rapport d`étonnement du salon Intelligent Building Systems 2014

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rapport d`étonnement du salon Intelligent Building Systems 2014
Billet d’étonnement
Intelligent Building Systems
Réalisé par Claire EA, Référente Veille et Prospective
Les 24 et 25/09/2014
SOMMAIRE
Introduction_______________________________________________________________ 3
Programme_______________________________________________________________ 3
Note d’observation _________________________________________________________ 5
1.
La filière du bâtiment intelligent aujourd'hui : état des lieux et perspectives ________ 5
 Adopter une vision systémique __________________________________________ 5
 Nouveaux métiers, nouveaux acteurs : un écosystème en constante évolution ____ 6
 Marchés de la GTB et du smart home : l’efficacité énergétique, moteur du smart
building dans le tertiaire comme dans le résidentiel ____________________________ 7
2.
Le numérique au service du bâtiment performant ____________________________ 7
 Le BIM ____________________________________________________________ 7
 Le sous-comptage intelligent, driver d’une transition énergétique réussie _________ 8
 Collecte et gestion des données : interopérabilité et sécurité, deux enjeux majeurs
pour l’ensemble des acteurs ______________________________________________ 9
3.
Et l’usager, dans tout ça ? _____________________________________________ 10
 Prendre en compte les « dérives » liées à l’occupant _______________________ 10
 Former et informer les utilisateurs : la nécessité d’une sensibilisation personnalisée 11
Pour aller plus loin ________________________________________________________ 13
1.
Les salons _________________________________________________________ 13
2.
Les intervenants ____________________________________________________ 13
INTRODUCTION
Le salon Intelligent Building Systems (IBS) s’est tenu les 24 et 25 septembre 2014 à
La Défense. En parallèle et dans le même espace, se tenait la première édition du Congrès
Smart Grid/Smart City, congrès du haut débit et des réseaux intelligents au service de la ville
et des territoires. Ce rapport se veut une synthèse thématique des conférences auxquelles
l’ARDI Rhône-Alpes a assisté. Celles-ci ont fait émerger trois sujets majeurs :
L’évolution de la filière, qui voit arriver de nouveaux acteurs et de nouveaux
enjeux, auxquels il lui faut s’adapter
- La place prépondérante du numérique et du logiciel, et plus précisément du BIM et
des objets connectés
- L’importance de prendre en compte l’usager final du bâtiment pour la performance
énergétique
A noter que le secteur résidentiel a peu été abordé au cours des différentes conférences, les
intervenants s’étant plutôt focalisés sur le secteur tertiaire.
-
PROGRAMME
Mercredi 24 septembre

10h30-11h30 Qui seront les acteurs et moteurs du Smart Building de demain ?
Animateur : Jacques DARMON
 Isabelle MATHE, Vertical Market Director | Orange Business Services
 Teddy CARONI, Directeur Marketing et Commercial | BTIB
 Patrice BARBEL, Responsable de formation ISTIC | Université Rennes 1

12h45-13h30 – Atelier Freescale : Quelles technologies de communication pour
les smart cities / smart grids ?



Cyril ZARADER, EMEA Microcontroller Business Development | Freescale
Régis LATANEC | IS2T
14h30-15h30 – Prévenir les dérives en tenant compte du facteur humain dans la
performance énergétique
Animateur : Alain SEVANCHE
 Franck MORILLON, Expert Technologies Bâtiments Industries Energies |
Siemens Building Technologies
 Cédric NICARD, Energy Manager | Perial Asset Management
 Olivier SEZNEC, CTO | Cisco France
 Maxime PERTHU, Président fondateur | Green Alternative

16h15-17h15 – Evolution du numérique dans le bâtiment
Animateur : Alain SEVANCHE
 Sébastien ROLLAND, Chef de service adjoint | Bouygues Energies et
Services
 Cécile GOFFAUX, Business Development & Innovation Manager | Cenaero



Joris GAUDION, Solutions Smart Building | Schneider Electric
Camille LOTH, Chef de produit | m2ocity
17h45-18h30 – Quels enjeux pour les bâtiments connectés

Serge LE MEN, Président | Smart Building Alliance
Jeudi 25 septembre

10h15-11h15 – Etat de l’art en matière d’interopérabilité des smart grids
Animateur : Bernard NEUMEISTER
 Pierre COTTE, Responsable Grands Comptes | Freescale
 Philippe FAUGERAS, Président et fondateur | Webdyn
 Aurélien HENON, Chef de projets – Ingénieur Efficacité énergétique | Nobatek
 Tom BERRY, Communications Architect | Schneider Electric

11h-12h – Points clés & contributions du bâtiment intelligent à la performance
énergétique
Animateur : Jacques DARMON
 Alain MINET, Marketing Manager Tertiaire, Industrie, Santé | Philips Eclairage
 Christelle GRANIER, Responsable Alliances et Partenariats | Somfy
 Jean-Louis DONAZ Ingénieur commercial Grands Comptes | Arc Informatique
 Pascal TIGREAT, Responsable Dpt Automation | Wago
 Olivier FILLOT, Directeur des Ventes France et pays francophones | Distech
Controls

