sa vie,ses influences,l`oedipe.
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sa vie,ses influences,l`oedipe.
Mme CARREIN CLEDA Margot 20812144 CHAMPAUD Nicolas 20809382 CAUCHOIS Aurélien 20808431 FREUD SA VIE,SES INFLUENCES,L'OEDIPE. Méthodologie de travail L1 Année universitaire 2008/2009 SOMMAIRE: 1.Biographie de Freud. 2.Les personnes qui ont influencées Freud. 3.Le complexe d'oedipe. 3.1 Introduction. 3.2 Découverte du complexe d'œdipe. 3.3Les différentes phases du complexe d'oedipe. 4.Les personnes que Freud à influencé. 5.Ce que Freud a apporté à la psychologie. 6.Phrase de conclusion par Freud. 7.Bibliographie. 8.Webographie. 9.Annexes. 1.Biographie de Freud. Freud nait en 1856 en Moravie, mais sa famille s'installe à Vienne en 1859. En 1873 il suit des cours de médecine et en même temps assiste aux cours de philosophie de Brentano. Il travail dans le laboratoire de Carl Claus et dans celui d'Ernest Brucke. Il est en docteur en médecine en 1881 et commence à travailler à l'hôpital. Il se fiance à Martha Bernays en 1882 et l'épouse en 1886(Ils ont eu 6 enfants). En 1885, il est l'élève de médecine de Jean Martin Charcot. Il y découvre l'hypnose et la suggestion et en 1888 en découle la publication de « Hystérie » . En 1889 il abandonne l'hypnose et passe à la méthode cathartique de Joseph Breuer. En 1891, il écrit un livre dédié à Breuer « Contribution à la conception des aphasies ». En 1895, il abandonne la catharsie pour la suggestion après sa découverte en 1893 des concepts de défenses et de refoulement. En 1897, il annonce à son meilleur ami Fliess sa découverte du complexe d'œdipe. En 1901, il écrit une version abrégée de « L'interprétation des rêves » et l'année suivante écrit « Psychopathologie de la vie quotidienne ». En 1902, avec d'autres médecins, il forme la première société de psychanalyse (« Société psychologique du mercredi » qui plus tard deviendra la « Société psychanalytique de Vienne »). En 1905, il publie « Trois essais sur la sexualité infantile ». Freud donne également des cours à l'université et c'est l'affluence de ses auditeurs qui le pousse à développer ses leçons et à les publier. L'un de ses ouvrages les plus connu est « Introduction à la psychanalyse ». En 1915, il publie également « Les pulsions et leurs destins », « Le refoulement », « L'inconscient » et « Deuil et mélancolie ». En 1920, il élabore la seconde topique (Le Moi, le Ça , et le Surmoi), qui se superpose à la première (inconscient, préconscient, conscient). En 1930, il reçoit le prix Goethe. En 1933, il doit quitter son pays à cause de la seconde guerre mondiale et des Allemands qui brûlent ses livres à Berlin. Il écrit avec Einstein « Pourquoi la guerre ». Il meurt en en 1939 suite à un cancer qui a commencé en 1923. cf.:voir annexe (frise chronologique) 2.Les personnes qui ont influencées Freud Sa première influence a été en 1870, la lecture des oeuvres complètes de Ludwig Berne. Il décide de commencer ses études en 1873 après avoir lu « l'essai sur la nature » attribué a Goethe. En 1878, il créée sa première amitié et relation professionnelle avec Breuer qui l'aide financièrement et matériellement (nombreux prêts d'argents). En 1885 lors de son séjour à Paris, à la Salpétrière, il observe les travaux de Charcot qui lui laisse une grande impression pour la suite de sa carrière. En 1886, il traduit « Les leçons sur les maladies du système nerveux » de Charcot. En 1888 Freud publie la traduction du livre de Bernheim « De la suggestion et de ses applications thérapeutiques » il applique pour la première fois une méthode inspirée de Breuer. En 1892 c'est véritablement la première collaboration avec Breuer sur les articles du traitements hypnotique. De ces différentes périodes s'ajoute des idées autour des notions d'inconscient, de névroses sexuelles, de Moi divisé. C'est la troisième source dont s'alimente Freud. Notamment sur Gustave Fechner qui l'influence sur la façon de fusionner l'idée d'inconscient avec celle des névroses sexuelles. Il en construit un modèle énergétique du psychisme. 