rapport d`étonnement du salon Intelligent Building Systems 2014
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rapport d`étonnement du salon Intelligent Building Systems 2014
Billet d’étonnement Intelligent Building Systems Réalisé par Claire EA, Référente Veille et Prospective Les 24 et 25/09/2014 SOMMAIRE Introduction_______________________________________________________________ 3 Programme_______________________________________________________________ 3 Note d’observation _________________________________________________________ 5 1. La filière du bâtiment intelligent aujourd'hui : état des lieux et perspectives ________ 5 Adopter une vision systémique __________________________________________ 5 Nouveaux métiers, nouveaux acteurs : un écosystème en constante évolution ____ 6 Marchés de la GTB et du smart home : l’efficacité énergétique, moteur du smart building dans le tertiaire comme dans le résidentiel ____________________________ 7 2. Le numérique au service du bâtiment performant ____________________________ 7 Le BIM ____________________________________________________________ 7 Le sous-comptage intelligent, driver d’une transition énergétique réussie _________ 8 Collecte et gestion des données : interopérabilité et sécurité, deux enjeux majeurs pour l’ensemble des acteurs ______________________________________________ 9 3. Et l’usager, dans tout ça ? _____________________________________________ 10 Prendre en compte les « dérives » liées à l’occupant _______________________ 10 Former et informer les utilisateurs : la nécessité d’une sensibilisation personnalisée 11 Pour aller plus loin ________________________________________________________ 13 1. Les salons _________________________________________________________ 13 2. Les intervenants ____________________________________________________ 13 INTRODUCTION Le salon Intelligent Building Systems (IBS) s’est tenu les 24 et 25 septembre 2014 à La Défense. En parallèle et dans le même espace, se tenait la première édition du Congrès Smart Grid/Smart City, congrès du haut débit et des réseaux intelligents au service de la ville et des territoires. Ce rapport se veut une synthèse thématique des conférences auxquelles l’ARDI Rhône-Alpes a assisté. Celles-ci ont fait émerger trois sujets majeurs : L’évolution de la filière, qui voit arriver de nouveaux acteurs et de nouveaux enjeux, auxquels il lui faut s’adapter - La place prépondérante du numérique et du logiciel, et plus précisément du BIM et des objets connectés - L’importance de prendre en compte l’usager final du bâtiment pour la performance énergétique A noter que le secteur résidentiel a peu été abordé au cours des différentes conférences, les intervenants s’étant plutôt focalisés sur le secteur tertiaire. - PROGRAMME Mercredi 24 septembre 10h30-11h30 Qui seront les acteurs et moteurs du Smart Building de demain ? Animateur : Jacques DARMON Isabelle MATHE, Vertical Market Director | Orange Business Services Teddy CARONI, Directeur Marketing et Commercial | BTIB Patrice BARBEL, Responsable de formation ISTIC | Université Rennes 1 12h45-13h30 – Atelier Freescale : Quelles technologies de communication pour les smart cities / smart grids ? Cyril ZARADER, EMEA Microcontroller Business Development | Freescale Régis LATANEC | IS2T 14h30-15h30 – Prévenir les dérives en tenant compte du facteur humain dans la performance énergétique Animateur : Alain SEVANCHE Franck MORILLON, Expert Technologies Bâtiments Industries Energies | Siemens Building Technologies Cédric NICARD, Energy Manager | Perial Asset Management Olivier SEZNEC, CTO | Cisco France Maxime PERTHU, Président fondateur | Green Alternative 16h15-17h15 – Evolution du numérique dans le bâtiment Animateur : Alain SEVANCHE Sébastien ROLLAND, Chef de service adjoint | Bouygues Energies et Services Cécile GOFFAUX, Business Development & Innovation Manager | Cenaero Joris GAUDION, Solutions Smart Building | Schneider Electric Camille LOTH, Chef de produit | m2ocity 17h45-18h30 – Quels enjeux pour les bâtiments connectés Serge LE MEN, Président | Smart Building Alliance Jeudi 25 septembre 10h15-11h15 – Etat de l’art en matière d’interopérabilité des smart grids Animateur : Bernard NEUMEISTER Pierre COTTE, Responsable Grands Comptes | Freescale Philippe FAUGERAS, Président et fondateur | Webdyn Aurélien HENON, Chef de projets – Ingénieur Efficacité énergétique | Nobatek Tom BERRY, Communications Architect | Schneider Electric 11h-12h – Points clés & contributions du bâtiment intelligent à la performance énergétique Animateur : Jacques DARMON Alain MINET, Marketing Manager Tertiaire, Industrie, Santé | Philips Eclairage Christelle GRANIER, Responsable Alliances et Partenariats | Somfy Jean-Louis DONAZ Ingénieur commercial Grands Comptes | Arc Informatique Pascal TIGREAT, Responsable Dpt Automation | Wago Olivier FILLOT, Directeur des Ventes France et pays francophones | Distech Controls 12h-13h – Hypervision et convergence : comment réussir l’intégration des systèmes et des services Animateur : Alain SEVANCHE Lionel CORNEC, Direction Systèmes d’Information et Méthodes | Bouygues Energie & Solutions Serge LE MEN, Président | Smart Building