Bienvenue O Kwatt
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Bienvenue O Kwatt
DOSSIER DE PRESSE LE TARMAC – AVIGNON 2011 Attachés de Presse Pascal Zelcer -‐ 06 60 41 24 55 -‐ [email protected] Jean-‐Philippe Rigaud -‐ 06 60 64 94 27 -‐ [email protected] Le TARMAC - la scène internationale francophone Avignon 2011 2011 est une année charnière pour le TARMAC qui vit à la fois sa dernière saison au Parc de la Villette et sa toute première dans de nouveaux murs plus appropriés à la dimension de son projet et à la pleine mise en œuvre de celui-ci. Alors que nous ne sommes plus vraiment à la Villette et pas encore tout à fait au 159 avenue Gambetta dans le 20ème arrondissement de Paris où Le TARMAC ouvrira ses portes en novembre prochain et afin de poursuivre la programmation estivale que nous menons avec succès depuis sept années, le TARMAC choisi de se délocaliser en juillet au festival d’Avignon. Nous y donnons à voir et à entendre des auteurs, des comédiens, des metteurs en scène, de ceux que nous accompagnons tout au long des saisons dans le cadre de notre mission d’exploration de la diversité et de la vitalité de la création contemporaine francophone dans le monde. Nous accordons également une place à la danse comme nous le faisons attentivement chaque saison. Le Centre de Développement Chorégraphique des Hivernales et le théâtre du Petit Louvre sont nos partenaires électifs alors que l’un de nos auteurs associés participe aux Sujets à Vif du Festival d’Avignon dans la Cour du Lycée Saint Joseph. Nous espérons avoir le plaisir de vous accueillir dans cet entre-deux artistique et que nous parviendrons à vous communiquer notre appétit pour ces entremets gourmets et épicés lors de cette belle escale avignonnaise. Valérie Baran Directrice du TARMAC Le TARMAC au Petit Louvre Théâtre Le Petit Louvre - Chapelle des Templiers - 3 rue Félix Gras - 84000 Avignon Réservations : 04 90 86 04 24 20h - Bienvenue O Kwatt Texte et interprétation Valéry Ndongo Mise en scène Sonia Ristic Durée : 1h10 21h35 - Chiche l’Afrique Texte et interprétation Gustave Akakpo Mise en scène Thierry Blanc Durée : 1h20 Dates du 8 au 31 juillet 2011 Plein tarif 19 € // Tarif Off 13 € // Pass « TARMAC – Petit Louvre » (les 2 spectacles) 22 € Les nuits du TARMAC au CDC Les Hivernales Théâtre du CDC Les Hivernales - 18 rue Guillaume Puy - 84000 Avignon Réservations : 04 90 82 33 12 22h – Simon Chorégraphie et conception Xavier Lot Assisté de Lula Plagnet-Lot Interprète Simon Romuald ABBE Durée : 45mn 23h - Cook’n Roots Cuisinier : Grégoire Gorbatchevsky Danseur : Olé Khamchanla Créateur sonore : Julien Poidevin Durée : 40mn Dates du 12 au 24 juillet 2011 (relâche le 18 juillet) Plein tarif 16 € // Tarif Off 11 € // Pass « Nuits du TARMAC » (les 2 spectacles) : 20 € Le TARMAC « Sujets à vif B » - SACD Festival d’Avignon IN 2011 Jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph - 16 rue des Lices 84000 Avignon Réservations : 04 90 14 14 14 18h – Terre/Cri/Effarement Une proposition de Guy Régis Jr interprétation : Ese Brume et Nanténé Traoré, composition sonore : Alain Mahé, scénographie et costumes : Velica Panduru, collaboration artistique : Daniel Migairou Durée : 30 minutes environ Dates du 8 au 14 juillet 2011 (relâche le 11 juillet) Plein tarif 16 € // Tarif réduit 13 € BIENVENUE O KWATT BIENVENUE O KWATT Texte et interprétation Valéry Ndongo Mise en scène Sonia Ristic Création lumière Leslie Sozansky Valéry Ndongo nous entraîne au Kwatt, son quartier de Yaoundé. Avec drôlerie et tendresse, il explore les rapports entre blancs et noirs, africains et européens. L’humour lui permet d’interroger l’Histoire, de gratter la plaie. Une langue jouissive et imagée