3.Le complexe d'oedipe : Le complexe d'œdipe est précédé de trois stades : – Le stade oral: Plaisir d'une tension qui s'apaise et permet la relation symbiotique mère/enfant. – Le stade anal: Expulsion, rétention de l'objet à l'intérieur ou à l'extérieur de soi et l'emprise que l'enfant peut avoir sur son monde extérieur. – Le stade phallique: Découverte de la différence des sexes et acceptation ou pas de la possession du phallus (angoisse de castration chez le garçon,complexe de castration chez la fille). Cf: Voir annexes (les trois stades) 3.1Introduction : Le complexe d'oedipe apparaît généralement dans l'image « populaire » comme : « J'aime maman ou papa; et je veux tuer maman ou papa; le garçon est amoureux de sa mère et veut écarter son père; la fille elle amoureuse de son père veut écarter sa mère ».Les rapports de l'enfant avec sa mère, sont pour lui une source continue d'excitations sexuelles et de frustrations. En effet le complexe d'oedipe n'est pas une histoire d'amour, mais de sexe; c'est à dire une histoire de corps qui prennent du plaisir à se caresser, s'embrasser et se mordre, a s'exhiber. Il existe certes une dimension « sentimental ou affective »mais le désir sexuel est prévalent. L'enfant désire et en retire du plaisir tout autant qu'il le redoute comme un danger (excité(e)/angoissé(e)). Quel danger:La peur de ne pas maîtriser son désir et le danger de l'inceste. 3.2Découverte du complexe d'oedipe : Freud découvre le complexe au cours d'une auto-analyse, ainsi qu'avec ses patients en analyses,il fait un parallèle avec le héros grec Oedipe. Dans ses premiers écrits, Freud parle plus volontiers de « complexe nucléaire » ou « complexe maternel ». Ce n'est qu'en 1910, dans son texte intitulé « Contribution à la psychologie de la vie amoureuse » qu'apparaît le terme « complexe d'œdipe ». Tout au long de sa vie Freud perfectionne sa théorie tout en ne donnant jamais un ouvrage qui l'aborde de façon systématique. Cf: annexe « l'histoire d'œdipe ». 3.3Les différentes phases du complexe d'œdipe : Que ce soit chez la fille ou chez le garçon le premier objet « de désir/amour », reste la mère. Cependant il y a une différence de parcours entre le cheminement l'œdipe féminin et masculin. (Conséquence de la différence anatomique). Chez le garçon : La phase phallique : Le garçon a l'intuition des jeux sexuels existants entre ses parents et prend conscience qu'il existe entre eux une complicité dont il est exclu. La frustration qu'il en ressent provoque plusieurs comportements typiques où l'enfant tente de s'interposer entre son père et sa mère (il entre dans la chambre parentale sans frapper, par exemple). Il finit par entrer en rivalité directe avec son père et exhibe son pénis à sa mère. La castration symbolique : Le père s'oppose aux désirs de l'enfant et prend, aux yeux du garçon, la stature d'une figure autoritaire susceptible de le punir. L'enfant s'imagine la castration soit comme sanction par le père dans leur rivalité (on parle alors de « complexe d'Œdipe positif »), soit comme identification à la mère dans un désir inversé de séduire alors le père (il s'agit dans ce cas d'un « complexe d'Œdipe inversé »).Dans un cas comme dans l'autre, cependant, les pulsions sexuelles constitutives du complexe sont refoulées. Aussi cette étape génère-t-elle souvent des traumatismes et des névroses. La résolution du conflit: Le refoulement des pulsions sexuelles dure jusqu'à l'adolescence, âge auquel la crainte de la castration amène le garçon à renoncer à la satisfaction sexuelle avec l'un ou l'autre de ses parents et lui permet ainsi de sortir du complexe d'Œdipe, de chercher d'autres partenaires sexuels que sa mère, et de construire désormais sa propre personnalité en empruntant des éléments aussi bien à son père qu'à sa mère. Chez la fille : La mère étant le premier investissement « sentimental et libidinal »; la découverte de la castration pour elle comme pour sa mère conduit à plusieurs types de réactions : – Rejet de la sexualité. – Rejet de la castration. – Choix du père comme objet (posséder le père c'est posséder le phallus). La fille entre donc dans le processus Œdipien par la découverte de la castration (au sens imaginaire). La fille rejette alors la mère comme castrée; elle désire avoir un pénis comme son père. Cette position qui investit le père comme objet désirable, situe alors la mère comme rivale et objet d'identification. Limites de la théorie œdipienne chez la fille : Complexe d'Électre:`` Freud était