extention de - Etablissement Public Foncier Provence-Alpes

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Avril 2014
SOMMAIRE
TITRE I - Objectifs du projet ....................................................................................... 1
I.1.
Donner une place et une identité au quartier Martelly au cœur du Grand
Centre Grassois ...................................................................................................... 2
I.2.
Rendre le site attractif .................................................................................. 2
I.3.
Inscrire l’aménagement du quartier dans le respect de son environnement 2
TITRE II - Principe des travaux à réaliser ...................................................................... 3
II.1. Une opération d’aménagement de quartier de type Zone d'Aménagement
Concerté ................................................................................................................. 3
II.2. Programme de l’opération de construction ................................................... 6
II.3. Voirie ............................................................................................................ 7
II.4. Réseaux ....................................................................................................... 7
II.5. Les espaces publics et espaces verts ........................................................ 10
II.6. La trame verte ............................................................................................ 10
II.7. Travaux et ouvrages divers ........................................................................ 13
TITRE III - Développement durable .......................................................................... 14
III.1. Des bâtiments économes en énergie ......................................................... 14
III.2. Un transport respectueux de l'environnement : des modes de transports
alternatifs à la voiture individuelle et la promotion des modes doux ..................... 15
III.3. Des espaces verts et paysagers renforcés ................................................ 15
III.4. Limitation des nuisances sonores .............................................................. 16
III.5. Charte environnementale ........................................................................... 16
Zone d'Aménagement Concerté – Quartier Martelly - Commune de Grasse
TITRE I - OBJECTIFS DU PROJET
Le Projet de Renouvellement Urbain (PRU) signé le 9 avril 2008 sur la commune de
Grasse, ambitionne de reconstruire le grand centre grassois pour favoriser la mixité
urbaine et sociale, promouvoir de bonnes conditions de vie pour ses habitants et
affirmer son rôle de centralité à l'échelle de la ville et de l'agglomération. A travers ce
programme, la ville s'engage pour une redynamisation économique, une
réhabilitation du logement, une restructuration du tissu urbain et une nouvelle
identité.
Le secteur Martelly a été retenu comme un des points clés du volet économique de
ce PRU, les différents partenaires s'y étant fixés comme objectifs de :
- restructurer l'espace pour lui redonner une vocation d'entrée de ville, en
s'affranchissant au mieux de ses contraintes urbaines (déclivité et voirie), et
en lui redonnant une cohérence architecturale en lien avec le secteur
sauvegardé,
- favoriser la redynamisation économique des commerces du centre historique
directement liés au quartier Martelly par la rue Goby/Maximin Isnard par la
présence d'enseignes nationales,
- promouvoir la création d'un quartier à vocation urbaine et commerciale dans
une démarche de développement durable, voire d'éco-quartier.
La Société Publique Locale Grasse Développement est titulaire de la concession
d'aménagement du centre historique datant du 07 avril 1996. Le secteur Porte
Est/Martelly fait partie du périmètre de concession par avenants n°6 du 11 juillet
2005 et n°8 du 16 mars 2006, présentés en pièce 8 du présent dossier.
L’atout principal du site est d’être dans la continuité du tissu urbain et dans un
contexte spatial, urbain et économique qui doit être restructuré et développé. Le
projet objet du présent dossier est un projet identifié au PLU de Grasse, lors de sa
neuvième modification approuvée le 04 juillet 2013.
Les objectifs fondamentaux de ce projet consistent donc à :
- tisser des liens entre les quartiers limitrophes, en minimisant l’impact de la
voiture au profit d’une piétonisation accrue en lien avec le centre ancien,
- renforcer le positionnement d’entrée de ville de Martelly grâce à des
équipements commerciaux structurants, publics et de proximité, en intégrant une
réflexion de durabilité pour la conception du quartier,
- répondre aux besoins de logements spécifiés dans le dossier de l'ANRU, de
l'OPAH-RU et du PLH,
- proposer une offre qualitative d’espaces publics et de lieux de convivialité, en
particulier un jardin en accompagnement du vallon du Rossignol,
- proposer une offre de cinéma qui permettra d’augmenter la fréquentation du
site sur une plage horaire étendue.
Ainsi, trois finalités ont été assignées à la rénovation et à la restructuration du
quartier Martelly, pour lesquels des orientations ont été spécifiées.
1
I.1.
DONNER UNE PLACE ET UNE IDENTITÉ AU QUARTIER MARTELLY AU CŒUR
DU GRAND CENTRE GRASSOIS
Pour ce faire, cette finalité concerne avant tout l'ambition du projet à être :
- la porte d’entrée Est de Grasse,
- complémentaire avec le centre historique,
- accessible, notamment grâce à une consolidation des maillages viaires et
piétons.
L’affirmation du positionnement de Martelly, grâce à une accessibilité motorisée
facilitée, renforcera également l’attractivité marchande du centre piéton.
Pour les modes doux, les liaisons avec le Jeu de Ballon seront améliorées, les
jonctions Est-Ouest seront facilitées ainsi que les liens avec les abords du centre.
Ceci permettra alors de mettre en œuvre :
- des articulations plus aisées entre les différents paliers du site,
- des accès plus fonctionnels,
- des relations favorisées entre l’entrée de ville et le centre ancien induisant un
sentiment de proximité renforcé entre ces deux espaces,
- une mise en valeur du site comme entrée de ville.
