musical, pour décrire une note, donne l`intensité du signal à

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musical, pour décrire une note, donne l`intensité du signal à
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musical, pour décrire une note, donne l’intensité du signal à intervalles très courts (généralement 44000
fois par secondes - 44 kHz), dans le format MIDI le timbre de la note n’est pas communiqué, seul
l’ordre de jouer cette note est transmis. Il faut donc absolument un “synthétiseur” pour interpréter les
ordres d’un fichier MIDI (carte son). L’avantage du format MIDI est la très petite taille des fichiers pour
plusieurs minutes de musique. L’inconvénient est de disposer d’un synthétiseur de la meilleure qualité
possible.
☞ WAV (Waveform Audio File Format) : enregistrement sonore non compressé (CDs audio). Pour
numériser le son, on mesure à intervalles de temps réguliers (fréquence d’échantillonnage) les variations de l’onde sonore que l’on quantifie selon une certaine échelle de valeurs possibles (sur 8 bits : 256
valeurs possibles, sur 16 bits : 65536 valeurs possibles). Plus la fréquence d’échantillonnage est élévée
et plus l’échelle de quantification est grande, meilleure est la modélisation.
F IGURE 1 – Échantillonnage du son.
Le choix de la fréquence d’échantillonnage et de la profondeur de quantification influencent directement
le volume des données numérisées et la fidélité de la numérisation : un équilibre est à trouver entre taille
du fichier numérique et qualité du son.
Une qualité CD audio standard est une numérisation à 44.1KHz, en 16 bits et en stéréo. Soit
2 ∗ 16 ∗ 44100 = 1411200 bits/s, soit 172.3 Ko/s, soit 10.1 Mo pour une minute de son.
☞ MP3 (MPEG-1 Audio Layer 3) et R EAL AUDIO : formats compressés. MP3 dispose d’une excellente
qualité sonore, R EAL AUDIO favorise la compression et donc la rapidité de téléchargement.
MP3 est un format de compression avec pertes et permet de compresser jusqu’à 1/12ème du format
CD audio par exemple. La compression MPEG-1 Layer 3 consiste à retirer des données audio les
fréquences inaudibles pour l’auditeur moyen dans des conditions habituelles d’écoute. La compression
vise à analyser les composantes spectrométriques d’un signal audio et de leur appliquer un modèle
psycho-acoustique pour ne conserver que les sons “audibles”. L’oreille humaine est capable de discerner,
en moyenne, des sons entre 0.02 kHz et 20 kHz, sachant que sa sensibilité est maximale pour des
fréquences entre 2 et 5 kHz. Après compression, un algorithme de codage (donc sans perte) est appliqué,
Éric Hervet
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Automne 2012