AIN CONSO n°18 - L`UFC
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AIN CONSO n°18 - L`UFC
AIN CONSO Bulletin de l’UFC-QUE CHOISIR de l’AIN septembre 2010 – n°18 Association sans but lucratif, régie par la loi de 1901 et agréée pour ester en Justice LE MOT DU PRESIDENT COMMENT JOINDRE Votre Association Locale UFC-QUE CHOISIR L es vacances finies, à nouveau les tracas de la vie quotidienne refont leur apparition !! Ca commence par la rentrée des classes et, bien sûr… les traditionnelles augmentations de la rentrée : le gaz, l'électricité, etc. sans oublier les mutuelles qui, suivant l'exemple de la Sécurité Sociale, concoctent le déremboursement de certains médicaments. A cela, il faut ajouter les coups de rabot (ou plutôt de varlope) sur certains avantages fiscaux auxquels nous étions habitués. Bref, merci Monsieur le Président. Enfin, une dernière chose, et pas des moindres: la réforme des retraites. Tout le monde sait bien qu’une réforme était inévitable. Mais la formule choisie est-elle vraiment la plus rationnelle et surtout, la plus équitable ? Et bien entendu, les arnaques, dans tous les domaines de la consommation, continuent de plus belle. Elles n'ont pas pris de vacances... et votre association non plus. A BOURG-EN-BRESSE par téléphone au 04 74 22 58 94 du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h En venant à nos permanences sur rendez-vous Mardi - Mercredi - Vendredi à la Maison de la vie associative - 2 bd Irène Joliot Curie Attention : lorsque vous venez à nos permanences, n’oubliez pas de vous munir des photocopies de tous les documents utiles à l’étude de votre dossier : contrats, factures, courriers reçus et envoyés… Par courrier : Maison de la Vie Associative 2 bd Irène Joliot-Curie 01006 BOURG-EN-BRESSE CEDEX Par courrier électronique : [email protected] ATTENTION : Lorsque vous nous écrivez ou nous contactez par e-mail, n’oubliez pas de noter vos coordonnées : adresse complète et numéro de téléphone. A SAINT GENIS POUILLY Permanence en salle de la Mairie (sans rendez-vous) le mardi de 14 h à 17 h Adresse postale : 9 rue de Gex - Médiathèque BP 1372 - 01630 ST GENIS POUILLY A ce propos, je vous signale que, comme les années précédentes l'UFC-QUE CHOISIR de l'AIN sera présente au Salon de l'Habitat, à Ainterexpo à Bourg, du 1er au 4 octobre prochain. Donc, si vous décidez de faire un achat sur le salon, n'hésitez pas à faire un petit passage à notre stand, avant de signer un bon de commande, surtout si vous avez le moindre petit doute. Cela vous évitera certainement des lendemains qui déchantent et de gros tracas en perspective. En effet, une fois le bon de commande ou le contrat signé, l'achat est définitif : un achat effectué sur une foire ou un salon ne bénéficie pas du délai de rétractation, sauf si vous avez une invitation écrite de l’exposant. Pierre AIN CONSO Bulletin trimestriel Directeur de la Publication : Pierre Rigaud Comité de rédaction : Didier Charnay, Michelle Martin, et Roger Rival Correction : Marie-France Belay Au sommaire de ce numéro : Le mot du Président ………………..………… p.1 La vie dans votre A.L. ………………………… p 2 Infos… Infos… Infos… .………………………. p.3 Nos lecteurs nous écrivent …….……………… p.6 Dépôt légal : septembre 2010 région. Cela se fait dans plusieurs pays européens, mais également en France, comme en Poitou-Charente, par exemple. Nous n’avons reçu aucune réponse de leur part. Dommage. LA VIE DANS VOTRE A.L. (1) électricité spécifique : électricité consommée pour l’éclairage, l’électroménager et l’audiovisuel (hors chauffage, eau chaude et cuisson). Pierre Où en est l’Opération « Bonus-Malus » ? L e 20 mai 2010, l’UFC-QUE CHOISIR de l’AIN rendait publique une enquête accablante sur le prix des appareils électroménagers. Celle-ci faisait apparaître que, malgré l’ambition affichée par les fabricants d’une réduction de la consommation électrique des usagers français, les consommateurs du département de l’Ain, tout comme ceux des autres départements n’étaient pas réellement incités à acheter les appareils les moins énergivores. Pour