Bilan encaiss siege 2013
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Bilan encaiss siege 2013
N° 192 – JUILLET 2014 LES ENCAISSEMENTS AU SIÈGE DE L’ACOSS EN 2013 En 2013, sur 458,6 milliards d’euros de ressources encaissées par la branche du Recouvrement (hors reprise de dette par la Cades de 7,7 milliards d’euros), 29,0 % ont été recouvrées au siège de l’Acoss, soit 133,2 milliards d’euros. Après une hausse de 8,3 % en 2012, les encaissements au siège de l’Acoss ont augmenté moins fortement en 2013 : + 4,7 %, soit 6,0 milliards d’euros supplémentaires. cotisations ou de prestations avancées par le régime général (agrégats 3, 4 et 5), des encaissements liés à la gestion commune de la trésorerie qui, en contrepartie, donnent lieu à des tirages sur le compte bancaire d’un montant équivalent (agrégat 6). En 2013, 29,0 % des montants encaissés par la branche du recouvrement l’ont été directement par la caisse nationale du réseau des Urssaf En 2013, hors reprise de dette de la Cades de 7,7 milliards d’euros, les ressources de la branche du Recouvrement se sont élevées à 458,6 milliards d’euros (graphique 1). Les Unions de recouvrement de la Sécurité sociale et des allocations familiales (Urssaf) ont encaissé 325,4 milliards d’euros, soit 71,0 % des recettes totales. Les 29,0 % restant sont parvenus directement au siège de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) pour un montant de 133,2 milliards d’euros. Ces encaissements sont restés dynamiques malgré la baisse des recettes compensant les exonérations sur les heures supplémentaires. Ils ont été particulièrement soutenus par l’augmentation des encaissements de droits tabacs résultant notamment de la centralisation par l’Acoss de la quasi-totalité de cette taxe. Par ailleurs, les différents changements législatifs relatifs aux prélèvements sociaux sur les revenus du capital ont rapporté 1,0 milliard d’euros de plus qu’en 2012. Enfin, le Fonds de solidarité vieillesse a reversé 2,3 milliards de plus qu’en 2012 grâce à de nouvelles recettes. En 2013, malgré la baisse des recettes affectées à la compensation des exonérations portant sur les heures supplémentaires, en raison de la suppression de la majeure partie du dispositif créé par la loi TEPA, les encaissements au siège de l’Acoss ont augmenté de 4,7 % par rapport à 2012 (après + 8,3 % l’année précédente). Cette évolution s’explique par différents facteurs. D’une part, l’Acoss a centralisé, à partir d’avril 2013, 99,69 % des droits de consommation sur les tabacs. D’autre part, le rendement des prélèvements sociaux sur les revenus du capital a été encore accru par les modifications de taux inscrites dans les lois de finances rectificatives (LFR) 2012 et initiale 2013. Enfin, le Fonds de solidarité vieillesse s’étant vu attribué de nouvelles recettes, ses versements ont continué d’augmenter. Les encaissements arrivant directement sur le compte bancaire de l’Acoss sont très variés (encadré 1). L’Acoss reçoit ainsi des cotisations de sécurité sociale qui ne transitent pas par les Urssaf (agrégat 1), des impôts et taxes affectés à la Sécurité sociale qui sont reversés par la Direction générale des finances publiques (agrégat 2), des remboursements d’exonérations de Graphique 1 : Les encaissements de la branche du Recouvrement Milliards d'euros 600 Encaissements Urssaf Encaissements au siège part des encaissements au siège 30% 29.0% 500 25% 400 117.5 105.7 300 200 27.3 32.7 38.4 44.0 136.3 141.6 145.2 151.0 100 48.8 157.4 54.1 164.9 59.9 172.0 65.1 178.5 67.7 188.6 71.3 73.6 79.9 83.7 89.7 102.0 127.2 133.2 106.3 20% 15% 94.4 10% 195.0 200.7 206.9 215.7 227.4 236.8 254.0 257.8 263.7 301.6 313.4 325.4 5% 0 0% 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source : Acoss-Urssaf Note : Ces montants n’intègrent pas les reprises de dettes de la Cades (1996, 1998, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2011, 2012 et 2013), ni les opérations d’apurement de la dette de l’État (2007). ACOSS - Direction des Statistiques, des Etudes et de la Prévision 2 Tableau 1 : Encaissements directs de la branche du Recouvrement CATÉGORIE En millions d’euros 2011 2012 Structure 2013 (en %) 2013 Évolution 2012 / 2011 (en %) Évolution 2013 / 2012 (en %) Contribution à l'’évolution 2013 /2012 par catégorie (a) 1. Cotisations 7 166 7 175 7 253 5,4 0,1 1,1 0,1 dont : Cotisations du régime des salariés agricoles (CCMSA) Cotisations et soulte de la Caisse des industries électriques et gazières Caisse nationale Militaire de Sécurité sociale Prestations familiales des autres régimes (Cnieg, RATP et SNCF) 3 628 1 260 714 512 3 737 970 718 578 4 018 1 051 709 281 3,0 0,8 0,5 0,2 3,0 -23,0 0,6 