Synéchie utérine
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tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page247 Synéchie utérine : place de l’échoguidage et prévention G. LEGENDRE 1, 2, 3 *, J.M. LEVAILLANT 1, A.G. P OURCELOT 1, P. DESCAMPS 2, H. F ERNANDEZ 1, 3 (Le Kremlin-Bicêtre, Angers) Résumé Les synéchies utérines sont des complications classiques de la chirurgie gynécologique. La cure de synéchie est une des interventions hystéroscopiques les plus compliquées notamment en cas de synéchies complexes ou de syndrome d’Asherman ; celle-ci doit être réalisée par des chirurgiens aguerris à l’hystéroscopie opératoire. L’apport de l’échoguidage semble prometteur en permettant un contrôle visuel permanent des instruments chirurgicaux et en diminuant à la fois le risque de perforation et le risque de traitement incomplet. Dans l’arsenal thérapeutique à notre disposition, seules les barrières antiadhérentielles à base d’acide hyaluronique ont été réellement validées mais la faiblesse des effectifs des différents essais thérapeutiques publiés à ce jour doit néanmoins nous inciter à la prudence quant à leur utilisation systématique. Un contrôle par hystéroscopie 1 - Hôpital de Bicêtre - Service de gynécologie-obstétrique - AP-HP - 78 rue du Général Leclerc - 94275 Le Kremlin-Bicêtre 2 - Centre hospitalier univeristaire d’Angers - Service de gynécologie-obstétrique 4 rue Larrey - 49000 Angers 3 - CESP-Inserm 1018 - 78 rue du Général Leclerc - 94275 Le Kremlin-Bicêtre * Correspondance : [email protected] 247 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page248 LEGENDRE & COLL. diagnostique à distance de tout geste potentiellement pourvoyeur de synéchies semble être de bon ton afin d’une part de faire le bilan lésionnel et d’autre part de lever précocement les synéchies. Mots clés : synéchie, échoguidage, prévention, hystéroscopie Déclaration publique d’intérêt Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts. INTRODUCTION Les synéchies utérines sont des complications classiques de la chirurgie gynécologique. Excepté les synéchies post-tuberculeuses, elles naissent de la concordance entre des facteurs favorisants (utérus gravide, contexte infectieux, rétention trophoblastique) et une agression iatrogène de l’endomètre (curetage, césarienne, myomectomie, métroplastie, endométrectomie, radiothérapie, embolisation et tech niques de capitonnages de l’utérus pour hémorragie de la délivrance). Sur le plan histologique les synéchies sont caractérisées par le remplacement de l’épithélium glandulaire au profit d’une fibrose. Les synéchies sont souvent découvertes de manière fortuite au cours d’un bilan d’infertilité ou de fausses couches à répétition. Elles sont parfois révélées par une hypoménorrhée ou une aménorrhée. L’hystéroscopie (HSC) opératoire est le traitement de référence des synéchies utérines. Les risques de l’hystéroscopie pour cure de synéchie sont principalement les perforations. 248 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page249 SYNÉCHIE UTÉRINE : PLACE DE L’ÉCHOGUIDAGE ET PRÉVENTION I. BILAN PRÉOPÉRATOIRE Le bilan préopératoire de la synéchie utérine représente le premier temps de guidage per-opératoire. Si l’hystérographie est longtemps restée un outil de premier ordre pour réaliser la cartographie des lésions, l’hystérosonographie (HSNG) couplée à l’échographie tridimensionnelle permet de préciser au mieux la localisation de la synéchie, la taille et la forme de la cavité et l’aspect de l’endomètre sous-jacent (Figure 1). L’hystéroscopie est moins performante que l’HSNG mais elle permet de d’apprécier la consistance et le caractère clivable ou non des accolements, élément essentiel pour la stratégie opératoire. L’intérêt de l’HSC diagnostique