remédier aux abus constatés, notre association formulait une proposition simple et concrète : l’instauration d’un bonus-malus sur tous les appareils électroménagers. Au cours de notre enquête, nous avions relevé dans 11 magasins les prix en rayon et la classe énergétique de tous les modèles répondant à un type précis de réfrigérateur-congélateur et de sèche-linge (ces deux appareils représentant 50% de la consommation d’électricité spécifique (1). Or, sur les 51 modèles relevés (23 réfrigérateurscongélateurs et 28 sèche-linge), le résultat était sans appel. Les appareils les plus performants étaient absents des rayons dans les magasins visités (seulement 2 produits en classe A++ pour les réfrigérateurs et 2 produits en classe A pour les sèchelinge). L’étiquetage énergétique était obsolète : les classes les plus mauvaises ne figurent plus en magasin, mais apparaissent toujours sur l’échelle des étiquettes. Résultat : quand il achète un réfrigérateur-congélateur de classe A, le consommateur pense faire un geste écologique, alors que cet appareil est en réalité le plus énergivore ! Les appareils doivent, en effet, obtenir la classification A+ et A++ pour être reconnus plus économiques en électricité. L’économie d’énergie se révèle hors de prix : pour les réfrigérateurs, une différence de +133€ pour accéder à la classe A et 117€ supplémentaires entre A+ et A++. Pour les sèche-linge, une différence de 286€ pour accéder de la classe C à la classe B et 569€ pour accéder à la classe A, la moins énergivore dans le département. Pire, aujourd’hui le geste écologique n’est pas un investissement rentable : en effet, le surcoût à l’achat n’est pas compensé par l’allègement espéré de la facture électrique. Face à un tel constat, nous avions donc demandé l’instauration d’un BONUS-MALUS, formule qui a nettement fait ses preuves dans le domaine de l’automobile. Cette mesure aurait une efficacité économique et écologique indéniable pour notre région et ses habitants. En effet, le remplacement des appareils électriques anciens par les plus performants énergétiquement permettrait, à terme, de diviser par 2 la consommation d’électricité spécifique des habitants de notre département, soit une économie de 106€ par an et par ménage, mais permettrait aussi de gagner 3097 gwh soit environ 5% de la consommation électrique globale. Qu’est-il advenu de notre proposition ? Une constatation : les parlementaires n’ont pas chômé depuis notre appel en faveur d’un bonus-malus pour les appareils électroménagers : 200 questions écrites ont été déposées, dont 55 au Sénat et 145 à l’Assemblée Nationale. Pour le département de l’Ain, sur les quatre députés, trois nous ont dit avoir déposé une question écrite. Par contre, nos sénateurs sont restés silencieux. Mais peut-être l’ont-ils fait ? Par ailleurs, nous avions également écrit aux conseillers régionaux du département pour leur demander, dans l’attente de la création d’un bonus-malus, la mise en place d’un bonus en faveur des appareils les moins énergivores, dans le cadre de la SALON DE L’HABITAT Ainterexpo Du 1er au 4 octobre 2010 Un conseil : Avant de signer, avant de vous engager Venez nous consulter : Stand E 22 – hall C – porte C5 Nos conseillers seront à votre service Quel air respirons-nous ? D ésodorisants, nettoyants ménagers, peintures, vitrificateurs, meubles, revêtements de sol,…la liste des produits responsables de la pollution de l’air traqués par Que Choisir est longue. Les pouvoirs publics ont d’abord fait la sourde oreille, peu préoccupés par cet enjeu, pourtant fondamental. A croire qu’empêcher les gens de mourir d’accident sur la route est plus important que leur éviter de mourir du cancer. Il est vrai que dans le premier cas ça fait tourner la machine économique : interminables travaux sur les routes en nouveaux carrefours, rétrécissements de chaussées, soldats couchés, ajouts de panneaux de limitation de vitesse tous azimuts sans compter …les radars qui font rentrer des fonds dans l’escarcelle de l’Etat. Dans le second cas, au contraire, on se