Gros succès de l`anniversaire d`Uniqlo

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Gros succès de l`anniversaire d`Uniqlo
24 heures
COMMERCE
Gros succès
de l’anniversaire d’Uniqlo
transports
sport
VIVRE
À PARIS
RECRUTEMENT
Le Forum Paris pour l’emploi
déménage à la Concorde
Pour sa huitième édition, le Forum Paris pour l’emploi, l’un des plus
grands salons de l’emploi de France, déménage. Il se tiendra les 14 et
15 octobre, place de la Concorde. Installé la première année sur le parvis de
l’Hôtel de Ville, l’événement avait été victime de son succès et du manque de
place. Les six années suivantes, c’est donc sur le Champ-de-Mars, sous une
tente de 150 m de long que les 50 000 candidats, de tous niveaux et de tous
âges, venaient à la rencontre des 450 entreprises présentes et de leurs
15 000 offres d’emploi. A la suite d’une rupture de canalisation cet été, un
risque d’affaissement du terrain n’a pas permis d’installer cette fois-ci une
tente à l’ombre de la tour Eiffel. « C’est donc place de la Concorde que se
déroulera notre rendez-vous », souligne Michel Lefèvre, responsable de
l’association Carrefour pour l’emploi et coorganisateur de ce forum avec la
Ville de Paris. Plus central, bénéficiant de trois lignes de métro, ce forum
devrait connaître à nouveau un grand succès. L’année dernière, à la suite de ce
salon, 5 000 contrats avaient été signés.
E .L .M .
Entrée libre. Renseignements : www.carrefoursemploi.org.
XVIIe
Soirée de soutien au cirque Romanès
MAGASIN UNIQLO (IXe), SAMEDI. Annie, venue de Montrouge (Hauts-de-Seine), et sa fille Camille ont été conquises par les pulls en
cachemire à prix réduit.
(LP/P.B.)
L
a foule des grands jours était
au rendez-vous samedi, date
du premier anniversaire du
magasin nippon Uniqlo, ouvert au 17, rue Scribe (IXe) en
face des Galeries Lafayette. A
12 h 30, des dizaine de personnes de
tous âges faisaient la queue devant
les caisses le long des cordons de
sécurité.
Pulls en cachemire de toutes les
couleurs à 59,90 € pour les hommes
et 49,90 € pour les femmes ; jeans à
9,90 € : chacun veut profiter des
« prix anniversaire » de la marque
japonaise de prêt-à-porter classique
et bon marché. A l’instar d’Annie,
secrétaire médicale de 56 ans, venue
de Montrouge (Hauts-de-Seine)
avec sa fille Camille, 24 ans, à la
recherche d’un emploi de décoratrice d’intérieur. « Très branchée fringues », comme elle se présente ellemême, Camille, comme sa mère, a
décidé de « prendre un cachemire :
ces pulls ont l’air sympa », justifie-telle.
« Le cachemire Uniqlo est fabriqué à
partir de la laine rarissime de la
chèvre-cachemire », précise une
carte attachée au col du vêtement
sans préciser où il a été fabriqué. Une
étiquette cousue à l’intérieur du pull
donne finalement la réponse en caractères minuscules : « Made in
China ». Qu’Uniqlo, « brand from
Japan » (marque du Japon) comme il
est écrit en grosses lettres rouges sur
le podium dans l’entrée, fasse produire ses habits en Chine n’étonne
guère Camille : « Je ne savais pas
trop. En fait, je ferme les yeux. Mais je
me doute qu’à ce prix-là… »
Cadre dans les ressources humaines, Sabine, qui habite à Suresnes (Hauts-de-Seine), n’a pas regardé non plus l’étiquette du jean
que sa fille Clémence a choisi : « Moi,
je pense au budget », confie-t-elle,
très pragmatique. D’autant que sa
fille estime : « Uniqlo, c’est à la mode,
c’est bien. » Au rayon hommes, les
pantalons à 9,90 € présentés sous un
grand panneau « jeans 100 % qualité
japonaise », sont en fait, d’après l’étiquette, fabriqués au Cambodge. Les
bras chargés de pulls en cachemire
(il en a acheté quatre), un couple
d’Italiens s’étonne du positionnement marketing de la marque en
France. « Au cours de nos vacances
au Japon cet été, nous avons constaté qu’Uniqlo là-bas, c’est bas de
gamme. A Tokyo, c’est l’équivalent de
Monoprix ! » raconte Luca, 44 ans,
expert-comptable. Avant de s’interroger, perplexe : « Naguère, le cachemire, c’était un luxe, il fallait aller
l’acheter en Angleterre. Aujourd’hui,
à 50 €, je me demande si c’est vraiment du cachemire… »
PHILIPPE BAVEREL
GRAND PARIS
La droite adhère en masse à Paris Métropole
S
ouvenez-vous ! Novembre 2009, Patrick Devedjan,
président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, refuse
d’adhérer au syndicat mixte Paris Métropole. Cette organisation — qui se
réunit aujourd’hui à Créteil (Val-deMarne) — doit permettre aux collectivités adhérentes d’échanger et de
trouver des convergences en matière
de logement, de transport ou encore
de solidarité sur le territoire francilien.