Alliance Thierry COLIGNON, Directeur Prescription | Trend Honeywell, ACR/BACNET Brigitte CHARON, Directrice Solutions Hypervision | Siemens 14h-15h – De la GTB à la gestion informatisée du bâtiment Animateur : Alain SEVANCHE Bruno SOUYRIS, Directeur technique | B.TIB Grégoire CORTY, Manager France & Benelux | BSRIA Christophe DELACHAT, Manager Building Automation | ABB François-Xavier JEULAND, Président | Fédération française de domotique 15h30-16h30 – Compteurs intelligents et Smart metering : quoi de neuf ? Animateur : Alain SEVANCHE Jean-Eric GARNIER, Directeur général | Enerdis Olivier GOUGEON, Business Développeur Application Efficacité Energétique | Socomec Karine LE BOURG, Responsable développement nouvelles offres d’efficacité énergétique | Cofely Services Charles GOURIO, Directeur Développement | Smart Impulse NOTE D’OBSERVATION 1. La filière du bâtiment intelligent aujourd'hui : état des lieux et perspectives Face aux nouveaux enjeux auxquels est confrontée la filière du bâtiment, il devient indispensable d’adopter une vision d’ensemble, systémique, qui permette d’englober l’ensemble des acteurs impliqués. Ces derniers évoluent d’ailleurs pour s’adapter aux changements qui affectent l’univers du bâtiment : nouveaux métiers, nouvelles compétences et nouveaux entrants font leur apparition. Dans le tertiaire, le marché de la GTB évolue, tandis que se développe celui du smart home dans le résidentiel, poussé par des exigences de performance énergétique. Adopter une vision systémique Le Manifeste de la SBA : pour une solution globale répondant à des enjeux multiples Serge Le Men, président de la Smart Building Alliance, a présenté le Manifeste des bâtiments intelligents pour des territoires responsables et durables (PDF) publié par la SBA en février 2014. Ce document présente la vision du bâtiment intelligent qu’ont les acteurs de l’énergie, de l’IT et du bâtiment réunis au sein de la SBA, et propose des solutions concrètes pour répondre aux enjeux auxquels est confronté aujourd'hui le bâtiment intelligent. Ces enjeux sont multiples : - Un enjeu sociétal : la lutte contre la précarité énergétique, et le coût croissant de l’énergie. Il devient indispensable de mesurer et de maîtriser les consommations. - Un enjeu économique : il s’agit de réfléchir au coût global de la construction, en acceptant que le capex augmente pour diminuer l’opex. - Un enjeu énergétique : l’injection des énergies renouvelables dans le réseau est complexe ; il faut également gérer pointes et effacements. Pour cela, le bâtiment doit être connecté vers l’extérieur. - Un enjeu technologique : TIC, big data, cloud et Internet des objets ont modifié la donne, révolutionnant solutions et modèles économiques. Or pour répondre à ces multiples enjeux, les maîtres d’ouvrage sont confrontés à des solutions sectorisées, et n’ont pas accès à un guichet unique de solutions. Le marché est aujourd'hui trop segmenté, et il est nécessaire de tendre vers une solution globale – ce qui implique de penser l’interopérabilité afin d’assurer la pérennité de la solution proposée. Les bâtiments intelligents doivent être aptes à communiquer vers l’extérieur, et à fournir des données totalement ouvertes, standardisées et accessibles, pour permettre le développement de services à destination des aménageurs, des intégrateurs et des exploitants. C’est uniquement à cette condition qu’ils pourront s’intégrer au smart grid et à la ville intelligente. Hypervision et convergence La notion d’hypervision, discutée au cours d’une conférence dédiée, rejoint les réflexions menées par la SBA : il s’agit d’intégrer tous les outils du bâtiment pour avoir de celui-ci une vision globale, et pour être en mesure de fournir à l’usager final une vision simple et consolidée de l’information, qui lui permettra de réaliser des économies d’énergie. Mais l’hypervision va au-delà du seul bâtiment : il s’agit aussi de faciliter la gestion interbâtiments, aujourd'hui rendue difficile par l’hétérogénéité du parc existant. Pour plusieurs intervenants, les freins à la performance énergétique ne sont donc plus technologiques : la technologie existe, mais il s’agit désormais de faire travailler ensemble tous les acteurs, de faire converger services et technologies, d’établir une synergie entre des métiers qui jusqu’ici étaient gérés de manière autonome, chacun détenant ses propres données et utilisant son logiciel dédié. L’hypervision doit apporter une cohérence d’ensemble. Les intervenants ont aussi souligné que l’hypervision ne sert pas uniquement à réaliser des économies d’énergie : elle peut également servir à la gestion des actifs. L’hypervision doit permettre d’optimiser non seulement la consommation d’énergie, mais également le confort, la sécurité, l’exploitation, les opérations de maintenance… Il s’agit donc d’adopter une vision transverse, qui doit déboucher sur des plateformes ouvertes où chacun pourra contribuer en proposant de nouveaux services. Dans ce contexte, il est indispensable que le bâtiment soit évolutif, que les systèmes de supervision et de pilotage puissent évoluer rapidement pour s’adapter aux évolutions du secteur. Nouveaux métiers, nouveaux acteurs : un écosystème en constante évolution Face à ces nouveaux enjeux, les acteurs du bâtiment doivent monter en compétences, et l’on voit émerger de nouveaux métiers. On peut citer par exemple l’opérateur de flexibilité, qui gère l’effacement des bâtiments à l’échelle d’un quartier, participant ainsi à la gestion du smart grid. L’un des enjeux pour ces opérateurs aujourd'hui est d’identifier un modèle économique viable tout en intéressant les usagers. L’accompagnement des utilisateurs est un autre enjeu susceptible de faire émerger de nouveaux métiers. Plus largement, des emplois se développent sur la problématique de l’efficacité énergétique : audit, diagnostic, préconisation de solutions, suivi des performances des bâtiments… Ces évolutions impliquent que les offres de formation évoluent elles aussi pour répondre aux attentes des acteurs. Mais les évolutions actuelles du bâtiment ont également amené de nouveaux acteurs, issus non plus des secteurs traditionnels du bâtiment et de l’énergie, mais du monde des télécommunications et du numérique. Or si certains intervenants considèrent que ces nouveaux acteurs devront comprendre les enjeux spécifiques du bâtiment et s’y adapter, pour d’autres, c’est la filière du bâtiment qui devra s’adapter à ces nouveaux entrants et apprendre le langage des acteurs de l’informatique. A cet égard, l’arrivée sur le marché de la domotique de Google – via le rachat de Nest – et d’Apple – avec Homekit – semble inquiéter bon nombre des participants d’IBS, certains craignant notamment que les données générées par les bâtiments deviennent propriété de certains acteurs aux dépens des autres, quand il faudrait que la donnée reste ouverte à tous. Marchés de la GTB et du smart home : l’efficacité énergétique, moteur du smart building dans le tertiaire comme dans le résidentiel De gestion technique du bâtiment, on passe progressivement à la gestion informatisée du bâtiment, les automaticiens devenant des informaticiens. On est en train de passer de systèmes fermés à des systèmes ouverts basés sur des standards ; l’on passe aussi du hardware au software, le contrôle ne s’effectuant plus seulement en local, mais de manière centralisée, dans le cloud. La GTB est de moins en moins autonome, et de plus en plus interconnectée avec d’autres systèmes intelligents. Elle sera donc obligée de s’interfacer fortement dans les années à venir. A terme, les bâtiments intelligents existeront au sein de villes intelligentes avec lesquelles ils seront en interaction. Or l’intégration au smart grid implique non seulement que les données vont sortir du bâtiment, mais également que des données descendront du réseau vers le bâtiment. Il faut donc réfléchir à des processus d’intégration continue permettant de faire évoluer les systèmes de manière dynamique. Côté smart home, le marché est estimé par BSRIA à 1,1 milliards d’euros, répartis de manière à peu près égale entre Amérique du Nord et Europe. Si ce marché a mis plus longtemps à démarrer que celui de la GTB, il progresse désormais régulièrement, les solutions domotiques pouvant aussi être vendues au petit tertiaire. En France, plus de la moitié des systèmes sont installés dans des maisons individuelles de luxe. Le principal moteur de ce marché réside dans la RT 2012, qui impose un système de comptage d’énergie pour le suivi des consommations. Dans le tertiaire comme dans le résidentiel, une constante demeure : c’est la performance énergétique qui s’impose comme le moteur du bâtiment connecté, débutant avec le comptage d’énergie. 2. Le numérique au service du bâtiment performant Tous les intervenants se sont accordés à dire que le numérique, sous ses multiples formes, est en train de révolutionner le bâtiment, en apportant nouvelles solutions et nouveaux modèles économiques. Et parmi tous les acteurs du numérique, les logiciels en particulier ont, depuis un ou deux ans, investi le salon IBS : dans le bâtiment comme ailleurs, a rappelé un intervenant en citant Marc Andreessen, « software is eating the world »1. Le BIM Le BIM apparaît désormais comme une réponse pertinente à l’enjeu de mise en relation et de coordination des acteurs du bâtiment. La maquette numérique, en centralisant les données, permet en effet que concepteur, constructeur et exploitant travaillent en symbiose. On passe alors d’un déroulement linéaire du projet à un travail en phase, servi par le croisement d’informations diverses permettant d’appréhender le bâtiment comme un tout. 1 Marc ANDREESSEN, « Why Software Is Eating The World », The Wall Street Journal, 20 août 2011, Url : http://online.wsj.com/articles/SB10001424053111903480904576512250915629460 Faire converger toutes les données de conception, d’exploitation, de vie et de démolition du bâtiment vers une maquette unique permettrait à chacun des acteurs d’échanger des informations et de travailler collectivement sur la même base de données. A l’avenir, il est probable que de plus en plus de données seront intégrées aux modèles, qui prendront de plus en plus en compte, et de plus en plus tôt, les incertitudes liées à l’environnement extérieur et aux usages. Les maquettes numériques faciliteront la réduction de l’écart