s’élève dans le ciel étoilé du Cameroun, généreuse et désopilante. Production Le TARMAC En partenariat avec le CCF de Yaoundé dans le cadre de la résidence de création Avec le soutien des Services Culturels de l’Ambassade de France au Cameroun Avec le soutien du Fonds SACD Humour/One Man Show NOTE DU METTEUR EN SCÈNE Bienvenue o Kwatt commence là où se terminait le précédent spectacle de Valéry Ndongo. Après nous avoir « fait son cinéma », il nous entraîne avec lui dans son quartier de Yaoundé, le Kwatt. Avec toujours la même langue jouissive et imagée, truffée de « camfranglais », il nous plante le décor d’un Cameroun urbain d’aujourd’hui. C’est un spectacle sur la difficulté d’appréhender l’Autre dans sa différence, sur la complexité de ces rapports issus d’un passé colonial. C’est aussi un spectacle sur l’éblouissement de la rencontre, quel que soit le contexte. C’est surtout un spectacle drôle. Sonia Ristic photo Eric Legrand BIENVENUE O KWATT a été présenté au TARMAC de la Villette en août 2010 dans le cadre du Festival Sautes d’Humour PARCOURS Auteur et interprète, Valéry Ndongo est devenu en quelques années un des pionniers d’une jeune génération d’artistes en quête de renouveau culturel au Cameroun. Originaire d’une petite ville de province, il se découvre très tôt le goût de raconter des histoires sorties de son imaginaire. À 24 ans, il crée son premier spectacle au Centre Culturel Français de Yaoundé. La critique est élogieuse, le public enthousiaste. La France le découvre grâce au TARMAC qui l’invite et produit ses deux premiers spectacles : Black, James Black. Acteur, pas comédien ! en 2009, puis Bienvenue O Kwatt en 2010 dans le cadre des Festivals « Sautes d’Humour ». Pour Valéry Ndongo, il s’agit d’être engagé, parce que l’actualité l’y oblige, « parce que le théâtre, avant d’être un divertissement, est d’abord un contrepoids au pouvoir, une vision critique de la société ». Bienvenue O Kwatt est l’occasion pour lui de faire, à sa manière, décapante, désopilante, presque clownesque, le diagnostic de cinquante ans d’indépendances, de mettre les projecteurs sur les relations Nord/Sud, les relations Blancs/Noirs, de dire la misère et l’espérance des lendemains meilleurs. « Le Kwatt, c’est le quartier, c’est le mbôa, un coin ni pire ni meilleur qu’un autre. Simplement un secteur où les gars vivent le meilleur et le pire en digérant la galère ». Dans son quartier de Yaoundé, où il nous invite, on parle une langue savoureuse, inventive, le camfranglais, un zeste de français et d’anglais, une pincée de dialecte africain, cela donne l’argot des jeunes camerounais. Dans cette langue imagée, Valéry Ndongo nous raconte tambour battant des histoires vécues ou inventées par des personnages haut en couleurs, marabouts, femmes jalouses, jeunes désœuvrés qui rêvent de Paris, blancs européens en quête d’exotisme, un drôle de petit monde qui défile dans l’atmosphère bruyante et chaleureuse des longues nuits étoilées. Toute cette microsociété écorchée, l’humour comme arme de protection, sous la plume acérée de Valery Ndongo, nous renvoie aux grandes dérives des pouvoirs, aux vieilles habitudes, aux vieux travers des hommes entre eux. VALÉRY NDONGO, LA PRESSE EN PARLE Une révélation venue du Cameroun : Valéry Ndongo [...] l’énergie d’une tornade… LA CROIX Il crève l’écran, sans cabotinage, avec une joie et une puissance rares qui invitent au partage. L’HUMANITÉ Une manière d’incarner avec gourmandise les personnages et de saupoudrer tout d’un humour irrésistible. LE FIGAROSCOPE L’humour incisif et l’aisance scénique de Ndongo font merveille. TÉLÉRAMA Un spectacle énergique et désopilant. JEUNE AFRIQUE Un coup de cœur humoristique à ne pas rater ! AFRIQUE MAGAZINE Le dynamisme et le charisme de ce jeune comédien, capable de tout jouer, constituent par ailleurs un des gros « plus » de ce spectacle ! CULTURECIE.FR Un nouveau talent à découvrir cet été ! VERSION FÉMINA C’est une drôle, très drôle, hospitalité qui nous est offerte. Bienvenue O Kwatt ! LES TROIS COUPS La saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.fr Nouveau site en ligne mi-septembre 2011 CHICHE L’AFRIQUE CHICHE L’AFRIQUE (Lansman Editeur / collection Le TARMAC / 2011) Texte et interprétation Gustave Akakpo Mise en scène Thierry Blanc Création lumière Leslie Sozansky « Ouvrons le théâtre aux présidents qui n’ont pas souvent l’occasion de s’y rendre, transformons la scène en plateau de télévision »… Gustave Akakpo fait le bateleur, l’imitateur, et convoque une pléiade de dictateurs ou d’élus aux mains propres (!), à la plus délirante des revues de presse africaine qui ne manque pas de nous égratigner au passage. Une chronique sans concession à l’égard des politiques qui ont fait et qui font encore la Françafrique. Corruption, hypocrisie, dérives autocratiques passent par le filtre subversif d’un « Canard aux épices »… Production Le TARMAC Avec le soutien du Secrétariat Général du cinquantenaire des indépendances Africaines AUTO PORTRAIT Je ne sais à quel moment j’ai pleinement pris conscience de mon appartenance à l’espèce des ruminants. Ce que je sais par contre : régulièrement des pans entiers du monde s’offrent un séjour dans mon ventre puis, avec l’urgence d’une diarrhée bicyclette, me remontent à la gueule et à défaut de crier, j’écris. C’est la part de mon ventre que je me donne l’illusion d’ajouter au monde. Je joue la farce d’y croire et je me tords comme le gamin qui s’amuse du bon tour qui vient d’exploser à la face de son petit monde. Peut-être j’y crois vraiment. Peut-être que cette croyance n’est elle-même qu’une farce qui m’a précédé. Ce dont je suis certain : ruminant farceur, voilà la part de moi que je mets au monde » Gustave Akakpo photo Eric Legrand NOTE DU METTEUR EN SCÈNE Il y a quelques mois, Gustave Akakpo me proposa de l’accompagner dans un monologue pour « fêter dignement les décolonisations africaines ». Nous ne le savions pas encore, mais un piège était en train de se refermer lentement sur nous. En effet, après un stage d’écriture à « 3 mains et demi », nous nous retrouvâmes successivement enrôlés dans l’armée togolaise à la recherche de nouveaux amis, pris entre les mains d’un fonctionnaire des douanes françaises, à défiler sur les Champs Élysées lors du 14 juillet à la recherche de Jacques Chirac, à tousser dans les volutes du cigare goguenard de Charles Pasqua, à négocier des contrats dans le bureau d’un ministre béninois très épris de la Thaïlande, à louer les services d’une cigale, à ramer sur un bateau de réfugiés, à partager le quotidien de joyeuses filles camerounaises, à chanter dans un concert de rap radioactif, à manger quelques gifles de kung-fu chinois, etc., etc., etc., et enfin à balayer dans un sous-marin nucléaire de la République française... Si nous avions su... Nous aurions refait exactement la même chose... Thierry Blanc CHICHE L’AFRIQUE a été présenté au TARMAC de la Villette en août 2010 dans le cadre du Festival Sautes d’Humour PARCOURS BIBLIOGRAPHIE Gustave Akakpo est né en 1974 au Togo. Il est auteur, illustrateur, plasticien, comédien, conteur et animateur culturel. Il est membre de l’association togolaise Escale d’écritures, créée suite aux chantiers d’écritures organisés au Togo par l’association Ecritures Vagabondes. Il a participé à plusieurs résidences et chantiers d’écriture au Togo, en France, en Belgique, photo Fabrice Boulais en Tunisie et en Syrie. Il