12,9 7,5 8,4 -1,3 -51,4 3,9 1,1 -0,1 -4,1 2. Impôts et taxes 51 853 58 004 58 641 44,0 11,9 1,1 0,5 dont : Taxe sur les salaires Droits de consommation sur les tabacs TVA affectée à la Maladie (en 2011 et 2012 : sur les secteurs de la santé, sur les tabacs et produits pharmaceutiques, en 2013 : 5,88 % de TVA nette) CSG sur les revenus du capital et des jeux CSG sur les revenus d'activité et de remplacement Prélèvements sociaux sur les revenus du capital 11 643 8 745 11 940 8 610 12 993 10 752 9,8 8,1 2,6 -1,5 8,8 24,9 1,8 3,7 7 984 8 537 8 581 6,4 6,9 0,5 0,1 7 984 7 021 829 9 090 7 362 3 246 8 771 7 663 4 270 6,6 5,8 3,2 13,9 4,9 291,6 -3,5 4,1 31,5 -0,5 0,5 1,8 891 2 027 2 089 1,6 127,5 103,1 0,1 Prélèv. sociaux sur la part en euro des contrats d'assurance-vie multi-supports Taxe sur les conventions d'assurances (TSCA) 1 626 1 446 1 264 0,9 -11,1 87,4 -0,3 Panier de recettes fiscales compensant les heures supplémentaires 3 122 3 429 520 0,4 9,8 -84,8 -5,0 0 0 182 0,1 0,0 0,0 0,3 836 832 0 0,0 -0,4 0,1 -1,4 3. Compensations d’exonérations ciblées 4. Remboursements par des Fonds 3 485 23 837 2 050 25 434 2 675 27 489 2,0 20,6 -41,2 6,7 30,5 8,1 0,5 1,6 dont : Prestations vieillesse par le FSV 15 047 16 350 18 649 14,0 8,7 14,1 1,8 5 164 5 371 5 221 3,9 4,0 -2,8 -0,1 TVA compensant les allègements EPM Taxation des sommes placées sur la réserve de capitalisation des entreprises d'assurance (exit tax) Dépenses d'ALS et d'APL par le FNAL Dépenses de RSA « activité » par le FNSA 5. Remboursements de l’État et des départements au titre de dépenses de solidarité nationale dont : Revenu de solidarité active (RSA) Allocation aux adultes handicapés (AAH) Diverses prestations (AME, API, ...) Participation de l'Etat et des autres régimes au financement du fonds d'intervention régional 6. Remboursements de divers régimes et recettes diverses dont : Remboursements des autres régimes au titre de la dotation globale Excédents de trésorerie des organismes de base et des caisses nationales Compensations démographiques Reversements de la Caisse centrale de mutualité sociale agricole (CCMSA) Divers (régime étudiant, centre des liaisons européennes et internationales, ...) Reversements du RSI et de l'Unedic au titre de trop versés Total des encaissements directs de la branche du Recouvrement 2 004 2 041 1 984 1,5 1,8 -2,8 0,0 15 974 16 952 18 303 13,7 6,1 8,0 1,1 7 813 7 302 692 8 070 7 919 624 8 787 8 151 738 6,6 6,1 0,6 3,3 8,4 -9,8 8,9 2,9 18,3 0,6 0,2 0,1 0 269 557 0,4 0,0 107,1 0,2 15 170 17 588 18 878 14,2 15,9 7,3 1,0 5 034 4 218 50 2 566 963 1 220 5 098 4 099 2 977 2 392 1 396 409 5 332 4 307 3 133 2 433 1 672 885 4,0 3,2 2,4 1,8 1,3 0,7 1,3 -2,8 5854,0 -6,8 45,0 -66,5 4,6 5,1 5,2 1,7 19,8 116,4 0,2 0,2 0,1 0,0 0,2 0,4 117 485 127 203 133 239 100,0 8,3 4,7 4,7 Source : Acoss (a) La contribution de chacune des 6 catégories indique en points de pourcentage à quelle hauteur leur évolution explique l’évolution totale ; leur somme est ainsi égale à l’évolution totale. De manière analogue, pour les sous-catégories, on mesure leur contribution à l’évolution de la catégorie à laquelle elles appartiennent. Toutefois, toutes les sous-catégories n’étant pas affichées dans le tableau, la somme de leur contribution dans une catégorie n’est pas égale à l’évolution de la catégorie. Note de lecture : les impôts et taxes contribuent pour 0,5 point à l’évolution totale de 4,7 % ; les droits de consommation sur les tabacs contribuent pour 3,7 points à l’évolution de 1,1 % du total des impôts et taxes. Le montant des cotisations encaissées à l’Acoss a augmenté de 1,1 % en 2013 En 2013, 7,3 milliards d’euros de cotisations ont été directement versés au siège de l’Acoss (tableau 1), soit 1,1 % de plus qu’en 2012. Après une hausse de 3,0 % en 2012, les encaissements de cotisations des salariés agricoles versées par la Caisse centrale de mutualité sociale agricoles (CCMSA) ont progressé de 7,5 % en 2013. Les encaissements de cotisations vieillesse versées par la Caisse nationale des industries électriques et gazières (Cnieg) ont augmenté de 8,4 % en 2013 (après - 23,0 % en 2012), à la 1 suite principalement de la hausse des taux de cotisations vieillesse. Jusqu’en 2011 la Cnieg versait en janvier la totalité de la 1 soulte vieillesse (près de 300 millions d’euros). A compter de 2012 cette soulte est mensualisée et est déduite des prestations vieillesse que le régime général finance (1,3 milliard d’euros en 2013, soulte déduite). En revanche, le reversement à la Cnaf par les régimes spéciaux de la différence entre les cotisations familiales recouvrées par ces régimes et les prestations servies a diminué de 51,4 % en 2013 pour