entre les performances théoriques d’un bâtiment, et ses performances réelles. Les intervenants ont par ailleurs salué la directive européenne2 qui pousse les Etats de l’Union à inciter les acteurs du bâtiment, par le biais des appels d’offres pour les projets de construction financés par des fonds publics, à utiliser des outils de simulation et de modélisation. Le sous-comptage intelligent, driver d’une transition énergétique réussie Si le déploiement des compteurs intelligents est encore marginal, le sous-comptage intelligent (smart metering), lui, se répand dans le tertiaire, et est appelé à se généraliser. C’est en effet l’un des points clés d’une transition énergétique réussie : il est indispensable d’instrumenter pour savoir ce que l’on consomme, dans le cadre d’un contrat de performance énergétique par exemple, mais également pour pouvoir impliquer les usagers finaux. Se pose cependant la question du coût et de la rentabilité : il faut apporter sur le marché des solutions simples et rapides à mettre en place, qui permettront d’amortir relativement rapidement le coût de revient de chaque point de sous-comptage. Une autre possibilité est d’exploiter la donnée énergétique collectée. Il est donc crucial que les exploitants maintiennent des expertises allant au-delà de ce qu’ils maîtrisent traditionnellement et intégrant notamment TIC et big data, qu’ils restent en veille sur le marché pour identifier des solutions innovantes et en faire bénéficier leurs clients. Mais la mesure en elle-même ne sert à rien. Pour atteindre l’objectif final d’économie d’énergie, elle doit être intégrée à un système. La mesure doit être corrélée à des capteurs de confort – luminosité, température d’ambiance… – et à l’ensemble des éléments influençant les consommations d’énergie ; il faut aussi, pour qu’elle soit réellement intéressante, pouvoir la comparer à des variables indépendantes de la méthode de gestion de l’énergie – météo, occupation du bâtiment par exemple. Au-delà de la mesure, il faut donc développer des solutions de visualisation des données et de pilotage au quotidien, afin de pérenniser les économies dans la durée. Or le pilotage, s’il est réalisé exclusivement à distance, est compliqué : maintenir un lien avec une personne sur site est indispensable. Socomec, fabricant de sous-compteurs, rapporte que tous ses clients ayant des résultats convaincants en matière de performance énergétique, ont sur place une personne dédiée à la question. 2 Directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des marchés publics, publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 28 mars 2014 dans le cadre du paquet législatif « commande publique ». Article 22-4 : « Pour les marchés publics de travaux et les concours, les Etats membres peuvent exiger l’utilisation d’outils électroniques particuliers tels que des outils de modélisation électroniques des données du bâtiment ou des outils similaires. » Le sans fil offre d’énormes avantages, notamment en termes de coût et de rapidité d’installation. Malgré des réticences persistantes – un changement de compétences est nécessaire, pour ajouter aux compétences traditionnelles de l’électriques, d’autres liées au logiciel – le sans fil, de plus en plus furtif, intégrable de manière très simple à des coûts de plus en plus faibles, avec des demandes en énergie de plus en plus basses, est appelé à se développer à l’avenir, pour peu qu’il y ait une convergence des protocoles ouverts. Collecte et gestion des données : interopérabilité et sécurité, deux enjeux majeurs pour l’ensemble des acteurs L’afflux de données suscité par l’explosion du numérique dans la filière du bâtiment soulève deux enjeux majeurs, fréquemment évoqués lors des conférences d’IBS : d’une part, pour pouvoir traiter les données générées par les bâtiments et leurs usagers, et fournir à l’ensemble des acteurs des services pertinents à partir de ces données, il est indispensable que les systèmes soient interopérables ; d’autre part, il est tout aussi indispensable d’assurer la sécurité de ces données à chaque étape de leur traitement. L’enjeu de l’interopérabilité De fait, il devient indispensable de développer des standards recouvrant toutes les étapes de la chaîne de valeur, afin que les données soient accessibles à l’ensemble des acteurs. Or l’approche système n’a pas encore totalement pénétré le monde du bâtiment, et la quasimajorité des déploiements actuels ont recours à des technologies propriétaires : c’est le cas notamment sur le marché de la télé-relève des compteurs, avec par exemple Linky ou Gazpar, qui utilisent des technologies très différentes. Il y a des tentatives de normalisation, notamment avec Linky, mais à l’heure actuelle, il s’agit d’alliances limitées. Linky, par sa taille, pourrait devenir un standard de fait. Les intervenants ont également discuté du rôle de Google : la firme américaine a, pour l’instant, adopté le protocole Zigbee, mais parce qu’elle dispose d’une force de frappe énorme, certains intervenants considèrent qu’elle pourrait du jour au lendemain décider d’imposer un standard, contre lequel il deviendrait alors difficile d’aller. Il reste cependant difficile