réside également dans sa capacité à lever les synéchies légères. Figure 1 - Hystérosonographie couplée à l’échographie tridimensionnelle. Mise en évidence de la synéchie utérine en latéral gauche sur la coupe frontale. Mode inversion permettant de mouler la cavité utérine Différentes classifications des synéchies existent. Les plus utilisées sont la classification américaine de l’AFS (American Fertility Society) qui s’applique à la fois à l’HSG et à l’HSC (Tableau 1), et la classification de l’ESGE (European Society for Gynaecological Endoscopy) plus complexe mais qui semble plus pertinente (Tableau 2). Cette dernière classifi cation tient en effet compte de la clinique (menstruation) et de l’aspect 249 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page250 LEGENDRE & COLL. hystéroscopique et permet une approche plus pronostique en distinguant le véritable syndrome d’Asherman (Vb) de la simple occlusion isthmique (IIa). Tableau 1 - Classification AFS des synéchies intra-utérines Score Pourcentage de la cavité utérine Type d’adhésion Règles 1 < 1/3 Mince Normales 2 1/3-2/3 Mince et dense Hypoménorrhée 4 > 2/3 Dense Aménorrhée Stade I (léger) : score 1-4 ; stade II (modéré) : score 5-8 ; stade III (sévère) : score 9-12 (basée sur HSG ou HSC) Tableau 2 - Classification ESGE des synéchies intra-utérines Grade Caractéristiques I Adhérences fines Levée facilement par l’extrémité de l’hystéroscope Région cornuale normale II Adhésion dense unique Reliant différentes régions de la cavité utérine Possible visualisation des 2 orifices tubaires Ne pouvant pas être levée par l’hystéroscope seul IIa Adhérences oblitérant seulement la région de l’orifice cervical interne Partie haute de la cavité utérine normale III Adhérences denses et multiples Reliant différentes régions de la cavité utérine Oblitération unilatérale d’une corne IV Adhérences denses et étendues avec oblitération partielle de la cavité utérine Oblitération bilatérale (partielle) de la région ostiale tubaire Va Cicatrice et fibrose endométriale étendue avec des synéchies de grades I et II Aménorrhée ou hypoménorrhée Vb Cicatrice et fibrose endométriale étendue avec des synéchies de grades III et IV Aménorrhée II. CURE DE SYNÉCHIE - TECHNIQUE CHIRURGICALE Le principe de la chirurgie de la synéchie consiste en la restauration d’une cavité utérine anatomiquement normale et en la préven tion de la récidive. 250 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page251 SYNÉCHIE UTÉRINE : PLACE DE L’ÉCHOGUIDAGE ET PRÉVENTION Les synéchies sont le plus souvent les conséquences de gestes iatrogènes souvent réalisés à l’aveugle. La cure de synéchie doit donc respecter au mieux l’endomètre et prohiber au maximum tout geste à l’aveugle [1]. La vaginoscopie et les hystéroscopes de faible diamètre (5,5 mm) sont à privilégier, car ils permettent un accès à la cavité utérine direct sans dilatation et donc sans risque de faux trajets et de béance. Le canal opérateur permet l’introduction de pince, de ciseaux mais également de pointe électrique. Le courant bipolaire est classiquement recommandé en cas de chirurgie de la reproduction du fait du moindre traumatisme tissulaire qu’il engendre par comparaison à l’énergie monopolaire. Le premier temps opératoire est souvent représenté par l’utilisation de l’énergie mécanique, pince ou ciseau permettant de trouver un trajet prudent, notamment grâce à un guidage échographique, jusqu’à des ilots muqueux. Si les ciseaux froids sont adaptés aux synéchies fibreuses médio-cavitaires et fundiques, les pointes électriques bipolaires (5 French) sont plus indiquées en cas de synéchies latérales ou de syndrome d’Asherman [2-4]. En fin d’intervention, l’obtention d’une cavité de taille normale avec idéalement