Pour en savoir plus sur la compagnie

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Pour en savoir plus sur la compagnie
FONDATION 1978
DIRECTION ARTISTIQUE
CLAUDE POISSANT ET PATRICE DUBOIS
www.theatrepap.com // facebook // twitter // youtube // flickr
// Sa mission artistique
La compagnie s’est donnée pour mission de faire du théâtre de création, c’est-à-dire de
produire, de diffuser et de promouvoir des œuvres théâtrales pour les rendre accessibles au plus
grand nombre.
Le Théâtre PÀP monte exclusivement des textes contemporains et permet systématiquement à
des artistes de la relève et à des artisans de métier de conjuguer leurs talents.
Mais le PÀP a surtout une nouvelle histoire à raconter, un nouvel espace à envahir, des paroles
à prendre, des nuances à trouver, un petit monde à créer qui ne sera pas celui que quiconque
prévoit ni attend.
// Depuis sa fondation
Depuis sa fondation en 1978, le Théâtre PÀP n'a cessé d'affirmer sa volonté de faire émerger
de nouvelles paroles d'auteurs et de créer un espace de liberté et de rencontre afin que ces paroles
trouvent en nos créateurs un écho juste, inédit, surprenant.
Plus de trente ans après sa fondation, près de 80 créations – dont la majorité des textes
d'auteurs québécois contemporains – jalonnent le parcours de cette compagnie toujours à l’affût
de construire un théâtre vivant, à la fois accessible et audacieux, soucieux de se produire ici et
ailleurs. Le Théâtre PÀP a non seulement présenté ses créations dans plusieurs salles du Québec,
mais aussi en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, de même qu’en France.
Rappelons d’abord les quelques étapes de son parcours. De 1978 à 1993, dix productions pour le
public adolescent ont été présentées devant des milliers de jeunes spectateurs, dans plusieurs
écoles et salles de spectacles. Dans les années 80, le Petit à Petit s’affirme par ses discours en
marge et ses propositions scéniques inusitées dont entre autres : Où est-ce qu’elle est ma gang ?
(adolescent), Tournez la plage, Bain public, Les amis, Les feluettes. À partir de 1992, sous le
triumvirat formé par René Richard Cyr, Marie-France Bruyère et Claude Poissant, la compagnie
adopte deux appellations : Petit à Petit pour les productions jeune public et PàP2 pour les
productions adultes.
En 1995, le Théâtre PÀP s’installe en résidence à l’Espace GO et se voue alors entièrement à
la création pour adultes, notamment par ces quelques productions remarquées : Cul sec, Motel
Hélène, Le Cygne. Depuis 1998, Claude Poissant dirige la compagnie à titre de directeur
artistique et général, signant la plupart des mises en scène. Mentionnons L’Hôtel des horizons, Le
Goûteur, Le Ventriloque, Unity mil neuf-cent dix-huit, Louisiane Nord, Le Traitement, Je
voudrais me déposer la tête, Abraham Lincoln va au théâtre et Rouge Gueule. L’une des deux
créations composant le programme de saison est parfois confiée à un metteur en scène invité,
comme ce fut le cas pour La Petite scrap, dirigé par Marc Béland, ou encore Everybody’s Welles
pour tous, création de Patrice Dubois et Martin Labrecque, traduite et créée ensuite en anglais.
Plus récemment, Couche avec moi (c’est l’hiver), mis en scène par Geoffrey Gaquère ou Ceux
que l’on porte, mis en scène par Vincent-Guillaume Otis. Depuis août 2007, Claude Poissant et
Patrice Dubois en assurent la codirection artistique. Les deux artistes unissent désormais leurs
forces pour diriger la compagnie. Depuis son entrée au PÀP, Patrice Dubois a dirigé quatre
spectacles : La Grande machinerie du monde (en collaboration avec Martin Labrecque), Porcépic de David Paquet, Dissidents de Philippe Ducros et tout dernièrement, Les champs
pétrolifères de Guillaume Lagarde.
La saison 2009-10 a laissé une place de choix à la relève puisque nous avons accueilli deux
textes de jeunes auteurs : Rouge Gueule de Étienne Lepage et Porc-épic de David Paquet, deux
productions qui n’ont pas manqué d’attirer l’attention du public et de la critique. David Paquet a
d’ailleurs gagné le prix du Gouverneur général 2010 ainsi que le prix Michel-Trembay pour ce
texte. Les deux auteurs ont vu les propositions de collaboration se multiplier suite à cette
première aventure professionnelle.