anime des ateliers d’écriture en Afrique, dans la Caraïbe et en France avec, notamment, une forte implication en milieu carcéral. Il a reçu de nombreux prix, notamment, le prix junior Plumes Togolaises au Festival de Théâtre de la Fraternité, organisé à Lomé, au Togo, le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La Mère trop tôt, le prix d’écriture théâtrale de Guérande 2006 pour sa pièce A petites pierres, le prix Sorcières pour son roman pour préadolescent Le petit monde merveilleux et le prix du festival Primeur pour sa pièce Habbat Alep. Il a mené récemment une résidence d’écriture à la Maison d’arrêt de Fresnes, pendant dix mois, en partenariat avec le TARMAC de la Villette et le soutien de la Région d’Ile de France. Ses textes sont joués au Togo, Mali, Burkina Faso, Bénin, en France, Belgique, Brésil et Italie. Gustave Akakpo cultive un éclectisme brillant qui témoigne de sa répugnance à être « casé », catalogué. Ce qu’il aime c’est la combinaison de tous les possibles. « L’exercice de l’art, dit-il, oblige à multiplier les points de vue ». Curiosité, ouverture sont les maître mots de son itinéraire d’artiste et s’il choisit le rire pour dire le monde, c’est « pour ne pas se saouler d’amertume ». THÉÂTRE Tac-tic à la rue des pingouins, in 4 petites comédies pour une Comédie, Lansman Éditeur, 2004 GUSTAVE AKAKPO, LA PRESSE EN PARLE Gustave Akakpo, retenez ce nom. C’est celui de la figure montante du théâtre africain, « l’un des auteurs dramatiques les plus doués de sa génération », selon Lansman, l’éditeur belge d’oeuvres théâtrales. (…) L’originalité de Gustave Akakpo est d’avoir toujours su masquer la gravité de ses propos sous une apparente légèreté et un sens du comique accompli, emprunté autant à Molière qu’à Sony Labou Tansi. Jeune Afrique Gustave Akakpo a déjà un impressionnant parcours d’auteur, et il semble aborder tous les styles avec la même aisance, du théâtre au roman, en passant par la littérature jeunesse. Des textes vigoureux, où son pays, « un régime dictatorial barbouillé en démocratie », est omniprésent. Petit journal de Kourou Cette ronde présidentielle, dont les membres illustres agissent tels des enfants capricieux et impulsifs, recèle la promesse d’une véritable tornade de rire et de subversion. Anaïs Heluin - Les Trois Coups A l’image d’un Guy Bedos, il fait rire tout autant qu’il dénonce les injustices. « Chiche l’Afrique » parvient par son ton ironique et insolent tout autant à amuser le spectateur qu’à l’informer sur la situation en Afrique et les conséquences des mauvaises gouvernances sur les populations locales. Froggy’s delight C’est très drôle, juste et sans complaisance. Un spectacle coup de poing à ne pas manquer. Rhinoceros.eu La Mère trop tôt, Lansman Éditeur, coll. Écritures vagabondes, 2004 Catharsis, Lansman Éditeur, coll. Nocturnes Théâtre, 2006 Habbat Alep, Lansman Éditeur, coll. Écritures vagabondes, 2006 Outre-ciel, Textes de Léopold Senghor, Tanella Boni, Gustave Akakpo, Inédit (écrit en juillet 2006) Tulle, le jour d’après, Inédit (janvier 2006) Arrêt sur images, in Ecritures d’Afrique, Culturesfrance éditions, 2007 À petites pierres, Lansman Éditeur, coll. Le TARMAC chez Lansman, 2007 Chiche l’Afrique, Lansman Éditeur, coll. Le TARMAC chez Lansman, 2011 Demain, je sais pas, Inédit (octobre 2001) Djitri, Inédit (juillet 1999) Ma Férolia, Inédit (octobre 2004) Les Baskets d’Ali, Inédit (mars 2004) ALBUMS POUR ENFANTS Titi la fontaine, L’Harmattan, coll. Contes des quatre vents, 2003 Querelle au pays de l’alphabet, L’Harmattan, coll. Contes des quatre vents, 2003 Le cultivateur et le petit chimpanzé, Edition Haho ROMAN Le Petit monde merveilleux, coll. Lampe de Poche, Éditions Grasset, 