Retteark - Opgave A
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Retteark - Opgave A
Retteark - Opgave A C o u r r i e r d e s l e c t e u r s d a n s l e m a g a z i n e « M a x i » Une retraite qui n’est pas comme espérée Amélie, 63 ans Enfin la retraite ! Mon premier lundi sans réveil, je ne l’oublierai jamais. Quel bonheur ! Pas de train à prendre, pas de chef à supporter... Le paradis ! Après 45 ans comme secrétaire, je rêvais de ce moment. La retraite ! J’avais beaucoup de projets : faire de l’aquarelle, suivre un cours d’anglais, pratiquer le yoga, sortir avec mes copines. A 63 ans, j’avais la chance d’être libre comme l’air : je vivais seule parce que j’avais divorcé 20 ans auparavant. Mes deux filles étaient mariées et semblaient heureuses. Ma mère avait 90 ans, mais elle était encore très autonome. Des locataires inattendus Mais voilà, à peine deux semaines après le début de ma retraite, ma fille ainée, Laure, m’a téléphoné, en larmes : « Maman, Pierre et moi, nous allons divorcer. Je ne sais pas quoi faire… ». Je lui ai proposé de venir s’installer quelques jours chez moi, et c’est ainsi qu’elle est venue vivre avec moi avec ses 2 enfants de 7 et 10 ans dans mon petit appartement de 3 pièces. On était un peu serrés, mais puisque je croyais que c’était seulement temporaire, c´était acceptable. Les vacances trop courtes Amélie avec Laure et Mylène, ses deux filles, et Manon et Vincent, ses petits-enfants Pour me faire du bien, je suis partie avec mon amie Colette une semaine en Turquie. Mais, après trois jours, ma fille cadette, Mylène, m’a téléphoné. Ma mère a été hospitalisée pour une opération du cœur. Comme je suis fille unique, j’étais la seule personne pour aider maman. Je suis donc rentrée le soir même en France. Une fois enfant, toujours enfant ! Quelques jours après l’opération, une infirmière m’a dit : « Votre mère ne doit plus rester seule chez elle ! » Placer ma mère en maison de retraite, il n’en était pas question ! Je me suis donc installée chez elle quelques semaines. Le problème avec maman, c’est qu’elle est très autoritaire et me traite comme une adolescente qui était à son service nuit et jour. Solution recherchée Je suis très, très fatiguée ! Ma fille et les enfants sont à la maison depuis 8 mois, et ma mère me demande nuit et jour. Je n’ai plus une minute à moi et, si je veux rester en bonne santé, il faut trouver une solution. J’ai honte de me plaindre, mais c’est très dur. Maintenant, je ne sais plus quoi faire ! Gloser espérée : forventet réveil (m) : vækkeur supporter : finde sig i auparavant: tidligere à peine : knap nok en larmes : tårevædet serré : sammenstuvet temporaire : midlertidigt se faire du bien : være god ved sig selv adolescente (f) : teenager avoir honte : skamme sig se plaindre : beklage sig Amélie avec sa mère