heurte aux puissants lobbies européens. Heureusement il y a eu le Grenelle de l’environnement qui a changé la donne en prenant en compte la qualité de l’air intérieur. C’est très bien. A condition qu’il y ait des suites qui concrétisent la prise de conscience. Les lois « Grenelle 1 » et « Grenelle 2 » ont confirmé cet engagement et les progrès sont, a priori, indéniables : étiquetage obligatoire des polluants émis par les produits de construction et de décoration d’abord, puis les produits de construction et d’ameublement ainsi que les revêtements muraux et de sol, les peintures et vernis qui émettent des substances dans l’air ambiant sont soumis à une obligation d’étiquetage des polluants volatiles à partir du 1er janvier 2012. Les lois c’est bien mais il faut 2 qu’elles soient suivies de décrets et d’arrêtés précisant leur mise en application. De plus, l’étiquetage tel qu’il a déjà commencé à être mis en place serait bien, à condition que les valeurs admissibles ne soient pas trop élevées, comme c’est malheureusement le cas. Ainsi, concernant le formaldéhyde, substance classée « cancérigène certain pour l’homme par inhalation » par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), la réglementation en projet autorise un meuble ou un revêtement de sol classé A+ à émettre 10µg/m3 et jusqu’à 60µg/m3 en classe A, alors que le niveau satisfaisant démission, pour ce gaz ultra dangereux, devrait être zéro. Et le formaldéhyde n’est pas la seule substance nocive présente dans l’air intérieur. Les composés organiques volatiles (COV) regroupent la plupart des substances chimiques. On peut y trouver des composés classés cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, des allergènes, des substances à priori sans risque pour la santé et d’autres…..dont on ne sait rien. Ainsi, à trop ménager les intérêts industriels, la France prépare une réglementation qui renonce à améliorer valablement, la sécurité et l’information des consommateurs. Les parlementaires, quelle que soit leur famille politique, doivent donc se mobiliser sur cette question de la pollution de l’air intérieur. Pour convaincre députés et sénateurs de cette nécessité d’une législation réellement protectrice pour les consommateurs, l’ UFC-Que Choisir a proposé à 150 d’entre eux, ainsi qu’à la Secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, une analyse de la qualité de l’air intérieur de leur lieu de vie. En ciblant notamment des élus qui appartiennent à une commission environnement ou à l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, l’UFC-Que Choisir s’attendait à une forte mobilisation. Une cinquantaine seulement de députés et de sénateurs ont répondu oui au principe de l’analyse et, au final, 36 résultats ont été exploitables. A noter que les participants étaient de droite comme de gauche. Pour notre région, ont participé à l’opération : Georges Colombier, député de l’Isère, Michel Havard, député du Rhône et Lionnel Tardy, député de Haute Savoie. Dossiers litiges D es adhérents ont fait appel à notre Association pour régler un litige. Il arrive que le litige, suite à notre intervention, soit résolu par une transaction directe entre l’adhérent et le professionnel Nous vous rappelons qu’il est nécessaire de nous tenir informés d’une issue favorable et ce pour nous permettre de clore le dossier. Les conseillers envoient parfois plusieurs rappels aux adhérents pour connaître la position du litige, sans obtenir de réponse. Ces conseillers (des bénévoles) ont consacré du temps à votre dossier et méritent d’en connaître l’issue. Un simple coup de fil ou petit mot permettant le classement du dossier, rendrait service à l’Association (cf : statistiques). Merci de votre compréhension. Michelle NOUVEAU ! LE SITE INTERNET DE VOTRE ASSOCIATION L’Internet est devenu un outil de communication incontournable. C’est un lieu commun que de le dire. Il était donc indispensable que notre association locale y soit présente. Après qu’une maquette a été construite et présentée au Conseil d’administration, le projet a été confié