régime de l`auto-entrepreneur
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régime de l`auto-entrepreneur
IMPORTANT Compte tenu de l’intégration de l’abattement de 20 % dans le barème de l’impôt sur le revenu depuis l’imposition des revenus 2006, le montant déclaré au titre des revenus suivants est majoré de 25 % pour le calcul de l’impôt (BOI-IR-BASE-10-10-20) : – bénéfices agricoles forfaitaires ; – bénéfices agricoles, bénéfices industriels et commerciaux et bénéfices non commerciaux des contribuables imposés selon un régime réel, qui n’adhèrent pas à un centre de gestion ou à une association agréée, ou, à compter des revenus de 2010, qui ne font pas appel aux services d’un expert-comptable, d’une société membre de l’ordre ou d’une association de gestion et de comptabilité, autorisé à ce titre par l’administration fiscale et ayant conclu avec cette dernière une convention en application des articles 1649 quater L et 1649 quater M du CGI. Cette majoration est effectuée automatiquement, sans intervention de votre part. La majoration de 25 % ne s’applique pas au montant : – des plus-values à court terme et à long terme déclarées dans la catégorie des bénéfices agricoles forfaitaires, des micro BIC et des micro BNC ; – des plus-values à long terme déclarées par l’ensemble des titulaires de BA, BIC et BNC, imposés selon un régime réel ; – des déficits. L’aide financière au titre des services à la personne, y compris le CESU préfinancé, que s’alloue l’entrepreneur individuel est exonérée au maximum à hauteur de 1 830 € par année civile. En pratique, le bénéfice imposable dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux, des bénéfices non commerciaux ou des bénéfices agricoles est minoré du montant de l’aide financière que le chef d’entreprise s’est ainsi attribuée, sans toutefois pouvoir créer, ni augmenter un déficit de l’exercice (BOI-BABASE-20-30-40-10 et BOI-BIC-CHG-40-50-10). RÉGIME DE L’AUTO-ENTREPRENEUR (CGI, art. 151-0 ; BOI-BIC-DECLA-10-40) Depuis 2009, les exploitants individuels placés sous le régime micro-BIC ou micro-BNC peuvent opter pour le régime de “l’autoentrepreneur”. Il s’agit d’un régime simplifié de paiement libératoire des charges sociales qui peut être complété par une option pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu dû au titre de l’activité professionnelle concernée. Ces versements libératoires sont déterminés à partir du montant du chiffre d’affaires ou des recettes de l’activité professionnelle. Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu est réservé aux contribuables : – soumis aux régimes micro BIC ou micro BNC ; – qui ont opté pour le versement social libératoire dit micro-social (il est possible d’opter pour le seul versement social) ; – dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année n’excède pas, pour une part de quotient familial, la limite supérieure de la 3e tranche du barème de l’impôt sur le revenu (26 420 € en 2011 pour une option en 2013), majorée de 50 % par demi-part ou de 25 % par quart de part supplémentaire. À NOTER Pour l’appréciation des seuils de chiffre d’affaires des micro-entreprises à respecter afin de bénéficier du régime fiscal de l’autoentrepreneur, la règle du pro rata temporis en principe prévue en cas de création ou de cessation d’entreprise ne s’applique pas en cas de création de l’activité en 2009 ou 2010. En revanche, elle s’applique pour les activités créées à compter du 1.1.2011. Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu est calculé par application au montant mensuel ou trimestriel du chiffre d’affaires ou des recettes hors taxes des taux suivants : – 1 % pour les entreprises ayant une activité de vente de marchandises ; – 1,7 % pour les entreprises réalisant des prestations de services ; – 2,2 % pour les titulaires de bénéfices non commerciaux. À ces taux s’ajoutent ceux du versement forfaitaire libératoire des cotisations sociales et prélèvements sociaux. Les auto-entrepreneurs déposent chaque mois ou chaque trimestre, selon l’option exercée, leur déclaration de chiffre d’affaires ou de recettes auprès soit de la caisse du régime social des indépendants (RSI) soit de la caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV). Le paiement des sommes dues (cotisations de sécurité sociale, prélèvements sociaux et, le cas échéant, impôt sur le revenu) est effectué simultanément auprès du même organisme ou par télérèglement sur le site www.lautoentrepreneur.fr. L’option doit être formulée au plus tard le 31 décembre de l’année précédant celle au titre de laquelle elle est exercée et, en cas de création d’activité, au plus tard le dernier jour du 3e mois qui suit celui de la création. 138 – REVENUS ET PLUS-VALUES DES PROFESSIONS NON SALARIÉES