pour une entreprise de proposer un standard, parce que cela nécessite de maîtriser trois compétences : les TIC, le bâtiment et l’énergie. Or à l’heure actuelle, si de très gros acteurs existent dans chacun de ces trois domaines, qui pour certains d’entre eux tentent d’investir les domaines voisins, ils se trouvent néanmoins confrontés à de nombreuses difficultés. Pour Isabelle Mathé (Orange Business Services), la situation actuelle du bâtiment intelligent rappelle les débuts du Wifi : plusieurs acteurs ont commencé à travailler chacun de leur côté, et il a fallu dix à quinze ans pour que le Wifi devienne ce qu’il est aujourd'hui. En l’absence de standards et de normes, vaut-il mieux alors commencer à l’échelle de la maison ou du quartier, avant de monter en puissance ? Cela ne semble pas être la solution retenue par les acteurs. L’exemple cité est celui d’Amsterdam, où des essais ont été effectués sur la gestion du trafic des données, du trafic humain et du trafic d’objets, à l’échelle de la ville entière, dans le but de faire diminuer les émissions carbone : la ville néerlandaise est depuis devenue un modèle de smart city. L’enjeu de la protection des données Deux points ont été abordés au sujet de la sécurité des données qui transitent dans les réseaux intelligents : D’une part, il faut sécuriser l’authentification des objets connectés. S’il est possible de simuler des objets, il devient alors possible de saturer les serveurs, et de mettre le réseau hors-service. D’autre part, il faut s’intéresser à la confidentialité des données. Si la gestion des données personnelles collectées est un enjeu, ce n’est pas le seul : avec des compteurs bidirectionnels, il est possible non seulement de collecter des données, mais aussi d’envoyer des informations et des commandes au réseau. Pirater ce réseau pourrait permettre par exemple de modifier des tarifs, de couper l’électricité à certains endroits, etc. A titre d’illustration, le gouvernement américain a demandé que les fabricants de compteurs soient certifiés selon des normes militaires. Les intervenants soulignent que la France, leader dans le domaine des cartes à puces, est bien placée pour travailler sur la sécurité des réseaux, mais que cette sécurité aura un coût. Les intervenants ont rappelé que la sécurité est un axe fort du projet de compteur Linky. On semble aller aujourd'hui vers des critères communs, un standard de sécurité, et des niveaux assez forts de sécurité sont mis en place au niveau des compteurs et des concentrateurs. 3. Et l’usager, dans tout ça ? Si plusieurs des intervenants ont souligné l’importance de l’implication des usagers pour une bonne gestion de l’énergie, peu d’entre eux se sont attachés à présenter des solutions concrètes rendant possible cette implication. Le rôle des usagers a principalement été abordé sous l’angle des dérives comportementales qui nuisent à l’efficacité énergétique des bâtiments. Prendre en compte les « dérives » liées à l’occupant La prise en compte du facteur humain et de ses possibles dérives en termes de consommation d’énergie est récente : le sujet a fait son apparition au salon IBS il y a un ou deux ans, et l’on commence seulement à avoir les premiers retours d’expérience. De fait, jusqu’à récemment, si les facteurs extérieurs – principalement les données météo – étaient pris en compte en tant qu’élément conjoncturel influençant la performance énergétique, le facteur conjoncturel lié à l’humain, lui, ne l’était guère. Or il est aujourd’hui impossible de ne pas prendre en compte ce facteur humain : plus la consommation énergétique du bâtiment se réduit, plus ce facteur devient important. Deux dimensions ont été soulignées lors du salon : D’une part, lorsque l’on réduit la consommation énergétique de base d’un bâtiment, persiste une constante liée au confort, qui ne tend pas à faire des économies d’énergie D’autre part, l’effet rebond peut avoir un impact défavorable sur la consommation énergétique : parce que le bâtiment consomme peu, les utilisateurs peuvent avoir l’impression d’avoir une marge de manœuvre plus large, et adopter des comportements déviants, en augmentant la température des pièces, par exemple. Former et informer les utilisateurs : la nécessité d’une sensibilisation personnalisée Si l’utilisateur a la main sur une partie de la gestion de l’énergie, il devient indispensable qu’il soit sensibilisé aux enjeux de performance énergétique. De fait, bien configurer les automates pour optimiser la gestion de l’énergie ne suffit pas : il s’agit également de former les utilisateurs finaux, afin que ceux-ci soient en mesure de se réapproprier l’espace, et sentent qu’ils ont un rôle à jouer dans la gestion de l’énergie du bâtiment. Dans cette perspective, il est important de s’adresser à chaque individu de manière personnalisée. Chacun étant maître de sa performance énergétique sur son périmètre, même si la sensibilisation se fait de manière globale, l’implication de la personne est toujours une démarche individuelle. C’est donc une approche individuelle qu’il convient d’adopter pour sensibiliser les usagers. Il est également nécessaire de prendre en compte le contexte : les usagers d’un