Camargue et S.Maries de la Mer
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Camargue et S.Maries de la Mer
LA CAMARGUE ET SANT MARIE DE LA MER LA CULTURE PROVEN ç ALE Issu d’une famille Florentine, installée dans le Comtat Venaissin au XV ème siècle, Folco de Baroncelli est né en 1869 à Aix en Provence. Ses premiers contacts avec les taureaux remontent à son e nfance. La découverte de la Camargue va alors sceller son destin, il sera manadier envers et contre tout. En 1895, il s’installe en Camargue où il crée la « Manado Santenco » aux Saintes Maries de la Mer. En 1909, il crée la Nacioun Gardiano et participe activement à la codification de la Course Camarguaise naissante et donne ses lettres de noblesse au Gardian. Tous les témoignages insistent sur la grande humanité et la générosité de cet homme ; mais le trait marquant de son caractère réside dans ses prises de position en faveur des minorités opprimées. Il défend les Gitans pour qui il obtient en 1935 le droit d’honorer publiquement leur patronne Sara. C’est pourquoi, le 26 mai de chaque année, une journée à la mémoire du Marquis est organisée, en présence des gitans, de groupes folkloriques et de gardians à cheval. Cette étendue presque déserte présente trois grands types de paysages : - la Camargue agricole au nord avec ses rizières, champs de céréales et cultures maraichères, - la Camargue naturelle au sud, où les gardiens continuent d'élever les tauraux en liberté au milieu des marais, - les salins, dominées par leurs montagnes des sel. http://www.guideweb.com/camargue/ LA CAMARGUE La Camargue est une île de 85000 hectares située entre les bras endigués du Rhône, formé par l’apport de sable, de cailloux et de limon déposé par les torrents. Elle est une étrange fusion de la terre, du fleuve et de la mer qui abrite de grands espaces sauvages coupés de marécages, de touffes de salicornes et de champs de saladelles qui entourent l’Etang de Vaccarès et qui font de ce terroir une terre d’exception. Exemple d’équilibre entre environnement et activités humaines, cette terre de passion est devenue une destination de prédilection, témoin aujourd’hui de 26 siècles d’histoires. LE VILAGE Le village des Saintes Maries de la Mer , terre d’accueil, de tradition et de pèlerinage, est construit entre ciel et mer, là où le Rhône embrasse la Méditerranée. Les Saintes Maries de la Mer s’érigent en capitale pour qui s’éprend de la Camargue, envoûté par sa beauté sauvage, sa culture et ses traditions vivantes et authentiques. HISTOIRE Sur le Delta du Rhône, entre la mer et la légendaire Camargue, la petite cité tire son nom de la trés ancienne histoire des Saintes Maries Jacobé et Salomé. L'histoire de cette ville est étroitement mêlée à la croyance provençale selon laquelle, à l'aube de notre ère (vers 44-45), une frêle embarcation venue de la terre Sainte s'échoua en ce lieu, vraissemblablement à l'emplacement d'un camp romain : "l'Oppidum Râ". Plus tard, l'antique cité sera engloutie par la mer. Lors des persécutions chrétiennes fomentées par Hérode Agrippa, quelques disciple de Jesus furent placés sur une barque sans voiles ni rames, en représailles de leur fidélité au Christ. Au nombre de ces suppliciés il y aurait eu : Marie Salomé mère de Jacque le Majeur, Marie Jacobé soeur ou cousine dela Vierge Marie, Marie Magdeleine, Lazare et sa soeur Marthe, Maximin et Sidoine l'aveugle de Jéricho. Selon la tradition, la sombre Sara rejoint le petit groupe : alors que la barque s'avance vers le large, elle suplie qu'on l'emmène. Un miracle lui aurait permis d'arriver jusqu'au bateau en marchant sur les flots grâce au manteau que Marie Salomé lui jette en guise de radeau. Comme beaucoup de légendaires croyances, il existe plusieurs versions des fait. Pour certains, le voyage se serait fait sur un navire ou une galère faisant route régulièrement entre la Palestine et l'Europe ... La vie de Sara, elle ausi, a engendré maintes croyances et versions : pour les uns, elle