DEUX PETITES DAMES Dossier A4

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DEUX PETITES DAMES Dossier A4
Théâtre Pépinière Opéra
7 rue Louis le Grand 75002 PARIS - 01 42 61 44 16
Catherine
SALVIAT
Christine
MURILLO
DEUX PETITES DAMES
VERS LE NORD
de
Pierre NOTTE
Texte publié par AVANTAVANT-SCENE THEÂTRE Collection des Quatre Vents
mise en scène :
Décors : Edouard LAUG
Lumières : Laurent BEAL
Musiques : Pierre NOTTE
Patrice KERBRAT
Costumes : Pascale BORDET
Assistante mise en scène : Céline BILLES
Arrangements : Paul-Marie BARBIER
à partir du 12 mars 2008
Horaires des représentations
du 12 mars au 27 avril : du mardi au samedi à 21h et dimanche à 16h
(relâche les jeudis 17 et 24 avril, les samedis 19 et 26 avril et mardi 22 avril)
à partir du 29 avril : du mardi au samedi à 21h - samedi à 18h
Générales de presse
mardi 18 et mercredi 19 mars à 21h
Attaché de presse : Vincent Serreau
www.vincent-presse.com 01 42 61 18 00 / 06 07 63 69 83
LES DEUX BRIDGES DE LA SAGESSE
La mère morte et réduite en poudre, les voilà parties, munies d’une liberté
nouvelle et encombrante, à la recherche, croient-elles, de la tombe du père,
enterré, pensent-elles, quelque pars vers le nord.
Donc, en avant toute pour Annette et Bernadette, (Doublepatte et Patachon,
Serviette et Ponge, Didi et Gogo) les deux sœurs qui ont passé le temps de jouer
à la marelle, qui sont deux mais n’en font qu’une, même si l’une ose et l’autre
prend, et qui ne manque pas d’air malgré les crises d’asthme.
Dans le coffre à jouets qui leur sert de malle aux souvenirs, elles piochent de quoi
équiper leur épopée : autocar de soixante places, sandwiches au thon, thermos
de thé, carte routière et boîte à biscuits.
De cimetière en vieux dancing ; de petit coup de bière en petit coup de main, en
train, à pied ou en voiture, elles taillent la route en chantant pour se donner du
courage.
L’important, n’est-ce pas, n’est pas d’arriver, ni même de partir, c’est le voyage,
c’est de s’offrir une petite cigarette bien méritée, c’est de mordre la vie à belles
dents (belles, n’exagérons rien, il y a deux bridges dans le tas, à cet âge on fait
avec ce qu’on a).
A belles dents ? Dents de sagesse ou dents de folie ?
Patrice Kerbrat.
Elles sont sœurs, et âgées. Un peu tassées, peut-être. Arrondies par le temps. A
la mort de leur mère (quatre-vingt dix-sept ans), Annette et Bernadette réalisent
qu’elles n’ont jamais revu la tombe de leur père, enterré vingt-cinq ans plus tôt du
côté du Nord, région Amiens. Elles décident alors de partir comme à l’aventure,
embrasser papa et lui dire que maman est morte.
Deux petites dames vers le Nord, c’est une fantaisie tendre autour des deuils
mal foutus. C’est la rengaine de la réconciliation, tardive mais réelle, entre les uns
et les autres. C’est moins le chagrin de la perte que cet instant où l’on peut rire,
aussi, parfois, soudainement, malgré soi, comme par magie, comme poussé par
un fantôme, quand on apprend une mort. C’est l’instant qu’on dit de grâce, où la
vie prend l’air, de l’air, quand on accepte de prendre ses fantômes par la main, et
de danser avec plutôt que de les avoir sur les dos.
La pièce est dédiée à Edy Saiovici, à qui Catherine Salviat, Christine Murillo,
Patrice Kerbrat et moi-même devons cette rencontre.
Pierre Notte
CATHERINE SALVIAT
Au théâtre
Catherine Salviat a été sociétaire de la Comédie-Française jusqu’en 2006.
Elle a travaillé notamment sous la direction de : Jean-Paul Roussillon, JeanLuc Boutté, Jean-Pierre Vincent, Jacques Lassalle, Giorgio Strehler, Anatoli
Vassiliev, Omar Porras, André Engel, Lukas Hemleb, Andrzej Seweryn,
Daniel Mesguich, Andrei Smirnoff, Roger Blin, Yves Gasc, Jean-Paul Lucet,
Jean-Laurent Cochet, Charles Tordjman, Christian Schiaretti, Valère
Novarina, Sacha Pitoeff, Jean-Pierre Miquel, Emmanuel Bourdieu, Raymond
Rouleau, Jacques Charon, Pierre Dux, Jean-Louis Thamin, Stuart Seide,
Jean-Louis Barrault, Lluis Pascual, Gildas Bourdet, Franco Zefirelli, Brigitte
Jaques, Guillaume Gallienne, Léonie Simaga...
En 1988, elle obtient le Molière de la meilleure comédienne dans un second
rôle pour le rôle de Constance dans Dialogues des Carmélites. En janvier 2006 elle devient Sociétaire
Honoraire de la Comédie-Française.
Au cinéma et à la télévision
Elle a travaillé notamment sous la direction de : Alain Magrou, Edouard Molinaro, André Génoves, Coline
Serreau, Renaud Cohen, Xavier Giannoli, Laurent Tirard, Marcel Bluwal, Yves-André Hubert, Elisabeth
Rappeneau, Jérôme Foulon, Gérard Vergès, Robin Davis, Philippe Monnier, Pierre Cardinal, Jacques
Fansten, Henri Helman, Robert Guédiguian, Laurent Jaoui, Robert Mazoyer, Jean-Pierre Marchand,
Christian Bonnet, Vincent Primault, Claire de La Rochefoucauld…
Elle présente des spectacles poétiques sur le XVIIème, le XVIIIème et le XIXème siècle et un spectacle
sur la nature avec Aladin Riebel : Prose champêtre et poésie de jardin…
CHRISTINE MURILLO
Au théâtre
Christine Murillo a été sociétaire de la Comédie-Française jusqu’en
1988.