atteindre 0,3 milliard d’euros. En effet, en 2013 la gestion du recouvrement des cotisations et du versement des prestations de la branche Famille de la Cnieg a été intégrée au régime général. Ces cotisations représentent 0,3 milliard d’euros. En 2013, seules la Ratp et la Sncf ont reversé ces cotisations, pour un montant de 0,3 milliard d’euros. Malgré la forte baisse des recettes compensant les exonérations sur les heures supplémentaires, les encaissements d’impôts et taxes se sont maintenus à un niveau légèrement supérieur à celui de 2012 Les impôts et taxes encaissés par l’Acoss se sont élevés à 58,6 milliards d’euros en 2013 (tableau 1), en hausse de 1,1 % par rapport à 2012. La neutralité de l’adossement du régime spécial d’assurance vieillesse de la CNIEG au régime général est assurée par le versement par la Cnieg d’une contribution exceptionnelle, appelée soulte et qui aurait dû être versée en 20 annuités à compter de 2005. N° 192 – JUILLET 2014 3 La modération de cette augmentation est d’abord due à la suppression du panier fiscal compensant les exonérations sur les heures supplémentaires. La LFR d’août 2012 a supprimé, à compter du er 1 septembre 2012, la majeure partie des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires et complémentaires instituées par loi TEPA d’août 2007 ; seule la réduction de cotisations patronales pour les entreprises de moins de 20 salariés a été maintenue. La loi de finances 2013 a remplacé le panier de recettes fiscales par 0,33 % de TVA nette, soit 0,5 milliard d’euros. Ce montant représente 2,9 milliards d’euros de recettes de moins que le panier 2012 (3,4 milliards d’euros). placement a baissé de 10,9 % alors que celle sur les revenus du patrimoine a augmenté de 7,5 %. L’évolution sur les revenus de placement est principalement imputable au fort repli de la distribution de dividendes. Par ailleurs, la loi de finances 2011 avait prévu la diminution progressive des recettes affectées à la branche Famille en compensation de 0,28 point de CSG transféré à la Cades. Les recettes fiscales affectées à la branche Famille ont ainsi baissé de 30,3 % en 2013 (éclairage 2). Cette diminution résulte notamment de la disparition de la taxation de la réserve de capitalisation des entreprises d’assurance (0,8 milliard d’euros en 2012), limitée aux années 2011 et 2012. Par ailleurs, le rendement des prélèvements sociaux sur la part en euro des contrats d’assurancevie multi-supports est en 2013 inférieur de 0,2 milliard d’euros au montant de 2012 (montant fixé législativement). En revanche, certaines recettes ont permis de soutenir le niveau des impôts et taxes. Ainsi, depuis le 15 avril 2013 l’Acoss centralise la part des droits de consommation sur les tabacs au titre des exploitants agricoles. La part des droits tabacs recouvrée par l’Acoss s’est élevée à 99,69 % à compter du 15 avril 2013 (dont 75,41 % au titre du régime général, soit 8,4 milliards d’euros), après 81,11 % en 2012 (dont 65,08 % pour le régime général, soit 7,3 milliards d’euros). L’article 24 de la loi de financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2013 a modifié la répartition des droits de consommation sur les tabacs, affectant aux branches du régime général, entre autres, la part anciennement attribuée au panier de recettes compensant les exonérations TEPA (0,4 milliard d’euros en 2012). Au total, la recette de droits tabac a enregistré une hausse de 24,9 % en 2013, dont 10,5 points sont imputables à la part supplémentaire recouvrée au titre des exploitants agricoles. Hors modifications de taux et centralisation à l’Acoss de la quasitotalité des droits, la dynamique générale de cette recette a été faible en 2013 (+ 0,3 %). En outre, les encaissements de CSG sur les revenus du capital et les jeux ont diminué de 3,5 % en 2013 (après une hausse de 13,9 % en 2012). Plus précisément, la CSG sur les revenus de Les prélèvements sociaux sur les revenus du capital encaissés par l’Acoss ont évolué de 31,5 %, soit + 1,0 milliard d’euros par rapport à 2012. Cette hausse est un effet de la LFR du 14 mars 2012 qui avait instauré l’augmentation de 2 points des prélèvements sociaux avec un effet sur les encaissements de 2013 dans le cas des revenus du patrimoine. Ainsi le rendement des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine a été supérieur de 73,1 % à celui de 2012 alors que celui portant sur les revenus de placement est en ligne avec le rendement de la CSG sur ces mêmes revenus (- 10,3 %). La répartition du prélèvement social a également été modifiée par la LFSS 2013, son taux passant de 5,4 % à 4,5 %. Le résidu de 0,9 point a été intégré au prélèvement de solidarité, dont