Les collections du musée d`Art et d`Industrie - Saint
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Les collections du musée d`Art et d`Industrie - Saint
Les collections du musée d'Art et d'Industrie Armes Des premières armes à feu aux armes de chasse les plus contemporaines, la collection du Musée d’Art et d’Industrie enrichie par le dépôt via le Musée de Armée, des armes de l’ancienne Manufacture Nationale, rend compte de la créativité des armuriers stéphanois mais aussi des productions étrangères. C'est la plus importante de France après celle du musée de l'Armée à Paris. Principalement axée sur l'arme de chasse et de commerce, la collection du musée constitue une référence incontournable pour les spécialistes. Du Moyen Age au XXe siècle, elle est le reflet direct de la production artisanale et manufacturière stéphanoise, tout en présentant également des armes provenant d'autres fabriques, françaises et étrangères. Sont présentées les pièces fondamentales des grandes fabriques stéphanoises, Verney-Carron, Darne, Manufrance, commes celles des armuriers artisanaux dont les savoir-faire sont attachés également à la renommé de Saint-Etienne. Un choix d'oeuvres d'art contemporain interroge le visiteur sur les sentiments ambivalents que provoquent les armes. Philippe Perrin, Hervé Di Rosa, Daniel Dezeuze, Antonio Riello, Sylvie Réno, Charles Craft, Gonçalo Mabunda, Ben Vautier etc. L’ancienne Manufacture d’Armes de Saint-Etienne (MAS) avait réalisé une collection qui a été déposée au Musée d’Art et d’Industrie de la Ville de Saint-Etienne en novembre 2001. La collectivité s’était fortement engagée pour que cette richesse demeure à titre permanent dans la cité où elle puise sa légitimité. L’ensemble comprenait environ 4 358 pièces dont près de 3 000 armes. Le Musée de l’armée conserve environ 237 armes (doublons ou exemples d’un intérêt particulier qui laissent la cohérence et la richesse de sa collection) alors que le Musée d’Art et d’Industrie a un dépôt de 2 341 armes, placé sous son entière responsabilité. 350 pièces sont exposées et 1 991 sont en réserve. Un changement régulier des expositions permet, selon les thématiques, de présenter un maximum de ces richesses. Textiles Principal centre créatif du ruban, Saint-Étienne abrite en son Musée d’Art et d’Industrie la plus grande collection au monde de rubans, ainsi que des machines, accessoires, outillages et mobiliers représentatifs de ce savoir–faire traditionnel et de ce milieu professionnel original. L'ampleur des collections et les liens avec les milieux industriels contemporains permettent de retracer cette filiation entre les générations de rubaniers, la modernisation des structures de production et la fabrication de nouveaux textiles, ainsi que l'histoire des arts décoratifs et de la mode. Noble, précieuse et créative, la soie façonne l'identité de "ceux qui savent la toucher". La rubanerie, petite sœur de la soierie lyonnaise, renvoie à la tradition chinoise et orientale. Sur les routes européennes de la soie, on lit la pérennité du réseau de savoir-faire, de la soie traditionnelle aux nouveaux textiles s'imposant dans le prêt à porter et les sports. Les modèles réduits de Vaucanson, collectés par le musée dès le début du XIXe siècle évoquent cette imagerie et la circulation des savoir-faire, simples réductions à l'échelle ou véritables chefs-d’œuvre ornés à la gloire des blasons professionnels. Les collections d'échantillons présentées de façon alternée dans des tirroirs vitrés de commodes sont ainsi plus largement accessibles aux visiteurs. 1000 merveilles à découvrir... Cycles En 1886, la première bicyclette française est fabriquée à Saint-Étienne, acte fondateur d’une industrie qui connaîtra une renommée internationale grâce notamment aux produits de Manufrance. A travers ses collections, le musée rend compte de l’évolution historique et technique de ce moyen de locomotion qu'il présente aussi à travers la publicité et l'ergonomie. La collection de cycles du musée d'Art et d'Industrie a été formée principalement après la seconde guerre mondiale, grâce aux dons de la Chambre Syndicale du Cycle de Saint-Etienne, de la Manufacture Française d'Armes et de Cycles (Manufrance). Les acquisitions effectuées par Maurice Allemand, ancien conservateur du musée, afin de créer un musée National du cycle, ratifiant les succès de cette industrie, ont initié une remarquable collection d'affiches publicitaires. Les pièces phares de la collection : Les ancêtres du cycle sont présents au travers de spécimens de grande valeur et parfois très rares. Le musée présente les spécimens des fabrications de Joanny Panel, Vélocio, Mercier, Ravat, Automoto, Manufrance, des pièces historiques comme la draisienne, le monocycle de Brescia fin XVIIIe, le vélocipède Michaux 1867, le vélocipède Michaux 1869 (seul modèle du type connu avec un bandage en caoutchouc), la machine à courir la Valère 1897, le monocycle Mercier. Des objets culte : le bichaîne de Vélocio, le vélo des frères Gauthier (première bicyclette française construite à Saint-Etienne), le vélo du record de l'heure de Roger Rivière en 1958, le vélo du record de l'heure de Mexico de Jeannie Longo. Un nouvel élan a été donné à la section cycles à partir de 1985. Une convention de partenariat avec la Fédération Française de Cyclotourisme, pour la sauvegarde des patrimoines cycliste et le lancement des conférences internationales sur l'histoire du cycle assurent au musée le soutient d'un large réseau participatif.