la visualisation des deux ostia tubaires est garant d’un bon pronostic en termes de fertilité ultérieure. En cas de mauvaise visualisation, il est raisonnable de stopper la procédure sous peine de perforer l’utérus. Plusieurs cures de synéchies peuvent et doivent être réalisées en cas de résultat anatomique jugé insuffisant [3]. III. APPORT DE L’ÉCHOGUIDAGE Bien que l’échographie fasse partie intégrante de notre pratique quotidienne en gynécologie-obstétrique (Figure 2), l’échoguidage en chirurgie a du mal à se démocratiser. L’apport de l’échoguidage dans la chirurgie hystéroscopique complexe a été évoqué dès les années 1990 [5, 6], cependant très peu de données existent sur l’apport de l’écho guidage. Dans notre pratique courante nous utilisons l’échoguidage en cas d’hystéroscopie complexe (myome de type 2 volumineux, cloison utérine et synéchies complexes). Le guidage échographique est réalisé par voie sus-pubienne par un assistant (interne en général) placé à la gauche de la patiente. Pour obtenir une meilleure visibilité, un 251 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page252 LEGENDRE & COLL. remplissage de la vessie par 300 cc de sérum physiologique est réalisé. L’opérateur, assis entre les jambes de la patiente peut ainsi contrôler son geste à la fois sur la colonne vidéo d’hystéroscopie (placée à la droite de la patiente) et sur l’écran de l’échographe (placé à la gauche de la patiente). Une étude prospective retrouve un apport du guidage échographique par rapport au guidage cœlioscopique en termes de taux de traitements complets [7], mais pour une cohorte de patientes opérées pour myomes ou cloisons. Le principal problème du guidage cœlioscopique, outre son caractère invasif, est que la cœlioscopie ne permet pas de prévenir du risque de perforation. La place de l’échoguidage dans la prévention des perforations au cours de l’hystéroscopie opératoire complexe a été étudiée par Kresowik et al. dans une récente série rétrospective de 159 cures de synéchies ou de cloisons utérines [8]. Dans cette étude comparant le guidage échographique (n = 52) au guidage cœlioscopique (n = 69) et à l’absence de guidage (n = 38), les auteurs retrouvaient une nette tendance (non statistiquement significative néanmoins) à une diminution du taux de perforation dans le groupe guidage échographique (n = 1 ; 1,9 %) par Figure 2 - Échographie bidimensionnelle - Coupe sagittale. Synéchie séparant deux îlots muqueux 252 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page253 SYNÉCHIE UTÉRINE : PLACE DE L’ÉCHOGUIDAGE ET PRÉVENTION rapport à l’absence de guidage (n = 2 ; 5,3 %) et au guidage cœlioscopique (n = 6 ; 8,7 %) (p > 0,05) [8]. Ces résultats doivent évidemment être confirmés par des essais contrôlés bien menés avec suffisamment de puissance. Cependant, dans notre expérience, l’utilisation de l’échoguidage systématique en cas de synéchie complexe permet de diminuer à la fois le taux de perforation et celui de réintervention. IV. PRÉVENTION DU RISQUE DE SYNÉCHIE De nombreux molécules ou dispositifs ont été étudiés dans la prévention des synéchies. Malheureusement il n’existe que très peu d’études comparatives dans la littérature et les séries sont souvent de taille limitée. IV.1. Dispositif intra-utérin (stérilet et sonde de Foley) Le dispositif intra-utérin (DIU) a longtemps été considéré comme un moyen de prévention des synéchies et plusieurs séries ont rapporté son utilisation en postopératoire avec des résultats contradictoires. Néanmoins, pour deux revues de la littérature récentes, l’effet du DIU au cuivre est délétère du fait de la réaction inflammatoire engendrée, et le DIU au lévonorgestrel, du fait de son action sur l’endomètre, ne doit pas être utilisé en prévention des