le taux est passé de 1,1 % à 2,0 % Ce prélèvement est affecté au FNSA (1,45 point), au Fonds national d’aide au logement (Fnal) (0,45 point) et au Fond de solidarité chômage (0,1 point), la part du Fnal étant centralisée à l’Acoss. Au total, ce sont 4,3 milliards d’euros qui ont été encaissés par l’Acoss en 2013 au titre du prélèvement social et du prélèvement de solidarité. Le rendement de la taxe sur les salaires a été supérieur de 8,8 % à celui de 2012 (soit 1,1 milliard d’euros de recettes supplémentaires), l’assiette et les tranches de paiement de cette taxe ayant été modifiées par la LFSS 2013. Celle-ci a également supprimé les versements relatifs à la TVA sectorielle affectée à la branche Maladie (tabacs, produits pharmaceutiques, secteurs de la santé), qui représentaient 8,5 Md€ en 2012. Elle a été remplacée par le versement de 5,88 % de TVA nette, représentant 8,6 milliards d’euros. Cette modification a eu un effet Encadré 1 : Répartition des encaissements directs de la branche du Recouvrement en 6 catégories prend en charge la prime de Noël des Pour faciliter l’analyse, les encaissements au revenus du patrimoine), la CRDS, la CSA et les bénéficiaires du RSA. prélèvements sociaux. siège de l’Acoss sont regroupés en 6 catégories. 1. Les cotisations de sécurité sociale 3. Les compensations d’exonérations de 5. Les remboursements par l’État et par les Les régimes intégrés financièrement au régime cotisations de sécurité sociale par l’État départements de prestations sociales de général (régimes des salariés agricoles, des cultes solidarité nationale dont les dépenses sont Depuis la loi du 25 juillet 1994, toute nouvelle et des militaires) versent des cotisations qui ne avancées par le régime général mesure d’exonération de cotisations de sécurité transitent pas par les Urssaf mais sont perçues sociale doit être entièrement compensée. Seules Les principales prestations remboursées sont le directement au siège de l’Acoss. Divers régimes les lois de financement de la Sécurité Sociale revenu de solidarité active (RSA), à la charge spéciaux (SNCF, RATP) versent des cotisations autorisent la non-compensation de nouvelles des départements, l’allocation aux adultes et compensations de prestations familiales à mesures d’exonération. handicapés (AAH), le RSA majoré et l’aide l’Acoss. La Caisse nationale des industries médicale d’État (AME) à la charge de l’État. Est électriques et gazières (Cnieg) est adossée 4. Les remboursements par des fonds de également pris en compte la participation de financièrement à la Cnav et, à ce titre, verse dépenses de prestations sociales avancées l’Etat et des différents régimes au financement directement des cotisations vieillesse à l’Acoss. par le régime général du FIR (fonds d’intervention régional). Le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) 2. Des impôts et taxes affectés à la Sécurité 6. Les remboursements des divers régimes rembourse les avantages vieillesse accordés sociale et les recettes diverses aux personnes dans l’incapacité financière de L’Acoss perçoit des impôts et des taxes affectés cotiser. Le Fonds national d’aide au logement Sont pris en compte dans cette catégorie, les aux branches ou visant à financer les (Fnal) rembourse les dépenses d’allocations de dépenses de dotation globale par les régimes allégements TEPA ou EPM : TVA nette, taxes logement à caractère social (ALS) et des aides d’assurance maladie ou le remboursement de sur les tabacs, taxe sur les salaires, préciput, personnalisées au logement (APL). Le Fonds de dépenses à la charge de la Caisse nationale de TSCA. L’Acoss reçoit également de la CSG (sur financement de la couverture maladie universelle solidarité pour l’autonomie (CNSA), les les revenus d’activité pour les salariés agricoles, (CMU) rembourse les dépenses de CMU reversements de la Caisse centrale de mutualité de remplacement pour les retraités agricoles, les complémentaire (CMUC). Le Fonds national des du régime des salariés agricoles ; cf. supra agents retraités des collectivités territoriales, les solidarités actives (FNSA) rembourse la partie cotisations et impôts et taxes), les excédents de fonctionnaires retraités et les retraités du RSI, « activité » du revenu de solidarité active, le trésorerie des organismes de base ou les sur les jeux, les produits de placement et les Revenu supplémentaire temporaire d’activité et intérêts créditeurs du compte Acoss. N° 192 – JUILLET 2014 4 quasi-neutre sur le rendement des recettes fiscales affectées à la branche Maladie. Celui-ci diminue de 0,1 % par rapport à 2012, la taxe sur les boissons sucrées ne finançant plus la branche Maladie en 2013. De plus, l’exonération