Elle a travaillé notamment sous la direction de Jean-Paul Roussillon,
Jean-Luc Boutté, Jean-Pierre Vincent, Jacques Lassalle, Claude Régy,
Alain Françon, Jean-Marie Villégier, Jacques Weber, Jean Dautremay,
Alfredo Arias, Jean Jourdheuil et Jean-François Peyret, Bérangère
Bonvoisin, Andrei Konchalovski, Maurice Bénichou, Jacques Nichet,
Denis Marleau, Laurent Pelly, Jean-Baptiste Sastre, Michel Didym, Anne Dimitriadis, Christian Colin,
Yves Beaunesne, Denise Chalem et Lucio Mad.
Elle a reçu deux Molières : le Molière du Second Rôle en 1989 pour Macha dans La Mouette, mise en
scène par Andrei Konchalovski, et le Molière de la Meilleure Comédienne en 2005 pour Dis à ma fille
que je pars en voyage de Denise Chalem.
Au cinéma et à la télévision
Elle a travaillé notamment sous la direction de : Coline Serreau, Paul Vecchiali, Gérard Oury, Gérard
Mordillat, Jacques Fansten, Marcel Bluwal, Caroline Huppert, Fabrice Cazeneuve, Catherine Corsini,
Josée Dayan, Marco Pico, Bernard Sobel, Ariane Mnouchkine, Aki Kaurismäki, Tilly, Christine Carrière,
Jean-Pierre Ronssin, Benoît Jacquot, Marie Vermillard, Romain Goupil, Joël Brisse, Brigitte Roüan,
Bruno Gantillon et Joyce Bunuel.
Dernièrement, avec Jean-Claude Leguay et Grégoire Oestermann, elle a écrit, joué et mis en scène
« Xu » (= objet bien rangé mais où?), tiré de leur livre Le Baleinié, dictionnaire des tracas, dont les
tomes 1, 2 et 3 sont parus aux Editions du Seuil, et dont découlera en 2009 un second spectacle
« Oxu » (= objet qu'on vient de retrouver et qu'on reperd aussitôt).
PIERRE NOTTE
Né à Amiens en 1969, Pierre Notte est l’auteur de
trois recueils de poésies et de photos, et de deux
romans : La Chanson de Madame Rosenfelt (éd.
Nadeau, 1993) et La Nuit irrésolue (éd. Loris
Talmart, 1998). Il a reçu en 2003 du Centre National
des Lettres une bourse d’encouragement à l’écriture
théâtrale. Il est lauréat du prix «Nouveau Talent
Théâtre SACD 2006». Il écrit pour le théâtre depuis
le début des années quatre-vingt-dix, signe notamment C’est de l’être parti qu’il
s’agit, Sombre précurseur-sitcom, L’État de Gertrud, Le Doigt d'Helmut,
Clémence, à mon bras, Moi aussi je suis Catherine Deneuve (Molière du
spectacle du secteur privé en 2006). Saison 2006-2007, sa pièce Journalistes était
créée au Théâtre Tristan Bernard ; il jouait et chantait dans son cabaret intitulé
J’existe foutez-moi la paix, au Théâtre des Déchargeurs, et sa pièce Les
Couteaux dans le dos, était présentée au Festival Off d’Avignon avec l’aide de
l’ADAMI et de la SACD.
Il est chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.
A la demande de Muriel Mayette, administrateur général, il a été nommé à l’automne
2006 secrétaire général de la Comédie-Française.
PATRICE KERBRAT
Metteur en scène de près d’une cinquantaine de pièces, Patrice
Kerbrat est tourné vers les auteurs contemporains puisqu’une
majorité de son travail leur est consacrée.
En 1987, il est le premier à monter Yasmina Reza avec
Conversation après un enterrement. Deux ans après, ce sera
La traversée de l’hiver, puis Art et Trois versions de la vie.
Il monte entre temps Retours, de Pierre Laville, Mères, portraits
d’Arnold Wesker, Aïda vaincu de René Kalisky, La Nuit juste
avant les forêts de Bernard-Marie Koltès, Long voyage vers la
nuit, d’Eugène O’Neill, L’Une et l’autre de Loleh Bellon, Quand
elle dansait, de Sherman, ou encore Tout contre, de Patrick
Marber.
Il aime Pinter et monte La Collection et L’amant, il s’attachera à l’écriture de JeanMarie Besset et crée La fonction en 1990, puis, de 1994 à 1996, coup sur coup, Ce
qui arrive et ce qu’on attend, Grande École, et Un cœur français.
Quand il s’attarde sur les auteurs classiques, c’est pour Andromaque, de Racine,
Père de Strindberg, Oncle Vania de Tchekhov, Don Juan de Molière, La Veuve
rusée de Goldoni.
Dernièrement, il a mis en scène La Danse de l’albatros de Gérald Sibleyras au
Théâtre Montparnasse, Squash de Andrew Payne, Le Sourire de diable de Paul
Emond et Happy Birthday Daddy de Christophe Averlan au Vingtième Théâtre.
Également comédien, il a notamment joué au théâtre sous la direction de Antoine
Vitez, Jean-Luc Boutté, Jacques Lassalle, Jorge Lavelli, Jean-Baptiste Sastre…

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