synéchies [9-11]. Un seul essai randomisé de faible puissance a étudié l’intérêt du dispositif intra utérin (DIU) en prévention des synéchies après hystéroscopie opératoire. Dans cette étude unicentrique, les patientes étaient randomisées en quatre groupes de 25 patientes (un groupe contrôle sans traitement, un groupe DIU seul, un groupe hormonothérapie seule et un groupe hormonothérapie + DIU) après section de cloison utérine au courant monopolaire. Le DIU était un DIU au cuivre (CU250), l’hormono thérapie consistait en une association estroprogestative (2 mg de valérate d’œstradiol + 0,5 mg de norgestrel) à la posologie d’un cp/j pendant 1 mois. Le taux de synéchies était évalué par HSC diagnostique à 2 mois de l’intervention par le même observateur. Les taux de synéchies postopératoires étaient respectivement de 5,3 % dans le groupe contrôle, 10,5 % dans le groupe DIU seul, 12 % dans le groupe DIU + hormonothérapie et 0 % dans le groupe hormonothérapie seule. Aucune 253 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page254 LEGENDRE & COLL. différence significative entre les 4 groupes n’était retrouvée [12]. Les taux de grossesses étaient respectivement de 47 % dans le groupe contrôle, 31 % dans le groupe DIU seul, 32 % dans le groupe DIU + hormonothérapie et 31 % dans le groupe hormonothérapie seule (p = 0,66). La mise en place d’un DIU en fin d’hystéroscopie opératoire ne diminue pas le risque de synéchies après cure de cloison utérine. Bien que la sonde de Foley pour une durée de 3 à 10 jours ait été rapportée par plusieurs études non comparatives comme agent physique de prévention des synéchies [10], aucune étude comparative n’existe dans la littérature afin de pouvoir recommander une telle pratique. IV.2. Gel anti-adhérentiels IV.2.a. Place du Hyalobarrier Une seule méta-analyse [13] regroupe les résultats de 3 essais randomisés contrôlés [14-16] de faible puissance évaluant l’effet d’un même gel anti-adhérentiel à base d’acide hyaluronique (Hyalobarrier) après hystéroscopie opératoire sur la survenue de synéchies. Cette méta-analyse retrouve une différence significative entre le groupe gel anti-adhérentiel et le groupe témoin (OR = 0,41 ; (0,22-0,77)) en termes de synéchies ultérieures évaluées par hystéroscopie diagnostique. Les populations des 3 essais randomisés contrôlés regroupaient des patientes opérées pour myomes, polypes et cloisons. Un seul [15] de ces 3 essais retrouvait une différence significative en global et par pathologie (myome, polype, cloison) en faveur du gel anti-adhérentiel dans la formation de synéchies postopératoires. Aucune donnée n’est disponible actuellement sur l’intérêt de ce produit en termes de taux de conception ou de taux de grossesses vivantes. IV.2.b. Place de l’Intercoat Un essai randomisé contrôlé unicentrique de 110 patientes étudie l’apport d’un gel de sodium de carboxyméthylcellulose et d’oxyde de polyéthylène (Intercoat) dans la prévention des synéchies après HSC opératoire (myomectomies ou polypectomies) [17]. Cet essai retrouve un taux de synéchies significativement diminué dans le groupe Intercoat par rapport au groupe contrôle (5,45 % versus 21,8 % respec tivement ; p-value < 0,05) (NP2). 