forfaitaire de cotisations patronale maladie pour les particuliers employeurs (0,75 euro par heure), introduite par la LFSS pour 2013, a été compensée par 0,14 point de TVA nette, soit 0,2 milliard d’euros. Ainsi, en 2013 le montant total de la TVA encaissée par l’Acoss s’est élevé à 9,3 milliards d’euros (éclairage 2). La CSG encaissée sur les revenus d’activité et de remplacement a augmenté de 4,1 % par rapport à 2012, portant le montant total de CSG encaissée au siège de l’Acoss à 16,4 milliards d’euros, soit 19,7 % du montant total de la CSG. Comme les années précédentes, les encaissements de CSG au titre de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales et des fonctionnaires retraités ont continué d’augmenter fortement (respectivement + 7,3 % et + 3,6 %). Les montants de dotations budgétaires 2013 centralisés par l’Acoss pour la compensation des mesures emploi en forte hausse Depuis 2006, seules les exonérations ciblées font l’objet de dotations budgétaires de la part de l’État, les allégements sur les heures supplémentaires et l’exonération forfaitaire pour les particuliers employeurs étant financés par recettes fiscales spécifiques. Depuis 2008, les dotations budgétaires sont réglées sous la forme de trois échéances annuelles, à raison d’un versement sur chacun des trois premiers trimestres de l’exercice. Seuls les dispositifs dont le montant annuel de dotation est inférieur à 150 millions d’euros font l’objet d’un versement unique au 30 juin. Le quatrième trimestre peut quant à lui donner lieu à des versements complémentaires en cas de levée de réserve sur les dispositifs concernés. Malgré une dotation budgétaire totale revue à la baisse par rapport à 2012 (- 2,1 %), la compensation par l’État des exonérations ciblées a représenté 2,7 milliards d’euros en 2013, en hausse de 30,5 % sur un an. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, depuis 2013, l’Acoss centralise la totalité des dotations budgétaires versées par l’Etat pour la compensation de certaines mesures pour l’emploi. Les 300 millions d’euros ainsi encaissés au titre des autres régimes leur ont été reversés en cours d’année. D’autre part, le montant affecté au régime général (2,4 milliards d’euros) a progressé de 14,6 % en 2013 ; en 2012 certains versements avaient été revus à la baisse en cours d’année par rapport à la dotation initiale. Les remboursements par des Fonds, l’État et les départements ont augmenté de 8,0 % en 2013 Les remboursements par des Fonds de prestations avancées par les organismes du régime général ont représenté 27,5 milliards d’euros, en hausse de 8,1 % par rapport à 2012, la contribution du FSV expliquant la majeure partie de cette augmentation (9,0 points). Ainsi, en 2013, les versements du FSV ont augmenté de 14,1 % par rapport à 2012 pour atteindre 18,6 milliards d’euros. En 2013, le fonds a bénéficié de recettes supplémentaires (augmentation des parts de CSG et de forfait social lui étant affectées et attribution supplémentaire de Contribution sociale de solidarité des sociétés). Ces encaissements plus importants ont contribué à l’augmentation des remboursements au titre des périodes de chômage pour l’année 2013 et au titre des pré-régularisations pour 2012. Comme les années précédentes, ce montant ne permet pas de compenser le coût réel des cotisations vieillesse des chômeurs, la dette du FSV envers la Cnav atteignant fin 2013 3,0 milliards d’euros. Ce différentiel est pris en charge ces dernières années par la reprise de dette effectuée par la Cades. S’agissant du FNSA, celui-ci finance depuis juillet 2009 le Revenu de solidarité activité (RSA) et depuis janvier 2011 le revenu supplémentaire temporaire d’activité (RSTA) dans les Dom. Il prend également en charge depuis 2011 la compensation de la « prime de Noël » des bénéficiaires du RSA. En 2013, le FNSA a reversé 2,0 milliards d’euros, soit une diminution de 2,8 % par rapport à 2012. Ce montant s’est avéré inférieur aux prestations 2013 prises en charge par ce fonds ; il subsiste une dette d’environ 0,1 milliard d’euros relative à l’exercice 2013. Par ailleurs, les remboursements de l’État et des départements au titre des dépenses de solidarité nationale (RSA socle et majoré et Allocation aux adultes handicapés notamment) ont augmenté de 8,0 % en 2013. Les départements ont remboursé 8,8 milliards d’euros pour les dépenses du RSA socle et majoré, soit une hausse de 8,9 % par rapport à 2012. La dotation budgétaire affectée à la compensation de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) a été versée en totalité à l’Acoss, à charge pour celle-ci de reverser à la CCMSA la part lui revenant. Ainsi, 8,2 milliards