immeuble d’habitation ne sont pas ceux d’un immeuble de bureaux. Dans les immeubles de bureaux en particulier, le confort est une notion primordiale : l’utilisateur doit être immédiatement opérationnel, focalisé sur sa tâche, et il n’a guère de temps pour essayer de comprendre le fonctionnement des outils de maîtrise de l’énergie. La sensibilisation des usagers doit répondre à trois questions : Pourquoi s’investir ? Si la réponse est évidente pour les usagers dotés d’une sensibilité environnementale, il faut convaincre les autres de s’impliquer dans une démarche éco-citoyenne. Comment le faire ? Afin que l’usager s’investisse, et qu’il reste investi, il est indispensable qu’il comprenne la mécanique mise en œuvre dans son environnement pour traduire son implication en actes. Qu’est-ce que cela va générer ? Plusieurs intervenants ont observé qu’un bénéfice matériel – de l’argent, des tickets restaurants… – était le meilleur moyen de pousser les utilisateurs à s’impliquer. Les différents intervenants se sont accordés à dire que les usagers doivent être impliqués le plus tôt possible pour que la maîtrise de l’énergie soit réellement efficace. Si les futurs utilisateurs sont impliqués en amont, ils seront plus satisfaits lorsqu’ils occuperont le bâtiment : plus les personnes sont impliquées, plus l’acceptation des critères de confort est large. Peu d’exemples d’implication des usagers en amont ont cependant été donnés au cours du salon. En revanche, plusieurs intervenants ont donné des exemples de dispositifs à mettre en œuvre pour impliquer les usagers au quotidien, une fois qu’ils occupent le bâtiment. C’est ainsi que Schneider propose un dispositif à la fois simple et pédagogique : le salarié dispose sur son poste de travail d’un indicateur de performance énergétique de son bureau – une feuille rouge ou verte. La feuille verte signifie que le bureau fonctionne dans des conditions optimales de performance et de confort ; la feuille rouge, que des économies d’énergie sont possibles. Une simple pression sur la feuille rouge permet de remettre le bureau dans ses conditions optimales de fonctionnement. L’action est donc immédiate, servie par une information en temps réel. Une autre méthode a été expérimentée par Perial, qui fonctionne aussi bien pour les salariés d’un immeuble de bureaux que pour les locataires d’un immeuble d’habitation : les mettre en compétition, en prenant garde de ne blesser personne. L’étape suivante, dans les immeubles de bureaux, peut consister à intégrer à la prime d’intéressement des collaborateurs des objectifs de diminution de la consommation d’énergie. Des premiers retours d’expérience ont été brièvement présentés par certains intervenants, mais la mesure de l’impact des dispositifs de sensibilisation semble difficile à établir. D’après Siemens, qui a mené des études comportementales, impliquer les utilisateurs engendre une économie de 20 à 25%. Pour Viselia, sensibiliser les usagers et mettre en place des tableaux de bord de performance permet d’obtenir des gains allant de 15 à 30% en fonction des bâtiments et des occupants concernés. Il faut cependant prendre ces chiffres avec beaucoup de précautions : sur des bâtiments déjà instrumentés, le gain serait plutôt de l’ordre de 5 à 10%. Dans cette perspective d’information et de sensibilisation des utilisateurs, il est indispensable de disposer d’une instrumentation adaptée, capable de fournir à chacun un tableau de bord personnalisé poussant vers l’utilisateur les informations qui le concernent et lui donnant la possibilité de réagir. Il s’agit donc de remettre l’usager au cœur des automatismes, de donner aux utilisateurs les moyens de contrôler leur environnement : en définitive, c’est uniquement à cette condition que le bâtiment est réellement intelligent. POUR ALLER PLUS LOIN 1. Les salons Intelligent Building Systems Depuis 2010, IBS est le seul salon entièrement dédié aux systèmes intelligents pour la performance des bâtiments. La prochaine édition aura lieu les 7 et 8 octobre 2015 à Paris Expo – Porte de Versailles. http://www.ibs-event.com/ Congrès Smart Grid / Smart City Organisé pour la première fois en 2014, le Salon du Haut Débit et des Réseaux Intelligents au service de la Ville et des Territoires sera reconduit en 2015, toujours en synergie avec le salon IBS. http://www.smartgrid-smartcity.com/ 2. Les intervenants ABB En tant que leader mondial dans les technologies de l'énergie et de l'automation, ABB aide ses clients à utiliser efficacement l'énergie électrique et à accroître durablement leur productivité industrielle. http://www.abb.fr Arc Informatique ARC Informatique est un éditeur de logiciels européen de référence en Informatique Industrielle qui fournit depuis 30 ans des solutions pour la supervision et le contrôle. Investit dans les nouvelles technologies et les intègre dans ses produits afin de fournir à ses clients des solutions leur permettant de réduire leurs coûts d'exploitation, d'optimiser la gestion de leurs bâtiments et infrastructures et de rendre leurs installations plus productives. http://www.pcvuesolutions.com B.TIB B.tib, expert de NiagaraAX, assure la formation, la distribution et le