12h-13h – Hypervision et convergence : comment réussir l’intégration des
systèmes et des services
Animateur : Alain SEVANCHE
 Lionel CORNEC, Direction Systèmes d’Information et Méthodes | Bouygues
Energie & Solutions
 Serge LE MEN, Président | Smart Building Alliance
 Thierry COLIGNON, Directeur Prescription | Trend Honeywell, ACR/BACNET
 Brigitte CHARON, Directrice Solutions Hypervision | Siemens

14h-15h – De la GTB à la gestion informatisée du bâtiment
Animateur : Alain SEVANCHE
 Bruno SOUYRIS, Directeur technique | B.TIB
 Grégoire CORTY, Manager France & Benelux | BSRIA
 Christophe DELACHAT, Manager Building Automation | ABB
 François-Xavier JEULAND, Président | Fédération française de domotique

15h30-16h30 – Compteurs intelligents et Smart metering : quoi de neuf ?
Animateur : Alain SEVANCHE
 Jean-Eric GARNIER, Directeur général | Enerdis
 Olivier GOUGEON, Business Développeur Application Efficacité Energétique |
Socomec
 Karine LE BOURG, Responsable développement nouvelles offres d’efficacité
énergétique | Cofely Services
 Charles GOURIO, Directeur Développement | Smart Impulse
NOTE D’OBSERVATION
1. La filière du bâtiment intelligent aujourd'hui : état des lieux et
perspectives
Face aux nouveaux enjeux auxquels est confrontée la filière du bâtiment, il devient
indispensable d’adopter une vision d’ensemble, systémique, qui permette d’englober
l’ensemble des acteurs impliqués. Ces derniers évoluent d’ailleurs pour s’adapter aux
changements qui affectent l’univers du bâtiment : nouveaux métiers, nouvelles compétences
et nouveaux entrants font leur apparition. Dans le tertiaire, le marché de la GTB évolue,
tandis que se développe celui du smart home dans le résidentiel, poussé par des exigences
de performance énergétique.

Adopter une vision systémique
Le Manifeste de la SBA : pour une solution globale répondant à des enjeux
multiples
Serge Le Men, président de la Smart Building Alliance, a présenté le Manifeste des
bâtiments intelligents pour des territoires responsables et durables (PDF) publié par la SBA
en février 2014. Ce document présente la vision du bâtiment intelligent qu’ont les acteurs de
l’énergie, de l’IT et du bâtiment réunis au sein de la SBA, et propose des solutions concrètes
pour répondre aux enjeux auxquels est confronté aujourd'hui le bâtiment intelligent.
Ces enjeux sont multiples :
- Un enjeu sociétal : la lutte contre la précarité énergétique, et le coût croissant de
l’énergie. Il devient indispensable de mesurer et de maîtriser les consommations.
- Un enjeu économique : il s’agit de réfléchir au coût global de la construction, en
acceptant que le capex augmente pour diminuer l’opex.
- Un enjeu énergétique : l’injection des énergies renouvelables dans le réseau est
complexe ; il faut également gérer pointes et effacements. Pour cela, le bâtiment doit
être connecté vers l’extérieur.
- Un enjeu technologique : TIC, big data, cloud et Internet des objets ont modifié la
donne, révolutionnant solutions et modèles économiques.
Or pour répondre à ces multiples enjeux, les maîtres d’ouvrage sont confrontés à des
solutions sectorisées, et n’ont pas accès à un guichet unique de solutions. Le marché est
aujourd'hui trop segmenté, et il est nécessaire de tendre vers une solution globale – ce qui
implique de penser l’interopérabilité afin d’assurer la pérennité de la solution proposée.
Les bâtiments intelligents doivent être aptes à communiquer vers l’extérieur, et à fournir des
données totalement ouvertes, standardisées et accessibles, pour permettre le
développement de services à destination des aménageurs, des intégrateurs et des
exploitants. C’est uniquement à cette condition qu’ils pourront s’intégrer au smart grid et à la
ville intelligente.
Hypervision et convergence
La notion d’hypervision, discutée au cours d’une conférence dédiée, rejoint les réflexions
menées par la SBA : il s’agit d’intégrer tous les outils du bâtiment pour avoir de celui-ci une
vision globale, et pour être en mesure de fournir à l’usager final une vision simple et
consolidée de l’information, qui lui permettra de réaliser des économies d’énergie. Mais
l’hypervision va au-delà du seul bâtiment : il s’agit aussi de faciliter la gestion interbâtiments, aujourd'hui rendue difficile par l’hétérogénéité du parc existant.
Pour plusieurs intervenants, les freins à la performance énergétique ne sont donc plus
technologiques : la technologie existe, mais il s’agit désormais de faire travailler ensemble
tous les acteurs, de faire converger services et technologies, d’établir une synergie entre
des métiers qui jusqu’ici étaient gérés de manière autonome, chacun détenant ses propres
données et utilisant son logiciel dédié. L’hypervision doit apporter une cohérence
d’ensemble.
Les intervenants ont aussi souligné que l’hypervision ne sert pas uniquement à réaliser des
économies d’énergie : elle peut également servir à la gestion des actifs. L’hypervision doit
permettre d’optimiser non seulement la consommation d’énergie, mais également le confort,
la sécurité, l’exploitation, les opérations de maintenance…
Il s’agit donc d’adopter une vision transverse, qui doit déboucher sur des plateformes
ouvertes où chacun pourra contribuer en proposant de nouveaux services. Dans ce
contexte, il est indispensable que le bâtiment soit évolutif, que les systèmes de supervision
et de pilotage puissent évoluer rapidement pour s’adapter aux évolutions du secteur.