d’euros ont été versés à l’Acoss, dont 0,1 milliard pour la CCMSA. Les versements de l’État et des autres régimes de sécurité sociale au titre de la dotation du Fonds d’Intervention er Régionale (FIR) mis en place au 1 mars 2012 ont atteint 560 millions d’euros en 2013, soit 300 millions d’euros de plus qu’en 2012. Les remboursements de divers régimes et les autres recettes ont augmenté de 7,3 % en 2013 Les remboursements de divers régimes et les autres recettes représentent 18,9 milliards d’euros. Depuis 2012, l’Acoss est chargée de centraliser les versements des autres régimes au titre des compensations démographiques inter-régimes. Ainsi, en 2013, 3,1 milliards d’euros ont été versés à l’Acoss par les différents régimes, soit 5,2 % de plus qu’en 2012. Le Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale a versé 1 milliard d’euros en 2013, en hausse de 58,5 % par rapport à 2012 (soit + 0,4 milliard d’euros), en raison du remboursement de créances des autres États. Les contributions et cotisations versées au RSI et à l’Unédic courant 2013 se sont révélées surestimées de 0,9 milliard par rapport aux encaissements réalisés. Au lieu de déduire ces sommes des reversements suivant, le RSI et l’Unedic, par convention, les ont remboursées à l’Acoss. Laure Berné Département de la Prévision et de la Synthèse Conjoncturelle (DPSC) Encadré 2 : Sources et champs Les données présentées dans cette étude sont issues du système d’information de la branche du Recouvrement du régime général de la Sécurité sociale, constituée des Unions de recouvrement de la Sécurité sociale et des allocations familiales (Urssaf), des 4 Caisses générales de Sécurité sociale pour les Dom, et de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). On s’intéresse plus particulièrement ici aux encaissements opérés directement au siège de l’Acoss, en dates de valeur. Les sources utilisées dans cette étude N° 192 – JUILLET 2014 sont les flux de trésorerie et non les chiffres comptables. Ils donnent une vision d’ensemble des mouvements opérés sur le compte bancaire de l’Acoss et la disponibilité de l’information est quasi instantanée. 5 Éclairage 1 : La créance de l’État vis-à-vis des quatre branches du régime général Au 31 janvier 2014, la dette « nette » de l’État au titre des exercices 2013 et antérieurs est évaluée à 160 millions d’euros, dont 290 millions d’euros au titre des diverses prestations santé et solidarité et 20 millions d’euros de créance au titre des exonérations ciblées de cotisations sociales (tableau A). La dette liée aux exonérations ne concerne pas les allégements généraux du dispositif « Fillon », la LFSS 2011 ayant affecté définitivement à la Sécurité sociale les recettes qui les finançaient. au titre des prestations santé et solidarité et par la diminution de 250 millions d’euros de la créance sur les mesures ciblées. mesures pour les quatre branches du régime général. En effet, des régularisations créditrices ont été opérées concernant les montants facturés au titre des années précédentes. Pour la première fois depuis sa création, le Fonds national des solidarités actives n’a pas été en mesure de rembourser les prestations à sa charge, y compris la prime de Noel des bénéficiaires du RSA, créant une dette de 140 millions d’euros. De même, concernant l’allocation adulte handicapé, une dette de 60 millions d'euros est constatée. Pour l’année 2013, les recettes de TVA nette compensant l’exonération sur les heures supplémentaires sont inférieures de 40 millions d’euros aux exonérations correspondantes. Cumulée au déficit 2012, la dette au titre des exonérations TEPA atteint 60 millions d’euros. En revanche, les recettes de TVA nette compensant les allègements en faveur des employeurs à domicile sont supérieures de 50 millions d’euros aux exonérations correspondantes. Fin 2012 la créance de l’Etat au titre des mesures ciblées atteignait 270 millions d’euros. Fin 2013, cette créance a diminué de 250 millions d’euros, soit une créance de 20 millions d’euros. La compensation des mesures concernant l’apprentissage a été inférieure de 160 millions au coût de ces Un an plus tôt, au 31 janvier 2013, la créance nette de l’État s’élevait à 370 millions d’euros. L’annulation de la créance et l’apparition d’une nouvelle dette de l’Etat entre 2012 et 2013 s’explique en grande partie par la l’apparition de 290 millions d’euros de dette Enfin, il subsiste une créance de 130 millions d’euros au titre de dispositifs clôturés. Tableau A : Dette ou créance de l’État vis-à-vis des quatre branches du régime général (exonérations et prestations) dette 2012 et antérieure en milliards d’euros Prestations situation "brute" au 