huster - Office de Tourisme de Nice

Transcription

huster - Office de Tourisme de Nice
LES FILMS DE L’ESPOIR ET LA TROUPE DE FRANCE
présentent
FRANCIS
HUSTER
AMOK
stefan zweig
Adaptation FRANCIS HUSTER
Mise en scène
STEVE SUISSA
Assistante mise en scène Stéphanie Froeliger
Lumières Jacques Rouveyrollis, assisté de Jessica Duclos - Sons et musique Maxime Richelme
CONTACT PRESSE : Guillaume Andreu - Tél. : 06 03 96 66 17 - [email protected]
Francis Huster récidive avec Amok dans une mise en scène
de Steve Suissa qui entend recréer sur scène la beauté
mystérieuse du transatlantique L’Océania voguant de Calcutta
à Londres sous les étoiles. Le héros, Zweig lui-même, y croise
AMOK
Une traversée d’âme
inoubliable
Trois cents représentations du Joueur d’Échecs,
adapté pour la scène par Éric-Emmanuel Schmitt
du chef-d’œuvre de Stefan Zweig paru après son
suicide en 1942, m’ont convaincu qu’il me fallait
aussi – pour ne pas rester insatisfait – également
interpréter son pendant Amok.
un médecin de Malaisie revenant lui aussi en Europe, non
pas pour retrouver les siens mais pour fuir. Il raconte alors
entre whisky et larmes son incroyable et tragique destinée
au cours de laquelle la folie, l’amour, la mort, le crime, vont
précipiter le drame. L’héroïne, une sublime anglaise tombée
enceinte, supplie ce médecin de l’avorter. Nous sommes
en 1922 aux Indes. Amok nous emporte dans un voyage
inoubliable, romantique et magique…
L’un ne va pas sans l’autre. Comme Le Misanthrope
et Tartuffe. Comme Hamlet et Richard III. Ou
encore Le Cid et Horace. Le décor, tout d’abord,
est le même. Le transatlantique qui amène Stefan
Zweig vers l’inconnu. Car dans les deux cas,
à 20 années de distance de 1922 à 1942,
aussi bien après l’horreur de la Première Guerre
Mondiale revenant des Indes pour Londres,
que pris au cœur même de la Seconde Guerre
Mondiale pour y fuir les bombardements nazis
sur la capitale anglaise et venir jusqu’au Brésil
pour y trouver la mort, le plus grand écrivain
de son temps sur le pont de chacun des deux
paquebots se trouve face à face avec un inconnu
dont le récit pathétique et inouï bouleverse à ce
point Zweig qu’il s’empressera d’en tirer ces deux
chefs-d’œuvre.
J’ai tenu dans mon adaptation à rester bien sûr
d’une fidélité exemplaire, sans agrémenter à ma
sauce la construction Hitchcockienne du récit truffé
de suspens et de coups de théâtre. Il s’agissait
pendant la représentation de ne pas décrocher
une seconde de cette histoire dramatique et si
déchirante, si vraie, si terrifiante et si exaltante
aussi, puisque l’amour en est à la fois le moteur
et la victime.
D’autres adaptations, comme pour Le Joueur
d’Échecs, ont théâtralement voulu faire revivre
avec plusieurs comédiens les personnages du
l’Océania, le transatlantique qui doit le ramener
de Calcutta à Londres. L’écrivain autrichien signe
alors un chef-d’œuvre maintes fois adapté au cinéma, au théâtre, avec succès.
HUSTER-ZWEIG
à quitte ou double !
En 1922, Stefan Zweig triomphe avec sa nouvelle Amok (Der Amokläufer). Le terme signifie
« folie meurtrière ». Celle qui s’empare du héros médecin en Malaisie et qui croise Zweig sur
L’héroïne enceinte de son jeune amant se rend
jusqu’au fin fond de la Malaisie pour obtenir
d’un docteur revenu de tout, ruiné et brisé, qu’il
la délivre de cet enfant pour la sauver du scandale au retour du mari. Francis Huster signe la
nouvelle version scénique de cet admirable texte.