2007 La saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.fr Nouveau site en ligne mi-septembre 2011 SIMON SIMON (NON, JE NE M’APPELLE PAS SAMUEL ETO’O) Chorégraphie et conception Xavier Lot Assisté de Lula Plagnet-Lot Interprète Simon Romuald Abbe Durée 45 minutes (NON, JE NE M’APPELLE PAS SAMUEL ETO’O) Je ne m’appelle pas SAMUEL ETO’O Mon nom est SIMON Dans le monde entier, le maillot de football à l’effigie du joueur est devenu une tenue de ville quotidienne et le football une religion. Au Cameroun, quand Samuel joue, la vie est en suspens et quand on pose la question : Qui est la personnalité du pays la plus connue ? la réponse est sans appel. Et alors !!! N’y aurait-il pas d’autres horizons, d’autres perspectives pour toute une jeunesse que le football ? Création 2009 Production ULAL DTO Coproduction L’Echangeur de Fère en Tardenois, L’espace 1789 - Saint Ouen, Le Palace de Montataire Avec le soutien de la DRAC Picardie au titre de l’aide à la Compagnie, du Conseil Régional de Picardie, du TARMAC à Paris, de L’ADAMI, du Conseil Général de l’Aisne, du Conseil Général de l’Oise, du Conseil Général de l’Essonne, de la Ville de Paris, du CCF Yaoundé - Cameroun et le SCAC, de l’OIF Remerciements à Ronan Cheneau, Hubert Maheux, Valérie Baran, Florent Coulon, Christiane Nguenda Matti, Karin Wehner, Albert Morelle. photo William Gaye SIMON a été présenté au TARMAC de la Villette en juin 2010 dans le cadre des cinquièmes rencontres Têtes à Têtes XAVIER LOT SIMON ROMUALD ABBE Xavier Lot découvre la danse à 21 ans, suit les cours classiques de Franck Malagoven, doublure de Serge Gainsbourg à l’Alcazar de Paris. Puis il passe 9 mois au sein du Centre International de Danse de Rosella Hightower de Cannes, avant de débuter sa carrière au sein de différentes compagnies, Jean Rocheraud, Quentin Rouiller, Susan Buirge, Odile Duboc, Pierre Doussaint - Isabelle Dubouloz, Jean-François Duroure, Hervé Diasnas, Francesca Lattuada. Il fait ses premiers essais chorégraphiques, alors qu’il danse pour François Verret et l’assiste pour les pièces Dans le vent de sa course (1992) et Par où commencer (1993), et pour Mathilde Monnier dans Pour Antigone (1994). Il chorégraphie de nombreuses pièces parmi lesquelles Alice, solo (1992), Elebeten, trio (1996), Charmants écarts, duo (1998), Next, quatuor chorégraphique avec deux artistes de cirque, un danseur hip hop et un percussionniste (1999), Face à la mer, trio avec Christian Fennesz en live (2001), In food we trust (2003), On n’arrache pas les pétales de fleurs à mains nues (2005), Derrière les Mur/Murs (2006) duo avec Bienvenue Bazié et Christophe Brombin. Ay Pépito + Aie Pépito (2007)... Parallèlement à son travail pour la compagnie ULAL DTO, il signe entre autres un duo avec un enfant de six ans dans le cadre du Festival Danses au coeur (1997), puis deux pièces pour les élèves de l’Ecole Nationale du Cirque de Rosny. Deux créations pour la compagnie de hip hop Tolérance, et la pièce Mise en pli, quatuor pour les lauréats de l’ADAMI 2007... Il collabore pour le cinéma au film Ma vie en rose, réalisation Alain Berliner (festival de Cannes 1997). Il organise des stages, rencontres et échanges avec des danseurs et des chorégraphes africains. Xavier Lot explore et partage l’art chorégraphique dans des contextes divers, des espaces et des lieux variés, en partenariat avec le théâtre, en lien avec les arts plastiques, les arts du cirque, la musique, les arts audiovisuels. Toujours plus proche de l’être et de sa mouvance, de son imaginaire et de sa poétique, sa volonté est de ne pas rester figé dans un langage préétabli. Simon Romuald Abbe est originaire du Cameroun, danseur hip hop, quatre fois champion du