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Paris Normandie : Article : Le plan de relance s'affiche
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ROUEN
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Le plan de relance s'affiche
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CHANTIER.Depuis lundi un filet publicitaire habille les portails en rénovation de la cathédrale.
Le plan de relance passe par Rouen… et veut le faire savoir. C'est donc sur la cathédrale, où l'Etat investit deux millions d'euros
pour la restauration des portails Saint-Jean et Saint-Romain de la façade occidentale, qu'il s'affiche depuis le début de la
semaine.
Une opération de communication un peu particulière puisqu'elle sert également à habiller les échafaudages qui doivent - au
minimum - rester jusqu'en décembre 2010.
C'est à la société parisienne Celize que la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Haute-Normandie a confié cette
mission à la fois technique et graphique. Stéphane Rein, son directeur général, était d'ailleurs à pied d'œuvre lundi après-midi,
perché sur une nacelle, pour s'assurer de la mise en place du dispositif qui représente un détail architectural de l'édifice.
Les filets doivent tenir jusqu'à la fin du
chantier, prévue en décembre 2010
« Il faut compter 40 € du m² »
« La particularité de cette installation, c'est que nous utilisons des filets de protection imprimés, et non pas une bâche, dont le coût de réalisation et d'installation est
deux à trois fois supérieur », explique le jeune chef d'entreprise qui travaille avec Alphatex, société normande basée à Saint-Wandrille, pour la partie impression, et
les Rouennais de Point de vues pour l'aspect graphisme. « En gros, il faut compter 40 € du m² », soit un peu plus de 12 000 € pour les 300 m² de l'habillage de la
cathédrale… et la moitié du coût de la bâche installée sur le palais des congrès (27 000 € pour près de 360 m²) par la Ville.
S'il avoue avoir été inspiré par des exemples de chantier en Italie, Stéphane Rein s'est spécialisé pour l'instant dans les rénovations de monuments historiques - le
château de Chenonceau notamment - et travaille à Rouen sur sa première cathédrale.
A terme son objectif est de proposer aux financeurs de convaincre des annonceurs de supporter une partie des coûts de rénovation. « Ça peut monter jusqu'à 15 %
de la facture totale. Mais à Rouen, l'Etat a choisi de se servir du support pour faire sa propre communication ». Quitte à dépenser deux millions d'euros, autant que ça
se sache.
Laurent Derouet
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Article paru le : 11 novembre 2009
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