support sur cette technologie ouverte et éprouvée à son réseau d’intégrateurs certifiés. B.tib est également le premier éditeur d’applications spécifiques sur NiagaraAX en France. http://www.btib.fr BSRIA BSRIA France réalise des études de marché dans le domaine de la CVC et dans celui des énergies renouvelables. https://www.bsria.co.uk/market-intelligence/private-consultancy/about-wmi/wmi-staff/bsriafrance/ Bouygues Energies et Services Bouygues Energies & Services conçoit, met en œuvre, entretient et exploite des réseaux (infrastructures d’énergies, infrastructures numériques, génie électrique et thermique, éclairage public, etc.) et des services de proximité (facility management, maintenance industrielle, services à la ville, etc.). http://www.bouygues-es.com Cenaero Issu du secteur de l'Aéronautique, Cenaero est un centre de recherche privé de 60 personnes qui bénéficie d'une connaissance pointue en matière de simulation numérique appliquée aujourd'hui au secteur de l'Energie et des Bâtiments en matière de conception, régulation, diagnostic. http://www.cenaero.be Cisco France Leader mondial des réseaux, Cisco transforme la façon dont nous nous connectons, communiquons et collaborons. http://www.cisco.com/web/FR/about_cisco/index.html Cofely Services Au cœur des enjeux de la transition énergétique et des exigences économiques de notre société, Cofely Services, filiale de GDF Suez, est l’acteur de référence de l’efficacité énergétique et environnementale pour les entreprises et les collectivités. http://www.cofelyservices-gdfsuez.fr Distech Controls Distech Controls est un acteur majeur sur le marché mondial des automatismes du bâtiment. La société conçoit, produit et commercialise des offres innovantes pour l'automatisation des bâtiments et la pérennisation de leur exploitation depuis 1995. Ces solutions uniques permettent de réduire les consommations énergétiques et les émissions de CO2, tout en garantissant un confort optimum pour les occupants. http://www.distech-controls.eu Enerdis Enerdis, société du groupe Chauvin Arnoux, est spécialisée en système global de mesure électrique, comptage et optimisation énergétique (produits, système de communication, logiciel d’exploitation et services associés). Par le caractère innovant de ses produits et la flexibilité de son système d'information énergétique, Enerdis propose une réponse adaptée à chaque secteur d’activité : bâtiment, tertiaire, industrie et infrastructures. http://www.enerdis.fr Freescale Freescale Semiconductor (NYSE : FSL) est un leader mondial dans les solutions électroniques embarquées et fournit des produits à la pointe de la technologie pour les marchés de l’automobile, de l’électronique grand public, de l’industrie et des réseaux de communications sans-fils. http://www.freescale.com Green Alternative Green Alternative est une société de services en efficacité énergétique des bâtiments, qui permet à ses clients de réduire leurs coûts de fonctionnement en optimisant leurs consommations énergétiques. Les offres s’articulent autour d’innovations technologiques développées en interne de la mesure à l’analyse des consommations pour fournir les meilleurs plans d’actions de réductions. http://www.green-alternative.fr IS2T IS2T, entreprise nantaise, compte parmi les leaders du logiciel embarqué. http://www.is2t.com/ M2ocity Opérateur télécom dédié au Machine-to-Machine (M2M) créé en 2011 par Orange et Veolia Eau, m2ocity est le leader français du smart metering avec plus de 1 200 000 compteurs communicants raccordés au télérelevé et supervisés. Le métier de m2ocity consiste à développer l’infrastructure locale dédiée au M2M puis à l’exploiter et à superviser son bon fonctionnement télécom à l’aide de puissants moyens centralisés. Ouvertes à tous les acteurs intéressés et interopérables pour tous types d’objets communicants RF, les solutions télécoms M2M de m2ocity contribuent au développement durable de la ville de demain. http://www.m2ocity.com Orange Business Services Partenaire des entreprises en France et dans le monde, Orange Business Services est présent dans plus de 160 pays et territoires et dispose du réseau sans couture le plus étendu au monde. Elle fournit des services de communication aux entreprises en France et aux multinationales dans le monde entier. http://www.orange-business.com/fr Perial Asset Management PERIAL Asset Management est la première société de gestion de SCPI certifiée ISO 9001, elle gère aujourd’hui 3 SCPI, un OPCI professionnel et 1 FPCI pour près d’1,5 milliard d’euros d’encours. Elle est également le partenaire des professionnels du patrimoine. http://www.perial.com/PERIAL/Qui-sommes-nous/NosMetiers/PerialAsset Philips Eclairage Philips, leader mondial de l'éclairage, s'est associé à SOMFY et propose une solution de gestion globale d'éclairage pour optimiser le confort visuel et en améliorant le bien-être des occupants. Solution de gestion intelligente 'Light Balancing', renforce le confort thermique en captant les apports de soleil en hiver et en les stoppant en été. Mieux, elle améliore la performance énergétique en réduisant les charges d’exploitation du bâtiment. http://www.philips.fr/eclairage