conscient que son modèle ne pouvait s'adapter pour les deux sexes : le complexe d'Œdipe explique en effet comment le garçon dépasse l'attirance sexuelle envers sa mère « nourricière » pour la diriger vers d'autres femmes ; or, pour la petite fille aussi, la mère se présente, dans les premiers stades du développement, comme « nourricière ». Si le complexe d'Œdipe fonctionnait de manière similaire chez la fille et chez le garçon, rien n'expliquerait pourquoi les femmes, une fois adultes, seraient attirées par les hommes. Freud tenta de redresser cette asymétrie en aménageant le concept de l'œdipe pour la fille, théorisant ce que son confrère Carl G Jung appellera le « complexe d’Électre » : contrairement au garçon chez qui la castration vient clore l'œdipe, la fille entame son œdipe par la castration et l'envie du pénis, ce qui la pousse à désirer un enfant du père. Même s'il donna un nom à cette dernière théorie, Jung lui-même ne partageait pas cette vision. Il tentera plutôt de rectifier l'asymétrie en contestant la nature sexe-centrée du désir incestueux : pour lui ce désir n'était pas un désir pour le parent de sexe opposé, mais bien un désir de la mère quel que soit le sexe de l'enfant – car désir anobjectal de retour à la matrice, à l'en-deçà de la vie (pour y renaître). 4.Les personnes que Freud a influencé : – Grandville Stanley hall (1844-1924);Il est le premier a utiliser me mot « adolescence » dans un sens moderne en 1904 dans son livre : « Adolescence:it's psychology and it's relationship to psychology; antroplogy, sociology, sex, crime, religion and education ».Influencé par l'importance de la sexualité dans la construction de l'individu. – Hermann Rorsharh (1884-1922); Effectue une thèse sur les hallucinations. Il crée le test de Rosharch (tache d'encre). IL fonde la société Suisse de psychanalyse qu'il applique à la connaissance de l'inconscient. – Ettore Schmitz dit Italo Suevo ( 1861-1928); Il publie en 1923 « la conscience de Zeno », roman d'introspection autobiographique influencé par Freud. – Bertrand Russel (1872-1970); Il dénonce les tabous sexuels et prend position en faveur de l'union libre dans les année 30. – Karl Abraham (1877-1925); S'intéresse aux stades de développements de la sexualité infantile. – Stegan Zweig (1881-1942);Appuie toujours la psychologie des personnages qu'il met en scène(littérature). – Mélanie Klein (1882-1960); Membre de la société psychanalytique de Budapest. Son œuvre est centrée sur le monde fantasmatique de l'enfant, sur la valeur de l'image maternelle et sur la pathologie précoce de l'enfant. – Alexander Sutherland Meill (1883-1973); Crée une école autogérée et cherche à mettre le savoir psychanalytique au service de l'éducation. Il encourage l'épanouissement de la personnalité de l'enfant. – Robert Desoille (1890-1966); Connu pour ses études sur le rêve éveillé. –Geza Roheim (1891-1953); Fondatrice de l'anthropologie psychanalytique. – André Breton dans le cadre de l'exploration de l'inconscient (1896-1966); Fondateur et principal théoricien du mouvement surréaliste littéraire. Il étudie l'automatisme psychique (le fonctionnement réel de la pensée). – Anna Freud (1895-1982); Fille de S Freud; s'intéresse à la psychanalyse des enfants. – Donnald W.Winnicot (1896-1971); Il développa une théorie sur le développement. Il s'attacha particulièrement à la dyade mère/enfant, sont il étudia la relation et leur conséquences sur le développement du nourrisson. – Mareuse Herbert (1898-1979); Philosophe de l'école Francfort. Forme le concept de « sublimation non répressive ». – Jacques Lacan (1901-1981); Invente du stade miroir en psychanalyse. Enseignant et travaillant sur l'inconscient. Pour lui : « l'inconscient est structuré comme un langage ». – Lagache (1903-1972); Fonde la société Française de psychanalyse. Travail sur la notion de « transfert » dans la cure psychanalytique ainsi que sur la structure de la personnalité.Il cherche à introduire les conceptions Freudiennes dans la psychologie sociale et consacre plusieurs études à la criminogenèse. 5.Ce que freud à apporté à la psychologie. Ce que Freud a apporté a la psychologie est essentiellement tourné vers la sexualité de l'enfant. L'affectif tient une place dominante dans sa conception. L'originalité de Freud est que le développement psychologique repose sur le corps qui est le support du fonctionnement mental. Le développement peut être réversible du fait d'un conflit social. 