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Majid
BEKKAS “Al Qantara”
MAJID BEKKAS // GUEMBRI, OUD, KALIMBA, VOIX
MANUEL HERMIA // BANSURI, SOPRANO SAX, CLARINETTE
KHALID KOUHEN // TABLAS, PERCUSSIONS AFRICAINES
MUSIQUE // AFRO-ORIENTAL JAZZ TRIO
Créateur et brassant les genres (jazz, blues, soul..) et après avoir partagé la scène avec nombre de
musiciens virtuoses : Archie Shepp, Louis Sclavis, Joachim Khun, Pharoah Sanders..., Majid
Bekkas, l’ambassadeur de l’african gnaoua blues, nous livre un nouvel album magistral «Al
Qantara» (Le Pont). Fruit d’une longue collaboration avec son trio composé du percussioniste Khalid
Kouhen et du saxophoniste/flutiste belge Manuel Hermia, Majid Bekkas nous conte en musique
l'histoire des diasporas. A découvrir absolument !
OZ LIVE CREATION - DIFFUSION - CONSEIL // Direction : GWENOLA LE CORRE
1, rue des Chaumières – 29 340 RIEC SUR BELON
PRESSE / COMMUNICATION / PROMOTION Tél : 06 72 38 84 32 // [email protected] // www.oz-live.com
A propos de l’album « Al Qantara »
Majid BEKKAS
MUSIQUE // AFRO-ORIENTAL JAZZ TRIO
DISTRIBUTION
MAJID BEKKAS :
GUEMBRI, OUD,
KALIMBA, VOIX
MANUEL HERMIA :
BANSURI, SOPRANO SAX,
CLARINETTES
KHALID KOUHEN :
TABLAS, PERCUSIONS
AFRICAINES
Production :
IglooMondo 2014
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Un nouveau disque de Majid Bekkas est toujours un plaisir mais
aussi une surprise. Voilà un musicien marocain qui comme le dit
Randy Weston, est un spécialiste du folklore. Au meilleur sens du
terme – Majid Bekkas connait les traditions de chez lui. Que ce
soit l’art de l’Oud, et donc d’une certaine musique classique arabe,
ou celui de la musique gnawa, musique populare à la spiritualité
profonde enracinée dans l’histoire de l’Afrique noire autant que du
Maghreb. Au luth ou au guembri, instrument à cordes des
Gnawas, au chant et aux compositions, Majid Bekkas prend cette
matière organique qui lui vient de sa compréhension profonde des
répertoires traditionnels et en fait une œuvre personnelle ouverte
sur le Jazz ; Sans pour autant que cette étiquette n’impose à sa
musique une marque indélibile qui l’estampillerait définitivement
« note bleue ». Loin de là. La musique qu’il propose transcende
les genres pour s’en aller explorer les possibles errances offertes
par la rencontre, l’échange, l’écoute, entre cultures et entre
musiciens d’horizons différents. Aux côtés de Majid, on peut
entendre les flûtes, la clarinette et le saxophone de Manu Hermia
et les percussions de Khalid Kouhen : un ensemble qu’ils appellent
Afro-Oriental Jazz Trio. Sans jamais s’éloigner de l’univers des
musiques nord-africaines ou orientales. Un véritable plaisir pour
les oreilles.
Etienne Bours.
OZ LIVE CREATION - DIFFUSION -CONSEIL| 1, rue des Chaumières – 29 340 RIEC SUR BELON
Rencontre avec Majid Bekkas
MUSIQUE // AFRO-ORIENTAL JAZZ TRIO
Quel est le lien entre ces musiques et le blues afro-américain, omniprésent dans vos
compositions ?
La musique gnawa et le blues ont les mêmes racines : leur mère, c’est l’Afrique ! Leur histoire est
semblable, elle est liée à l’esclavage. Les Gnawas sont les esclaves qui sont restés au Maghreb,
le blues fut créé par les esclaves qui ont été envoyés en Amérique. Ce sont les musiques de la
diaspora africaine, et du coup, elles se ressemblent. Je ne parle pas du blues américain actuel
mais de l’essence du blues.