Nouveaux métiers, nouveaux acteurs : un écosystème en constante
évolution
Face à ces nouveaux enjeux, les acteurs du bâtiment doivent monter en compétences, et
l’on voit émerger de nouveaux métiers. On peut citer par exemple l’opérateur de flexibilité,
qui gère l’effacement des bâtiments à l’échelle d’un quartier, participant ainsi à la gestion du
smart grid. L’un des enjeux pour ces opérateurs aujourd'hui est d’identifier un modèle
économique viable tout en intéressant les usagers. L’accompagnement des utilisateurs est
un autre enjeu susceptible de faire émerger de nouveaux métiers. Plus largement, des
emplois se développent sur la problématique de l’efficacité énergétique : audit, diagnostic,
préconisation de solutions, suivi des performances des bâtiments…
Ces évolutions impliquent que les offres de formation évoluent elles aussi pour répondre
aux attentes des acteurs.
Mais les évolutions actuelles du bâtiment ont également amené de nouveaux acteurs, issus
non plus des secteurs traditionnels du bâtiment et de l’énergie, mais du monde des
télécommunications et du numérique.
Or si certains intervenants considèrent que ces nouveaux acteurs devront comprendre les
enjeux spécifiques du bâtiment et s’y adapter, pour d’autres, c’est la filière du bâtiment qui
devra s’adapter à ces nouveaux entrants et apprendre le langage des acteurs de
l’informatique. A cet égard, l’arrivée sur le marché de la domotique de Google – via le rachat
de Nest – et d’Apple – avec Homekit – semble inquiéter bon nombre des participants d’IBS,
certains craignant notamment que les données générées par les bâtiments deviennent
propriété de certains acteurs aux dépens des autres, quand il faudrait que la donnée reste
ouverte à tous.

Marchés de la GTB et du smart home : l’efficacité énergétique, moteur
du smart building dans le tertiaire comme dans le résidentiel
De gestion technique du bâtiment, on passe progressivement à la gestion informatisée du
bâtiment, les automaticiens devenant des informaticiens. On est en train de passer de
systèmes fermés à des systèmes ouverts basés sur des standards ; l’on passe aussi du
hardware au software, le contrôle ne s’effectuant plus seulement en local, mais de manière
centralisée, dans le cloud. La GTB est de moins en moins autonome, et de plus en plus
interconnectée avec d’autres systèmes intelligents. Elle sera donc obligée de s’interfacer
fortement dans les années à venir. A terme, les bâtiments intelligents existeront au sein de
villes intelligentes avec lesquelles ils seront en interaction. Or l’intégration au smart grid
implique non seulement que les données vont sortir du bâtiment, mais également que des
données descendront du réseau vers le bâtiment. Il faut donc réfléchir à des processus
d’intégration continue permettant de faire évoluer les systèmes de manière dynamique.
Côté smart home, le marché est estimé par BSRIA à 1,1 milliards d’euros, répartis de
manière à peu près égale entre Amérique du Nord et Europe. Si ce marché a mis plus
longtemps à démarrer que celui de la GTB, il progresse désormais régulièrement, les
solutions domotiques pouvant aussi être vendues au petit tertiaire. En France, plus de la
moitié des systèmes sont installés dans des maisons individuelles de luxe. Le principal
moteur de ce marché réside dans la RT 2012, qui impose un système de comptage
d’énergie pour le suivi des consommations.
Dans le tertiaire comme dans le résidentiel, une constante demeure : c’est la performance
énergétique qui s’impose comme le moteur du bâtiment connecté, débutant avec le
comptage d’énergie.
2. Le numérique au service du bâtiment performant
Tous les intervenants se sont accordés à dire que le numérique, sous ses multiples formes,
est en train de révolutionner le bâtiment, en apportant nouvelles solutions et nouveaux
modèles économiques. Et parmi tous les acteurs du numérique, les logiciels en particulier
ont, depuis un ou deux ans, investi le salon IBS : dans le bâtiment comme ailleurs, a rappelé
un intervenant en citant Marc Andreessen, « software is eating the world »1.

Le BIM
Le BIM apparaît désormais comme une réponse pertinente à l’enjeu de mise en relation et
de coordination des acteurs du bâtiment. La maquette numérique, en centralisant les
données, permet en effet que concepteur, constructeur et exploitant travaillent en symbiose.
On passe alors d’un déroulement linéaire du projet à un travail en phase, servi par le
croisement d’informations diverses permettant d’appréhender le bâtiment comme un tout.
1
Marc ANDREESSEN, « Why Software Is Eating The World », The Wall Street Journal, 20 août 2011,
Url : http://online.wsj.com/articles/SB10001424053111903480904576512250915629460
Faire converger toutes les données de conception, d’exploitation, de vie et de démolition du
bâtiment vers une maquette unique permettrait à chacun des acteurs d’échanger des
informations et de travailler collectivement sur la même base de données.
A l’avenir, il est probable que de plus en plus de données seront intégrées aux modèles, qui
prendront de plus en plus en compte, et de plus en plus tôt, les incertitudes liées à
l’environnement extérieur et aux usages. Les maquettes numériques faciliteront la réduction
de l’écart entre les performances théoriques d’un bâtiment, et ses performances réelles.
Les intervenants ont par ailleurs salué la directive européenne2 qui pousse les Etats de
l’Union à inciter les acteurs du bâtiment, par le biais des appels d’offres pour les projets de
construction financés par des fonds publics, à utiliser des outils de simulation et de
modélisation.

