une mairie stratege au service des entreprises et de l`emploi pour
Transcription
une mairie stratege au service des entreprises et de l`emploi pour
Conférence de presse Lundi 17 février. Tempo La Cadenelle. 1 Programme économique : UNE MAIRIE STRATEGE AU SERVICE DES ENTREPRISES ET DE L’EMPLOI POUR TOUS LES MARSEILLAIS. 2 Avec 85.000 demandeurs d’emploi sur la ville, soit 20.000 de plus en 18 ans de municipalité Gaudin et six ans de socialo-gaudinisme à la Communauté urbaine, il manque à Marseille près de 120.000 emplois. A ces mauvais chiffres, il faut ajouter près de 30% de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté tandis que 20% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi. Marseille est un concentré des problèmes économiques nationaux depuis trente ans. Beaucoup d’entreprises ont fermé ou se sont délocalisées à la périphérie, fuyant la spoliation fiscale locale. L’activité portuaire est en souffrance, voyant le Grand Port Maritime de Marseille dégringoler à la 5ème place en Europe et à la 41ème au niveau mondial. Enfin, la politique d’immigration massive, soutenue et encouragée tant par le maire sortant que par le candidat socialiste, accroit très largement le nombre de demandeurs d’emplois, (en plus d’aggraver la situation du logement, de la sécurité et de notre identité) cette immigration étant démunie de tout y compris de contrat de travail. Si les pouvoirs du maire sont très limités en réalité dans le domaine économique, le premier magistrat de la ville peut et doit être le « faciliteur de création d’emplois. » Sa mission, sa préoccupation quotidienne étant de tout mettre en œuvre pour que les entreprises préfèrent s’installer chez nous plutôt que chez les autres. Dans ce but, la nouvelle municipalité que je dirigerai adaptera la conception qui est la nôtre au niveau national et qui se traduira par la mise en place d’une … MAIRIE STRATEGE. Cette guerre contre le chômage et la pauvreté, nécessite une prise de conscience collective et une action d’envergure menée par tous au service de l’intérêt général. Aussi toutes les forces, toutes les institutions, toutes les organisations agiront non plus à partir de systèmes ou d’accords anciens qui ne bénéficiaient jusqu’alors qu’à de petits groupes, quand ce n’était pas en faveur de quelques individus autoproclamés vice-rois de Marseille. Des systèmes sclérosés d’un autre temps que la municipalité sortante a décidé de reconduire alors qu’ils empêchent toute émulation et toute adaptation à la situation économique. Une Mairie stratège, ce sont des élus, qui doivent en premier lieu être libres d’agir, débarrassés de contre pouvoirs ou « d’anti pouvoirs » Le Maire qui est le 1er employeur de la ville, doit pouvoir compter sur l’engagement de chacun de ses employés au service de la collectivité, des employés qui pourront compter sur leur « patron » pour assurer leur sécurité, leur prospérité et leur liberté et notamment syndicale ; un maire qui doit pouvoir travailler de concert avec de véritables partenaires sociaux représentant l’ensemble des employés communaux pour que la ville soit désormais un moteur et plus un frein à l’emploi. Une mairie stratège donc pour attirer, encourager et protéger l’emploi sur le territoire de Marseille en favorisant le secteur économique privé créateur de richesses pour les Marseillais dans le respect d’un développement cohérent et harmonieux de l’espace urbain Un projet économique au service des Marseillais d’abord ! 1/ Redonner à Marseille sa dimension de ville portuaire et maritime De 2ème port européen dans les années 70, Marseille –Fos est 5ème en 2013 ! Longtemps, la ville s’est construite dos à la mer, il est temps que cette exceptionnelle façade maritime soit le moteur du développement de Marseille. Outils méthodologiques et institutionnels : ¾ Redéfinir la gouvernance du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) afin que cette structure soit un outil pour développer la pluralité des activités portuaires et maritimes si besoin par la fin de l’autonomie. ¾ Création d’une «Technopole/ Université des métiers de la Mer, des énergies renouvelables et de la connaissance de l’environnement littoral