Sur Al quantara, le métissage musical reste à l’ordre du jour.
Tout à fait. Al quantara veut dire « le pont », c’est-à-dire la passerelle entre les cultures. Mon
pays, le Maroc, a toujours été un carrefour des civilisations, une passerelle entre l’Afrique et
l’Occident, entre l’Occident et l’Orient.
Cet album se situe dans la continuité. Depuis 2001, je ne mène que ce genre d’expérience, en
jouant avec différents musiciens du monde.
Une belle nouveauté, c’est l’apparition de la musique indienne
J’ai voulu faire la liaison entre l’oriental et le jazz. Il y a la flûte bansuri, et le tabla. C’est pourquoi,
j’ai choisi de travailler avec Manu Hermia (saxophoniste et flûtiste belge) et le percusionniste
marocain Khalid Kouhen ; Ils connaissent bien la musique indienne et ont l’habitude de jongler
entre les styles ; Khalid était déjà présent sur mon premier disque African Gnawa Blues,
enregistré avec le label belge Igloo. Il connait bien les rythmes marocains et africains, et il est
passionné par la musique indienne, ce qui lui donne plus de possibilités et plus d’ouverture.
Pourquoi être revenu à une formule en trio ?
C’était ma formule de base, qui permet à chaque musicien d’avoir suffisamment de place pour
s’exprimer. La particularité de ce trio c’est que chacun joue au moins trois instruments. D’un
morceau à l’autre, on change de couleur de manière tout à fait naturelle et agréable à l’oreille. Il
y aura deux concerts, le mien suivi par la présentation de l’album Le Murmure de l’Orient sur
lequel Manu Hermia m’a invité.
Be - Agenda 7/03/2014
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MAJID BEKKAS // GUEMBRI, OUD, KALIMBA, VOIX
REPERES
Créateur de « L’African Gnaoua Blues », Majid Bekkas est de toute évidence, l’ambassadeur idéal via
l’Occident de cette nouvelle forme d’expression musicale issue de la musique spirituelle de transe
gnaouie, métissée au jazz et au blues de sources africaines. Il est juste que l’Histoire retiendra
son nom. Son charisme sur scène, sa voix sensuelle de chanteur gnaoui et sa virtuosité
au « Guembri», prêtant à l’envoûtement et la transe, sa capacité de faire sonner d’autres instruments
avec brio, comme l’oud, la kalimba, la guitare….. font de lui le digne représentant de la culture gnaouie
africain à tendance mystique soufie ou sacrée.
En effet, originaire de Zagora où les musiques du désert, les rythmes Aqallal ou Roukba ont bercé son
enfance, Majid Bekkas (auteur, compositeur, musicien et interprète) a, de tout temps, gardé
précieusement un esprit d’authenticité quant à la préservation et la sauvegarde de la musique gnaouie
dont il a percé les secrets et la vision intrinsèque de son universalité.
Cependant, brassage, métissage, mariage et greffe avec d’autres modes musicaux sont autant de
termes qui font partie de l’Univers de créativité exceptionnelle de Majid Bekkas pour la mise en valeur
de la musique mystique gnaoua, sa promotion et sa reconnaissance parmi les cultures du monde.
Initié très tôt par le Maître maâlem Ba Houmane, l’artiste Majid Bekkas s’est fixé un objectif dont il garde
le cap tel un grand timonier, depuis 1974, date à laquelle il acheta son premier guembri. Il s’agit de
donner un nouveau souffle et une dimension internationale à cette musique de transe qui ne trouve ses
adeptes qu’au niveau des «Lila gnaouiya» lors des rituels thérapeutiques. Naturellement, avec le souci
d’en conserver l’essence et la saveur originelle sur le plan de la spiritualité, du mysticisme poétique, du
pentatonisme et des instruments traditionnels, Majid Bekkas procède à des fusions avec certaines
musiques proches, notamment le Blues, le Jazz et la Soul-Music …. Dès lors, la vision de Majid Bekkas
s’éclaircit lors de ses nombreux concerts et prestations musicales de haute gamme dans de prestigieux
festivals internationaux où la magie de la transe se fait ressentir à travers des œuvres inédites qui
obtiennent un vrai succès auprès du public.