Le sous-comptage intelligent, driver d’une transition énergétique
réussie
Si le déploiement des compteurs intelligents est encore marginal, le sous-comptage
intelligent (smart metering), lui, se répand dans le tertiaire, et est appelé à se généraliser.
C’est en effet l’un des points clés d’une transition énergétique réussie : il est indispensable
d’instrumenter pour savoir ce que l’on consomme, dans le cadre d’un contrat de performance
énergétique par exemple, mais également pour pouvoir impliquer les usagers finaux.
Se pose cependant la question du coût et de la rentabilité : il faut apporter sur le marché
des solutions simples et rapides à mettre en place, qui permettront d’amortir relativement
rapidement le coût de revient de chaque point de sous-comptage. Une autre possibilité est
d’exploiter la donnée énergétique collectée. Il est donc crucial que les exploitants
maintiennent des expertises allant au-delà de ce qu’ils maîtrisent traditionnellement et
intégrant notamment TIC et big data, qu’ils restent en veille sur le marché pour identifier des
solutions innovantes et en faire bénéficier leurs clients.
Mais la mesure en elle-même ne sert à rien. Pour atteindre l’objectif final d’économie
d’énergie, elle doit être intégrée à un système. La mesure doit être corrélée à des capteurs
de confort – luminosité, température d’ambiance… – et à l’ensemble des éléments
influençant les consommations d’énergie ; il faut aussi, pour qu’elle soit réellement
intéressante, pouvoir la comparer à des variables indépendantes de la méthode de gestion
de l’énergie – météo, occupation du bâtiment par exemple. Au-delà de la mesure, il faut donc
développer des solutions de visualisation des données et de pilotage au quotidien, afin de
pérenniser les économies dans la durée. Or le pilotage, s’il est réalisé exclusivement à
distance, est compliqué : maintenir un lien avec une personne sur site est indispensable.
Socomec, fabricant de sous-compteurs, rapporte que tous ses clients ayant des résultats
convaincants en matière de performance énergétique, ont sur place une personne dédiée à
la question.
2
Directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des
marchés publics, publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 28 mars 2014 dans le cadre du
paquet législatif « commande publique ». Article 22-4 : « Pour les marchés publics de travaux et les
concours, les Etats membres peuvent exiger l’utilisation d’outils électroniques particuliers tels que des
outils de modélisation électroniques des données du bâtiment ou des outils similaires. »
Le sans fil offre d’énormes avantages, notamment en termes de coût et de rapidité
d’installation. Malgré des réticences persistantes – un changement de compétences est
nécessaire, pour ajouter aux compétences traditionnelles de l’électriques, d’autres liées au
logiciel – le sans fil, de plus en plus furtif, intégrable de manière très simple à des coûts de
plus en plus faibles, avec des demandes en énergie de plus en plus basses, est appelé à
se développer à l’avenir, pour peu qu’il y ait une convergence des protocoles ouverts.