Cameroun en danses urbaines. Il suit une formation au Ballet National du Cameroun en danse moderne, classique et contemporaine avec les formatrices et chorégraphes chinoises Naersi et Jangkeyu. Dès avril 2009, il participe aux ateliers de danse contemporaine et d’écriture de texte avec Xavier Lot et Ronan Chenea, et chorégraphie son premier spectacle The Feeling of body maving en 2009. PRESSE « Simon Abbé. Issu du Ballet national du Cameroun, aujourd’hui mis en sommeil, il est lui aussi confronté à un avenir incertain : comment continuer à danser (et à en vivre…) quand les structures de création et de diffusion font largement défaut ? S’il porte en scène le maillot du footballeur-vedette Samuel Eto’o, c’est pour préciser, de vive voix, qu’il n’est pas Samuel Eto’o ; ou, en d’autres termes, que toute la jeunesse camerounaise ne saurait avoir comme seule perspective l’espoir de briller au firmament du ballon rond. Quand il chausse les crampons, et qu’il se livre pour un long tour de piste à une tap-dance absolument inouïe, Simon Abbé racle tous les sols et les sous-sols où s’enfouissent les rêves ; il réveille une Afrique qui saurait, de ses rythmes ancestraux, inventer les partitions du futur. Pour l’heure, il est là, se tient là, épanche dans l’espace sa présence doucement insolente, cherche ses appuis au fond de l’horizon, fredonne la complainte d’une humanité soumise au pillage des ressources économiques… Il n’a, sans doute, que sa danse à opposer à l’inquiétude et au désarroi. Mais nul pathos. Un chemin s’ouvre sous ses pas. Avec la complicité de Xavier Lot, chorégraphe-passeur, le solo ouvre au plus vaste. » Jean-Marc Adolphe Mouvement, Janvier 2010 « De plus en plus porté aux rencontres pour nourrir son travail, […], Xavier Lot entend se tenir au croisement de l’art et de la vie, de la fiction et du documentaire, en privilégiant l’humain sans condition. Un parti pris à suivre ». Rosita Boisseau Danser, Novembre 2009 photo William Gaye photo William Gaye La saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.fr Nouveau site en ligne mi-septembre 2011 COOK’N ROOTS COOK’N ROOTS Conception Grégoire Gorbatchevsky Cuisinier Grégoire Gorbatchevsky Danseur Olé Khamchanla Créateur sonore Julien Poidevin Durée 40 minutes Création juin 2011 Production Cie Digital Samovar et Le TARMAC Accueilli en résidence au LU – Nantes. Avec le soutien de APO33 PERFORMANCE CULINAIRE, SONORE ET CHORÉGRAPHIQUE Cook’n Roots est une expérimentation culinaire, chorégraphique et sonore construite autour de la notion de racine. C’est une plongée directe à la recherche de cette composante fondamentale et primitive, qu’elle soit organe souterrain renfermant l’essence de la plante exaltée en cuisine ou source de l’individu. Cook’n Roots est avant tout un travail de matière qui réactive les sens. La recherche culinaire s’inspire de la cuisine de rue pratiquée dans les villes d’Asie en prenant pour base des ingrédients comme le gingembre, le galanga, le ginseng... Loin de la cuisine d’excellence, elle est rudimentaire et intuitive. Elle se risque parfois à ne pas seulement caresser le palais, mais propose assurément une expérience inédite qui passe par le corps. Le corps dansé d’un homme ou d’une femme, sculpté par sa vie est une interrogation sur les cultures, ses origines et les chemins de l’existence qui engendrent un retour aux racines. Le son est le liant, direct et incisif, a-mélodique et organique. De matière brute il se transforme, guide et recouvre ce qui se manifeste dans l’espace d’expérimentation. Du cheminement d’un point A à un point B, seul le trajet nous intéresse et c’est pourquoi le travail de Cook’n Roots est articulé autour d’un jeu d’improvisations. Chaque