I.2.
RENDRE LE SITE ATTRACTIF
Ainsi, le projet vise à :
- créer de nouveaux repères pour une mise en valeur du centre historique,
- favoriser les usages piétons,
- proposer un espace de convivialité, fédérateur d’événements,
- mettre en lien les nouvelles fonctions commerciales, culturelles et d’habitat
avec le reste du quartier.
Ces intentions ont pour but une amélioration qualitative de l’entrée du centre
historique depuis l’avenue du 11 Novembre. Il s’agit de créer un repère urbain fort au
moyen d’un espace public de référence qui soit en accord avec la position d’entrée
de ville du quartier Martelly.
INSCRIRE L’AMÉNAGEMENT
I.3.
DU QUARTIER DANS LE RESPECT DE SON
ENVIRONNEMENT
A terme, la finalité est de constituer la couture urbaine entre les deux typomorphologies urbaines dont le quartier Martelly assure la jonction : la densité du
centre historique et les espaces faiblement bâtis de la ville jardin.
Le réaménagement du quartier Martelly s'intéresse donc à :
- mettre en valeur le vallon du Rossignol,
- révéler les belvédères sur le grand paysage,
- atténuer l’effet massif des quatre bâtiments principaux composant
actuellement l'îlot Martelly (le bâtiment Rolland, le parking Martelly, le
supermarché Monoprix et le parking Notre Dame des Fleurs).
2
TITRE II - PRINCIPE DES TRAVAUX À RÉALISER
II.1.
UNE OPÉRATION D’AMÉNAGEMENT
D'AMÉNAGEMENT CONCERTÉ
DE
QUARTIER
DE
TYPE
ZONE
II.1.1. Un projet répondant à l’évolution de l’image de la ville
La politique de la ville de Grasse est fortement axée autour de la redynamisation de
son centre ancien. Malgré la mise en place d’un Programme Social Thématique
(PST) et d’Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), certains
îlots sont toujours dégradés et le centre-ancien est en perte de dynamisme, ce qui
entraîne un déficit de centralité économique et sociale pour l’agglomération.
Face à ces constats, la Ville de Grasse a engagé une démarche globale visant la
préservation, la restructuration et la requalification de son centre urbain. En accord
avec l’Agence Nationale pour le Renouvellement Urbain (ANRU), la ville a initié la
programmation et la mise en œuvre d’actions nécessaires pour conforter la
dynamique économique, culturelle et sociale du territoire.
Identifié par le Programme de Renouvellement Urbain (PRU) au sein de la Porte Est,
le quartier Martelly est localisé au cœur du noyau historique et correspond à la "ville
basse". Sa restructuration est ainsi apparue comme une composante intrinsèque du
volet économique du PRU : "les axes de renouvellement urbain du périmètre de la
Porte Est reposent sur une stratégie globale d’intervention intégrant de façon
concertée, le logement, le développement économique, le social et l’animation
urbaine1".
De plus, la Ville de Grasse avec Pôle-Azur-Provence, a étudié la possibilité de mettre
en place un FISAC afin d'améliorer son attractivité marchande
D'autre part, offrant un important potentiel de revitalisation pour le cœur de Ville, le
projet du quartier Martelly s’inscrit au sein des documents grassois de planification.
En effet, il figure dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du
PLU comme un objectif de la restructuration du Grand Centre. Un périmètre à l’étude
(L.123 2-a du Code de l’Urbanisme) a donc été mis en place sur le site, et le PLU de
Grasse a été modifié une neuvième fois afin d'instaurer sur la zone du site un secteur
à plan masse AUpm1 correspondant au projet de la présente ZAC. Ce projet
correspond également aux orientations de la Ville de Grasse.
Ce projet participe donc à l'ambition de la ville de redonner une image séduisante à
son centre ancien grâce à une entrée de ville attrayante et dynamique.
1
Source : Ville de Grasse, Convention de rénovation urbaine, Porte Est et Quartier Gare, janvier
2008.
3
II.1.2. Un espace commerçant développé
Les rues du quartier Martelly sont animées et les linéaires commerçants dynamisés
grâce à la rénovation du Monoprix et à la création d’un ensemble commercial d’une
vingtaine de boutiques.
Bien que l’Office de Tourisme soit partie intégrante de l’opération, la fonction
commerciale du site sera complétée grâce à l’implantation et/ou au maintien :
- de locomotives commerciales dans les domaines de l’alimentaire, la culture,
les loisirs, la décoration, etc.,
- de magasins diversifiant l’offre commerciale,
- des espaces dédiés aux jeunes et aux loisirs, notamment un cinéma, et des
espaces de jeux,
- d’espaces de restauration complémentaires à ceux du centre ancien,
- d’un équipement hôtelier de qualité.
Ces nouveaux aménagements seront accompagnés par une augmentation des
plages horaires d’ouverture afin d’améliorer l’animation commerciale et la vie de
quartier.