Collecte et gestion des données : interopérabilité et sécurité, deux
enjeux majeurs pour l’ensemble des acteurs
L’afflux de données suscité par l’explosion du numérique dans la filière du bâtiment
soulève deux enjeux majeurs, fréquemment évoqués lors des conférences d’IBS : d’une part,
pour pouvoir traiter les données générées par les bâtiments et leurs usagers, et fournir à
l’ensemble des acteurs des services pertinents à partir de ces données, il est indispensable
que les systèmes soient interopérables ; d’autre part, il est tout aussi indispensable d’assurer
la sécurité de ces données à chaque étape de leur traitement.
L’enjeu de l’interopérabilité
De fait, il devient indispensable de développer des standards recouvrant toutes les étapes
de la chaîne de valeur, afin que les données soient accessibles à l’ensemble des acteurs. Or
l’approche système n’a pas encore totalement pénétré le monde du bâtiment, et la quasimajorité des déploiements actuels ont recours à des technologies propriétaires : c’est le
cas notamment sur le marché de la télé-relève des compteurs, avec par exemple Linky ou
Gazpar, qui utilisent des technologies très différentes. Il y a des tentatives de normalisation,
notamment avec Linky, mais à l’heure actuelle, il s’agit d’alliances limitées.
Linky, par sa taille, pourrait devenir un standard de fait. Les intervenants ont également
discuté du rôle de Google : la firme américaine a, pour l’instant, adopté le protocole Zigbee,
mais parce qu’elle dispose d’une force de frappe énorme, certains intervenants considèrent
qu’elle pourrait du jour au lendemain décider d’imposer un standard, contre lequel il
deviendrait alors difficile d’aller.
Il reste cependant difficile pour une entreprise de proposer un standard, parce que cela
nécessite de maîtriser trois compétences : les TIC, le bâtiment et l’énergie. Or à l’heure
actuelle, si de très gros acteurs existent dans chacun de ces trois domaines, qui pour
certains d’entre eux tentent d’investir les domaines voisins, ils se trouvent néanmoins
confrontés à de nombreuses difficultés.
Pour Isabelle Mathé (Orange Business Services), la situation actuelle du bâtiment intelligent
rappelle les débuts du Wifi : plusieurs acteurs ont commencé à travailler chacun de leur côté,
et il a fallu dix à quinze ans pour que le Wifi devienne ce qu’il est aujourd'hui.
En l’absence de standards et de normes, vaut-il mieux alors commencer à l’échelle de la
maison ou du quartier, avant de monter en puissance ? Cela ne semble pas être la solution
retenue par les acteurs. L’exemple cité est celui d’Amsterdam, où des essais ont été
effectués sur la gestion du trafic des données, du trafic humain et du trafic d’objets, à
l’échelle de la ville entière, dans le but de faire diminuer les émissions carbone : la ville
néerlandaise est depuis devenue un modèle de smart city.
L’enjeu de la protection des données
Deux points ont été abordés au sujet de la sécurité des données qui transitent dans les
réseaux intelligents :
 D’une part, il faut sécuriser l’authentification des objets connectés. S’il est
possible de simuler des objets, il devient alors possible de saturer les serveurs, et de
mettre le réseau hors-service.
 D’autre part, il faut s’intéresser à la confidentialité des données. Si la gestion des
données personnelles collectées est un enjeu, ce n’est pas le seul : avec des
compteurs bidirectionnels, il est possible non seulement de collecter des données,
mais aussi d’envoyer des informations et des commandes au réseau. Pirater ce
réseau pourrait permettre par exemple de modifier des tarifs, de couper l’électricité à
certains endroits, etc. A titre d’illustration, le gouvernement américain a demandé que
les fabricants de compteurs soient certifiés selon des normes militaires. Les
intervenants soulignent que la France, leader dans le domaine des cartes à puces,
est bien placée pour travailler sur la sécurité des réseaux, mais que cette sécurité
aura un coût. Les intervenants ont rappelé que la sécurité est un axe fort du projet de
compteur Linky. On semble aller aujourd'hui vers des critères communs, un standard
de sécurité, et des niveaux assez forts de sécurité sont mis en place au niveau des
compteurs et des concentrateurs.
3. Et l’usager, dans tout ça ?
Si plusieurs des intervenants ont souligné l’importance de l’implication des usagers pour une
bonne gestion de l’énergie, peu d’entre eux se sont attachés à présenter des solutions
concrètes rendant possible cette implication. Le rôle des usagers a principalement été
abordé sous l’angle des dérives comportementales qui nuisent à l’efficacité énergétique des
bâtiments.

Prendre en compte les « dérives » liées à l’occupant
La prise en compte du facteur humain et de ses possibles dérives en termes de
consommation d’énergie est récente : le sujet a fait son apparition au salon IBS il y a un ou
deux ans, et l’on commence seulement à avoir les premiers retours d’expérience.
De fait, jusqu’à récemment, si les facteurs extérieurs – principalement les données météo –
étaient pris en compte en tant qu’élément conjoncturel influençant la performance
énergétique, le facteur conjoncturel lié à l’humain, lui, ne l’était guère. Or il est aujourd’hui
impossible de ne pas prendre en compte ce facteur humain : plus la consommation
énergétique du bâtiment se réduit, plus ce facteur devient important.
Deux dimensions ont été soulignées lors du salon :
 D’une part, lorsque l’on réduit la consommation énergétique de base d’un bâtiment,
persiste une constante liée au confort, qui ne tend pas à faire des économies
d’énergie
 D’autre part, l’effet rebond peut avoir un impact défavorable sur la consommation
énergétique : parce que le bâtiment consomme peu, les utilisateurs peuvent avoir
l’impression d’avoir une marge de manœuvre plus large, et adopter des
comportements déviants, en augmentant la température des pièces, par exemple.