à un professionnel qui a développé un site dans des conditions extrêmement favorables. Il entre actuellement dans sa phase opérationnelle et va continuer à s’enrichir. L’objectif de ce site est double. Il doit d’une part fournir aux adhérents des informations sur la vie de leur association, et, d’autre part, permettre à tout consommateur à la recherche d’une aide sur un problème de consommation, de trouver des éléments de réponse et un interlocuteur local à qui s’adresser. Le site est donc un nouveau moyen de faire connaître l’UFC Que Choisir et notre association locale au plus grand nombre. Les principaux résultats : - 100% des locaux analysés contiennent du formaldéhyde (78% sont à plus de 10µg/m3) - 100% des locaux analysés contiennent du benzène (20% sont à plus de 2µg/m3) - 50% des locaux analysés dépassent le seuil de confort (200µg/m3 en COV) Pierre Le site de l’AL est accessible à l’adresse www.ufc-quechoisir-ain.org Aide-toi, les autres t’aideront ! ! ! Quel bel adage s’il était respecté. Un espace, dont l’accès nécessite une autorisation, est réservé aux adhérents. Pour recevoir vos identifiants et mots de passe, rendez-vous sur le site à la page « espace adhérents ». D ernièrement, un conseiller litige a reçu une personne qui avait un problème de récupération de dépôt de garantie. Cette personne s’est permis de dire au conseiller qui cherchait un texte pour tenter de résoudre son problème « je vois que vous n’en savez pas plus que moi !!!!! ». Le conseiller, un peu vexé, s’est empressé de lui répondre « quand on est intelligent comme vous, on conserve des doubles des courriers envoyés… ». Il faut savoir que les conseillers sont des bénévoles, de formation différente, qui se sont mis à la disposition des adhérents, mais dont les connaissances ne sont pas étendues à tous les domaines. La structure de l’Association permet à ces conseillers d’avoir accès à des outils et des professionnels (juristes ou avocats) qui les aident dans leurs démarches pour défendre le consommateur. Les statistiques prouvent l’efficacité de l’Association, mais « à l’impossible nul n’est tenu » et sans un dossier complet, le résultat n’est pas garanti. Merci aux adhérents (ou futures adhérents) d’accepter que votre conseiller ne réponde pas dans la seconde à votre demande. Considérez que le délai qu’il vous impose est une preuve qu’il traite votre dossier avec une conscience de professionnel. Michelle Armand Gac INFOS... INFOS... INFOS... Attention : y voir clair coûte cher ! D e – 4 à + 6 % sur les factures d’électricité : tous les ménages ne sont pas logés à la même enseigne La hausse des tarifs réglementés du 15 août n’est pas uniforme, le coût de l’abonnement et le prix du kilowattheure variant selon la puissance souscrite et l’option choisie. Un vrai maquis tarifaire. Avec notre outil de calcul, estimez l'évolution de votre facture annuelle. Lettre d’information INC n°29 du 25 août 2010 3 Panneaux solaires, pompes à chaleur… DES LECTURES INCONTOURNABLES N ous vous recommandons d’être très prudents en ce qui concerne les réductions d’impôt sur les panneaux solaires et les pompes à chaleur. Beaucoup risquent d’être modifiées ou supprimées. Il en va de même pour le rachat de l’électricité par EDF qui est progressivement remis en cause. Dans le même état d’esprit, soyez prudent avec les vendeurs. Ne faites pas confiance aux baratineurs de tous poils dont le seul but est de vous faire signer la commande et d’encaisser l’acompte. Cerise sur le gâteau : les réductions fiscales vont encore accélérer les dépôts de bilan. Ne versez pas de gros acomptes, ne payez pas le chantier avant que tout soit terminé et en parfait état de marche. Roger « Guide d'achat d'une pompe à chaleur pour un logement existant » 3 € Edité par l'Union Régionale Rhône-Alpes UFC-Que Choisir « Tout ce qu'il faut savoir, avant de faire installer une pompe à chaleur » ET LES PARUTIONS NATIONALES « Tous les droits du Consommateur » 40 € Un ouvrage de 440 pages Evitez les arnaques, déjouez les pièges défendez vos droits. « Guide de la santé dans votre assiette » Attention aux arnaques informatiques A T T E N T I O N Un dictionnaire de 415 pages. 