II.1.3. Une accessibilité efficace
Les maillages viaire et piéton sont consolidés afin que le quartier Martelly devienne
une véritable entrée de ville. Ainsi :
- la liaison motorisée est renforcée,
le projet prévoit d'améliorer les liaisons automobiles entre l'avenue Thiers, l'avenue
du 11 Novembre et le boulevard Gambetta pour lier la partie supérieure et inférieure
du site, réduire l’effet d’impasse actuel et placer le quartier Martelly en entrée de
ville,
- le cheminement piéton est développé,
des liaisons piétonnes sont mises en place depuis le boulevard du Jeu de Ballon en
passant par la gare routière actuelle et le boulevard Gambetta pour irriguer et
orienter les flux piétons à l’intérieur du site. De plus, des espaces de cheminements
sont adaptés à la topographie du site, les circulations piétonnes sont privilégiées sur
la rue Maximin Isnard, notamment grâce à un vaste espace piétonnier situé aux
abords du centre historique et des franchissements transversaux sont ouverts depuis
la rue Goby. Enfin, les entrées et sorties sont améliorées pour considérer les besoins
des livraisons,
- l'offre de stationnements est mieux adaptée,
la fréquentation touristique de la ville induit des besoins accrus en matière de
stationnements. Ainsi, des aires de stationnement pour les cars de tourisme et bus
sont prévues sur la place de la Buanderie et les terrasses Notre Dame des Fleurs.
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II.1.4. Un paysage mis en valeur
Les volumes existants sont fragmentés pour retrouver un tissu urbain intermédiaire
entre la densité du centre historique et les espaces faiblement urbanisés de la ville
jardin. La transition entre les tissus urbains sera progressive et douce.
Des continuités urbaines seront créées entre la place du Patti, contiguë au centre
ancien et la résidence des Jardins du Rossignol, amorce de la ville jardin.
Le projet prévoit à cette fin :
- la mise en place d'une trame verte,
- des alignements végétaux et minéraux qui créent des lignes de force,
- une mise en valeur des façades et des constructions,
- un étagement des toitures et terrasses selon les restanques "naturelles" en
direction du vallon du Rossignol pour appréhender la topographie du site,
- une attention particulière apportée sur les cônes de visibilités, qui doivent
respecter les ouvertures sur le grand paysage.
Le projet d’aménagement paysager affiche clairement la volonté de réaliser un projet
qui s’accorde et complète le tissu ancien limitrophe et retrouve son ancrage avec le
site. Il est identifié au travers de trois grandes zones d’aménagements distinctes (Cf.
pièces A6 – Plan général des travaux).
- Le vallon du Rossignol qui se situe au Nord-Est du périmètre du projet. Le
projet paysager s’oriente vers une prise en compte et une réhabilitation de cet
espace en renforçant son aspect naturel afin de lui donner une présence forte
dans le quartier en tant que respiration végétale et corridor écologique
fonctionnel. Le projet permettra de réaffirmer sa présence dans le paysage ainsi
que dans le quartier.
- Les jardins sur dalles se situent sur la partie Sud du projet. Plantés sur un
sol artificiel, ces jardins évoquent l’histoire de la ville de Grasse à travers une
palette végétale de plantes à parfums. Organisés en belvédère et balcons ils
ménagent des vues remarquables sur le grand paysage Grassois.
- Le paysage des parcs et jardins publics se situe en partie Nord et s’étend
sur une bande plus étroite au Sud-Est. Ces espaces sont déjà composés pour la
plupart de parcs et jardins publics existants. Le projet s’attache à les réhabiliter et
à renforcer leurs présences dans une logique d’aménagement (fonctionnelle,
spatiale, esthétique, urbaine) avec le quartier Martelly.
Toutes ces caractéristiques contribuent au renforcement de l'attractivité du site.
5
II.2.
PROGRAMME DE L’OPÉRATION DE CONSTRUCTION
Le projet prévoit le développement d'environ 37 850 m² de surface de plancher
(42 000 m² si l’option de 840 places de stationnement est retenue) répartis de la
manière suivante :
Surface de plancher
(m²)
Commerces
10 290
Surface de Vente
Réserves
Cinéma
Equipement Hôtelier
Logements
Rolland
Ilôt "Monoprix"
Martelly
Notre Dame des Fleurs
Services : Office du Tourisme
Parking
Martelly
Notre Dame des Fleurs
7 390
1 100
1 800
2 000
6 980
1 030
2 340
2 410
1 200
410
18 170
11 730
6 440
Quantité (unité)
une vingtaine de
commerces
5 à 6 salles / 1 100 places
70 à 90 chambres
79
1
679 places
469
210
Une servitude d'urbanisme (n°7) a été instaurée au titre de l’article L.123-2-b du code
de l’urbanisme sur le quartier d'étude afin de favoriser la mixité sociale. Le projet
respectera donc, dans les polygones d’emprise définis au plan de zonage, une
réalisation de 30% de la surface de plancher de construction en logements locatifs
sociaux dont 30% conventionnés de type Prêt Locatif Aidé d’Intégration (PLAI) et
70% en logements locatifs conventionnés de type Prêt Locatif à Usage Social
(PLUS).
En plus des parkings cités ci-dessus, le projet envisage une aire de dépose et
stationnement des cars de tourisme et urbains, ainsi que :
Espaces Publics
Jardins
Bassin de Rétention
Surface (m²)
9 065
3 700
850
Quantité (unité)
1
Par ailleurs, le programme prend en compte les constructions et activités qui seront
conservées au quartier Martelly, à savoir :
- le Monoprix,
- l’offre résidentielle des bâtiments d’habitation,
- la place de la Buanderie, espace de transit pour les bus Sillages et les bus du
Conseil Général des Alpes-Maritimes,
- l’offre en stationnement du parking Notre Dame des Fleurs.
