ACTION CHAUSSURES A CLUJ Porter un regard plus loin Le

ACTION
CLUJ
CHAUSSURES
A
Porter un regard plus loin
Le volontariat signifie faire
l’expérience de l’amitié et de la
solidarité. L’action Chaussures a
été, pour notre Club, l’occasion
d’aider, encore une fois, quelques
enfants qui sont parmi les plus
malchanceux de ceux auxquels nous
essayons de donner un appui.
Comment nous décider sur les
bénéficiaires? Difficile choix…Car nous avons fait le choix douloureux de ces enfants
au coeur même de la pauvreté et de la maladie.
Tous proviennent de familles pauvres. Les 12 paires de chaussures que nous avons
achetées sont revenues à 12 enfants, 4 enfants de Cluj et 8 qui habitent dans des
villages de notre département. Chaque enfant a son histoire et ce ne sont pas d’histoires
sereines, amusantes ou heureuses. 6 enfants souffrent de maladie rénale chronique,
donc ils sont dépendents de dyalise, 3 fois par semanines. 2 enfants habitent dans un
village à plus de 20 km. de Cluj, leurs parents n’ayant pas de lieux de travail. 2 enfants,
frères, habitent avec leur et son revenu est de 200 euros environ par mois. Enfin, 2
frères lycéens, avec de bons résultats scolaires, aussi élevés par leur mère, sans lieu de
travail…
Ce qui est particulièrement visible dans ces cas de vie est la difficulté de subsister.
D’autre part, on peut atteindre un certain équilibre dans toute condition. Notre club
essaie de faire revivre la confiance, de donner un sens aux espoirs trompés. C’est ainsi
que la vie d’un club de services se revitalise, porte un regard plus loin encore, ne reste
pas insensible.
Les images de la vie de ses enfants sont souvent déconcertantes. Une fois entré dans
des maisons modestes on a le sentiment du déjà-vu. Ce sont des enfants dont les
familles, souvent les mères seules, se contentent de presque rien, mais qui ne veulent
pas retirer de l’école leurs enfants, qui ne veulent pas se résigner devant la maladie ou
la pauvreté.
La plus petite de ces enfants, nous l’avons connue par l’entremise d’une lettre d’une
personne de bonne volonté, celle qui, d’ailleurs, a pris des images avec elle, avec ses
nouvelles chaussures. La lettre trace les contours d’une histoire: la mère de la petite est
très jeune, la famille habite dans des conditions impropres, dans un étable, où travaille
le père de l’enfante, Madalina Alexandra, dans
une petite pièce, mise à la disposition de cette
jeune famille par le propriétaire des animaux. La
petite vit son âge, un an et quelques mois, avec
innocence, comme tous les enfants. La lettre dit
que lorsqu’elle a vu ses chaussures ses yeux ont
brillé comme si elle avait reçu une grande tarte!
De tels bonheurs, c’est l’essence de notre travail
et, dans ce contexte de collaboration en faveur
des
enfants,
notre
club
remercie
beaucoup Kiwanis
France pour
l’action Chaussures.
Liana Baraian, Présidente fondatrice de KC
Cluj