et marin » de la formation initiale, permanente, professionnelle, technologique et universitaire, qui répondent aux besoins des entreprises en besoin de main d’œuvre qualifiée et experte, des univers économiques multiples de la mer en mettant en valeur les filières propres et vertes - L’industrie : réparation navale pour tous types de navires, bateaux, - L’évolution des ports et des navires : construction, rénovation, intégration des nouvelles techniques et technologies, - La filière de la plaisance de la conception à la vente, location, 3 - La filière de la plongée et des activités de loisirs, - La recherche sur les énergies renouvelables et les ressources marines fossiles, - La connaissance du milieu marin et littoral en lien avec la recherche appliquée en particulier dans le domaine médical, - Le secteur des assurances et du droit de la mer, Développer et moderniser les infrastructures pour un accès à la mer pour tous ¾ Aménager une zone franche économique portuaire pour favoriser la création d’activités à forte valeur ajoutée : commerces/tourisme/ logistique/ industrie, plaisance sur les trois secteurs géographiques du port : le nord (de Saumaty au tunnel du Rove, le centre d’Arenc à Mourepiane, le sud entre Arenc et le J4). ¾ Dégager les investissements nécessaires à la reconstruction et à la redynamisation du système industrialo-portuaire afin que Marseille redevienne le 2ème port européen en sa qualité de porte d’entrée des containeurs par l’augmentation du tonnage à destination des pays européens. ¾ Création d’un nouveau terminal de transport combiné à Mourepiane afin de favoriser le transport des marchandises par le rail et le fluvial et libérer le site pour la création du futur parc des Aygalades de 14 hectares. ¾ Aménager l’accueil des navires de croisières supérieurs à 180 m de longueur en élargissant la passe Nord du port tout en développant une offre de navettes sécurisées et régulières pour le centre-ville. ¾ Poursuivre l’accueil de paquebots pour des unités inférieures à 180 m sur le J4 afin d’être au plus près de l’offre culturelle du MUCEM et de l’offre hôtelière du Vieux – Port. ¾ Développer les ports de plaisance par leur capacité d’accueil : Frioul, Estaque, Pointe Rouge dans le cadre d’aménagements respectueux de l’environnement. ¾ Impulser une culture de la mer pour les Marseillais en favorisant sur tout le littoral de la Pointe Rouge à l’Estaque, l’accès à la mer par des pistes cyclables, des espaces piétons, des lieux de promenades privilégiés (type création d’un GR maritime). 4 Promotion, communication des activités sportives, culturelles, événementielles et patrimoniales des richesses de la mer ¾ Augmenter l’offre des écoles de voile pour faciliter l’accès à la pratique, ¾ Développer les manifestations, festivals, congrès (ex Congrès mondial des aires marines protégées), événements et autres compétitions autour de la Mer, avenir de l’homme et de la voile et de la pratique du nautisme, ¾ Coordonner une offre maritime de protection du patrimoine maritime par la valorisation du Parc des Calanques, la protection de zones maritimes remarquables et le retour ou préservation de la faune et de la flore maritime endémique du littoral marseillais. ¾ Création d’un espace de la mer à rayonnement européen dédié à la découverte, à la restauration, à la mise en valeur, et à la recherche scientifique du patrimoine maritime passé et présent à la fois à vocation muséale (œuvres artistiques) et de recherche ( mettre en valeur que Marseille est le berceau du sous-marin), d’un Office de la mer, de regroupement des services d’archéologies maritimes (conservation et mise en valeur des objets du patrimoine/ école des métiers de conservation), et de protection des animaux maritimes blessés (clinique vétérinaire avec expertise à vocation mondiale). ¾ Lancer l’étude pour un Aquarium qui vient renforcer la volonté de faire de Marseille un site d’expertise mondial de la sauvegarde et de la protection des animaux maritimes. 