La viabilisation du quartier Martelly nécessitera la réalisation d'équipements publics :
- d’infrastructures internes au projet et nécessaires à la desserte et à la
viabilisation du quartier,
- de superstructures répondant aux besoins de l’opération d’aménagement du
quartier.
Ils concernent la démolition de constructions existantes et la construction de
bâtiments nouveaux, la restructuration de l’espace public par la création d’espaces
6
verts ainsi que des travaux sur l’ensemble des réseaux pour la viabilité du projet à
savoir : réseaux de voirie, télécommunication, électricité Moyenne Tension (M.T.) et
Basse Tension (B.T.), gaz, assainissement, ainsi que l’eau potable.
Les équipements actuels sont en conformité avec les demandes exprimées par le
Service Départemental d’Incendie et de Secours des Alpes-Maritimes (SDIS 06). Ces
équipements seront conservés et complétés par de nouveaux poteaux. Le projet
sera conforme aux normes et besoins exprimés par le SDIS 06. Le réseau de
distribution ainsi que les poteaux incendies seront normalisés.
Les constructions respecteront les contraintes techniques liées à l’environnement
géotechnique et sismique, ainsi que les classements de sécurités (familles).
II.3.
VOIRIE
Les travaux de voiries de l’opération seront coordonnés avec la rénovation de la rue
Paul Goby réalisée par la Ville de Grasse.
L’avenue du 8 Mai 1945, principal axe de circulation de l’opération, exigera des
travaux de restructuration. Elle sera composée des éléments suivants :
- chaussée sur fondation lourde en enrobé noir,
- chaussée sur fondation allégée pour parkings en enrobé noir,
- allées piétonnières, trottoirs et espaces publics.
Ces travaux sont également préconisés pour les axes secondaires et les carrefours.
Les revêtements de voiries seront délimités par des bordures classe 100 bars
préfabriqués.
En complément des ouvrages de voirie, les cheminements piétonniers prévus dans
les ruelles ou trottoirs recevront un traitement identique à celui réalisé dans le centre
ancien. Il en sera de même pour la partie piétonne de l’avenue du 8 Mai 1945.
Des éléments de signalisation seront intégrés à l’opération. Concernant la
signalisation horizontale, le programme prévoit des panneaux normalisés sur
supports et plots béton. La signalisation verticale quant à elle sera mise en place
grâce à des produits blancs homologués B.H. non réflectorisés et du thermoplastique
réflectorisé.
II.4.
RÉSEAUX
L’aménagement du quartier Martelly tiendra compte des réseaux existants. Ces
réseaux seront préférablement conservés et renforcés si nécessaire.
Les travaux de viabilisation pour l’ensemble des réseaux de l’opération feront l’objet
de conventions techniques et commerciales avec l’ensemble des intervenants
concessionnaires ou fermiers des différents réseaux. Ces conventions préciseront la
nature, objets et répartitions techniques et financières des travaux à réaliser et
nécessaires à l’alimentation ou évacuation de celle-ci.
II.4.1. Réseau de télécommunications
Une étude des besoins en lignes liés au programme du projet permettra de
déterminer, en liaison avec le concessionnaire, un renforcement éventuel en lignes.
Les conduites créées seront de type allégées, enrobées de béton aux traversées de
voies lourdes.
Les réseaux, chambres et accessoires seront conformes aux directives du Centre de
Construction de Lignes de France TELECOM.
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II.4.2. Réseaux d'électricité
- Réseau Moyenne Tension :
Le réseau Moyenne Tension existant et les postes de transformation localisés rue
Goby et place du Patti permettent la desserte du projet futur. Cependant, le
déplacement des deux postes de transformation ainsi que la réalisation d’un réseau
bouclé sera nécessaire en adéquation avec le programme défini et les voies
accessibles aux véhicules EDF.
Le réseau de raccordement créé et le déplacement des deux postes de
transformation seront réalisés en accord avec les services techniques d’EDF.
- Réseau Basse Tension :
Les réseaux existants situés rue Goby, place du Patti et Traverse du Riou Blanquet
seront restructurés partiellement en fonction du programme et de la localisation des
postes DP MT déplacés dans le cadre de l’opération. La desserte sera réalisée en
tenant compte des objectifs techniques et en accord avec les services techniques
d’EDF.
Les câblages, coffrets et accessoires seront conformes aux normes en vigueur
d’EDF.
II.4.3. Réseau de gaz
Le réseau de distribution situé rue Goby et avenue du 11 Novembre sera réalisé en
fonction du programme.
Le réseau de distribution créé sera réalisé en polyéthylène, les accessoires seront
normalisés et les modalités de pose suivront les modalités et directives d’EDF.
II.4.4. Réseau d'assainissement
Le réseau d’eaux usées existant en périphérie immédiate du périmètre du projet est
ancien et sera rénové prochainement par la compagnie fermière (Travaux hors
procédure de ZAC et réalisés en 2012). Un raccordement à ce réseau sera effectué.