Schneider Electric Spécialiste mondial de la gestion de l'énergie, présent dans plus de 100 pays, Schneider Electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés afin de rendre l’énergie sûre, fiable, efficace, productive et verte. Le Groupe bénéficie d’une position de leader sur ceux des Régies et Infrastructures, Industries & Constructeurs de machines, des Bâtiments non-résidentiels, des Centres de données et Réseaux ainsi que du Résidentiel. http://www.schneider-electric.fr Siemens Building Technologies La Division Building Technologies est une division du Secteur Infrastructure & Cities de Siemens en France, spécialisée dans le confort et la sécurité des personnes et des biens. Acteur majeur de l’électronique du bâtiment, Siemens Building Technologies possède une expérience de plus de 40 ans dans le domaine de l’efficacité énergétique et propose une des offres les plus larges et complètes du marché. http://www.siemens.fr/buildingtechnologies Smart Impulse Smart Impulse commercialise des solutions innovantes de mesure des consommations électriques par usage et par zone installées rapidement, sans coupure et avec un coût aligné avec les enjeux énergétiques des gestionnaires de bâtiments. http://www.smart-impulse.com Socomec La vocation de Socomec : la disponibilité, le contrôle et la sécurité des réseaux électriques basse tension. Les équipements de mesure et de gestion d’énergie Socomec font référence auprès des utilisateurs les plus exigeants. Ils répondent aux attentes essentielles des gestionnaires ou exploitants de bâtiments tertiaires, industriels, des infrastructures ou des collectivités. Avec la nouvelle suite logicielle d’Efficacité Energétique VERTELIS, Socomec propose l’offre la plus aboutie pour optimiser la performance énergétique des installations, du capteur au portail web. http://www.socomec.fr Somfy Depuis plus de 40 ans, et dans plus de 50 pays, Somfy propose des moteurs pour tous types de protections solaires et des automatismes pour tous types de bâtiments, pour le neuf comme la rénovation. Dans le tertiaire, les façades, équipées des solutions de gestion intelligentes Somfy, s’adaptent en permanence aux variations climatiques et aux rythmes des occupants, contribuant ainsi à la performance énergétique globale des bâtiments. http://www.somfyarchitecture.fr Trend Controls Trend est un fabricant, fournisseur de système de Gestion Technique et Energétique du Bâtiment, reconnu à l’international via son réseau de partenaires pour la distribution et le support des systèmes dans plus de 50 pays. http://www.trend-controls.com Wago Wago Contact, leader dans la fabrication de systèmes de raccordement élec. à ressort, inventeur de l'E/S déportée modulaire, propose des solutions adaptées à l'automatisme du bâtiment, gérant la performance énergétique, en la mesurant et en la contrôlant. Basées sur des architectures ouvertes, ces solutions s'intègrent aux installations existantes. http://www.wago.fr Webdyn Webdyn conçoit et personnalise des concentrateurs permettant à des équipements de communiquer à distance et de façon bidirectionnelle avec les SI. La société développe entièrement le hardware et le firmware en intégrant toutes les contraintes d’environnement, de certification, et de pilotage de technologies et protocoles standards ou propriétaires. Webdyn se focalise sur les marchés du Smart Metering, du SmartGrid, de la Maîtrise de l'Environnement, de l'Industrie et du Transport. http://www.webdyn.com Fédération française de domotique La FFD est une structure à but non lucratif qui s’adresse à tous les acteurs impliqués dans ce secteur quelle que soit leur filière d’origine. L’ambition de la FFD est de devenir un observatoire indépendant, d’être force de proposition, de promouvoir une image positive de la domotique et de faciliter les synergies entre l’ensemble des acteurs du smart home en France. http://www.ffdomotique.org/ Nobatek Nobatek est un Centre de Ressources Technologiques créé en 2004, qui développe ses activités de recherche appliquée et ses prestations de service dans les domaines de l’aménagement et de la construction durables. Il intervient auprès des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et industriels dans leurs démarches d’innovation à travers une forte valeur ajoutée technologique et environnementale. http://www.nobatek.com/ Smart Building Alliance Fondée en 2012, l’association SBA (Smart Buildings Alliance for Smart Cities) est une association dont le but est d’organiser la promotion de la filière des Smart Buildings au sein des Smart Cities en associant un groupement de professionnels de l’offre. SBA se présente comme un guichet unique de solutions de Smart Building et Eco quartier. Elle organise la convergence des trois pôles (Building Automation, Énergie / Infrastructure et IT). Elle est orientée solutions, elle établit des partenariats et assure la promotion de la totalité de la filière auprès des partenaires privés et publics. http://www.smartbuildingsalliance.com/ Université Rennes 1, ISTIC L’ISTIC est l’unité de formation et de recherche (UFR) en informatique et électronique de l’université de Rennes 1. http://www.istic.univ-rennes1.fr/