vivait déjà sur le rivage où elle aurait acceuilli les Saintes femmes. Celle-ci l'aurait converti au christianisme et elle serait devenue leur servante. Sara, Egyptienne, abbesse d'un couvent de Lybie ... Sara, survivante des Atlantes ... Les gitans la vénèrent et l'appellent Sara la "Kali" qui signifie à la fois gitane et noire dans leur langue. Princesse ou servante, la douce Sara garde son mystère. Marie Jacobé et Salomé, déjà d'un âge avancé reste seule sur le lieu d'accostage en compagnie de Sara. Leurs compagnons de voyage se dispersent et partent évangéliser la Gaule. Sainte Marthe se rend à Tarascon où elle apaise d'un signe de croix la fabuleuse Tarasque, monstre amphibie sortie des eaux du Rhône pour dévorer enfants et bétail. Elle consacre sa vie à l'évangilisation de la ville où elle est inhumée a sa mort. Madeleine prend le chemin du massif de la Sainte Baume. Elle s'installe dans une grotte humide, inaccessible aux humains (des anges seraient venus la porter) avec pour seule vêture son immense chevelure. Marie Madeleine expie ses fautes durant trente années. A sa mort, elle est ensevelie à Saint Maximin où, plus tard, s'élèvera une basilique. Lazare va jusqua Marseille et Maximin à Aix pour prêcher l'Evangile. Ainsi commence l'évangilisation de la Gaule dés le premier siècle de notre ère à partir de la Provence souvent considérée comme le berceau du christianisme. Marie Jacobé et Marie Salomé retées sur place prêchent elles aussi la bonne parole. Les deux femmes sont écoutées, n'ont elles pas vu Jésus en croix et n'ont elles pas été témoins de la résurection du Christ ! Leur parole est confortée par des miracles, tel le jaillissement d'une sorte d'eau douce qui alimente toujours le puit de l'actuelle église. Marie Jacobé et Marie Salomé meurent à quelques mois d'intervale, bientôt suivies de Sara. Saint Trophime, venu d'Arles, leur donne les derniers sacrements et assiste vraissemblblement à leur ensevelissement. Les Saintes femmes sont toutes trois inhumées près du petit oratoire qu'elles ont bâti. Quelle est la part d'histoire ? Quelle est la part de légende ? Toujours est-il que lorsque le Roi René, Conte de Prove nce, donne l'ordre d'entreprendre des fouilles en ce lieu, on découvre en décembre 1448 plusieurs têtes disposées en croix et les corps de deux femmes. Un autel de terre pilée est également mis à jour ainsi qu'une pierre de marbre lisse que l'on appellera plus tard "l'oreiller des Saintes", actuellement enchâssée dans une colonne de l'église. Fait important, ces reliques sont mises à jours sous le maître autel dela première église, ce qui confirmerait l'idée que ces ossements sont bien ceux des Saintes femmes, l'usage voulant, dans l'église primitive, que la messe soit célébrée au dessus des saintes reliques. De ces fouilles date la crypte de l'édifice actuel. Aprés plus de mille ans, grâce au "Bon Roi René", le culte des Saintes Maries est officiellement reconnu. Lors d'une importante cérémonie en présence du Roi René, de la Reine Isabelle , d'un grand nombre d'évêques et de grands seigneurs de Provence, les reliques sont pieusemant placées dans des châsses jumelles de cyprès peint, gardées à le chapelle haute au dessus du maître autel. Depuis ce jour, la population des Saintes se considèrent comme la gardienne des Saintes reliques, ce qui a parfois entraîné quelques troubles au cours de l'histoire. Depuis plusieurs siècles, l'église des Saintes est une étape du pélerinage de Saints Jacques de Compostelle. Dès que la découverte des reliques a été connue en 1449, elle devient un haut lieu de pélerinage à part entière. Après la découverte des fouilles, des travaux d'embellissement et d'agrandissement de l'église, le Roi René rendit plusieurs visites aux Saintes, pèlerin parmi les pèlerins. En 1576, la population des Saintes repousse l'assault des protestants avec l'aide des Arlésiens venus à leur secours. Vingt ans plus tard, sous le coup d'une semblable menace, les consuls de