40 € Dictionnaire pratique pour une alimentation saine. Dans Ain Conso, à plusieurs reprises, vous avez été mis en garde contre les arnaques par email : votre banque qui, soit disant, met ses dossiers à jour et vous demande de lui rappeler vos coordonnées bancaires !!! Ou encore l’EDF qui, pour les mêmes raisons, vous demande les coordonnées inscrites sur votre dernière facture, etc. Une toute nouvelle arnaque vient de faire son apparition ! Le centre des Impôts qui, sous prétexte de vous rembourser tant d’euros, vous demande de lui rappeler vos coordonnées bancaires. Bien entendu, ce n’est pas vrai. S’il ne possède pas vos coordonnées bancaires, le centre des impôts vous enverra un chèque. Souvenez-vous bien : MAIS AUSSI, La revue mensuelle « QUE CHOISIR » Essais comparatifs Enquêtes, etc. Les guides « HORS SERIE » Habitation, banque, assurance, etc. NE JAMAIS COMMUNIQUER VOS COORDONNEES BANCAIRES, ni par mail, ni par téléphone Vous pouvez acquérir ces différents ouvrages et/ou vous abonner à la revue et aux hors série en vous adressant à : L’UFC Que Choisir de l’Ain 2, bd Irène Joliot Curie 01000 Bourg-en-Bresse Dépassements d’honoraire 04 74 22 58 94 U n récent rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) indique que le dépassement d’honoraires est devenu une pratique majoritaire chez les spécialistes. Le pourcentage des chirurgiens pratiquant les dépassements d’honoraires est supérieur à 80% (82% en 2004). Dans le secteur privé, plus de 80% des accouchements, des opérations de la rétine, des problèmes de hanches, se réalisent avec un dépassement d’honoraires. Dans le secteur public : en France, 4600 praticiens hospitaliers exercent une activité libérale dans les établissements de santé publics. 1600 d’entre eux ont la possibilité de réaliser des dépassements d’honoraires (surtout en chirurgie orthopédique, en gynécologie et ophtalmologie). Leur taux de dépassements d’honoraires sont en moyenne plus élevés que ceux de leurs confrères du privé. [email protected] Bien comprendre son banquier V otre banquier vous parle, ne signez pas avant de comprendre ce qu’il dit ! ♦ Agios : ce sont les Intérêts perçus par votre banque quand votre compte est à découvert. Voir les conditions tarifaires de votre banque pour vérifier le taux pratiqué. Amortissement : c’est les conditions de remboursement d’un prêt, défini en accord avec le banquier au moment de la signature du prêt et confirmé ultérieurement par la banque sous forme de calendrier échéancier. ♦ Apport personnel : somme personnelle dont dispose l’emprunteur avant de souscrire un emprunt. Un apport important par rapport à la somme empruntée permet souvent d’obtenir un crédit moins cher. La plupart des médecins ont adhéré aux conventions médicales résultant d’accords entre les représentants de la profession et l’Union nationale des caisses d’assurance maladie. Ces médecins sont appelés médecins conventionnés. Il existe deux secteurs actuellement, un troisième secteur appelé « secteur Optionnel » est en cours d’étude. 4 ♦ Capacité de remboursement : montant de l’échéance mensuelle que l’emprunteur peut rembourser en fonction de ses revenus. Ne pas indiquer tous les prêts que vous avez en cours à votre banquier, ou à la société de crédit qui vous propose un nouveau prêt, peut vous mettre gravement en difficulté si par la suite, après un accident ou perte d’un travail, vous ne pouvez plus rembourser tous vos prêts. ♦ Condition suspensive : c’est une clause insérée dans une promesse de vente ou un compromis de vente précisant la ou les conditions qui doivent obligatoirement être remplies pour pouvoir concrétiser la transaction (exemple : l’octroi d’un crédit immobilier ou d’un permis de construire pour l’achat d’un terrain à bâtir). ♦ Coût total du crédit : le coût du crédit dépend du montant emprunté, du taux nominal, de la durée de remboursement et des services facultatifs (assurances, carte bancaire) et des frais