Théâtre - Bruno bisaro

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Théâtre - Bruno bisaro
REVUE DE PRESSE-THEATRE
REVUE DE PRESSE – THEATRE
Arthur Rimbaud ne s’était pas trompée
Critique de Simone Alexandre
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Arthur Rimbaud ne s’était pas trompée
Critique de Lionel Duroi
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Christian R. tué par sa mère
Critique de Emilio de Paoli
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La Remontrance au peuple de France
Extrait du dossier de presse
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BRUNO BISARO
ARTHUR RIMBAUD NE S’ETAIT PAS TROMPEE
D’après « Octavie ou la deuxième mort du Minotaure » de Geneviève Pastre
Adaptation, mise en scène, interprétation : Bruno Bisaro
Critique de Simone Alexandre, juin 2007
THEATRAUTEURS
Octavie (ou plutôt son reflet) aura pour vous, le temps d'une représentation, les traits d'un jeune homme brun
au regard profond. Après tout, l'Orlando de Virginia Woolf ne nous a-t-il pas préparés à de telles
métamorphoses ? Bruno Bisaro avance, tout de sombre vêtu, pieds nus et gants blancs en un discret et
respectueux hommage à son auteur(e)-mime. Son rôle est de faire naître le double adorateur d'Octavie par le
biais du verbe, de lui donner chair afin que nous en touchions l'évocation au-delà de l'espace et des
apparences.
Miracle de la scène ! Amour tout à la fois transi et agissant. Adoration qui abolit les distances, aux antipodes du
jaloux amour durassien qui fuit dès sa constatation. " ON NE DOIT JAMAIS QUITTER CELLE QU' ON AIME "
affirme Geneviève Pastre.
Face à l'amour (avec un grand A) " PENSER EST UNE ERREUR " même si le dieu-déesse constitue la plus grande
joie et la plus grande tristesse. Le comédien s'implique corps et âme en ce texte somptueux, lui imprimant son
rythme, le véhiculant grâce à une présence scénique indéniable. Il n'est peut-être pas superflu durant les temps
qui courent de souligner la netteté de sa diction qui contrairement à ce que d'aucuns pensent ne saurait
constituer un handicap à la vérité de l'expression.
Le spectateur et a fortiori, la spectatrice se sentent transportés par cette Ode à l'expérience amoureuse.
L'interprète l'évoquera parfois en des parenthèses chantées n'hésitant pas à esquisser un pas de danse, pure
émanation de ces rondes mythologiques figurant sur les vases anciens car Eros ne rechigne jamais à prêter ses
ailes. En assistant à ce spectacle (monologue serait décidément par trop réducteur) nous constatons que nous
sommes insensiblement devenus « nectarivores » à son écoute.
Simone Alexandre
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REVUE DE PRESSE-THEATRE
ARTHUR RIMBAUD NE S’ETAIT PAS TROMPEE
D’après « Octavie ou la deuxième mort du Minotaure » de Geneviève Pastre
Adaptation, mise en scène, interprétation : Bruno Bisaro
Critique de Lionel Duroi, novembre 2007
GAYVOX
À propos d’amours féminines, je peux vous conseiller d’aller voir Bruno Bisaro sur la scène de l’Alambic Studio.
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Au 12, rue Neuve de la Chardonnière, dans le 18 arrondissement de Paris, métro Simplon. Le titre ? « Arthur
Rimbaud ne s’était pas trompé(e) » d’après l’oeuvre de Geneviève Pastre « Octavie ou la deuxième mort du
Minotaure ». Vous découvrirez, chaque vendredi soir à 20h15 et jusqu’au 14 décembre une performance digne
d’un Francis Weber seul en scène. Il articule des propos tremblants, dessine des phrases en dansant, cherche
éternellement l’équilibre amoureux et néanmoins exclusif à défaut de pouvoir se dire pur. Une heure
d’étonnement authentique.