Nominé au« Django d’Or » (2004) pour son album « Mogador », le magicien des rencontres possède
actuellement un riche palmarès d’enregistrements musicaux réalisés en Europe en compagnie de
musiciens virtuoses de renommée mondiale tels, Archie Shepp, Joachim Kuhn, Louis Sclavis, Pharoah
Sanders, Juan Carmona, etc. C’est avec son titre « Daymallah » qu’il représente le Maroc dans la
compilation du CD «Déserts Blues 2».
Majid a remporter aussi le prix « Alfarabi de musique antique en décembre 2011, consécration donnée
par le conseil national de la musique qui dépend de l’Unesco.Il a aussi eu en 2012 la médaille d’argent
de L’Académie des Arts Sciences et Lettres à Paris.
Majid Bekkas vient de sortir son nouvel album qui s’intitule : « Al Qantara » (le pont) produit par le label
belge IglooMondo, avec deux musiciens de grands talents, le flûtiste-saxophoniste belge Manuel
Hermia et le percussionniste marocain Khalid Kouhen.
Il dit : « ils sont comme moi, influencés par l’Inde et l’Afrique, l’Orient et l’Occident. Une réelle complicité
s’est installée entre nous trois. »
Avec cet album, il démontre à quel point son pays, par sa position géographique à la croisée des
chemins, est influencé par et influant sur l’Histoire de l’Afrique, de l’Orient et de l’Occident. Une véritable
passerelle culturelle.
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MANUEL HERMIA // BANSURI, SOPRANO SAX, CLARINETTE
REPERES
A la fois improvisateur, compositeur et explorateur des musiques du monde, Manuel Hermia a
développé des projets personnels parallèlement dans plusieurs directions : en jazz avec son Trio (Long
tales and short Stories, Igloo 2010, Octave du meilleur groupe jazz en 2011) et son Quartet (L’esprit
du Val, Igloo 1999 et Rajazz, Igloo 2006 ), dans les musiques croisées avec le groupe Slang (Los
Locos, Save the Chilis, It’s on the way ) ou encore, à la flûte indienne et dans une optique plus world
cette fois, avec « Le Murmure de l’Orient » (Igloo , Cristal/Harmonia Mundi) en 2005 et vol II, 2012.
Il fait maintenant parti du Majid Bekkas Afro-Oriental Jazz Trio au côté de Majid Bekkas (oud et gembri,
Maroc)
Il a joué avec nombre d’artistes de diverses cultures : Mamady Keita (Djembé, Guinée) , Purbayan
chatterjee (sitar , Inde), Dhruba Ghosh (sarangi, Inde), Manou Gallo (basse, Côte d’Ivoire), Guo Gan
(erhu,Chine), Regis Gizavo (accordéon, Madagascar ), Ben Ngabo (Rwanda) , Nono Garcia
(Espagne), Joao Braga (Brésil), Dobet Gnahoré (chant, Côte d’Ivoire), Cumali Bulduk (Turquie) Abid
Bahri (Maroc), Milan Marmawa (chant, Liban), Asad Qizilbash (Pakistan)… Il a aussi joué pour la
compagnie de cirque contemporain Feria Musica pendant 10 ans. Et compose à présent pour la
compagnie de danse-cirque contemporain Babafish.