de dossier, le montant des mensualités, le taux effectif global (TEG). ♦ Crédit d'impôt : disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d'amélioration énergétique portant sur leur résidence principale. Si ce crédit d'impôt est supérieur au montant de l'impôt dû, l'excédent est remboursé au ménage ; c'est le cas notamment des ménages ne payant pas d'impôt. ♦ Crédit renouvelable : anciennement connu sous le nom de réserve de crédit ou réserve d’argent, est un crédit permanent, communément appelé crédit revolving. C’est une somme d’argent disponible en permanence dont l’emprunteur peut disposer librement. C’est un crédit pratique, rapide, qui ne coûte rien tant qu’il n’est pas utilisé, mais dont le taux d’intérêt TEG (taux effectif global) dépend de la durée de remboursement du crédit et du montant emprunté. Ce taux est dit révisable et peut être modifié par l’organisme préteur, Plus vous êtes endettés, plus il devient prohibitif. Le délai légal de rétractation est de 14 jours. ♦ Date de valeur : date de référence qui sert au calcul des intérêts créditeurs ou débiteurs. ♦ Différé d’amortissement : période au cours de laquelle l’emprunteur d’un crédit immobilier ne paie que les intérêts dudit crédit. ♦ Euribor : indice de référence pour définir les taux applicables à certains crédits à taux variable proposés aux particuliers (crédit révolving) ♦ Mensualité : Montant remboursé chaque mois par le souscripteur d’un crédit. ♦ Réduction d’impôt : attention à la différence avec le Crédit d’impôt ! Cet avantage fiscal obtenu dans certains cas vient en déduction de l’impôt sur le revenu. En cas d’imposition insuffisante, l’excédent n’est pas reversé si vous êtes retraité, alors que le crédit d’impôt est reversé au contribuable qui exerce une activité professionnelle ou est inscrit au chômage. Commentaire : L’aide fiscale prend la forme d’une réduction d’impôt pour toutes les personnes non concernées par le crédit d’impôt : les retraités. ♦ Taux fixe : prêt dont le taux est fixé dès la signature du contrat de prêt et ne variera pas. ♦ Taux révisable (ou variable) : forme de prêt dont le taux est indexé sur un indice de référence Euribor qui peut varier à la baisse et à la hausse. ♦ Taux capé : forme de prêt à taux révisable dont le taux est assorti d’un “cap” (un plafond). Les hausses et baisses de l’indice de référence seront répercutées sur les mensualités dans les limites prévues. ♦ Taux nominal : taux d’intérêt de base appliqué à un crédit, sans frais de dossier, assurance, ni frais de gestion. ♦ TEG (Taux effectif Global) : coût total du crédit accordé à l’emprunteur. Il prend en compte tous les frais obligatoires payables par le client. Chaque commerçant gère alors à sa manière ces produits lorsqu’ils arrivent à la date limite de consommation, en fonction de sa personnalité et des lois lorsqu’elles existent. En France, il existe évidemment des lois et des décrets qui permettent de réguler le commerce, il s’agit du « Code de la Consommation » qui prévoit un certain nombre d’obligations afin de protéger le consommateur, dont l’important « Article R 112-9 alinéa 5 » qui prévoit ceci : Article R 112-9 avec l’alinéa 5 Sans préjudice des dispositions relatives au contrôle métrologique, l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées comporte, dans les conditions et sous réserve des dérogations prévues au présent chapitre, les mentions obligatoires suivantes : (…) 5° La date de durabilité minimale ou, dans le cas d e denrées alimentaires très périssables microbiologiquement, la date limite de consommation ainsi que l'indication des conditions particulières de conservation ; (…) En conséquence, il existe deux types de dates pour les produits alimentaires préemballés, qu’ils soient emballés par le fabriquant (exemple : un paquet de biscuits) ou par le distributeur (exemple : une barquette d’entrecôtes). Toute denrée alimentaire est périssable, mais il faut bien distinguer les produits vite périssables (quelques jours pour la barquette de viande) des produits qui se gardent très