la ville d'Arles se mettent sous la protection des Saintes Maries, promettant d'offrir un ex-voto si le calme se rétablissait. Leur voeu fut exaucé. Le 25 septembre 1596, les consuls d'Arles tiennent leur promesse et assistent à une première cérémonie de vérification des reliques. Cet "inventaire" des reliques consistait en l'ouverture des châsses en présence de l'Archevêque , de dignitaires de l'Eglise et de la cour des Contes de Provence. Cette cérémonie se répéta à plusieurs reprises, la dernière eut lieu en 1926. Au cours des siècles, on enregistre de nombreux miracles : des guérisons sont constatées, certaines dues à l'eau du puits de l'église dont on dit qu'elle "préserve du mal de la rage". Des accidents sont inexplicablement évités. Les ex-voto couvrent les murs de l'église. Hélas, beaucoup disparaissent à la Révolution. La Terreur n'épargne pas l'église de Notre Dame de Mer, saccagée, volée, pillée. Lorsque l'église sera rendue au culte, à Pâque 1797, les travaux de remise en état seront d'importance. Les châsses qui ont été brûlés en place publique sont reconstruites par un artisant local sur le même modèle que celles offertes par le "Bon Roi René". Heureusement, grâce à une sage précaution du curé, la plus grande partie de sreliques avait été mise en lieu sûr avant l'arrivée des révolutionnaires. En octobre 1797, après la remise en état du treuil, la cérémonie de descente et remontée des châsses peut reprendre. Mais les processions dans les rues de la petite cité, emmenant les Saintes jusqu'à la mer, ne reprendront qu'en 1862. En 1794, les remparts sont démolis. Les cloches de l'église, fondues pour en faire des canons, ne seront remplacées qu'en 1840 et en 1946 pour la dernière. Ce n'est qu'en 1838 que la ville prend officiellement le nom des Saintes Maries de la Mer vocable que les pèlerins lui donnaient déjà depuis des siècles. Il n'y a pas longtemps encore, le village avait peu de maisons construites "en dur". Les habitations étaient principalement des cabanes (cabanes de gardians) au toit de chaume surmonté de la croix protectrice. L'aménagement en était simple et rustique. La population, composée essentiellement de gardians et de pêcheurs vivait simplement dans ce pays rude et généreux. La chasse, la pêche, la cueillette et le travail dans les manades étaient les principales ressources des Saintois. Aujourd'hui, le petite cité est largement tournée vers le tourisme et le pèlerinage accueille chaque année une foule plus nombreuse. Riche de son passé, elle reste gardienne de ses traditions. http://www.lessaintesmariesdelamer-camargue.com/les-saintes-maries -de-la-mer-camargue-histoire.htm L’ÉGLISE L’église des Saintes Maries de la Mer avait une position stratégique importante. Car au moment de son édification, aux IX° et XII° siècles, les pirates sévissaient sur la côte et il fallait se défendre contre les invasions. L’église domine le village et est visible à 10 km depuis l’intérieur des terres. Il s’agit d’une véritable forteresse, formée d’une nef unique et droite, sans ornement et haute de 15 mètres. Le toit est entouré d’un chemin de ronde, avec créneaux et mâchicoulis et servit de tour de guet. Le chœur et l’abside sont surmontés par un donjon en hémicycle qui renferme l’ancienne salle du corps de garde appelée « chapelle haute ». Les murs de l’église sont percés de meurtrières. Elle servait de refuge pour la population et on y trouve même un p uits d’eau douce. Aujourd’hui, la statue de Sara, élément essentiel du patrimoine des gitans, est placée dans la crypte, à droite de l’autel. On remarquera également, dans l’église un autel païen du IV° siècle avant J.C. LE MUSÉE Le musée abrite les témoignages des traditions camarguaises, des collections consacrées à la zoologie de la Camargue , à l’archéologie des Saintes Maries de la Mer et au folklore régional. Les pièces ont été réunies en 1942 par un groupe de mainteneurs locaux. Le musée est installé dans l’ancien Hôtel de Ville, aussi