En 2010-11, la saison a été marquée par le retour de la riche collaboration Larry
Tremblay/Claude Poissant – initiée avec Le Ventriloque en 2003 – avec Abraham Lincoln va au
théâtre et The Dragonfly of Chicoutimi. La re-création de ce dernier – initialement créé avec
Jean-Louis Millette – a provoqué l’engouement du public, tandis que la tournée du premier a ravi
les spectacteurs à travers toute la province.
La saison 2011-12 a débuté avec la tournée de The Dragonfly of Chicoutimi sur dix
représentations au Québec et en Ontario. La saison a suivie avec Tristesse animal noir, une
coproduction entre le PÀP et le Théâtre Espace GO. Cette création nord-américaine de l’auteur
Anja Hilling, mise en scène par Claude Poissant, se révélait un beau projet commun entre les
deux compagnies qui cohabitaient depuis plus de seize ans déjà. Pour clore la saison, le PÀP a
présenté Dissidents. Pour la première fois, l’univers sans compromis de Philippe Ducros
rencontrait celui de l’explorateur formel qu’est Patrice Dubois pour porter sur scène ce texte
politique et poétique.
La saison 2012-13 fut riche avec la création de Bienveillance, texte de Fanny Britt, mis en
scène par Claude Poissant, en coproduction avec les Productions à Tour de rôle. La pièce a
d’abord été présentée à Carleton-sur-mer pour ensuite rejoindre le public montréalais à
l’automne, à Espace GO. Le texte a remporté le prix du Gouverneur général 2013. Les éloges ont
suivies avec Cinq visages pour Camille Brunelle, texte de Guillaume Corbeil et aussi mis en
scène par Claude Poissant. Ce spectacle a véritablement provoqué une prise de conscience sur
nos rapports aux médias sociaux. La pièce de Guillaume Corbeil a notamment remporté le prix
Michel-Tremblay 2013 du CEAD, le prix du meilleur texte original (Montréal) remis par
l’Association québécoise des critiques de théâtre, ainsi que le prix du public remis par le Festival
d’écriture dramatique contemporaine Primeurs à Saarbrücken (Allemagne).
À plus de trente-cinq ans, le rayonnement artistique du Théâtre PÀP dans le paysage théâtral
québécois est incontestable, tant au niveau de son engagement envers la nouvelle dramaturgie,
dans ses recherches formelles, que dans la solidité de sa structure organisationnelle.
Ensemble, les deux directeurs vont continuer à faire entendre des écritures contemporaines et à
faire voir un théâtre où les plaisirs et les dangers de la création sont souverains.
Quelques prix
2013 – Cinq visages pour Camille Brunelle de Guillaume Corbeil, prix Michel-Tremblay 2013
– Bienveillance de Fanny Britt, prix du Gouverneur Général (théâtre) 2013
2010 - Porc-épic de David Paquet, prix du Gouverneur Général 2010 (théâtre) et prix MichelTremblay 2010.
2010 - Le Théâtre PÀP, lauréat théâtre du 25e Grand Prix du Conseil des arts de Montréal, pour
son audacieuse création de Rouge Gueule d’Étienne Lepage.
2008 - Claude Poissant, lauréat du Prix Reconnaissance UQAM 2008 de la Faculté des arts pour
son apport exceptionnel à la scène théâtrale québécoise.
2006 - Le Traitement de Martin Crimp, Masques de la production, de la mise en scène, de la
conception sonore et de l’interprétation masculine dans un rôle de soutien, Académie québécoise
de théâtre.
2005 - Everybody’s Welles pour tous de Patrice Dubois et Martin Labrecque, Masques de la
production et de la conception sonore, Académie québécoise de théâtre.
Ce qu’ils en disent
« Foyer de recherche dramaturgique et lieu d’exploration théâtrale uniques au Québec, (…) [le
Théâtre PÀP] constitue un laboratoire exceptionnel (…), et continue, depuis plus de trente ans, à
contribuer, pour une très large part, au ressourcement de la vie théâtrale montréalaise et au
renouvellement de son public. »
Le Conseil des Arts de Montréal, dans le cadre de notre nomination au Grand Prix de Montréal
« Heureusement que le Théâtre PàP est là pour nous faire découvrir les textes de nos jeunes
auteurs, leur sensibilité et leur langue, singulières, mais surtout leur lucidité, peu commune. »
Christian Saint-Pierre, Voir, 25 février 2010