longtemps (plusieurs années pour une boîte de conserve) et la règle n’est alors pas la même. La Date Limite de Consommation (DLC) Elle concerne les « denrées alimentaires très périssables microbiologiquement », c’est-à-dire les produits frais dans lesquels la prolifération rapide de microbes peut être dangereuse pour la santé des consommateurs. Ce sont souvent les produits qui se conservent au réfrigérateur et dont il ne faut absolument pas briser la chaîne du froid, surtout entre le magasin et la maison. Ces produits doivent obligatoirement comporter la mention « A consommer jusqu’au… » suivie du jour et du mois et éventuellement de l’année, mais par principe l’année n’est pas utile puisque ces produits ne se gardent pas plus de quelques jours à quelques semaines. Il est impératif de ne pas consommer ces produits après la date limite de consommation. Les commerçants n’ont pas non plus le droit de vendre ces produits lorsque la DLC est dépassée, mais ils peuvent encore légalement les vendre le jour même. La Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) C’est « la date de durabilité maximale » qui signifie concrètement qu’un produit garde toute sa fraîcheur, sa saveur, sa texture et ses qualités jusqu’à cette date, mais qu’ensuite avec la dégradation par le temps, ces qualités ne sont plus garanties. En aucun cas, le produit n’est périmé parce que sa DLUO est dépassée. Il n’est pas dangereux pour la santé, mais il a simplement perdu une partie de ses qualités. Ces produits, souvent de l’épicerie, des conserves, des produits surgelés ou des boissons, doivent obligatoirement comporter la mention « A consommer de préférence avant le… » suivie du jour et du mois pour les produits qui se conservent moins de trois mois ou suivie du mois et de l’année pour les produits se conservant de trois à dix-huit mois, ou alors suivie de la seule année pour les denrée qui se gardent plus de dix-huit mois. Il est toléré les mentions du type « A consommer de préférence dans un délai de… » lorsqu’une date de fabrication est présente. Les commerçants peuvent légalement vendre les produits une fois la DLUO dépassée, mais en pratique ce n’est pas bon pour l’image du magasin, même si certains ne s’en privent pas. Chaque règle ayant ses exceptions, il est évident ici que le vin ne comporte pas de DLUO, car comme chacun le sait, il se bonifie en vieillissant. Certains produits comportent également des obligations particulières comme les œufs frais, extra frais, etc. D’une manière générale, la DLC est souvent laissée à l’appréciation du fabriquant en fonction des produits entrant dans la fabrication et la présence ou non de conservateurs. Grande distribution et produits préemballés périssables D e nombreux commerçants sont souvent confrontés à la péremption des produits qu’ils vendent, surtout dans l’alimentaire où les délais de consommation peuvent parfois être courts, voire très courts pour les produits frais. 5 vous pouvez toutefois le signaler à la DGCCRF qui agira en conséquence. Lorsque vous faites vos courses, en cas de doute, regardez bien les dates avant de poser les articles dans votre chariot, surtout celles des produits très frais que vous ne mangerez pas le jour même. Eviter aussi de congeler des produits dont la DLC est proche. La grande distribution Les commerçants étant libres de vendre les produits jusqu’à leur DLC et même la DLUO dépassée, ils pratiquent leur commerce comme bon leur semble, mais vendre des produits presque périmés ou même dont la DLUO est dépassée est très mauvais pour leur image. Pendant longtemps, les hypermarchés et supermarchés donnaient à des organismes caritatifs les produits quelques jours avant qu’ils ne soient périmés. Aujourd’hui, c’est très rare car ces organismes n’ont pas le temps de gérer les produits avant qu’ils ne deviennent impropres à la consommation. La plupart des grandes enseignent bradent alors leurs produits quelques jours avant la date fatidique avec des réductions parfois faibles pour les plus radins, mais souvent avec 50% de réduction ou deux