Former et informer les utilisateurs : la nécessité d’une sensibilisation
personnalisée
Si l’utilisateur a la main sur une partie de la gestion de l’énergie, il devient indispensable qu’il
soit sensibilisé aux enjeux de performance énergétique. De fait, bien configurer les
automates pour optimiser la gestion de l’énergie ne suffit pas : il s’agit également de former
les utilisateurs finaux, afin que ceux-ci soient en mesure de se réapproprier l’espace, et
sentent qu’ils ont un rôle à jouer dans la gestion de l’énergie du bâtiment.
Dans cette perspective, il est important de s’adresser à chaque individu de manière
personnalisée. Chacun étant maître de sa performance énergétique sur son périmètre,
même si la sensibilisation se fait de manière globale, l’implication de la personne est
toujours une démarche individuelle. C’est donc une approche individuelle qu’il convient
d’adopter pour sensibiliser les usagers.
Il est également nécessaire de prendre en compte le contexte : les usagers d’un immeuble
d’habitation ne sont pas ceux d’un immeuble de bureaux. Dans les immeubles de bureaux
en particulier, le confort est une notion primordiale : l’utilisateur doit être immédiatement
opérationnel, focalisé sur sa tâche, et il n’a guère de temps pour essayer de comprendre le
fonctionnement des outils de maîtrise de l’énergie.
La sensibilisation des usagers doit répondre à trois questions :
 Pourquoi s’investir ? Si la réponse est évidente pour les usagers dotés d’une
sensibilité environnementale, il faut convaincre les autres de s’impliquer dans une
démarche éco-citoyenne.
 Comment le faire ? Afin que l’usager s’investisse, et qu’il reste investi, il est
indispensable qu’il comprenne la mécanique mise en œuvre dans son
environnement pour traduire son implication en actes.
 Qu’est-ce que cela va générer ? Plusieurs intervenants ont observé qu’un
bénéfice matériel – de l’argent, des tickets restaurants… – était le meilleur moyen
de pousser les utilisateurs à s’impliquer.
Les différents intervenants se sont accordés à dire que les usagers doivent être impliqués le
plus tôt possible pour que la maîtrise de l’énergie soit réellement efficace. Si les futurs
utilisateurs sont impliqués en amont, ils seront plus satisfaits lorsqu’ils occuperont le
bâtiment : plus les personnes sont impliquées, plus l’acceptation des critères de confort est
large. Peu d’exemples d’implication des usagers en amont ont cependant été donnés au
cours du salon.
En revanche, plusieurs intervenants ont donné des exemples de dispositifs à mettre en
œuvre pour impliquer les usagers au quotidien, une fois qu’ils occupent le bâtiment. C’est
ainsi que Schneider propose un dispositif à la fois simple et pédagogique : le salarié dispose
sur son poste de travail d’un indicateur de performance énergétique de son bureau – une
feuille rouge ou verte. La feuille verte signifie que le bureau fonctionne dans des conditions
optimales de performance et de confort ; la feuille rouge, que des économies d’énergie sont
possibles. Une simple pression sur la feuille rouge permet de remettre le bureau dans ses
conditions optimales de fonctionnement. L’action est donc immédiate, servie par une
information en temps réel. Une autre méthode a été expérimentée par Perial, qui fonctionne
aussi bien pour les salariés d’un immeuble de bureaux que pour les locataires d’un
immeuble d’habitation : les mettre en compétition, en prenant garde de ne blesser personne.
L’étape suivante, dans les immeubles de bureaux, peut consister à intégrer à la prime
d’intéressement des collaborateurs des objectifs de diminution de la consommation
d’énergie.
Des premiers retours d’expérience ont été brièvement présentés par certains intervenants,
mais la mesure de l’impact des dispositifs de sensibilisation semble difficile à établir.
D’après Siemens, qui a mené des études comportementales, impliquer les utilisateurs
engendre une économie de 20 à 25%. Pour Viselia, sensibiliser les usagers et mettre en
place des tableaux de bord de performance permet d’obtenir des gains allant de 15 à 30%
en fonction des bâtiments et des occupants concernés. Il faut cependant prendre ces chiffres
avec beaucoup de précautions : sur des bâtiments déjà instrumentés, le gain serait plutôt de
l’ordre de 5 à 10%.
Dans cette perspective d’information et de sensibilisation des utilisateurs, il est indispensable
de disposer d’une instrumentation adaptée, capable de fournir à chacun un tableau de
bord personnalisé poussant vers l’utilisateur les informations qui le concernent et lui donnant
la possibilité de réagir. Il s’agit donc de remettre l’usager au cœur des automatismes, de
donner aux utilisateurs les moyens de contrôler leur environnement : en définitive, c’est
uniquement à cette condition que le bâtiment est réellement intelligent.
POUR ALLER PLUS LOIN
1. Les salons
Intelligent Building Systems
Depuis 2010, IBS est le seul salon entièrement dédié aux systèmes intelligents pour la
performance des bâtiments. La prochaine édition aura lieu les 7 et 8 octobre 2015 à Paris
Expo – Porte de Versailles.
http://www.ibs-event.com/
Congrès Smart Grid / Smart City
Organisé pour la première fois en 2014, le Salon du Haut Débit et des Réseaux Intelligents
au service de la Ville et des Territoires sera reconduit en 2015, toujours en synergie avec le
salon IBS.
http://www.smartgrid-smartcity.com/
2. Les intervenants
ABB
En tant que leader mondial dans les technologies de l'énergie et de l'automation, ABB aide