2/ Impulser une action économique pour les entreprises et les Marseillais qui concilient développement, emploi et cadre de vie Redéfinir une logique de territoire au service des Marseillais qui associe création de richesses, emploi et préservation de l’environnement Outils méthodologiques et institutionnels ¾ Coordonner au sein d’un office de l’entreprise et des entrepreneurs, une offre foncière, fiscale et de services à destination des entreprises et de leurs personnels qui aura pour vocation de fédérer les initiatives et les partenariats institutionnels (CCIMP, Chambres des métiers et des artisans, des agriculteurs, fédérations professionnelles) pour construire un plan d’action concerté pour répondre au défi du développement économique et de l’emploi. 5 - Favoriser l’implantation des entreprises par la promotion du territoire, - Prospecter, accueillir et accompagner les entreprises en simplifiant au maximum leurs démarches pour garantir leur maintien. - Appliquer au niveau municipal le Small Business Act, une proposition formulée par Marine Le Pen à l’occasion de la campagne présidentielle et qui consiste à privilégier les acteurs économiques locaux. 6 ¾ Favoriser l’implantation de nouvelles entreprises, notamment par la mise à leur disposition, sur une période définie de trois ans, de terrains municipaux à des tarifs encourageants pour permettre leur démarrage et développement par une cartographie des terrains et une mise en valeur des terrains en distinguant l’offre selon les besoins des acteurs économiques (industrie, artisans, commerces, tertiaire). ¾ Agir par une action du droit de préempter des terrains destinés à l’implantation de nouvelles entreprises et industries par une stratégie du foncier intelligente répondant aux besoins des entreprises. ¾ Faire de la technopole de Château- Gombert « une Sillicon Valley » du numérique pour soutenir organismes de recherche et entreprises de pointe : start-up, PME innovantes, pépinières … ¾ Création sur le site universitaire de Luminy d’un pôle médical pour la recherche médicale qui regrouperait laboratoires de recherche et entreprises de pointe sur les maladies immunologiques, dégénératives, génétiques. ¾ Développer le rayonnement et l’expertise de l’Ecole d’Architecture de Marseille afin d’encourager, développer la recherche, les innovations architecturales, urbanistiques, la construction sur le bâti durable et intelligent, le design au service des professionnels du bâtiment, de la rénovation et de la construction urbaine pour un projet de ville respectueuse de l’homme et de l’environnement. Dynamiser l’implantation d’entreprises mondiales phares, professionnaliser les filières du BTP, agir par une Commande Publique efficace, par une action volontariste de la municipalité : ¾ Se fixer des objectifs d’installation d’entreprises mondiales qui sont à la pointe de la recherche médicale, sur la connaissance des ressources maritimes de leur mise en valeur à leur exploitation raisonnée, et innovantes sur le développement durable et les énergies renouvelables. ¾ Encourager le développement et l’évolution des filières du BTP dans un axe de modernisation des techniques et des pratiques professionnelles intégrant les problématiques de développement durable, des énergies renouvelables, de restauration de bâtiments patrimoniaux visant à répondre aux enjeux d’emploi et de formation pérenne. ¾ Encourager, accompagner et faciliter l’accès des PME et TPE aux marchés publics publiés par la ville de Marseille (guichet unique à travers une Direction de la Commande Publique, guide méthodologique pour répondre aux marchés publics, suivi rigoureux des délais de paiement…). ¾ Initier par le biais d’une décision municipale, la prise en charge par la municipalité du cautionnement des PME/TPE répondant à un marché public inférieur à 90 000 euros de seuil de procédure pour permettre des avances ou acomptes comptables, en attendant que cette initiative soit poursuivie par la banque publique d’investissement présidée par Mme Ségolène Royale, ¾ Flécher la commande publique de la ville de Marseille dans une démarche volontariste avec un objectif de 10% de respect des critères sociaux et environnementaux dans les procédures d’achat conformément aux engagements du Grenelle. Actions de promotion ¾ Organiser la création d’un concours des Trophées sur l’innovation qui