Les altimétries et localisation des points de raccordements sur les réseaux existants
seront à conforter et à confirmer par les services de la Ville, les relevés de géomètre
et le concessionnaire.
Les canalisations, regards et branchements seront conformes aux directives de la
société concessionnaire. Les réseaux créés seront étanches au vue du périmètre de
protection de la source de la Foux et de la proximité du vallon de Rossignol.
II.4.5. Réseau d'eaux pluviales
Le réseau de collecte des eaux pluviales existant de part et d’autre du périmètre du
projet est ancien (anciens canaux). Ainsi, le projet intégrera la réalisation d'un bassin
écrêteur (représentant une surface au sol de 850 m² et un volume de régulation de
1421 m3) sécurisant le réseau public.
Ce bassin sera situé en sous-sol, niveau - 4, du bâtiment Rolland, avec des exutoires
dans le réseau public.
8
-
Dossier de réalisation – ZAC – Quartier Martelly – bureau d'études
Es-Pace [p. 50]
II.4.6. Réseau d'eau potable
Le réseau existant situé place du Patti, rue Goby, avenue du 11 Novembre et
boulevard Gambetta comprennent des canalisations de 100 mm à 250 mm.
Une étude sur le renouvellement des réseaux est en cours de réalisation par la
société fermière, la Lyonnaise des Eaux, du réseau d’eau potable dans l’emprise du
projet. Elle réalise également une étude pour la création d’un réservoir de stockage
d’eau potable dans l’emprise du projet, sous le supermarché, et l’étude de
distribution générale en eau potable de l’opération en fonction du programme.
Le réseau principal de distribution d’eau potable, sera pressurisé à 16 bars, y
compris dans la partie correspondant au renforcement du réseau existant pour la
sécurité incendie.
Les canalisations, accessoires et comptages seront réalisés en conformité avec ces
prescriptions.
9
II.5.
LES ESPACES PUBLICS ET ESPACES VERTS
La création d’espaces publics engendre l’installation d’un mobilier urbain. La
fourniture et mise en œuvre de matériels d’utilité publique type corbeilles et
signalétique seront intégrées au projet.
L’éclairage des espaces publics se réalisera à l’aide de candélabres et lanternes sur
mats et consoles. Un balisage par bornes lumineuses est également intégré au
projet.
L’éclairage des végétaux permettra une mise en valeur de végétaux remarquables et
une mise en scène d’éléments de paysage.
La création des espaces verts de l’opération nécessite :
- des travaux de sous solage,
- des travaux de dressement,
- l’ouverture de fosses pour plantations,
- la fourniture, pose et entretien de végétaux hautes tiges de forces 30 à 50,
- la mise en place d’un arrosage intégré.
Les espaces verts de l’espace public de l’opération exigent l’installation d’un système
d’arrosage. Le réseau d’arrosage créé sera de type automatique et raccordé au
réseau d’eau potable.
II.6.
LA TRAME VERTE
II.6.1. Le vallon du Rossignol
Pour renforcer l’effet naturel de la ripisylve du vallon du Rossignol et ainsi créer un
filtre visuel efficace entre le projet et ses environs, les abords du cours d’eau devront
être plantés aux endroits où ils sont relativement dégagés et ouverts (partie haute et
partie rive gauche en particulier) avec des essences, pour la strate arborée de type :
Frêne élevé (Fraxinus excelsior), Aulne glutineux (Alnus glutinosa), Erable sycomore
(Acer pseudoplatanus), Chêne pubescent (Quercus pubescens), Tilleul (Tilia
cordata), Figuier commun (Ficus carica), et pour la strate arbustive avec des
essences de type : Surreau noir (Sambucus nigra), Eglantier commun (Rosa canina),
Amélanchier sp (Amelanchier sp.), Prunellier sauvage (Prunus spinosa).
Enfin pour la strate herbacée, les essences choisies devront appartenir au cortège
végétal naturel du site : Arum sauvage (Arum italicum), Fenouil sauvage (Foeniculum
vulgare), Acanthe à feuille molles (Acanthe mollis). Ces plantes devront être
réparties sous la strate arborée et arbustive de manière aléatoire en formant
ponctuellement une plus grande concentration d’une espèce, par exemple : un tapis
d’Acanthes.
Ces arbres de première grandeur, d’une hauteur à maturité supérieure à 10 mètres,
devront être plantés à raison, au minimum, de 1 unité pour 100 m² tout en respectant
un écartement de 10 m x 10 m en quinconce avec un mélange homogène entre
chaque essence.
Les arbustes, de seconde grandeur, devront être plantés de manière aléatoire en
renforcement de la strate arborée, tout en respectant un mélange homogène entre
chaque essence.
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En aucun cas, les arbres existants ne devront être élagués ou coupés, sauf pour des
mesures de sécurité et après consultation et accord du paysagiste en charge du
projet.
Sur l’ensemble des espaces plantés une couche de Bois Raméal Fragmenté (BRF)
de 5 cm devra être répandue après plantation. Sa composition doit exclure des
fragments de conifères. De recomposition naturelle, un arrosage automatique pourra
être prévu de manière provisoire pour l’implantation des sujets mais discret et
démontable.