produits pour le prix d’un ou même parfois à un prix symbolique comme un ou deux euros quel que soit le prix d’origine. Certains magasins disposent ces produits dans un coin précis de leurs rayons où, dès l’ouverture, des consommateurs malins se ruent dessus pour faire de bonnes affaires, d’autres magasins laissent les produits dans leur rayon d’origine en les affublant d’un gros autocollant bien voyant. La DLUO étant par principe assez lointaine, les grands magasins bradent rarement les produits concernés car ils ont largement le temps de les vendre. En revanche, dans les petites enseignes où le chaland ne se bouscule pas, de nombreux produits peuvent être en rayon après leur DLUO (j’en connais un sur Bourg-en-Bresse qui n’hésite pas à vendre des produits avec la DLUO dépassée de plusieurs semaines), ce qui n’est pas très appétissant… J’ai aussi pu constater que certains magasins jetaient carrément à la poubelle les produits périmés et c’est à ce moment-là que l’on peut voir des gens fouiller dans les poubelles et remplir des sacs de nourriture devant les badauds amusés, mais attention alors aux produits « frais » dans des poubelles en plein soleil… Et vous ? Si vous avez eu des problèmes avec les DLC ou les DLUO dans un magasin ou sur des produits particuliers, si vous avez des commentaires à nous faire sur ce sujet, une expérience à nous signaler ou simplement des remarques, n’hésitez pas à nous en faire part, par mail ou par courrier… Didier NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT H.V.de Neuville-les-Dames/CANAL SAT Suite au courrier que Mme Mignot a adressé le 26 juillet à CANALSAT, ce prestataire m'a téléphoné le 30 pour s'excuser et m'informer qu'il fermait le dossier. C'est dire à quel point votre intervention a été efficace ! Soyez-en vivement remerciés… E.R. de Ferney-Voltaire/Promoteur immobilier Votre démarche a eu par ailleurs l'effet escompté parce que j'ai reçu par la suite une lettre… confirmant l'annulation de notre dossier… .je tiens à vous remercier, Messieurs, de votre intervention et du temps que vous avez bien voulu consacrer à cette affaire. Je vous serais reconnaissant de veiller à transmettre ma plus vive reconnaissance à vos deux collègues qui m'avaient accueilli les mardi après-midi, à Saint Genis, avec autant de gentillesse, de courtoisie et de compétence. Si vous remarquez en rayon un produit dont la DLC est dépassée, n’hésitez pas à le signaler au personnel du magasin pour qu’il l’enlève car sa vente est interdite. Il s’agit probablement d’un produit qui est passé à travers un contrôle car les rayons sont régulièrement vérifiés. Si la situation se répète trop souvent, PERMANENCES DE L’UFC-QUE CHOISIR à BELLEY - MEXIMIEUX - NANTUA - PONT DE VAUX VILLARS LES DOMBES A la demande de très nombreux consommateurs, notre association serait d’accord pour assurer une permanence hebdomadaire, dans les cinq villes citées ci-dessus, à compter de janvier 2011. Mais pour cela, nous avons besoin de recruter des bénévoles pour assurer les permanences et le suivi des dossiers. Donc, nous avons besoin de vous. Si vous disposez de quelques heures par semaine Si vous désirez, comme nous, faire échec aux arnaques et aux arnaqueurs Si vous vous sentez concerné, vous aussi, par la défense du consommateur Retournez-nous le talon ci-dessous -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Nom…………………………….………………………….…….…Prénom…………………….………………………………….. Adresse ………………………………………………………………………………..…………………………………………….. N° tél. ………………………………………..………….………….Portable ………………………………….……….………….. email …………………………………………………………………………………………………………………………..…….. Je suis toujours en activité. Profession :…………………………………………………….…………………………………..………….………………….…. Je suis retraité(e). Durant mon activité, j’exerçais la profession :………………………….……………………….…………... Je pourrais éventuellement consacrer …..… heures par semaine pour l’accueil des consommateurs dans la ville de : BELLEY MEXIMIEUX NANTUA PONT DE VAUX VILLARS LES DOMBES Bien entendu, notre association assure la formation de ses conseillers 6