6.Phrase de conclusion par Freud. En 1914, Freud publie sa « contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique »: « La psychanalyse est ma création : pendant 10 ans, j'ai été le seul à m'en occuper, et pendant 10 ans, c'est sur ma tête que s'abattaient les critiques pas lesquelles les contemporains exprimaient leur mécontentement envers la psychanalyse et leur mauvaise humeur à son égard. Je crois même pouvoir affirmer qu' aujourd'hui encore, ou je suis loin d'être le seul psychanalyste; persone n'est à même de savoir mieux que moi ce qu'est la psychanalyse, en quoi elle diffère d'autre modes d'exploration de la vie psychique, ce qui peut être désigné par ce terme, ou ce qui pourrait mieux être désigné autrement ». 7.Bibliographie: - Nasio,J.D.(2005).L'oedipe,le concept le plus crucial de la psychanalyse.Paris:Payot et Rivages. - Nasio,J.D.(2001).Le plaisir de lire Freud.Paris:payot et Rivages. - Mannoni,O.(1968).Freud.Paris:écrivain de toujours/seuil. Freud,E.,Freud,L.,Grubich-Sinitis,I.,&Eissler,K.R.(1976).Sigmund – Freud:Lieux,visages,objets.Suhkamp Verlay-frankfurt am Main.Paris:Gallimard,(2006). – Sciences humaines/hors-série spéciale n°7 septembre-octobre 2008,La grande histoire de la psychologie. 8.Webographie: - www-med-univ-angers.fr.h.p.Duverger. - www.annuaire-des-arts.fr. - www.linternaute.com. - www.cvm.qc.ca/encephi/philoso/russelle.htm - www.universelalis.fr. - www.serin-patricia.com. - www.scienceshumaines.com. - www.e-media.ch/dyn/bin/1016-6538-1-dossier-pedagogique-teen-city-sinol.pdf. - www.wikipédia.org. - www.psycho.uqaume.ca. 9.Annexes: Histoire d'Oedipe: Fils de Laïos et Jocaste, souverains de Thèbes, Œdipe est abandonné dans les montagnes dès sa naissance après que l'oracle ait prédit qu'il tuerait son père et épouserait sa mère. Il est recueilli par un berger, qui le confie ensuite au roi de Corinthe, Polybe (Polybos). Plus tard, un autre oracle lui prédit qu'il sera le meurtrier de son père. Pensant que Polybos est son vrai père, Œdipe fuit pour éviter que la prédiction ne se réalise. Au hasard des chemins, il croise son père Laïos et ses serviteurs,Laios,devenu vieillard, lui commande, un peu trop impérieusement, de s'écarter de son chemin. Œdipe, qui a le sang vif, le tue donnant finalement raison à l'oracle. Arrivé à Thèbes, il rencontre le Sphinx, qui pose une énigme à tous les voyageurs et dévore ceux qui ne savent pas répondre, bloquant ainsi l'accès à la ville et interdisant toute arrivée de vivres. En voyant Œdipe, le sphinx lui pose la désormais célèbre énigme : « Quel est l'animal qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi et à trois le soir ? » Œdipe répond aussitôt : « L'homme qui, enfant, marche à quatre pattes, adulte sur ses deux jambes et vieillard en s'appuyant sur une canne. » Vaincu, le sphinx se tue en se précipitant d'une falaise. Œdipe sauve ainsi la ville de Thèbes, et devient un héros que les habitants récompensent en lui donnant pour épouse la veuve reine de Thèbes — Jocaste, sa mère. Il prend ainsi la place de son père et devient roi de Thèbes. Œdipe et Jocaste auront deux fils et deux filles. Plus tard, Thèbes étant ravagée par la peste, les oracles sont consultés pour connaître l'origine du mal. Ils révèlent que l'épidémie est une punition divine, qui durera tant que l'assassin de Laïos ne sera pas châtié. Œdipe fait rechercher le meurtrier, mais finit par se rendre compte que c'est lui qui a tué le roi. Jocaste se suicide en apprenant qu'Œdipe est son fils, et lui même se crève les yeux et renonce à la royauté. Quelques années plus tard, il est chassé de Thèbes. Sa fille Antigone l'accompagne et lui sert de guide. Il meurt en Attique sous la protection de Thésée. Ses fils se disputant le trône d'Œdipe, celui-ci avant de mourir les maudit et prédit qu'ils s'entretueront. Le stade oral : Ce stade de la sexualité infantile, se forme au cours de la première année du nourrisson. Durant cette phase: Les zones érogènes sont la zone bucco-labiale, les organes de la phonation et les organes sensorielles (Yeux, peau). Le nourrisson fait passer à l'intérieur de