Sur l’ensemble de cette zone l’entretien doit se faire uniquement dans les cas où les
arbres ou la végétation entraineraient un risque d’accident pour les habitants ou un
risque sanitaire pour d’autres plantes. Cet espace doit rester naturel, ce qui lui
permettra d’accueillir de nombreux insectes, oiseaux, mammifères, reptiles et
amphibiens renforçant ainsi son rôle de site hôte et de corridor écologique.
3
II.6.2. Les jardins sur dalle
Les jardins sur dalles de par leur artificialisation s'attachent plus à des espaces de
cultures, comme ont pu l'être les nombreuses collines grassoises au temps de l'essor
des plantes à parfums. Ces dernières, de caractère patrimonial, seront mises en
valeur dans ces jardins où les espaces publics doivent être ouverts et faire office de
belvédères pour créer un lien visuel avec les grands paysages.
Ces jardins sont répartis sur deux niveaux altimétriques différents : l'un à la côte de
245 mètres environ et le second à la côte de 230 mètres environ. Créer sur sol
artificiel, ces jardins devront prévoir pour les espaces de plantation d'arbres, une
profondeur de sol hors tout de 1,50 mètres minimum et une profondeur hors tout de
80 cm minimum pour les plantations de haies, de grimpantes et de vivaces.
De manière générale, les jardinières sont à proscrire, les profondeurs de plantation
devront donc être pensées dans l'épaisseur des toits terrasses. Pour ce faire, une
réflexion avec les architectes est menée dès le début de la conception du projet.
En ce qui concerne les plantations d'arbres, elles sont préconisées uniquement au
Nord et au Sud de ces jardins, de manière à laisser le centre dégagé pour préserver
la vue et de manière à jouer avec le rythme des différentes façades. La localisation
exacte de ces arbres devra à la fois prendre en compte les orientations fortes du
projet paysager mais aussi s'accorder avec les principes architecturaux que sont les
façades, les ouvertures, les accès et les circulations. Des arbres de haute tige seront
plantés, en alignement ou quasi-alignement, à raison de 1 unité tous les 70 m² et
avec une hauteur à maturité dépassant les 8 mètres de hauteur. 40% d'espèces
persistantes au minimum devront apparaître dans les plantations. Les essences
choisies doivent correspondre à ces propositions : Camphrier (Cinnamomum
camphora), Olivier (Olea europaea), Chêne vert (Quercus ilex et Micocoulier (Celtis
australis), Tilia cordata.
Des haies peuvent être envisagées dans le projet mais elles ne doivent pas
dépasser une hauteur de 1 mètre pour ne pas gêner la circulation du regard. Des
essences comme la Myrte de Tarente (Myrtus communis tarentina), le Lila blanc
(Seringa vulgaris 'alba') et le Romarin (Rosmarinus officinalis), le chêne vert, le
jasmin de grasse pourront être utilisées.
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Des espaces de plantation de vivaces doivent être ménagés dans le projet, toujours
dans cette logique de guider le regard et les visiteurs vers la vue et le grand
paysage. A cette fin, les plantes préconisées sont : le Thym (Thymus), Le Serpolet
(Thymus serpyllum), la Sauge sclarée (Salvia sclarea), la Verveine odorante (Aloysia
citrodora), l'Armoise citronelle (Artemisisa abrotanum), la Mélisse (Melissa
officinalis), la Violette de Parme (Viola tricolor), la Rose de mai (Rosa centifolia), la
Lavande (Lavandula), la Jonquille (Narcissus jonquilla), la Tubéreuse (Polianthus
tuberosa), le Narcisse (Narcissus), le Géranium rosat (Pelargonium graveolens),
l'Iris, la Menthe (Mentha), le Jasmin (Jasminum grandiflorum, Jasminum
polyanthum), la plante à curry (Helicrysum italicum), la Camomille (Chamaemelum
nobile), ou tout autre plante cultivée autrefois à Grasse.
Des espaces de prairie peuvent également être envisagés, mais devront être
apparentés à des prairies méditerranéennes résistantes à la sécheresse et peu
gourmandes en eau.
Enfin, des plantations de plantes grimpantes et retombantes doivent être mises en
place le long des façades des bâtiments autour des jardins sur dalle. Le but est de
créer des filtres visuels rythmés sur les façades pour opérer une continuité
paysagère avec la typologie verticale du bâtiment. Ces plantes grimpantes, situées
sur les flancs Est et Ouest de l'opération, sont au final une manière de mieux intégrer
le bâtiment au paysage environnant tout en jouant un rôle bioclimatique (brise soleil,
casquette, etc.). Un travail en lien étroit avec l'architecte doit être mené pour
permettre une intégration optimum des supports de ces grimpantes (résilles,
structures, câbles, etc.) en fonction des façades, de leurs rythmes, des ouvertures,
etc. Pour les plantations, les espèces citées ci-après peuvent être utilisées : Jasmin
(Jasminum grandiflorum, Jasminum polyanthum), Clematis (Clematis armandii,
clematis florida), Ipomée (Ipomoea learii), Solanum Jasminoides, trachelospernum,
Wisteria, Hedera.
Il est également à prévoir, pour l'ensemble des espaces plantés de ces jardins, des
systèmes d'arrosage automatique.