254 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page255 SYNÉCHIE UTÉRINE : PLACE DE L’ÉCHOGUIDAGE ET PRÉVENTION IV.3. Estrogènes Un essai randomisé de faible puissance a montré que la prescription d’estrogènes (seuls ou associés à un dispositif intra-utérin) après une HSC ne diminuait pas le risque de synéchies postopératoires [12]. IV.4. Danazol Un essai randomisé contre placebo mais de faible puissance a montré que la prescription de danazol après une HSC ne diminuait pas le risque de synéchies postopératoires [18]. IV.5. Antibiothérapie Aucune donnée comparative n’existe sur l’intérêt de l’antibiothérapie utilisée en prévention des synéchies. La méta-analyse de la Cochrane de 2010, étudiant l’intérêt des antibiotiques en cas de procédures intra-utérines, n’a retenu aucune étude (1 méta-analyse : Cochrane Database Prophylactic antibiotics for transcervical intrauterine procedures - 2007 [19]). IV.6. Énergie bipolaire versus monopolaire Il n’existe aucune étude comparative ayant évalué le taux de synéchies après résection de fibromes/polypes avec une énergie monopolaire ou bipolaire. Bien que l’énergie bipolaire soit souvent considérée comme moins traumatisante pour l’endomètre et ainsi moins pourvoyeuse de synéchies [20], les séries existant dans la littérature, rétrospectives ou prospectives, sont en réalité très disparates en termes de pathologies (myomes, cloisons, polypes…) et de taille des lésions ; les données issues de ces études ne permettent donc de tirer aucune conclusion. IV.7. Hystéroscopie de contrôle Aucune étude n’existe à ce jour pour évaluer l’intérêt d’une HSC de 2nd look par rapport à une attitude d’expectative en prévention des synéchies après hystéroscopie opératoire. Aucune donnée ne permet de 255 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page256 LEGENDRE & COLL. définir un délai optimal de réalisation de cette hystéroscopie de 2nd look. Seule l’étude ayant comparé l’HSC très précoce (2-4 semaines postopératoires) versus HSC plus tardive (8-16 semaines postopératoires) après hystéroscopie opératoire [21] existe dans la littérature et retrouve un taux de synéchies grades III et IV significativement plus important dans le groupe « HSC tardive » (p < 0,005) par comparaison à l’HSC précoce (diagnostic de la synéchie par HSC confirmée par histologie pour la sévérité). Dans cette série rétrospective, les 2 groupes de 20 patientes (HSC précoces) versus 41 patientes (HSC tardives) n’étaient en revanche pas comparables en termes de pathologies opérées initiales, limitant les conclusions de cette étude. La majorité des séries publiées préconise néanmoins la réalisation d’une HSC précoce afin de diagnostiquer les synéchies et de les lever lors de cette même hystéroscopie [22, 23]. CONCLUSION La prise en charge des synéchies en hystéroscopie est complexe. Une bonne cartographie préopératoire et la généralisation du guidage per-opératoire doit permettre de diminuer le taux de faux trajets et de perforations utérines. La prévention des synéchies en postopératoire des procédures hystéroscopiques repose essentiellement sur les barrières anti-adhérentielles (bien que les preuves scientifiques soient ténues) et sur la réalisation systématique d’une hystéroscopie de contrôle. La prévention des synéchies se doit donc d’être avant tout primaire en évitant au maximum toutes les situations pourvoyeuses de synéchies notamment les curetages en post-partum ou post-abortum. 256 tc_08_Legendre_bat2_jm_cngof09 12/11/13 11:23 Page257 SYNÉCHIE UTÉRINE : PLACE DE L’ÉCHOGUIDAGE ET PRÉVENTION Bibliographie [1] Garbin O, Ohl J, Bettahar-Lebugle K, Domine S, Dellenbach P. Transcervical hysteroplasty: indications, techniques and results. 125 cases. Contracept Fertil Sex 1997; 25:843-51. [2] Capella-Allouc S, Morsad F, RongieresBertrand C, Taylor S, Fernandez H. Hysteroscopic treatment of severe Asherman's syndrome and subsequent fertility. Hum Reprod 1999; 14:1230-3. [3] Fernandez H, Peyrelevade S, Legendre G, Faivre E, Deffieux X, Nazac A. Total adhesions treated by hysteroscopy: must we stop at two procedures? Fertil Steril 2012;98:980-5. [4] Protopapas A, Shushan A, Magos A. Myometrial scoring: a new technique for the management of severe Asherman's syndrome. 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