Après Camus dont il a adapté et interprété plus
de 1000 fois son roman La Peste à travers le
monde, après Guitry et ses Mémoires d’un tricheur ou Zweig lui-même et son Joueur d’Échecs
joués plus de 300 fois, après Bronx, La Traversée
de Paris ou encore Hamlet de Jules Laforgue ou
Mahler qu’il avait signé, je vais donc mettre en
scène Francis Huster dans ce nouveau pari, seul
en scène créé en première mondiale à Genève,
au Théâtre du Léman le jeudi 21 janvier 2016.
Il m’apparaissait indispensable depuis le succès
remporté par Le Joueur d’Échecs dont l’action aussi se déroule sur un transatlantique qui cette fois
Contacts Production
Les Films de l’Espoir
Stéphanie Froeliger
06 61 78 90 67
[email protected]
La Troupe de France
Serge Colling
06 08 90 61 66
[email protected]
récit, qui dans les deux cas sont en fait uniquement conduits par un narrateur qui raconte.
Comme pour La Peste d’après Albert Camus, j’ai
voulu respecter Zweig. Le narrateur dans le livre
effectivement raconte, narre le récit. Le narrateur
sur scène ne le racontera pas, ne le narrera pas.
Il le vivra. C’est toute la différence entre l’encre
couchée sur le papier et le lecteur s’imprégnant
du récit et tournant les pages du texte. Au théâtre
le spectateur sera face à l’acteur qui lui livrera à
nu l’émotion du texte, et le spectateur en quelque
sorte tournera les pages d’âme du comédien.
Pour y parvenir seul, il faut que le spectateur
ne puisse pas imaginer la difficulté qu’exige la
virtuosité indispensable pour la maîtrise du texte.
Il faut donc un écrin, lumière, musique, mise
en espace, et une direction d’acteur sans faille
qui ensorcelle en quelque sorte l’imaginaire du
spectateur et nous emporte – comme Zweig
génialement y parvient en quelques pages – sur
ce monstre des mers, L’Océania, qui va faire
cette traversée de Calcutta à Londres via Naples,
pas seulement maritime, mais aussi traversée
d’âme où l’océan des mots fera passer une soirée
inoubliable au public, sous la houlette de l’amiral
Steve Suissa.
Francis Huster
emporte Zweig au Brésil, de faire coup double
en mettant de nouveau en scène le couple qui
avait si bien fonctionné, jusqu’à avoir reçu une
nomination pour le « Meilleur Seul en Scène » aux
Molières 2015, Huster-Zweig, dont la lumineuse
adaptation d’Éric-Emmanuel Schmitt avait magnifié l’élégance et la profondeur bouleversante de
l’œuvre originelle.
En lisant cette nouvelle adaptation d’Amok, j’ai eu
tout de suite l’envie d’épurement. Recréer grâce
aux lumières de Jacques Rouveyrollis un bateau,
des hublots, des phares tout autour. Un spectacle
en noir et blanc ! Et au bout de ce bateau, une
« douche » rouge, là où la passion du narrateur
va raconter l’amour. La musique et les ambiances
créées par Maxime Richelme viendront accompagner ce voyage intemporel, romantique, fulgurant, envoûtant.
Celui où Zweig et Huster ne font qu’un. Un être
d’amour.
Steve Suissa
Contact Presse
Guillaume Andreu
06 03 96 66 17
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Licences en cours - © Les films de l’espoir - Photos : © PASCAL ITO - Création : WTB-15.
Après Bronx, Anne Frank, l’Affrontement, Le Joueur
d’Échecs et Avanti !, Francis Huster et Steve Suissa de
nouveau réunis pour un chef-d’œuvre de Stefan Zweig.