récompenserait une entreprise ou une équipe de chercheurs sur un développement qui concilierait recherche, développement durable et application pour les sociétés humaines. Soutenir et encourager le secteur du commerce et de l’artisanat sur le territoire Faire de Marseille, une ville fière de son artisanat, commerce de proximité à forte valeur ajoutée de l’identité provençale et marseillaise Outils et méthodologies ¾ Fédérer à travers une maison du Commerce et de l’Artisanat avec l’ensemble des partenaires économiques, professionnels et institutionnels du secteur dont les objectifs seront : - Cartographier les commerces vacants, les proposer au secteur privé, faciliter les démarches d’ouverture, de développement et de promotion, 7 - Consulter les professionnels sur les problématiques de stationnement et de parkings payants, avec appréciation des zones et des périodes, - Coordonner les autorisations d’ouvertures les dimanches et jours fériés en périodes de fêtes, - Création et mise en place d’un marché de Noël provençal à la hauteur de la 2ème ville de France, - Redéfinir et organiser sur l’ensemble du territoire les marchés forains existants et promotion de marchés paysans sur chaque secteur, - Valoriser par l’organisation de manifestations sur les produits, articles, savoirfaire marseillais et provençaux des commerçants et artisans locaux, - Mettre en place des labels d’excellence « Massilia » en favorisant la connaissance, la promotion et l’exportation du travail de des artisans et commerçants marseillais, ¾ Refuser toute nouvelle implantation de supermarchés, y compris discount, pour sauvegarder un vrai commerce de proximité, premier poumon économique et premier lien social de nos quartiers et noyaux villageois. ¾ Assurer un équilibre commercial sur le territoire en lien avec la démographie de la ville. Eviter une suroffre et une surchauffe commerciale sans lien avec la demande. (Terrasses du Port menacent le centre ville) Actions de promotion et de valorisation des savoirs ¾ Mettre en place une protection par des labels et par une indication géographique protégé de tout produit conçu et fabriqué sur le territoire de Marseille. Défendre le savoir et le savoir-faire de nos artisans, créateurs. Il est urgent et indispensable que le Savon de Marseille bénéficie de cette protection et de cette valorisation. 8 TOURISME En plus de son tissu industriel, de son commerce, de ses artisans, de ses TPE/PME, Marseille possède un atout que les autres villes n’ont pas : c’est la plus belle ville du monde ! Plus ancienne ville de France, Marseille, posée sur la rive sud de l’Europe, possède un patrimoine culturel, naturel, urbanistique et archéologique extraordinaire, un patrimoine qui reste pourtant méconnu. En concertation avec les professionnels du tourisme, la mairie stratège favorisera toutes les initiatives pour que cette richesse soit mise au service du développement économique tout en combattant les éventuelles dérives. Les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration seront invités à s’engager au travers d’une charte de bonne conduite à ne pas pratiquer de flambées des prix en période touristique afin de ne pas pénaliser le consommateurs marseillais. L’offre touristique doit s’inscrire dans un plan global de redressement économique de la ville en favorisant le secteur économique privé créateur de richesses pour les Marseillais ; répondre aux besoins des touristes français et étrangers et placer Marseille parmi les métropoles touristiques majeures. Dresser le bilan provisoire pour MP 2013 Quantitatif : Indéniable succès : 7 millions de visiteurs dont 5 millions sur Marseille, Pavillon M, 900 000 et le MUCEM, 800 000 entrées. Qualitatif : Création accélérée de nouveaux équipements (MUCEM, rénovation des Musées existants : Musée d’Histoire de Marseille au Centre bourse/ Borely, Cantini, Beaux-Arts Longchamp (pour les 3 musées 65 millions de travaux investis par la ville) sans oublier d’autres créations comme la Villa Méditerranée de Vauzelle ou le Musée de la Fondation Regards de Provence, ainsi que la rénovation du Vieux-Port. Des grands manifestations populaires : le week-end d’inauguration, entre Flammes