La Galerie Alice Mogabgab est heureuse de présenter l`exposition

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La Galerie Alice Mogabgab est heureuse de présenter l`exposition
La Galerie Alice Mogabgab est heureuse de présenter l’exposition
Fruit défendu
ANDREE HOCHAR FATTAL
Sculptures
10 mai – 25 juin 2016.
Le sixième jour,
L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre,
Il souffla dans ses narines un souffle de vie ­et l’homme devint un être vivant.
(Genèse 2:7).
Dans du marbre blanc de Carrare, l’artiste sculpte le corps de la femme nue qui, de sa main droite, tend
une pomme.
Fruit défendu. Dans cette quatrième exposition à la Galerie Alice Mogabgab, Andrée Hochar Fattal
donne à voir treize sculptures conçues dans l’argile et réalisées en bronze et en marbre. Elle dévoile une
vision voluptueuse du corps de la femme, déployant torse, cuisses et bras dans une singulière danse.
Dans son atelier de la rue Pasteur qui surplombe le port de Beyrouth, face à la mer, l’artiste travaille la
terre. Elle malaxe, façonne, lisse et peaufine l’argile. Cette même argile avec laquelle ont été créées
Vénus, Astarté, Béroe et autres femmes légendaires de nos côtes. Symboles de beauté, de fécondité, de
savoir et de sacré, elles hantent notre mémoire culturelle et perpétuent notre héritage.
Pour l’artiste installée à Paris, la sculpture devient, durant les années de guerre au Liban, son unique lien
avec sa terre natale blessée et meurtrie, avec sa « mère » Méditerranée. Elle sculpte des corps de
femmes galbés, aux formes plantureuses, lisses et généreuses, à l’image de celles de son pays. Elles ont
pour titre Vénus, Maternité, Fécondité, Méditerranée, Rêve d’Orient…
A la fin de la guerre, Andrée Hochar Fattal rentre au Liban. Pour elle, c’est avant tout le retour aux
sources. Les torses, cuisses ou bras sont modelés tout en rondeurs, coulés dans le bronze, tels des galets
polis par les vagues et patinés par le temps. Ils portent en eux une force intérieure insufflée par l’artiste,
et comme des fruits gorgés de sève, ils mûrissent, s’épanouissent, s’ouvrent, et s’offrent avec volupté,
engageant avec la lumière une danse sensuelle.
Andrée Hochar Fattal, née au Liban en 1942, vit et travaille à Beyrouth.
Après des études d’arts plastiques à l’Académie Libanaise des Beaux-arts (ALBA), Andrée Hochar Fattal
s’installe à Paris en 1976 où elle fréquente plusieurs ateliers. De cette période, les techniques de
sculpture chez Jean Claude Athané et celles des académies à l’atelier Bertholle l’ont fortement marquée.
A partir de 1990, elle participe régulièrement à des expositions collectives à Paris, à New York, à
Londres, à Bruxelles et à Beyrouth. Son œuvre est présentée dans plusieurs foires d’art contemporain,
notamment à Art Paris en 1999 et 2000, et à Art Brussels en 2000 et 2001.
En 1998 a lieu sa première exposition personnelle au Salon des Indépendants de Paris. Elle sera suivie de
plusieurs autres, notamment à la Galerie Alice Mogabgab à Beyrouth en 2000, 2004, 2009 et 2016.
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Ouverture du mardi au samedi de 10h00 – 19h00. Jusqu’à 22h00 le 2 mardi de chaque mois.
Fermeture dimanche et lundi.
Email [email protected] / Téléphone +961 3 210424 / Site Internet : www.alicemogabgab.com