Lionel Duroi
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BRUNO BISARO
CHRISTIAN R. TUE PAR SA MERE de Pierre Salducci
Lecture de Bruno Bisaro
Dunas Festival, Playa Del Inglés, Gran Canaria, Espagne
Août 2010
Par Emilio de Paoli
« Canarias per te », dimanche 15 août 2010
DUE SERATE ALL'INSEGNA DELL'EMOZIONE HANNO CHIUSO IL DUNAS FESTIVAL
È ormai alle ultime battute il quinto Dunas Festival di Playa del Ingles (Gran Canaria), meeting socio-culturale
gay in lingua francese. Tra affollatissimi pomeriggi chill out che si sono tenuti in alcuni noti complessi di
bungalow del luogo e la crociera con il tutto esaurito di sabato mattina, spiccano comunque le due ultime
serate letterarie, dedicate rispettivamente alla lettura del racconto di Pierre Salducci (autore e organizzatore
del Festival) Christian R. tué par sa mère fatta da un intenso e bravissimo Bruno Bisaro, artista poliedrico di cui
ho parlato recentemente, e alla presentazione del libro autobiografico Un homo dans la cité, di Brahim NaïtBalk...
Christian R. tué par sa mère è un racconto che fa parte dell'omonima raccolta di Pierre Salducci ed è
l'esposizione in prima persona, da parte del protagonista, della sua conoscenza e frequentazione gay di
Christian R., giovane apparentemente ingenuo e ancora inesperto in materia di sesso.
A mano a mano che la storia si dipana attraverso le parole stesse del protagonista, si scopre che invece non è
così e che Christian R., vittima dell'educazione spietatamente repressiva della madre, scandalizzata per la
scoperta della sua omosessualità, è in realtà alla ricerca spasmodica della libertà interiore e del senso di
autonomia, che ricerca in un comportamento sessuale spregiudicato, vissuto tra un'avventura e un'altra,
consumate in qualunque posto sia accessibile a un incontro furtivo, umiliante, pericoloso. Si saprà alla fine che
Christian R. morirà di Aids, vittima appunto non solo della sua sfrenata voglia di libertà, ma anche dei divieti
assurdi e disumani di una madre crudele.
La voce calda e l'interpretazione profonda, emotiva, ma composta di Bruno Bisaro, hanno commosso il
pubblico presente nella sala del Centro Insular di Playa del Ingles e strappato lunghi applausi. Gli stessi rivolti
anche a Pierre Salducci, che ho apprezzato per la scrittura del testo intelligente, profonda, vibrante, perfetta
esteticamente e letterariamente. Un testo incredibilmente teatrale, anche se in origine non concepito come
tale…
La sera dopo, è stata la volta, appunto di Brahim Naït-Balk (foto in basso), quarantaseienne franco-marocchino
che ha esposto la genesi e il significato del suo Un homo dans la cité - La descente aux enfers puis la libération
d'un homosexuel de culture maghrébine (edizioni Calmann-Lévy) (…)
Emilio de Paoli
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REVUE DE PRESSE-THEATRE
LA REMONTRANCE AU PEUPLE DE FRANCE de Pierre de Ronsard
Adaptation, mise en scène, interprétation : Bruno Bisaro
Extrait du dossier de presse, octobre 2011
Je n’ignore pas que parmi tous ceux qui se sont penchés sur les discours politiques de Pierre de Ronsard
figurent les individus les plus misérables de notre histoire contemporaine.
C’est le jeu de l’extrême droite et des fanatiques en tout genre ou plus exactement leurs us et coutumes que
de chercher dans les textes anciens, surtout les plus illustres, matière et légitimité à leurs sottises et à leurs
exactions du moment, que de trouver finalement (et fatalement) qu’une époque en vaut bien une autre (ou
qu’elle est sous tout rapport comparable à une autre) puisque le temps n’évolue pas malgré nos dos courbés…
Ronsard est un personnage historique autant que de légende et je dirais qu’il a toute sa place sur une scène de
théâtre, au théâtre donc, plutôt que replié sur lui-même au sommet d’une étagère, au détour d’un couloir
nauséabond, au détour de l’allée centrale d’une bibliothèque de province…
M’est avis qu’on pourrait dire de lui, sauf à Paris peut-être : cet homme-là est un poète même si on ne croisait
que son spectre, même si on ne croisait que son ombre, l’ombre de lui-même : poète des princes seulement
alors qu’on le rêvait justement prince des poètes.
Dans ses Discours et particulièrement dans sa Remontrance, il est avant tout l’homme de son époque, de son
époque c’est-à-dire aussi de notre temps : celui de la modernité (loin de l’antiquité et de toute cette barbarie
antique, ancestrale…).
Bruno Bisaro
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