et flots (mai) ou bien encore la Transhumance (en juin / même si le chiffrage prévisionnel par l’association MP 2013 a été mal estimé). Un engouement populaire dans le dispositif des bénévoles mis en place par la mairie (3600 inscrits et 2000 mobilisés). Le merchandising a bien fonctionné avec les valeurs sûres de l’identité provençale : Savon de Marseille, l’huile d’olive, le vin, tapenades … 9 Un tourisme essentiellement franco-français à souligner qui a été boosté. Quelques ratés à souligner : Un démarrage de Marseille tardif avec des musées ouverts seulement en milieu d’année (Borely le 15 mai, les Beaux-Arts et le MUCEM en juin, Musée d’histoire de Marseille en septembre !) Marseille aura été la capitale européenne de la culture non pas sur une année mais sur un semestre, avec un manque à gagner très important. Des prix salés (ex 18(9x2) euros pour l’exposition de l’Atelier du Grand –Midi qui se partageait entre Marseille et Aix et qui bien qu’annoncée comme le Blockbuster de l’année culturelle a eu une fréquentation en dessous des prévisions (200 000 au lieu des 600 000 prévus). Une diversité de l’offre sur le territoire élargi métropolitain pas si simple à expliquer aux Marseillais alors imaginez aux touristes qui ont pu apprécier la problématique des transports pour se rendre de Marseille à Aix par exemple). Dynamique à mettre en œuvre 1/ D’abord tirer objectivement un bilan réel de MP 2013 avec l’ensemble des acteurs/partenaires privés et publics : les points forts et les points à améliorer. Pérenniser une structure comme à Lille qui après son année culturelle a mis en place : Lille 3000 pour continuer à fédérer, à diversifier l’offre touristique et culturelle … en un mot à poursuivre une professionnalisation de ce secteur économique et en développant des axes culturels métropolitains structurants qui favorisent un développement harmonieux et cohérent du territoire (ex le GR 2013, renforcer l’axe de programmation méditerranéen …) Allez plus loin pour présenter une vraie offre touristique digne d’une métropole pour entrer dans le classement du top 25 européen ! Ne pas hésiter à s’inspirer de villes qui ont réussi des vraies reconversions urbanistiques, architecturales et qui connaissent un développement remarquable : Bilbao et son Guggenheim qui a entrepris une totale rénovation urbaine de son port maritime, ses quais fluviaux et ses anciennes activités industrielles. New-York, destination à la mode après la politique de la tolérance zéro de Guiliani ! Barcelone son métro, ses Ramblas, ses quais, sa propreté, sa sécurité, sa vie nocturne intense. Et pourtant le pays est en crise ! Mais si Barcelone a Gaudi, Marseille a Gaudi !.. une seule lettre en trop et tout est compromis et donc dépeuplé! 10 Supprimer la taxe de séjour payée par le secteur hôtelier dans un objectif de baisse de la pression fiscale pour ce secteur économique. Rééquilibrer le développement économique par la reconquête du Centre. Une demande des professionnels du secteur du tourisme consiste à doter Marseille d’un « objet monde » à l’image de la Tour Eiffel à Paris, la Statue de la Liberté à New York. La proposition qui va dans ce sens et qui fait grand bruit est celle du retour du pont transbordeur et/ou d’un téléphérique partant du Vieux Port pour accéder à Notre Dame de la Garde ! Notre Dame de la Garde qui est à elle seule et depuis un siècle et demi, le phare spirituel et culturel par excellence ! A ces idées aussi inutiles que ruineuses, je propose quant moi un projet qui me tient particulièrement à cœur et qui profitera à tous et dont le but final est la reconquête de notre centre-ville, une reconquête obtenue par la création d’une VOIE PROVENCALE prenant sa source au Palais Longchamp pour se jeter dans le Vieux Port. L’eau douce rejoignant l’eau de mer par un bras de terre valorisé. Car il est assez contradictoire de se prononcer pour un développement du tourisme et de laisser notre centre ancien se paupériser en même temps de l’abandonner à l’immigration massive qui de fait, en change la nature à la fois culturelle et cultuelle. La fermeture du cinéma (le moins cher pourtant de Marseille) tué par les travaux du tramway, comme