A l’époque, le ministre chargé de la
mise en œuvre du plan de Relance
propose même une structure
concurrente : Association Ile-deFrance Métropole. Une coquille vide
qui ne se réunira jamais.
Plus d’un an après, changement radical de position. Aujourd’hui, le syndicat mixte Paris Métropole qui se
retrouve à Créteil accueille en effet
une quarantaine de nouvelles collectivités… pratiquement toutes de
droite. Une entrée en masse de la
majorité, marquée par celle, symbo-
lique, du conseil général des Hautsde-Seine. « En 2009, il y avait un
blocage politique, se souvient JeanYves Lebouillonnec, président de
Paris Métropole et député-maire socialiste de Cachan. Les élections régionales n’étaient pas encore passées. Certains élus de la majorité
considéraient Paris Métropole
comme une manœuvre de la
gauche. »
Avis sur le réseau de transports
Malgré tout, quelques collectivités de
droite franchisent le pas et suivent le
mouvement initié par la gauche. C’est
le cas notamment de Sceaux (Hautsde-Seine, UMP) et de Nogent-surMarne (Val-de-Marne, UMP).
« J’étais montré du doigt par mes
collègues, sourit Jacques J.P. Martin,
maire de Nogent. J’étais le vilain petit
canard. » C’est paradoxalement du
côté de Nicolas Sarkozy que ces élus
de droite trouveront du soutien. Lors
de son discours de Chaillot en
avril 2009, le chef de l’Etat dit tout le
bien qu’il pense de Paris Métropole,
présenté comme un exemple de coopération. « Il faut dépasser les clivages
politiques, estime Jacques J.P. Martin.
C’est aussi cette autre façon de faire
de la politique qui est attendue par les
populations. »
Au total, Paris Métropole accueille
désormais 150 collectivités. Parmi les
40 nouvelles, on trouve également le
conseil général des Yvelines (UMP),
Antony (Hauts-de-Seine), Gif-surYvette (Essonne), Neuilly-Plaisance
(Seine-Saint-Denis), Lésigny (Seineet-Marne). Une quinzaine d’autres
collectivités pourraient suivre dans
quelques semaines.
Avec l’arrivée de la droite, c’est un
syndicat mixte Paris Métropole qui se
renforce. Une structure dont l’avis
consultatif comptera lorsqu’il faudra
choisir le schéma d’ensemble du réseau de transports publics du Grand
Paris.
VINCENT VÉRIER
Un comité de soutien au cirque tsigane Romanès tire la sonnette d’alarme.
Dans une pétition lancée sur Internet et ayant déjà recueilli quelque 13 000 signatures, ce comité réclame la « réattribution aux musiciens roumains du
cirque Romanès des autorisations de travail qui leur ont été injustement
retirées » et « l’autorisation d’employer les artistes roumains et bulgares avec qui
le cirque souhaite travailler ». Ils organisent donc une soirée spectacle de
soutien ce soir.
A partir de 19 h 30, 42-44, boulevard de Reims, Mo Porte-de-Champerret.
XVIe
Chiens cherchent nounous
au bois de Boulogne
Rencontre peu ordinaire hier au bois de Boulogne. Des chiens, leurs maîtres
et leurs futures nounous se sont donné rendez-vous dans le bois. Objectifs de
ce dog dating : faire jouer les chiens entre eux et permettre à leurs maîtres de
connaître un peu mieux les nounous accueillant leurs animaux lors des
périodes de vacances. « Il y avait une centaine de chiens », assure Julien Muller,
dirigeant de Gardicanin, société de gardiennage de chiens et chats à l’origine de
cet événement. « Les gens qui étaient présents faisaient partie de nos réseaux. Il
s’agissait à la fois de nos clients et de leurs familles d’accueil. » Ce surprenant
dog dating fut aussi l’occasion de dialoguer avec les passants à la recherche
d’un mode de garde pour leurs chiens. Pour chaque animal présent à la
manifestation, Gardicanin dit avoir versé 5 € à l’association de protection
animale Lara (Liberté amour respect animaux) qui accueille de nombreux
animaux domestiques, voire sauvages, dans la Creuse.