représentation est unique. Elle démarre toujours avec les mêmes ingrédients mais c’est l’intuition et la créativité qui guident et transforment l’orientation de la performance. Nous cherchons ce moment où par un processus de transformation les matières se répondent, s’embaument et s’unifient. Mouvante, Cook’n Roots est une performance qui s’articule en plusieurs sets ; à chaque set un nouveau danseur, une nouvelle trajectoire dans l’espace sonore et culinaire. Évolutive, d’autres danseurs, d’autres cuisines, d’autres univers sonores s’inviteront très prochainement dans cette création. illustrations Grégoire Gorbatchevsky illustrations Grégoire Gorbatchevsky COOK’N ROOTS a été créé au TARMAC de la Villette en juin 2011 dans le cadre de l’événement Embarquement immédiat GRÉGOIRE GORBATCHEVSKY Réalisateur et Créateur Culinaire, d’origine russe, il part approfondir ses études de cinéma en Russie au VGIK (Ecole Nationale de Cinématographie de Moscou). De retour en France sa créativité trouve un prolongement dans la recherche culinaire. C’est dans une forme expérimentale et intuitive que sa cuisine trouve toute son expression. Forte d’expériences multiples, autant quotidiennes qu’événementielles, elle décline des influences et des inspirations sensibles. En même temps que son activité de cuisinier, il conçoit des créations vidéos pour le théâtre qu’il réalise comme de véritables partitions scénographiques vivantes. Sa recherche artistique transdisciplinaire l’amène à créer des projets mêlant art du cheminement, création sonore et art numérique au sein de la Compagnie nantaise Digital Samovar dont il est le co-directeur avec la metteur en scène Pascaline Marot. Dans ses projets, la place du corps, qu’il soit filmé, mobile ou dansé est une interrogation constante. C’est le corps sensible à travers l’acte même de goûter et d’explorer son intériorité, par l’apport de saveurs familières ou inconnues, qu’il met en jeu dans cette nouvelle expérimentation. JULIEN POIDEVIN Artiste Multimédia, il est issu de l’École Supérieure d’Arts Plastiques et Visuels de Mons (ESAPV) et travaille sur des dispositifs avec lesquels il interroge notre rapport au corps, au territoire. De quelle OLÉ KHAMCHANLA Danseur et Chorégraphe, originaire du Laos, il découvre le hip-hop en 1994 et se forme avec différents danseurs et chorégraphes des compagnies Azanie, Aktuel Force, Capoeira Panam, la Baraka, Storm, Artemis Danza. Petit à petit, il crée son style, une manière de danser qui lui est propre et qui lui permet de s’affirmer sur la scène de la danse. Il s’ouvre à la capoeira, à la danse contemporaine et fait la rencontre de Karim Amghar en 1998 qui partage les mêmes envies chorégraphiques. Ils créent ensemble la Compagnie A’Corps. En 2007, avec l’aide du TARMAC, il part au Laos, en Thaïlande et en Birmanie, un retour aux sources qui lui offre l’opportunité d’approfondir et d’affiner son écriture chorégraphique. Il est à l’initiative du festival « Fang Mae Khong » organisé au Laos ayant pour objectif de donner une visibilité et de faire rayonner les compagnies de danse des pays du Mékong. photo Julien Poidevin façon notre environnement sonore influence-t-il notre ressenti de l’espace ? Comment amplifier les tensions entre son et espace ? Dans un monde saturé de signaux sonores, comment retrouver le désir de l’écoute ? Dans ses projets, il est souvent question de la nature du son : de sa source à sa réception, mais aussi de son pouvoir d’évocation, sa capacité à nous emmener, nous faire vibrer... photo Eric Legrand La saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.fr Nouveau site en ligne mi-septembre 2011 TERRE/CRI/EFFAREMENT (DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT) Une