ses clients à utiliser efficacement l'énergie électrique et à accroître durablement leur
productivité industrielle.
http://www.abb.fr
Arc Informatique
ARC Informatique est un éditeur de logiciels européen de référence en Informatique
Industrielle qui fournit depuis 30 ans des solutions pour la supervision et le contrôle.
Investit dans les nouvelles technologies et les intègre dans ses produits afin de fournir à ses
clients des solutions leur permettant de réduire leurs coûts d'exploitation, d'optimiser la
gestion de leurs bâtiments et infrastructures et de rendre leurs installations plus productives.
http://www.pcvuesolutions.com
B.TIB
B.tib, expert de NiagaraAX, assure la formation, la distribution et le support sur cette
technologie ouverte et éprouvée à son réseau d’intégrateurs certifiés. B.tib est également le
premier éditeur d’applications spécifiques sur NiagaraAX en France.
http://www.btib.fr
BSRIA
BSRIA France réalise des études de marché dans le domaine de la CVC et dans celui des
énergies renouvelables.
https://www.bsria.co.uk/market-intelligence/private-consultancy/about-wmi/wmi-staff/bsriafrance/
Bouygues Energies et Services
Bouygues Energies & Services conçoit, met en œuvre, entretient et exploite des réseaux
(infrastructures d’énergies, infrastructures numériques, génie électrique et thermique,
éclairage public, etc.) et des services de proximité (facility management, maintenance
industrielle, services à la ville, etc.).
http://www.bouygues-es.com
Cenaero
Issu du secteur de l'Aéronautique, Cenaero est un centre de recherche privé de 60
personnes qui bénéficie d'une connaissance pointue en matière de simulation numérique
appliquée aujourd'hui au secteur de l'Energie et des Bâtiments en matière de conception,
régulation, diagnostic.
http://www.cenaero.be
Cisco France
Leader mondial des réseaux, Cisco transforme la façon dont nous nous connectons,
communiquons et collaborons.
http://www.cisco.com/web/FR/about_cisco/index.html
Cofely Services
Au cœur des enjeux de la transition énergétique et des exigences économiques de notre
société, Cofely Services, filiale de GDF Suez, est l’acteur de référence de l’efficacité
énergétique et environnementale pour les entreprises et les collectivités.
http://www.cofelyservices-gdfsuez.fr
Distech Controls
Distech Controls est un acteur majeur sur le marché mondial des automatismes du bâtiment.
La société conçoit, produit et commercialise des offres innovantes pour l'automatisation des
bâtiments et la pérennisation de leur exploitation depuis 1995. Ces solutions uniques
permettent de réduire les consommations énergétiques et les émissions de CO2, tout en
garantissant un confort optimum pour les occupants.
http://www.distech-controls.eu
Enerdis
Enerdis, société du groupe Chauvin Arnoux, est spécialisée en système global de mesure
électrique, comptage et optimisation énergétique (produits, système de communication,
logiciel d’exploitation et services associés). Par le caractère innovant de ses produits et la
flexibilité de son système d'information énergétique, Enerdis propose une réponse adaptée à
chaque secteur d’activité : bâtiment, tertiaire, industrie et infrastructures.
http://www.enerdis.fr
Freescale
Freescale Semiconductor (NYSE : FSL) est un leader mondial dans les solutions
électroniques embarquées et fournit des produits à la pointe de la technologie pour les
marchés de l’automobile, de l’électronique grand public, de l’industrie et des réseaux de
communications sans-fils.
http://www.freescale.com
Green Alternative
Green Alternative est une société de services en efficacité énergétique des bâtiments, qui
permet à ses clients de réduire leurs coûts de fonctionnement en optimisant leurs
consommations énergétiques. Les offres s’articulent autour d’innovations technologiques
développées en interne de la mesure à l’analyse des consommations pour fournir les
meilleurs plans d’actions de réductions.
http://www.green-alternative.fr
IS2T
IS2T, entreprise nantaise, compte parmi les leaders du logiciel embarqué.
http://www.is2t.com/
M2ocity
Opérateur télécom dédié au Machine-to-Machine (M2M) créé en 2011 par Orange et Veolia
Eau, m2ocity est le leader français du smart metering avec plus de 1 200 000 compteurs
communicants raccordés au télérelevé et supervisés. Le métier de m2ocity consiste à
développer l’infrastructure locale dédiée au M2M puis à l’exploiter et à superviser son bon
fonctionnement télécom à l’aide de puissants moyens centralisés. Ouvertes à tous les
acteurs intéressés et interopérables pour tous types d’objets communicants RF, les solutions
télécoms M2M de m2ocity contribuent au développement durable de la ville de demain.
http://www.m2ocity.com
Orange Business Services
Partenaire des entreprises en France et dans le monde, Orange Business Services est
présent dans plus de 160 pays et territoires et dispose du réseau sans couture le plus
étendu au monde. Elle fournit des services de communication aux entreprises en France et
aux multinationales dans le monde entier.
http://www.orange-business.com/fr
Perial Asset Management
PERIAL Asset Management est la première société de gestion de SCPI certifiée ISO 9001,
elle gère aujourd’hui 3 SCPI, un OPCI professionnel et 1 FPCI pour près d’1,5 milliard
d’euros d’encours. Elle est également le partenaire des professionnels du patrimoine.
http://www.perial.com/PERIAL/Qui-sommes-nous/NosMetiers/PerialAsset
Philips Eclairage
Philips, leader mondial de l'éclairage, s'est associé à SOMFY et propose une solution de
gestion globale d'éclairage pour optimiser le confort visuel et en améliorant le bien-être des
