuminer le visage de mère-grand retranchée dans sa peau plissée. Elle se trouva nez à nez devant sa fille « Laeti »*. Laeti, mère du Petit Rouge, accompagnée de son inséparable Elizab** dite la Cervelle feint de ne pas reconnaître sa progéniture et détourna habilement l’attention, en glissant dans les mains (encore grasses de beurre) du Petit Rouge une enveloppe de la même couleur. A l’intérieur, un message subliminal en forme de rébus hiéroglyphique, allait décider mère-grand et le Petit Rouge à se mettre en quête d’un drôle de chemin… Dans la confusion de cette journée apocalyptique (pas de panique, cela veut dire révélation), il est apparu une nouvelle énigme : Le Petit défendait la thèse selon laquelle le chaperon rouge était un homme sinon on l’aurait appelé une chaperonne rougeaude, deux camps se formèrent immédiatement pour trancher sur la question, ce que refusa promptement le Petit (le véritable !) Il serait bien trop long de divulguer tous les détails truculents de cette épopée dans les dédales de la Fougas. D’ailleurs c’est par l’oral qu’on raconte les contes, alors ouvrez bien vos oreilles, les murs, tout imprégnés de cette journée quasi mythique, vous révèleront un jour, par leur langage de silence, la véritable histoire du petit chaperon rouge… et tous les habitants de la Fougas vous diront ô combien ils étaient solidaires ce jour-là pour mener par le bout du nez nos deux héros. Le Petit et Obsession (Pedro) * Laeti : la Psychomotricienne ** Elizab : L’Éducatrice Quand les clowns débarquent au Rivage Les 3 et 4 juin, les clowns ont rendu visite aux résidents du Rivage, établissement gériatrique médicalisé, à la demande de M. Pichon, Directeur, et Mme Rogeat, Infirmière. Les duos se sont enchaînés découvrant tour à tour ce nouvel univers… « Jozy et Hopopop ont réservé une chambre à l’hôtel le Rivage avec vue sur mer. Ils font leur entrée dans la salle à manger et demandent où se trouve la mer. Gilbert, un résident, répond : « Je sais moi où elle se trouve ! A Mostaganem en Algérie. Je suis né là-bas, là où le ciel est bleu et la mer d’azur. » Jozy et Hopopop entonnent La Mer de Charles Trenet avec Gilbert. En regardant Jozy, une résidente lance : « Elle a des cuisses de grenouilles. On en a eu nous aussi mais on ne les a plus, on a été jeunes nous aussi. » Une dame, désignée par Hopopop comme la Marquise du Rivage, se prend au jeu et réclame du champagne. Hopopop lui propose un pichet d’eau tandis que Jozy rajoute les bulles... de savon. Lorsque Hopopop entonne « Quand on a que l’amour », une dame rajoute d’un air triste « qu’on peut donner à personne. » Une fois les clowns partis, les résidents parlent entre eux : « T’as vu les guignols ? », « Ah, c’est des guignols ? », « C’est moi qui leur ai donné ce nom, j’sais pas comment ils s’appellent. A Bordeaux, les guignols ce sont des jeunes qui font rigoler. », « Ça met de l’ambiance, du baume au cœur. », « Ca fait du bien de rire un peu. » L’après-midi, c’est au tour de Pedro et du Petit de faire leur entrée au Rivage en chantant. Pedro entraîne une dame dans sa danse pendant que le Petit déclare sa flamme à une autre. Cette dernière manque de s’étouffer de rire. Puis les deux clowns s’invitent dans la chambre d’un monsieur qui sort très peu. Après les avoir écouté chanter, ce dernier leur raconte des bribes de sa vie de plongeur dans le sud de la France. Cette visite semble lui redonner un peu de baume au cœur. Le lendemain, c’est au tour de Prudence de découvrir le Rivage, accompagnée d’Hopopop. Prudence part à la recherche de bons conseils pour trouver un mari. Une dame lui répond que le plus important c’est d’avoir du cœur. Gisèle dit à Hopopop : « J’étais contente quand on m’a dit que vous alliez revenir. Tu sais, on s’est bien amusés hier. » Cependant tous ne sont pas enchantés de voir les clowns. Un monsieur lance : « Rien que de vous voir, ça ne va pas ! Avec votre nez rouge, il y a quelque chose qui ne va pas. Il est rouge, c’est mauvais signe.» Prudence exécute quelques pas de claquettes devant des résidentes admiratives. L’une d’entre elles tente de l’imiter. L’après-midi, Bertille et Francesco font leur entrée au Rivage. Francesco chante et joue de la guitare. Les résidents sont descendus plus nombreux que la veille dans la salle à manger, intrigués par les clowns. Certains chantent avec Francesco ; d’autres l’accompagnent en frappant dans les mains ; d’autres semblent absents ou endormis. Une aide-soignante n’a plus envie d’aller travailler « C’est trop bien ! ». Ce bilan est très positif tant pour le personnel de l’établissement que pour les comédiens : la rencontre entre les clowns et les résidents s’est faite de façon tout à fait spontanée. La plupart des résidents ont été très réceptifs et ont participé au jeu des clowns en chantant, en racontant, en dansant ou simplement en tant que spectateurs. Il y eut de grands moments d’humour, de tendresse et d’émotion. Pour Sylvie Rogeat : « Les clowns, c’est un rayon de soleil. Je ne suis pas déçue, j’ai vu plus de choses que je ne l’imaginais. C’est bien aussi pour le personnel qui fait un travail difficile, qui se trouve souvent confronté à la mort. Les clowns, c’est une véritable bouffée d’air. » Mme Pernod, psychologue, se dit très étonnée des réactions de certains résidents qui d’habitude restent dans leur chambre et sont assez fermés. C’est l’occasion pour eux de s’exprimer et de révéler certains évènements de leur vie. Pour les comédiens, l’expérience a été très riche tant au niveau humain avec des échanges émouvants et généreux qu’au niveau artistique : en effet, le jeu du clown prend une nouvelle dimension avec des adultes. Bertille s’est sentie grandir et a eu l’impression de s’envoler au fur et à mesure des échanges et des regards. A l’issue de cette expérience, Vivre aux éclats et le Rivage ont décidé de poursuivre cette aventure de façon régulière. Ce nouveau projet verra le jour en 2007 dès que les financements auront été trouvés. Les clowns interviendront alors en duo une journée complète par semaine dans l’établissement. Vivre aux éclats - 15, rue Juliette Récamier 69006 Lyon - Tél : 04.78.24.33.37. Site : http://vivre.aux.eclats.free.fr - E-mail : [email protected]