Il apparaît comme invité sous d’autres horizons encore avec Zap Mama, Fred Wesley, Pierre Van
Dormael, Didier Laloy, Karim Baggili, Salvatore Adamo, Sttellla, William Sheller, Khadja Nin,
Dick Annegarn, Clarika , The Guilty Brothers Experience, Oxymore et bien d’autres…
KHALID KOULEN // TABLAS, PERCUSSIONS AFRICAINES
REPERES
Percussionniste, compositeur et réalisateur, Khalid Kouhen est né au Maroc et vit en France depuis
1978. Il a modernisé la musique traditionnelle du Maroc en lui apportant des sons venu d’autres
cultures : brésiliens, africains, afro-cubains, indiens et issus du jazz. Jouant d’une grande palette
d’instruments, il a accompagné des musiciens connus tels qu’Archie Shepp, Manu Dibango, Glen
Ferris, Marc Ducret, Sylvain Luc, Olivier Ker Ourio, Driss El Maloumi, Pandit Shankar pour ne citer
qu’eux. Kouhen est devenu l’un des plus talentueux joueurs de tablas en Europe, tout en ayant
l’avantage de maitriser différents instruments et rythmes musicaux d’Afrique du Nord et du Moyen
Orient. Cette connaissance globale ajoutée a son approche personnelle de la musique, aussi ouverte
qu’elle puisse l’être, font de lui le percussionniste idéal pour les projets musicaux transversaux.
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La presse en parle
Majid Bekkas « Al Qantara »
MUSIQUE // AFRO-ORIENTAL JAZZ TRIO
Majid Bekkas est pour beaucoup d’amateurs l’incontournable élément du trio Joachim Kühn.
Extrêmement attaché à la tradition gnaoui, ce musicien érudit, spécialiste du guembri et fan de
blues dirige ici l’Afro–Oriental Jazz Trio en compagnie de son compatriote Khalid Kouhen
(percussion) et du saxophoniste–clarinettiste belge Manuel Hermia. Une solide équipe qui a su
prolonger l’eouvre multicuturelle d’un Don Cherry, une démarche riche de sens, bien loin des
modes. Bel hommage à Don avec la reprise « Guinéa »… Laissons Majid nous ravir …
Fr- Culture Jazz- 02.2014
Le propos de Majid Bekkas est clair : démontrer comment son pays, le Maroc, a été et demeure
une passerelle, un point de passage, entre diverses cultures et traditions musicales. Et au fil de
l’écoute de l’album, sont en effet présents ici tout à la fois l’Afrique et ses rythmes pulsés, le
Moyen Orient suave et plaintif (quand Majid se met au « Oud » comme dans Al Quantara), la
lointaine Asie (dans Sidi Ali Ben Hamdouch » - car les Arabes commerçaient sur les Routes de
la Soie, et notamment en Inde) – et bien évidemment l’Europe et l’Occident, avec les
accompagnements jazzy de Manuel Hermia au saxo ou à la flûte. Des musiques apaisantes
lorsqu’on les écoute dans nos villes trépidantes d’Occident, comme un parfum de sérénité venu
du Sahara, musique au goût de sable et de terre qui repose et dépayse comme une semaine
passée là-bas…
Fr- Babelmed.net 02-2014
Détermine en premier lieu par sa pulsation ternaire et les sons de basse du guembri, « l’african
gnaoua blues » de Majid Bekkas a beaucoup flirté avec d’autres traditions pour continuer à se
développer et à s’enrichir. Dans Al Quantara, le luthiste et chanteur marocain s’évade cette fois
vers le jazz (notamment avec une reprise du Guinea de Don Cherry) et la musique hindoustanie,
tissant des airs dépouillés et apaisés au fil de ses longs dialogues avec la flûte bansuri et le
saxophone soprano de Manuel Hermia et les percussions africaines et indiennes de Khalid
Kouhen.
Fr-Lesinrock.com.02-2014
« Je suis toujours pour qu’il y ait une partie écrite et une partie libre d’improvisation » explique le
natif de Salé. S’il a appris comment utiliser le guembri auprès d’un maâlem, un maître, et faire
sonner les cordes de cet instrument entendu dans son enfance au cours de tant de soirées de
transe gnawa, il a aussi satisfait par la suite son penchant pour le rhytm’n blues et la soul en
apprenant la guitare. Pour mieux mettre les connaissances acquises au service de la tradition,
assure-t’il. Et la faire connaitre par les échanges, comme l’on fait Ravi Shankar ou Paco de Lucia.
Fr-RfiMusique 16-01-2014
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