prétoire de justice et de paix, construit en 1876 par l’architecte arlésien Véran, qui succède au premier hôtel de ville édifié en 1655. De cet édifice, seuls subsistent les médaillons de marbre aux armoiries de France et de Navarre d’une part, des Saintes Maries de la Mer , d’autre part, sculptés par l’artiste lyonnais Pierre Sibrent, au XVIIème siècle. . LA FLORE Les milieux humides représentant 84% des milieux naturels, la végétation aquatique est très riche en Camargue avec une grande variété de roseaux (dont la sagne utilisée pour la confection des toits des cabanes de gardians), au milieu desquels fleurissent au printemps les iris jaunes et les renoncules d’eau. Comme les 44 autres parcs naturels régionaux de France, le Parc naturel régional de Camargue est un territoire ouvert et habité. Zone humide d’importance exceptionnelle, il se situe au bord de la Méditerranée , à l’intérieur du delta du Rhône, entre les 2 bras du fleuve. Ses missions principales sont : • concilier agriculture et environnement et développer la qualité des produits, • protéger la nature, • garantir la maîtrise d’une gestion globale de l’eau, http://www.parc-camargue.fr/Francais/index.php?callback=loadcpage&page_id=122 LA FAUNE La Camargue offre à de nombreuses espèces un territoire où ils peuvent évoluer en liberté dans d’immenses espaces protégés ; le cheval, le taureau et le flamant rose en sont les plus emblématiques. Le flamant rose Le plus recherché par les visiteurs, celui qui reste le symbole de la Camargue , est bel et bien le flamant rose. Les pieds palmés, immergés dans une petite quantité d'eau saumâtre de nos grands étangs, il fouille dans la boue et filtre dans la vase, à l'aide de son gros bec courbé, les animalcules dont il se nourrit. (foto : http://www.linternaute.com/imprimer/natureanimaux/animaux/diaporama/oiseaux-languedoc/images/2.jpg) Les oiseaux de Camargue Le delta du Rhône est un des plus grands centres migratoires d'Europe, c'est là que quelques 350 espèces d'oiseaux répertoriées viennent nicher et se reproduire. http://www.guideweb.com/camargue/nature.html Les tauraux Redoutables meurtriers lorsqu'ils sont dans l'arène, les taureaux cohabitent parfaitement bien avec les chevaux blancs qui partagent leurs pâturages. Le taureau de Camargue (Lou Biou en provençal) de race pure est petit, un mètre trente, trapu. Sa peau noire, son allure digne en font un seigneur que tout le monde respecte. Ce robuste animal, dès le XVè siècle participe aux travaux des champs. Les chevaux A toutes ces fêtes participe aussi le cheval de Camargue. Il est le compagnon du gardian et l'indispensable moyen de locomotion au travers de ces terres marécageuses. Ses origines sont si lointaines que nul ne peut les affirmer avec certitude. http://www.guideweb.com/camargue/elevage.html ( le due foto : http://www.guideweb.com/camargue/elevage.html) LES BALADES À CHEVAL La Camargue s’est adaptée aux besoins touristiques et les chevaux au contact beaucoup plus fréquent des hommes. Le Cheval Camargue, dressé à partir de l’âge de 3 ans est doté d’une aptitude à l’endurance exceptionnelle et d’un souffle inépuisable. Le cheval a appris peu à peu son rôle d’animal domestique et d’auxiliaire de l’homme. Les chevaux – surnommés « chevaux de poète » – sont ainsi devenus un animal calme et très sociable. http://www.saintesmaries.com/index.php?haut=1&navig=visiter&ssnavig=visiter&sssnavig=visiter&page=visit er Vous goûterez, entre autres, sa salade camarguaise, son anchoïade, les moules de Bouzigues en brasucado, les anguilles du Rhône en bouillabaisse, sa barbouillade d'artichauts, son gratin d'aubergines, mais aussi sa gardiane de taureau, son canard aux figues, sa rouille, sa brandade de morue, et aussi les délicieux fromages de chèvre, les Pélardons, poivrés ou agrémentés d'un filet d'huile d'olive et puis, en guise de dessert, après les fruits de saison, ses craquantes oreillettes. http://www.avignon-et-provence.com/camargue/fr/cuisine/index.html