31/12/2012 (a) Aide Médicalisée d'Etat Allocation Adulte Handicapée Fonds supplémentaire d'invalidité Fonds National des solidarités actives Prime de Noel des bénéficiaires du RSA Fonds national d'aide au logement Aide au logement temporaire Grands invalides de guerre Autres (ALF fonctionnaires, congés paternité) Exonérations de cotisations sociales compensées (b) = (b1)+(b2)+(b3) Mesures d'exonérations en faveur de publics particuliers (b1) dont contrats d'apprentissage dont contrats de professionnalisation Mesures d'exonérations en faveur de l'emploi dans certaines zones géographiques (b2) dont ZRR et ZRU dont LOPOM Autres mesures d'exonérations (b3) Allègements sur les heures supplémentaires (c) Mesure en faveur des employeurs à domicile (d) Autres dispositifs (e) Militaires partis Autres (détenus, rapatriés) Dispositifs résiduels (f) Dispositifs clôturés d'exonérations de cotisations sociales compensées Prime de retour à l'emploi Total (f) = (a)+(b)+(c)+(d)+(e)+(f) versements reçus en janv. 2013 au titre de 2012 et antérieur 0,00 0,04 0,00 0,01 -0,02 0,00 0,02 0,00 -0,01 -0,03 -0,25 -0,23 -0,12 -0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,02 0,00 0,00 dette 2012 et antérieure dette 2013 et antérieure situation "nette" au 31/01/2013 0,00 0,04 0,00 0,01 -0,02 0,00 0,02 0,00 -0,01 -0,03 -0,27 -0,25 -0,12 -0,02 situation "nette" au 31/01/2014 Ecart entre 2013 et 2012 0,29 0,05 0,06 0,00 0,13 0,01 0,06 0,00 -0,01 -0,02 -0,02 0,01 0,04 -0,01 0,29 0,01 0,06 0,00 0,15 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,25 0,26 0,16 0,00 0,01 0,00 0,01 0,02 0,01 -0,01 0,02 -0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,01 0,02 -0,02 0,03 0,00 0,00 0,01 -0,13 -0,09 -0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 -0,13 -0,09 -0,04 -0,01 0,01 -0,05 0,07 -0,05 0,00 0,00 0,01 -0,13 -0,09 -0,04 0,00 0,00 -0,03 0,04 -0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,34 0,02 -0,37 0,16 0,52 Source : Acoss Graphique A : Variation de la dette de l’État entre 2006 et 2013 Md€ Md€ versements Etat yc LFR dépenses variation de dette dette nette Graphique B : Historique de la dette de l’Etat Md€ Dispositifs résiduels Autres dispositifs 40 6.0 4 35 5.0 2 30 4.0 0 25 3.0 -2 20 2.0 -4 15 1.0 6 2005 2006 2007* 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source : Acoss * En 2007, le versement de l’État prend en compte l’apurement de la dette au titre des années 2006 et antérieures. N° 192 – JUILLET 2014 Exonérations Prestations Zoom de 2010 à 2013 0.4 0.2 0.0 -0.2 -0.4 -0.6 -0.8 2010 2011 2012 2013 2010 2011 2012 2013 0.0 -1.0 2006 2007 2008 2009 Source : Acoss Éclairage 2 : Les recettes fiscales finançant la Sécurité sociale en 2013 Tableau B : Impôts et taxes affectés aux régimes de Sécurité sociale en 2013 2013 Encaissements en millions d’euros TVA brute sur les alcools Panier fiscal "heures supplémentaires" Recettes spécifique à la branche Maladie (a) 38 2 152 -98,2 0 845 -100,0 Droits de consommation sur les tabacs (1,30 % en 2011; 3,89 % en 2012, 0 % en 2013) 0 434 -100,0 520 3 429 -84,8 0,33 % de TVA nette (b) Total recettes fiscales compensant les heures supplémentaires et le rachat de RTT (1) 480 TVA sur les produits pharmaceutiques (c) 83 3 702 -97,7 TVA sur les distributeurs de tabacs (d) -35 3 612 -101,0 TVA sur certains secteurs de la Santé (e) -20 1 222 -101,6 1 042 990 5,2 Droits de licence sur les débiteurs de tabacs 325 300 8,4 Ex taxes AFSSAPS 157 154 2,0 2 134 -98,7 Taxe sur les conventions d'assurances (TSCA) 5,88 % de TVA nette (f) 8 552 Total recettes fiscales affectées à la Maladie (2) 10 110 10 117 -0,1 Prélèvements sociaux sur la part en euro des contrats d'assurance-vie multi-supports 1 264 1 446 -12,6 Taxe sur les conventions d'assurances (TSCA) 1 047 1 036 1,0 Taxation des sommes placées sur la réserve de capitalisation des entreprises d'assurance 0 832 -100,0 2 312 3 317 -30,3 Taxe sur les salaires affectée au régime général (100 % affectés au régime général jusqu'en février 2011 puis 83,3 % pour le régime général et 16,7 % pour le FSV) 12 993 11 940 8,8 Droits de consommation sur les tabacs Total recettes fiscales affectées à la Famille Impôts et taxes affectées au financement de la Sécurité Sociale Evolution 2013/2012 (en %) Contribution sociale sur les bénéfices Taxe sur les boissons sucrées Recettes spécifique à la branche Famille 2012 (3) 10 752 8 610 24,9 CSG sur les revenus du capital et des jeux 8 771 9 090 -3,5 CSG sur les revenus d'activité et de remplacement 7 663 7 362 4,1 Prélèvements sociaux sur les revenus du capital 4 270 3 246 31,5 CRDS et CSA sur les revenus d'activité et de remplacement 848 671 26,4 Contribution sur les