Clowneries et compagnie (2) - Ecole Départementale des Arts et du

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Clowneries et compagnie (2) - Ecole Départementale des Arts et du
Clowneries et compagnie (2)
Ecrire un sketch
Un sketch est une courte scène, généralement comique, interprétée par un petit nombre d’acteurs. Il s’écrit sous la forme d’un dialogue,
avec des indications de mises en scène qu’on appelle des didascalies. On peut aussi écrire uniquement le canevas de l’histoire, c’est-à-dire
les grandes lignes, et laisser place à l’improvisation. C’est une vieille tradition venue d’une ancienne forme de théâtre italien : la commedia
dell’arte. Avec un ou deux autres élèves, essaie d’écrire un court sketch pour ensuite l’interpréter, en suivant les indications ci-après
(exemples tirés du spectacle des Rech Juniors).
1 Trouver le thème du sketch
Il faut commencer par trouver les grandes lignes de l’histoire.
Exemples : L’auguste va devoir passer son service militaire / L’auguste veut écouter sa boîte à musique, le clown blanc ne veut pas.
2 Trouver une situation comique
Pour attirer l’attention du spectateur, il faut débuter l’histoire avec une situation comique qui doit apporter de l’inattendu. Il peut s’agir
d’une rencontre bizarre, d’un malentendu, d’un quiproquo.
Exemples : Le clown blanc, ancien capitaine, va vouloir former l’auguste au service militaire, mais ce dernier ne va rien comprendre / L’auguste
recommence à écouter de la musique malgré l’interdiction du clown blanc.
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3 Utiliser des procédés comiques
4 La chute
Pour maintenir l’attention du spectateur, il faut créer du rythme dans le sketch. Plusieurs moyens existent :
La répétition : le personnage, qui peut être maladroit, répète plusieurs fois les mêmes mots ou gestes, ce qui le rend ridicule.
Exemples : Le clown auguste, qui joue le rôle de « l’élève soldat », répète tout ce que le clown blanc (le « capitaine ») lui dicte.
L’exagération : le personnage amplifie certains détails pour créer une disproportion.
Exemples : L’auguste amplifie les gestes avec son sac, jusqu’à tomber avec ce dernier / L’auguste amplifie les expressions de son visage.
Ces procédés peuvent être indiqués entre parenthèses, comme des indications de mises en scène.
La chute : un sketch fonctionne grâce à la qualité de sa chute, c’est-à-dire de son issue. La situation comique de départ doit s’inverser à
la fin, de façon brusque et inattendue, comme dans une histoire drôle.
Exemples : L’auguste, qui n’arrive à faire aucun exercice de son capitaine clown blanc, décide d’abandonner le service militaire / Le clown
blanc casse et jette la boîte à musique à la poubelle. Mais quand l’auguste ouvre la poubelle, la musique s’entend à nouveau !
Interpréter l’auguste ou le clown blanc
Une fois le canevas du sketch écrit et appris par cœur, il faut interpréter son personnage. Selon que l’on joue le rôle du clown blanc ou de
l’auguste, on ne procédera pas de la même manière.
Dans le rôle de l’auguste, il est important d’accentuer les mimiques, les cris, les gestes et les effets visuels, comme les chutes, les gifles...
On peut choisir d’interpréter l’auguste avec un accent ou en étant très maladroit.
Au contraire, le clown blanc est « sage ». Il s’exaspère de la bêtise de l’auguste. Il peut avoir une façon un peu hautaine de s’exprimer et
ses gestes sont mesurés. Il peut avoir un objet, comme un sifflet ou une matraque, pour rappeler à l’ordre l’auguste.
Avec tes camarades, entraîne-toi à jouer ton sketch de clown : plus on est habitué à le jouer, plus on est à l’aise pour faire rire
le public.
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Je m’auto-évalue en cochant les cases
J’ai choisi mon costume en fonction de mon personnage, il comporte :
un chapeau ou un cône
un pantalon et une veste ou un sac
de grandes chaussures ou des souliers
J’ai choisi mon maquillage et j’ai créé ma signature.
Avec un partenaire, j’ai écrit le canevas de mon sketch. Il comprend :
un thème général
une situation de départ comique
l’utilisation de procédés comiques : répétition / exagération (didascalies)
une chute réussie
Je me suis entrainé à interpréter mon rôle avec la bonne gestuelle.
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