soi des éléments de son environnement. L'objet pulsionnel durant ce stade est le sein ou un substitue comme le biberon. L'alimentation est le médiateur principal lors de la relation symbiotique mère-enfant; à la suite de cela, se rajoute le plaisir oral; l'enfant découvre que l'excitation bucco-linguale donne du plaisir. Le but pulsionnel : Un plaisir auto érotique par stimulation de la zone érogène. L'incorporation d'objets (en avalant 'l'objet', l'enfant se sent uni a l'objet; pour lui avoir l'objet équivaut à être l'objet). Le sevrage : L'enfant passe d'aliments lactés à une alimentation à la cuillère. L'enfant ressent un sentiment de frustration, qui doit être compensée (touché,regard,parole). S Freud décrit ce premier stade sous le registre de l'oralité car : Le nourrisson qui a faim ressent une tension; il crie,pleure; la mère répond a cet appel dans un délais plus ou moins long, et vécu par l'enfant. Lorsque la tension disparait, l'enfant s'apaise et peut même s'endormir de plaisir; c'est au niveau de l'oralité (cris puis sucions), que la tension s'est apaisée. Les prémisses du plaisir oral comme première source de désir/frustration. Outre le plaisir, la bouche est l'expression de son agressivité ( plaisir de mordre,crier...). Le stade anal : Il se situe durant la deuxième année de vie, année consacrée à la maitrise ou à l'emprise. La zone érogène prévalent : muqueuse ano-recto-sigmoidienne (ensemble de l'appareil musculaire,pas seulement l'anus). Il s'agit soit de conserver les objets absorbés à l'intérieur de soi, soi de les expulser. Les selles sont des objets a maitriser des moyens de manipulation ainsi que des moyens de pressions relationnelles sur les objets et les personnes qui commencent à se différencier. C'est aussi un plaisir auto-érotique par stimulation de la zone érogène grâce à la défection. L'enfant considère ses selles comme une partie de lui même qu'il peut soit expulser soit retenir pendant un temps comme une monnaie d'échange entre lui et l'adulte. Le stade anal devient le stade de l'ambivalence, en effet : le même objet peut être conservé ou expulsé, source de deux plaisir différents. En fonction du temps et du lieu d'expulsion ou de rétention, il peut devenir une punition ou un 'cadeau relationnel'. En plus de l'ambivalence primaire : amour/haine; il y a une mise en place de l'axe sado-masochiste.. Dans sa dimension sadique, il y a destruction de l'objet extérieur mais aussi sa conservation pour se contrôler, contrôler l'autre et le manipuler. L'enfant découvre un sentiment de puissance et découvre la notion de propriété. Dans sa dimension masochiste, il y a une recherche active de plaisir au travers d'expériences douloureuses. Le plaisir de la fessée, si la douleur n'est pas trop forte, est liée au déplacement de l'investissement libidinal de l'anus à la peau des fesses. NB: Un maniement excessif de cette attitude éducative peut aboutir paradoxalement à une érotisation accrue de cette zone érogène sous la forme de phantasmes chez l'adulte. S Freud a donc décrit ce deuxième stade sous le registre l'analité par : L'ambivalence : oui ou non. La maitrise de soi. L'emprise sur l'autre : Acquisition d'un pouvoir sur autrui. L'axe sado-masochiste : plaisir à faire du mal à soi même ou à autrui (rétention, fessées...). L'appréhension des frontières : l'intérieur et l'extérieur. stade phallique : Le stade phallique se situe durant la troisième année de vie, c'est la période de l'affirmation de soi. La zone érogène prévalent durant ce stade est l'urètre avec double plaisir de la miction et de la rétention, (comme dans le stade antérieur).Il comporte une dimension auto-érotique et objectale. Le contrôle du sphincter vésicale donne lieu a une surestimation narcissique avec toute une dialectique entre les sentiments de honte liés aux échecs et aux ambitions. A ce stade, se manifeste la curiosité sexuelle infantile; l'enfant prend conscience de la différence anatomique des sexes. Il y a une période de déni de cette différence. - Chez le garçon : nie la castration par la négation du sexe féminin ou à la croyance d'une mère pourvue d'un pénis. – Chez la fille : Manifeste son envie de pénis soit en imaginant une poussée ultérieur du clitoris soit par le biais d'attitudes d'ambition phallique.