Règlement Prix Graphique Charles Perrault

Transcription

Règlement Prix Graphique Charles Perrault
Promouvoir la littérature pour la jeunesse
par la critique et la formation
Règlement Prix Graphique Charles Perrault 2009
Article 1
L’Institut International Charles Perrault organise un
concours destiné à distinguer l’illustration d’un texte en
relation avec le thème de l'Université d'été, Le Livre
sans Frontières, qui aura lieu les 24 et 25 juin 2009. À
partir de ce texte, joint en annexe, les candidats
réaliseront une image.
Article 2
Le jury, présidé en 2009 par Janine Kotwica, composé
de professionnels du livre et de l’illustration,
récompensera une oeuvre distinguée pour la
pertinence et la sensibilité de sa lecture du texte
imposé et pour la qualité de son interprétation
graphique.
Article 3
Ce concours est ouvert aux jeunes créateurs ayant
atteint l’âge de la majorité légale. Le lauréat recevra
une dotation de 400 € et un soutien de communication
qui prendra la forme suivante :
. Diffusion de l’oeuvre sur la page d’accueil du site de
l’Institut,
. Intégration de l’oeuvre dans la carte de vœux 2010
de l’Institut,
. Don de 1 000 cartes postales présentant l’oeuvre.
Article 4
Chaque candidat devra envoyer son œuvre à l'Institut
International Charles Perrault avant le 11 avril
2009. Le choix du support est libre. L’œuvre ne devra
pas être signée ni comporter de signe permettant
l’identification de l'auteur; elle devra être originale et
inédite à la date de la déclaration du prix, soit le 24
juin 2009. Dans le cas d'une épreuve photographique
ou infographique, le candidat veillera à la qualité du
papier utilisé pour l'impression.
L’envoi de l’œuvre originale (ou de l’épreuve dans le
cas d’une création numérique) devra être accompagné
d’une reproduction de l’œuvre laquelle figureront les
nom, prénom, adresse et numéro de téléphone du
candidat.
dos de
(photographie, photocopie couleur...), au
Article 5
Une sélection des œuvres concourantes fera l’objet
d’une exposition inaugurée lors de l’Université d’été.
Elle sera conservée à l’Institut International Charles
Perrault pour une durée de six mois et sera mise en
ligne sous la forme d’une galerie virtuelle sur le site de
l’Institut.
La participation au concours implique donc que le
candidat autorise la reproduction de son œuvre dans
tous les documents établis en relation avec le concours
et publiés par l’Institut International Charles Perrault.
Article 6
Si le candidat désire que son œuvre lui soit retournée,
il devra le mentionner par écrit et joindre à son envoi
une enveloppe ou tout autre colis permettant le renvoi
de l’œuvre par la poste. Cet objet devra être affranchi.
NB : toute œuvre envoyée sans lettre ou colis de
retour ne sera pas réexpédiée.
Article 7
Le lauréat reçoit le prix en personne et cède son
œuvre à l'Institut International Charles Perrault.
Il accepte qu’il soit fait état de la distinction reçue dans
les éditions, publicités, annonces des œuvres primées.
Au cas où il concéderait ses droits à un tiers, il est
demandé à ce dernier de s’engager à la même
obligation.
Article 8
Les décisions du jury sont sans appel.
Le jury se réserve le droit de ne pas décerner le Prix
s’il estime qu’aucune œuvre ne remplit les conditions
prévues aux articles 1, 2, 3 et 4.
Le fait de présenter une œuvre au concours implique
l’acceptation sans réserve du présent règlement. Les
candidats ne respectant pas le règlement ne sont pas
admis à concourir.
Institut International Charles Perrault
Prix Graphique 2009
14 avenue de l’Europe
BP 61
95604 EAUBONNE CEDEX
FRANCE
ANNEXE
Nicolas Kurtovitch, Forêt, terre et tabac (extrait),
Editions du Niaouli, 1997 p.43
Avec le soleil disparaissant à l’horizon s’en allaient les brumes
de l’oubli et j’étais à nouveau hanté par ces espaces
particuliers. Parfois plusieurs jours séparaient mes marches,
mais dès que je m’approchais à nouveau d’un sentier, l’envie de
l’emprunter me reprenait, l’envie de m’enfoncer dans les
broussailles et de déboucher dans une sorte de vide. Je
résistais, me disant que rien ne m’autorisait à accomplir mon
désir. Je n’avais rien à faire au champ, aucune raison d’y aller
sinon un caprice de touriste peut-être, rien de tangible ne
pouvait motiver ma présence dans ces lieux. Je continuais alors
mon chemin sans même marquer un temps d’arrêt. Mais
quelque chose me disait que je n’avais besoin d’aucune raison
pour aller voir de l’autre côté de la route ce qu’on faisait. Le
seul désir d’y aller et de m’y sentir bien, car je savais que je m’y
sentirais bien, j’avais déjà de nombreuses fois passé de longues
heures au milieu d’un champ kanak aux configurations si
particulières, et je m’y étais toujours senti l’âme en paix, ce
simple désir était en lui-même suffisant pour motiver ma
présence là-bas.