proposition de Guy Régis Jr Pour « Sujets à vif » SACD / FESTIVAL D’AVIGNON 2011 AVIGNON 2011 TRAME. Deux femmes perchées sur une colline après une grande catastrophe. Pour révéler l’effroi. Leur effarement. Leur grand dédain du mal. Du mâle. L’effort de devoir vivre encore. Exister après cette chose indicible. Le rituel de la continuation. Deux femmes. Dans cette situation. Ce devenirlà. Elles-mêmes. D’elles-mêmes d’autres gens. A d’autres périodes. Sur d’autres territoires éteints. Après une grande guerre. Une épidémie effroyable. Après le dur passage du mal. Du mâle. Elles ne terminent pas de parler. Elles ne terminent pas de se taire. Ne finiront jamais par tout dire. Comme jamais on ne finit jamais par tout dire au théâtre. Ressasser l’humaine condition. Le charme de la désolation. DU 8 AU 14 JUILLET 2011 À 18H (RELÂCHE LE 11) au Jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph TERRE/CRI/EFFAREMENT (DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT) TERRE/CRI/EFFAREMENT (DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT) Une proposition de Guy Régis Jr pour « Sujets à vif » SACD / Festival d’Avignon 2011 Texte et mise en scène Guy Régis Jr Interprétation Ese Brume, Nanténé Traoré Composition sonore Alain Mahé Scénographie et costumes Velica Panduru NOTES SUR LE TEXTE Ecrire l’effondrement pendant l’effondrement lui-même m’est impossible. À l’usure il minerait en moi toute capacité, toute possibilité de réflexion - car sans aucun recul. Je ne suis pas de ces dealers de paroles, ces poètes charognards à l’affût de catastrophes, Dieu m’en garde ! Laissons cette spécialité à ces rapporteurs de récits. Il m’a toujours été impossible d’ailleurs d’écrire sur quelque drame récent que ce soit. Mais, quand l’effondrement se mue en Hécatombe, se réalise comme il était prévisible, sous les yeux de millions et de millions de personnes, les mots deviennent fous. Ils risquent de se perdre sous un flot de paroles séniles, si ceux qui habituellement en font leurs armes privilégiées ne s’en emparent pas à temps. Régie son Valérie Bajcsa Fabrication costumes Olga Bouridah Chargé de production Daniel Migairou Lecture au TARMAC les 24, 25 et 26 mai 2011. Le spectacle « De toute la terre le grand effarement » sera créé en 2013 au TARMAC dans une mise en scène de l’auteur. Le texte de Guy Régis Jr « De toute la terre le grand effarement » est publié aux Éditions Les Solitaires Intempestifs (mai 2011). Coproduction SACD / Festival d’Avignon, Le TARMAC, NOUS THÉÂTRE Avec le soutien de Fokal (Haïti), L’Abbaye de Neumünster - Centre Culturel de Rencontre (Luxembourg), le Studio-Théâtre de Vitry, le Parc de la Villette. photo P. Fabre Il importe donc à ceux-là qui savent NOMMER de NOMMER les choses. Afin qu’une lueur de compréhension se fasse, peu à peu. TERRE/CRI/EFFAREMENT (De toute la terre le grand effarement) Comme une expérimentation, une tentative d’éveil, un passage entre le silence et le cri, le mutisme à l’acte de parole. Rien raconter. Juste un effort de parole. Une gesticulation. J’avoue me soumettre à l’écriture comme on se plie à un narcotique. J’écris rarement pour raconter une histoire. C’est au bout de l’expérience que je sais ce que j’ai vécu - ce que je me suis laissé vivre. A chaque fois, la même pulsion vers l’enivrante médication. A chaque fois, un même plaisir de m’être laissé emporter. Ce même parcours que je propose à ceux-là qui veulent prendre le chemin avec moi ! Celui du théâtre comme un rêve d’homme. Le théâtre est mon rêve d’homme. Guy Régis Jr mars 2011 DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT sera créé au TARMAC au premier trimestre 2013 dans une mise en scène de l’auteur.