la rue de Rome est en train de vaciller pour la même raison, installation d’une faculté et d’un commissariat central, (administration) installation de fast-food « kebab » et autres taxiphones, saleté des lieux, insécurité, ont éloigné les Marseillais de leur Canebière dont ils étaient si fiers, et étouffent depuis trop longtemps un centre historique qui devrait être un lieu de vie culturel et nocturne de premier plan à Marseille. Ainsi, la municipalité stratège prend là encore tout son sens en utilisant son droit de préemption (de préférence) sur les locaux privés comme sur les baux commerciaux pour privilégier l’installation (ou le retour) de commerces de gastronomie locale, d’artisanat, de librairies à vocation régionale. Un cinéma ultra moderne pourra s’installer en lieu et place des locaux occupés par des services du Conseil régional situés au bas de la Canebière. Un grand marché provençal et des terroirs occupera le haut de la Canebière. 11 Un Marché de Noël de même tenue que celui de Strasbourg (avant de le supplanter !) sera créé et animera le centre sur un bimestre pour dynamiser une période touristique jusqu’ici plutôt morne. Le succès de ce projet passe inévitablement par la sécurisation du centre avec la présence 24/24 et 7j/7 d’ilotiers de la patrouille cynophile et de policiers municipaux, tout comme la propreté des lieux qui sera assurée en permanence. Non seulement la Canebière sera ainsi rendue aux Marseillais comme l’avait promis un certain Jean-Claude Gaudin en 1-9-8-3 !!!, mais nous l’aurons rendu plus marseillaise ! Grâce à la voie provençale, l’activité économique et culturelle du centre ville sera ainsi développée et aura permis un rééquilibrage avec le développement d’euroméditerranée. 2/ Mettre la mer au cœur de notre identité : En complément des actions mentionnées dans l’argumentaire sur l’économie et l’emploi, ainsi que sur les infrastructures pour l’accueil des navires de croisières, lancer l’étude pour un aquarium qui vient renforcer la volonté de faire de Marseille un site d’expertise mondial de la sauvegarde et de la protection des animaux maritimes. -Revoir la DSP pour les navettes du Frioul. Le coût pour une traversée est aujourd’hui dissuasif. 10 euros ! 15 si l’on passe d’abord au Château d’Îf et 20 euros finalement si l’on aura visité le monument ! Le Frioul peut être lui aussi une source de détente, de loisirs et de tourisme, en premier lieu pour les Marseillais à la condition que cela soit dans leurs moyens. 3/Savoir vendre le « Made in Marseille » : Allez chercher la clientèle …. Passer du réceptif style office de Tourisme à une vraie action de démarchage et de vente à l’étranger par un Centre des Congrès performant et autonome véritable ambassadeur du territoire Aix- Marseille dans sa dimension terrestre et maritime. Développer le merchandising de l’identité Marseille-Provence avec développement des labels d’authenticité. 4/ Bien accueillir pour fidéliser : Coordonner une offre de services multiples privées et publiques : Une offre des taxis accessibles, des transports en commun sécurisés avec des plages horaires élargis et une tarification attractive, des parkings et stationnements sécurisés et pour lesquels la tarification excessive est à revoir, des rues propres, des WC publics ou privés raccordés sur l’espace urbain, (problématique de « la petite envie » des touristes sur le Vieux 12 Port !) des horaires des Musées élargies avec nocturnes, des collections numérisées, actualisées et accessibles par les supports informatiques nomades, des bornes wifi multipliées. 5/…. Et lui offrir de la distraction et de l’amusement ! Etudier en toute objectivité les idées du Casino ou d’une boite de nuit prestige. Lancer l’étude d’un parc d’attraction futuriste qui se démarquerait de Port Aventura sur le thème des jeux vidéo. 6/ Enfin pour le Tourisme d’affaires Il faudrait repenser une offre globale en regroupant les offres existantes du Parc Chanot, Palais des Sports, stade Vélodrome (un autre objet monde) dans une logique de complémentarité en fonction de la demande. Sans oublier dans ce schéma de développement d’inscrire le Palais du Pharo dans une offre de prestige. 13