II.6.3. Paysage des parcs et jardins publics
Actuellement dominées par une pinède vieillissante, ces parcelles devront être
régénérées et aménagées pour redonner un caractère valorisant au quartier, tout en
préservant la strate arborée existante.
Une attention toute particulière devra être faite concernant la création d'un panorama
depuis l'avenue Thiers au niveau du vallon du Rossignol et vers les collines
Grassoise et la mer. Cette ouverture visuelle doit permettre une respiration entre les
différents espaces plantés du projet et retisser un lien entre ce parc et le grand
paysage.
Suite au résultat de la concertation où la population semble peu d’accord avec la
conservation des pins, la strate arborée devra être régénérée avec la plantation
d'arbres (1 arbre tous les 100 m²) comme le Chêne vert (Quercus ilex), le tilleul (tila
cordata), le Micocoulier (Celtis autralis) complantés en pied par des arbustes ou
arbre de petite taille de type Pistacia lentiscus, Olea europae, Quercus coccifera ou
autre végétaux méditerranéens adaptés aux différentes situations (ombre ou soleil),
à raison de 3 unités par m² pour les arbustes. Ces plantes viendront compléter ou
remplacer les espaces du parc plus ou moins clairsemés.
12
Comme pour le Vallon du Rossignol, sur l'ensemble des espaces plantés une couche
de BRF de 5 cm devra être répandue après plantation. Sa composition doit exclure
des fragments de conifères. Il est également à prévoir pour l'ensemble des espaces
plantés des systèmes d'arrosage automatique.
Sur l'ensemble des zones des jardins sur dalle et des paysages des parcs et jardins
publics, l'entretien devra être réalisé avec des méthodes de gestions différenciées,
écologiquement plus pertinentes (taille douce des arbres et arbustes, lutte
biologique, compostage, etc.) et pourra déboucher sur une pédagogie de
l’environnement, le travail des jardiniers municipaux étant souvent un exemple pour
le public.
II.7.
TRAVAUX ET OUVRAGES DIVERS
En termes de terrassements, l’opération nécessite :
- la réalisation de plates-formes de voirie, déblais et remblais,
- la réalisation de tranchées, déblais et remblais pour les réseaux et fluides,
- l’évacuation à la décharge des terres non réutilisées.
En termes d'ouvrages, le projet sollicite :
- la dépose des réseaux aériens, poteaux et câbles hors travaux des
concessionnaires,
- la démolition des bâtiments existants non conservés et d’ouvrages de
maçonneries,
- le débroussaillage et nettoyage du terrain hors emprises parcellaires,
- l'évacuation à la décharge des matériaux restant.
Parmi les ouvrages divers, seront mis en place des abris de compteurs recevant les
divers fluides.
13
TITRE III - DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’opération de restructuration du quartier Martelly est clairement orientée
développement durable dans sa conception et son management, la qualité des
bâtiments, la gestion de l’eau (pluviale, EU, AEP), la gestion des déchets (chantiers
et ménagers), de l’énergie mais également sur la dimension sociale et urbaine de
cette orientation.
D’une manière générale, le projet vise à améliorer le cadre de vie des habitants du
quartier Martelly en créant de nouveaux commerces, des services, des logements
ainsi que des équipements publics et des espaces de stationnement, en s’inscrivant
dans les principes du développement durable.
III.1.
DES BATIMENTS ECONOMES EN ENERGIE
Un soin particulier sera apporté à la réalisation de bâtiments économes en
consommation énergétique, utilisant des matériaux durables et innovants.
III.1.1. Les nouveaux bâtiments
Ainsi, les bâtiments nouveaux seront conçus pour répondre aux exigences de la
Règlementation Thermique 2012 (RT 2012), conformément à la réglementation en
vigueur.
Conformément à l’article 4 de la loi Grenelle 1, la RT 2012 a pour objectif de limiter la
consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50
kWhEP/(m².an) en moyenne1, tout en suscitant :
- une évolution technologique et industrielle significative pour toutes les filières
du bâti et des équipements,
- un très bon niveau de qualité énergétique du bâti, indépendamment du choix
de système énergétique,
- un équilibre technique et économique entre les énergies utilisées pour le
chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.
Les exigences de résultats imposées par la RT 2012 sont de trois types :
- l’efficacité énergétique du bâti :
L’exigence d’efficacité énergétique impose une limitation simultanée du besoin
en énergie pour les composantes liées à la conception du bâti (chauffage,
refroidissement
et
éclairage),
imposant
ainsi
son
optimisation
indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.
- la consommation énergétique du bâtiment :
L’exigence de consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire,
portant sur les consommations de chauffage, de refroidissement, d’éclairage,
de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs,
impose le recours à des équipements énergétiques performants, à haut
rendement.
- le confort d’été dans les bâtiments non climatisés :
Hors des bâtiments où le recours à système actif de refroidissement est
nécessaire pour assurer un bon confort thermique d’été tout en gardant les
fenêtres fermées (limitation du bruit extérieur par exemple), la RT 2012
impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours
d’une séquence de 5 jours très chauds d’été n’excède pas un seuil.
1
modulé selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface
moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre pour le bois énergie et les réseaux
de chaleur les moins émetteurs de CO2.
