Presse 05-01-16

PARUTION PRESSE LE 05/01/16
COMITE DE L ’AUBE
A RTICLE PARU
DE
TENNIS
DE
TABLE
DANS LA PRESSE
Isa, numéro 1 française des - de 14 ans
Et poursuit sa progression.
Troisième des derniers Championnats de France minimes (début juin), la gamine de PaisyCosdon a, depuis la rentrée de
septembre, pris de l'envergure. «
C'est vrai, depuis le mois de sepC'est l'histoire d'une petite fille qui tembre, elle va bien, résume son
grandit doucement, à son
papa. Elle obtient de très bons rérythme; l'histoire d'une future
sultats, fruit de son investissechampionne, que son papa, Nicoment. Isa se sent bien, est créative
voulu que ses enfants s'épanouissent; qu'ils donnent le meilleur
pour atteindre leurs objectifs.
laï, a façonnée à sa manière.
Isa a aujourd'hui 13 ans. Elle suit
ses cours à distance, au CNED, en
3e.
intérêt. Je veux lui ouvrir son horizon, lui développer sa créativité.
À la table, on ne parle jamais ou
très peu tactique. Je pourrais lui
.Isa
Cok, la « petite » pongiste
de Paisy-Cosdon, franchit les
paliers vitesse grand V. Numéro
1 française en « - de 14 ans », n°
2 en « - de 15 ans », l'Auboise a
éclaté en 2015.
à la table et parvient à exprimer
sa personnalité. »
Nicolaï est un artiste. Il a toujours
Il y a quinze mois, le papa déclarait: «je viens du domaine artistique. Dans ce milieu, pour être
reconnu, il faut sortir de la norme
». Nicolaï ajoutait : « Le but n'est
pas de voir Isa battre tout le
monde à 12 ans, cela n'a aucun
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dire : "Joue le coup droit de l'adversaire, appuie sur
ses points faibles"...
Cela ne servirait à rien, ça la desservirait. »
Elle entraîne des jeunes à Aix-en-Othe...
Les mois ont passé. Isa a mûri. Elle a surtout vu du
pays. Licenciée à Nemours en 2014, l'Aixoise a muté à Mulhouse avant de rejoindre, à l'intersaison,
Issy.
« C'est notre seule inquiétude la concernant, avoue
Stéphane Chaouat, l'un des responsables du pôle
espoirs d'Ile-de-France, que côtoie Isa trois jours
par semaine. Ces dernières années, Isa ne s'est pas
beaucoup posée, elle a souvent changé de structure.
Cela pourrait lui porter préjudice. »
Mais le papa semble savoir ce qu'il fait. « C'est vrai,
admet Stéphane Chaouat. Nous en discutons régulièrement. La petite est bien entourée. » Nicolaï,
même s'il conserve durant deux jours par semaine
son rôle d'entraîneur (le lundi et le vendredi), sait
qu'il devra, bientôt, s'éclipser. «Dans un an, maximum, Isa aura intégré une structure à temps complet. Il sera alors temps, pour moi, de prendre un
peu de recul avec le ping. »
Mais ce moment n'est pas (encore) venu. Isa profite
pleinement de son papa, « Aujourd'hui, elle a encore besoin de certains repères, songe Nicolaï. Elle
aime se retrouver au pôle Ile-de-France, entourée
des meilleures Françaises de son âge. Mais Isa a
aussi besoin de revenir chez elle, d'être avec son
frère et ses sœurs, de voir son chien, de s'occuper
de son groupe d'entraînement à Aix-en-Othe, le lundi et le vendredi soir. » Car Isa, qui n'a que 13 ans,
est entraîneur à ses heures perdues. Elle inculque ce
qu'elle a appris. Et se développe, pour le plus grand
plaisir du papa.
Aujourd'hui, tous ces efforts, cette éducation particulière (peu de parents font le choix de déscolariser
leur enfant pour pratiquer un sport assidûment) sont
récompensés. Isa est numéro 1 française chez les
moins de 14 ans ; numéro 2 en moins de 15 ans.
« C'est un vrai espoir de la discipline en France,
concède son entraîneur Stéphane Chaouat. Depuis
son arrivée au pôle, on voit qu'elle a trouvé ce qui
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lui manquait: des filles de son âge, de son niveau.
Isa a été pour la première fois sélectionnée en
équipe de France (en Slovaquie, où elle a gagné la
consolante, après avoir échoué, de peu, face à la
17e joueuse européenne), est en lice pour participer aux prochains Championnats d'Europe cadets. Elle est dans les clous... »
La puce auboise, d'origine néerlandaise, est donc
sur les bons rails. Son objectif reste de participer
aux jeux Olympiques 2020. Et d'y briller en 2024.
La route semble tracée...
LUDOVIC MATTEN
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« L'équipe de France ? Un grand moment »
Isa est heureuse dans son nouvel univers. Après une
saison « un peu compliquée à Mulhouse », la jeune
fille de Paisy-Cosdon s'est rapidement adaptée à Issy
-les-Moulineaux. « L'ambiance est bonne, confie-telle. Notre équipe n'est constituée que de jeunes et
d'une adulte. »
La réserve d'Issy, très jeune, a gagné sa place pour la
Nationale 1. « J'ai déjà joué à ce niveau, et j'ai réussi des perfs », explique-t-elle. Isa, en quelques mois,
a franchi un cap.
Désormais numérotée 170e française, elle pourrait
bien intégrer le Top 100 prochainement. « Depuis
que j'ai rejoint le pôle, je progresse beaucoup, estime-t-elle. J'ai la possibilité de m'entraîner face à
des filles qui possèdent des styles de jeu différents,
cela me fait du bien. »
Les résultats sont d'ailleurs palpables.
En critérium Nationale 1, Isa Cok a remporté les
individuels - de 14, -de 15 et - de 16. « Mais les
meilleures - de 16 n'étaient pas présentes, tempère
la demoiselle. J'ai aussi fait un quarts de finale en de 18 ans. »
Isa, cette année, a surtout porté pour la première
fois de sa jeune carrière le maillot de l'équipe de
France, en Slovaquie, pour un Open - de 16 ans.
« Un grand moment, conclut-elle. J'ai bien aimé. »
Elle devrait rapidement regoûter à cet honneur...