occupants. Solution de gestion intelligente 'Light Balancing', renforce le confort thermique en
captant les apports de soleil en hiver et en les stoppant en été. Mieux, elle améliore la
performance énergétique en réduisant les charges d’exploitation du bâtiment.
http://www.philips.fr/eclairage
Schneider Electric
Spécialiste mondial de la gestion de l'énergie, présent dans plus de 100 pays, Schneider
Electric offre des solutions intégrées pour de nombreux segments de marchés afin de rendre
l’énergie sûre, fiable, efficace, productive et verte. Le Groupe bénéficie d’une position de
leader sur ceux des Régies et Infrastructures, Industries & Constructeurs de machines, des
Bâtiments non-résidentiels, des Centres de données et Réseaux ainsi que du Résidentiel.
http://www.schneider-electric.fr
Siemens Building Technologies
La Division Building Technologies est une division du Secteur Infrastructure & Cities de
Siemens en France, spécialisée dans le confort et la sécurité des personnes et des biens.
Acteur majeur de l’électronique du bâtiment, Siemens Building Technologies possède une
expérience de plus de 40 ans dans le domaine de l’efficacité énergétique et propose une des
offres les plus larges et complètes du marché.
http://www.siemens.fr/buildingtechnologies
Smart Impulse
Smart Impulse commercialise des solutions innovantes de mesure des consommations
électriques par usage et par zone installées rapidement, sans coupure et avec un coût aligné
avec les enjeux énergétiques des gestionnaires de bâtiments.
http://www.smart-impulse.com
Socomec
La vocation de Socomec : la disponibilité, le contrôle et la sécurité des réseaux électriques
basse tension. Les équipements de mesure et de gestion d’énergie Socomec font référence
auprès des utilisateurs les plus exigeants. Ils répondent aux attentes essentielles des
gestionnaires ou exploitants de bâtiments tertiaires, industriels, des infrastructures ou des
collectivités. Avec la nouvelle suite logicielle d’Efficacité Energétique VERTELIS, Socomec
propose l’offre la plus aboutie pour optimiser la performance énergétique des installations,
du capteur au portail web.
http://www.socomec.fr
Somfy
Depuis plus de 40 ans, et dans plus de 50 pays, Somfy propose des moteurs pour tous types
de protections solaires et des automatismes pour tous types de bâtiments, pour le neuf
comme la rénovation. Dans le tertiaire, les façades, équipées des solutions de gestion
intelligentes Somfy, s’adaptent en permanence aux variations climatiques et aux rythmes
des occupants, contribuant ainsi à la performance énergétique globale des bâtiments.
http://www.somfyarchitecture.fr
Trend Controls
Trend est un fabricant, fournisseur de système de Gestion Technique et Energétique du
Bâtiment, reconnu à l’international via son réseau de partenaires pour la distribution et le
support des systèmes dans plus de 50 pays.
http://www.trend-controls.com
Wago
Wago Contact, leader dans la fabrication de systèmes de raccordement élec. à ressort,
inventeur de l'E/S déportée modulaire, propose des solutions adaptées à l'automatisme du
bâtiment, gérant la performance énergétique, en la mesurant et en la contrôlant. Basées sur
des architectures ouvertes, ces solutions s'intègrent aux installations existantes.
http://www.wago.fr
Webdyn
Webdyn conçoit et personnalise des concentrateurs permettant à des équipements de
communiquer à distance et de façon bidirectionnelle avec les SI. La société développe
entièrement le hardware et le firmware en intégrant toutes les contraintes d’environnement,
de certification, et de pilotage de technologies et protocoles standards ou propriétaires.
Webdyn se focalise sur les marchés du Smart Metering, du SmartGrid, de la Maîtrise de
l'Environnement, de l'Industrie et du Transport.
http://www.webdyn.com
Fédération française de domotique
La FFD est une structure à but non lucratif qui s’adresse à tous les acteurs impliqués dans
ce secteur quelle que soit leur filière d’origine. L’ambition de la FFD est de devenir un
observatoire indépendant, d’être force de proposition, de promouvoir une image positive de
la domotique et de faciliter les synergies entre l’ensemble des acteurs du smart home en
France.
http://www.ffdomotique.org/
Nobatek
Nobatek est un Centre de Ressources Technologiques créé en 2004, qui développe ses
activités de recherche appliquée et ses prestations de service dans les domaines de
l’aménagement et de la construction durables. Il intervient auprès des maîtres d’ouvrage,
maîtres d’œuvre et industriels dans leurs démarches d’innovation à travers une forte valeur
ajoutée technologique et environnementale.
http://www.nobatek.com/
Smart Building Alliance
Fondée en 2012, l’association SBA (Smart Buildings Alliance for Smart Cities) est une
association dont le but est d’organiser la promotion de la filière des Smart Buildings au sein
des Smart Cities en associant un groupement de professionnels de l’offre. SBA se présente
comme un guichet unique de solutions de Smart Building et Eco quartier. Elle organise la
convergence des trois pôles (Building Automation, Énergie / Infrastructure et IT). Elle est
orientée solutions, elle établit des partenariats et assure la promotion de la totalité de la
filière auprès des partenaires privés et publics.
http://www.smartbuildingsalliance.com/
Université Rennes 1, ISTIC
L’ISTIC est l’unité de formation et de recherche (UFR) en informatique et électronique de
l’université de Rennes 1.
http://www.istic.univ-rennes1.fr/