14
Dans le cadre du projet seront particulièrement soignés les éléments suivants :
- isolation thermique renforcée avec fenêtres de grande qualité,
- suppression des ponts thermiques,
- très bonne étanchéité à l’air,
- ventilation double flux et récupération de chaleur sur air vicié,
- limitation des consommations d’énergies des appareils ménagers.
III.1.1. Des bâtiments proposant mixités sociale et fonctionnelle
Les bâtiments proposeront à la fois des logements pour la mixité et l’équilibre social
de l’habitat, et des activités et des commerces pour une économie locale dynamique.
Aujourd’hui, la problématique de restructuration du quartier Martelly se retrouve
également dans les besoins de la population résidente. Le projet assurera
conjointement une réponse adéquate aux nécessités locales et aux caractéristiques
sociales des futurs résidents.
Comprenant à la fois des habitations et des activités, mais aussi des équipements
collectifs, publics et privés, le programme créera un quartier vivant et ouvert.
III.2.
UN
TRANSPORT RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT : DES MODES DE
TRANSPORTS ALTERNATIFS À LA VOITURE INDIVIDUELLE ET LA PROMOTION
DES MODES DOUX
Le futur quartier Martelly prend en compte l’articulation des projets de transports en
commun et des futurs cheminements piétons. Pour mieux accéder au centre, outre
les aménagements piétonniers, ont été prévus des transports en commun, des voies
de circulation et des stationnements appropriés aux équipements, activités et
logements envisagés.
En outre, un projet de TCSP est en cours de développement, afin de relier le pôle
multimodal au Cours Honoré Cresp. En considération de l’utilisation future de ce
nouvel ouvrage, grâce à l’amélioration des transports collectifs mis en place par la
société Sillages, notamment au travers du pôle multimodal désormais en activité, à la
réorganisation des lignes ainsi que la mise en place de parkings relais, la
programmation de 679 places est cohérente avec le besoin de 729 places étudié, et
la volonté de la municipalité de privilégier les modes de déplacement doux.
L’irrigation interne et externe au quartier par des circulations douces est prévue.
L’implantation de nouveaux services de proximité dans le quartier contribuera par
ailleurs à limiter les déplacements.
III.3.
DES ESPACES VERTS ET PAYSAGERS RENFORCES
Au sein du quartier Martelly, en cohérence avec les quartiers environnants, une
ambiance particulière mettra en évidence la présence du végétal dans le tissu urbain
et créera des continuités visuelles, paysagères et écologiques entre les différentes
entités urbaines.
Une étude faune-flore a été réalisée parallèlement à l’élaboration du projet urbain.
Une trame d’espaces verts établira des continuités, des corridors naturels participant
au maintien de la faune et de la flore.
De plus, la limite Nord-Est du quartier Martelly est constituée par le vallon du
Rossignol que le projet actuel s’attache à mettre en valeur dans le paysage urbain,
notamment grâce à une végétalisation de sa ripisylve. Le maintien des zones
humides contribue à la préservation de la biodiversité.
15
Outre le jardin sur la dalle, le projet intègre également la recomposition des jardins
du 8 mai 1945.
Par ailleurs, de par sa situation privilégiée en promontoire, le quartier Martelly offre
des vues très dégagées sur le grand paysage. Jusqu’alors peu mises en valeur, la
rénovation de cet espace repensera les ouvertures grâce à la qualité architecturale
et à la recomposition urbaine (constructions en paliers, belvédères). En effet, les
vues et les continuités urbaines sont un élément majeur du plan de composition et de
programmation du quartier Martelly. La réflexion menée sur les hauteurs de bâtis
garantira l’insertion harmonieuse du projet dans le paysage.
Collectées par une trame de noues enherbées, les eaux pluviales seront ensuite
stockées et régulées dans deux bassins paysagers. Le parcours mis en place
permettra un bon traitement de la pollution.
III.4.
LIMITATION DES NUISANCES SONORES
Une des préoccupations essentielles de la rénovation du quartier Martelly est la lutte
contre les nuisances. Le bruit généré par les flux de circulation est pris en compte
dès la conception du projet. Au regard de la programmation envisagée et de
l’importance des équipements, commerces et services prévus sur le site, il est
apparu comme une nécessité première de prémunir les futurs habitants de ces
aspects négatifs.
Une zone d’isolement acoustique sera définie du fait de la présence d’infrastructures
bruyantes à proximité du site.
Pour ce faire, les flux circulatoires resteront préférentiellement à l’extérieur du site ;
les entrées et sorties des parkings seront suffisamment éloignées des espaces
habités pour ne pas générer des nuisances sonores trop importantes.
III.5.
CHARTE ENVIRONNEMENTALE
Une charte environnementale sera intégrée contractuellement dans le cadre des
travaux. Elle portera principalement sur les aspects bruits, odeurs, tri des déchets,
circulation, clôtures, impacts visuels et traitement des eaux de rejets. La conduite
d’opération sera assurée par la SPL Grasse Développement, outil de la Ville de
Grasse sur le suivi des travaux publics avec le soutien d’un bureau d’étude
environnemental.
Un cahier des charges de cession de terrain sera annexé aux cessions pour imposer
en plus des permis de construire, les règles à respecter pour des travaux propres et
respectueux de l’environnement identifié.
16

extention de - Etablissement Public Foncier Provence-Alpes

Transcription

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