jeux 220 230 -0,7 TVA nette compensant les allègements EPM (0,14 %) (g) 182 45 701 41 144 11,1 58 641 58 004 1,1 9 282 10 688 Total divers (4) Total recettes fiscales encaissées au siège (5) = (1) + (2) + (3) + (4) Dont TVA (a) + (b) + (c) + (d) + (e) + (f) + (g) -13,2 Source : Acoss * taux par rapport aux droits totaux de consommation sur les tabacs : - pour 2012 : 52,33 % pour la Cnamts, 1,58 % pour la Cnamts - AT, 11,17 % pour la Cnaf, 1,48 % pour le Fnal, 10 % pour le régime salarié de la CCMSA et 0,66 % pour divers régimes. - pour 2013 : - avant le 15 avril : 68,14 % pour la Cnamts, 7,27 % pour la Cnaf, 9,18 % pour le régime salarié de la CCMSA, 3,15 % pour le fonds CMU et 0,60 % pour divers régimes ; - après le 15 avril : 11,35 % pour les exploitants agricoles s’ajoutent à l’existant avant cette date. Pour approfondir… Depuis le 15 février 2011, les allégements généraux de cotisations sociales patronales sur les bas salaires (76,0 % des cotisations exonérées totales en 2013) ne sont plus directement financés par l’affectation des recettes d’un panier fiscal. Les recettes qui composaient ce panier ont été affectées au financement global de la Sécurité sociale. En 2013, la répartition des droits de consommation sur les tabacs a de nouveau évolué. La part affectée à la Cnamts, qui représentait 52,33 % en 2012, a été fixée à 68,14 %, la branche Famille recevant 7,27 % (contre 11,17 % en 2012) et la branche AT n’en recevant plus (contre 1,58 % en 2012). Depuis le 15 avril 2013, l’Acoss centralise la part des exploitants agricoles. Les droits de consommation sur les tabacs se sont élevés à 10,8 milliards d’euros, soit 24,9 % de plus qu’en 2012. Les recettes fiscales affectées à la branche famille par la loi de finances 2011 n’étaient pas toutes pérennes et leur montant avait été fixé de manière dégressive. Ainsi en 2013 leur rendement est en baisse de 30,3 % par rapport à 2012. En 2013 le panier fiscal compensant les exonérations portant sur les heures supplémentaires et complémentaires a été remplacé par 0,33 % de TVA nette. La LFR d’août 2012 ayant limité le dispositif d’exonération des heures supplémentaires, les recettes les compensant ont également diminué de 84,8 %. Au total la TVA versée à l’Acoss en 2013 représente 9,3 Md€, en baisse de -13,2 % par rapport à 2012, suite à la modification du panier fiscal « heures supplémentaires ». L’Acoss centralise les recettes des impôts et taxes affectés à la compensation des heures supplémentaires, ainsi que la quasitotalité des droits de consommation sur les tabacs et reverse leur quote-part aux régimes et caisses de Sécurité sociale bénéficiaires. En 2013, l’Acoss a ainsi reversé 1 milliard d’euros aux autres régimes et caisses bénéficiaires, dont 0,9 milliard au titre des droits tabacs des exploitants agricoles. - « Les comptes de la Sécurité sociale : résultats 2013, prévisions 2014 », La Documentation Française, CCSS, juin 2014. - « En 2012, la variation de trésorerie de l’Acoss s’améliore malgré un contexte économique dégradé », Acoss Stat n° 187, février 2014. - « Loi de finances rectificative pour 2013 », Journal officiel, Loi n° 2012-1279 du 29 décembre 2013. - « Ralentissements des encaissements en Urssaf en 2012 », Acoss Stat n°182, novembre 2013. - « Les encaissements au siège de l’Acoss en 2012 », Acoss Stat n° 177, juillet 2013. - « Loi de finances pour 2013 », Journal officiel, Loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012. - « Loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 », Journal officiel, Loi n° 2012-1404 du 17 décembre 2012. - « Loi de finances rectificative pour 2012 », Journal officiel, Loi n° 2012-958 du 16 août 2012. - « Loi de finances rectificative pour 2012 », Journal officiel, Loi n° 2012-354 du 14 mars 2012. ISSN 1636-4201– Acoss – 36, rue de Valmy - 93 108 Montreuil Cedex – Tél. : 01 77 93 65 00 – Directeur de la publication : Jean-Louis Rey ISSN 1636-4201– Acoss – 36, rue de Valmy - 93 108 Montreuil Cedex – Tél. : 01 77 93 65 00 – Directeur de la publication : Jean-Louis Rey Rédacteur en chef : Alain Gubian – Responsable éditorial : Cyrille Hagneré – Réalisation : Direction des Statistiques, des Études et de la Prévision Rédacteur en chef : Alain Gubian – Responsable éditorial : Cyrille Hagneré – Réalisation : Direction des Statistiques, des Études et de la Prévision La collection Acoss Stat est consultable en ligne sur www.acoss.fr dans la rubrique Observatoire économique – Pour toute demande : La collection Acoss Stat est consultable en ligne sur www.acoss.fr dans la rubrique Publications – Pour toute demande : [email protected] [email protected] – Impression Chaumeil Impression Chaumeil