613.7 ko - La France au Paraguay
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1 UNION POUR LES FRANÇAIS DU PARAGUAY Françaises et Français du Paraguay, Mes chers compatriotes, Je m’appelle Alain Saint-Saëns et je suis candidat au poste de Conseiller Consulaire pour les Français du Paraguay. Je suis marié à une Paraguayenne, Lourdes, et nous avons un fils de sept ans, Zinédine. Professeur Agrégé d’Histoire, Docteur Habilité en Histoire de l’Université de Toulouse-Le Mirail, Ancien Membre de l’Ecole des Hautes Etudes Hispaniques de Madrid (Espagne), j’exerce la profession de Directeur des Relations Internationales à l’Universidad del Norte, où j’enseigne l’Histoire et la Littérature. Je suis aussi Professeur de Relations Internationales et d’Intelligence au Ministère de la Défense du Paraguay, au sein de l’Institut des Hautes Etudes Stratégiques. J’ai longtemps milité en politique aux côtés du Président Jacques Chirac, dont je m’honore de l’estime et de l’amitié. J’ai publié naguère, comme éditeur aux Etats-Unis, son livre de jeunesse sur La Nouvelle-Orléans et son port en 1954. Bordelais de naissance et très fier de mes racines girondines, j’ai eu la joie de remettre un Doctorat Honoris Causa en Droit d’une université américaine au Maire de Bordeaux, Alain Juppé, dont j’apprécie la droiture et l’honnêteté intellectuelle. J’ai rejoint les rangs de la Gauche, quand Nicolas Sarkozy a donné au principal parti de la Droite une orientation agressive, exclusive, et proche des idées du Front National que j’abhorre. Fils d’un Gaulliste de la première heure, neveu d’un oncle tombé pour la France au sein des partisans de la France Libre, je suis très attaché à l’idée d’une France généreuse, libre et démocratique, issue des Lumières et des acquis de la Révolution Française. Je n’ai 2 pas oublié non plus que mes ancêtres SAINZ, Juifs catalans fuyant les bûchers de l’Inquisition Espagnole, trouvèrent refuge en Provence, où ils francisèrent leur nom en SAINT-SAËNS et purent ainsi vivre en paix. Etabli depuis plus de six ans au Paraguay, je suis très reconnaissant à ce beau pays si accueillant qui m’a donné une seconde patrie que j’aime et que je respecte. Catholique, je crois au droit à la famille pour tous, c’est-à-dire ouverte aussi aux gays et lesbiennes. J’ai un frère homosexuel, à qui je reconnais le droit au bonheur avec son partenaire, et je me réjouis que la loi française maintenant le lui permette de manière plus concrète. Je suis très respectueux des autres religions qui toutes, à mes yeux, sont une voie pour mener à Dieu. L’un de mes neveux s’est converti à l’Islam et nous avons fait une grande fête lors de son mariage selon le rite islamique. Mon épouse est de religion Bahai, et notre petit Zinédine récite avant de s’endormir les prières catholique et bahai. J’ai décidé de me porter candidat au poste de Conseiller Consulaire pour les Français du Paraguay non par ambition personnelle, mais avec la seule idée de servir du mieux possible mes compatriotes. Je serai un Conseiller Consulaire présent, sérieux et dévoué : 1) PRÉSENT, c’est-à-dire que je serai là pour vous à Asunción et ailleurs si nécessaire, 24h sur 24, 7 jours sur 7. Je ne serai pas absent les trois-quarts du temps, mais disponible toujours, qu’il pleuve ou qu’il vente. Je n’irai pas courir au Sénat à Paris pour me faire bien voir ou en Argentine pour y chercher la bonne parole ailleurs qu’au Paraguay ; je ferai permanence une fois par semaine à l’Ambassade et plus si nécessaire. 2) SÉRIEUX, c’est-à-dire que je vous écouterai attentivement et qu’ensuite nous essaierons ensemble de trouver une solution à votre problème, une réponse à votre question. Je conçois mon rôle comme celui d’un intermédiaire facilitateur entre l’Ambassade et le Consulat et les Français du Paraguay. Je 3 ferai monter à Madame la Consule et Monsieur l’Ambassadeur vos requêtes, vos angoisses et vos joies, et je ferai descendre leurs conseils, leurs interrogations et leurs doutes. 3) DÉVOUÉ, c’est-à-dire que je ne mesurerai pas mon temps pour vous aider. Si je dois me déplacer avec vous au Palais de Justice, je le ferai. Si je dois appeler un Sénateur ou un Député paraguayen, je le ferai, et nous irons le rencontrer ensemble. Si vous me demandez de vous accompagner au cimetière pour enterrer l’un des vôtres, je le ferai. Je suis l’un des vôtres, c’est à ce titre que je vous aiderai et défendrai toujours. Plusieurs enjeux cruciaux me préoccupent : - La fermeture annoncée du Consulat. Je ferai tout pour que l’on reconsidère cette mesure, que je juge inique et injuste, et qui traite les Français du Paraguay comme des citoyens de seconde classe. De même que j’étais intervenu directement auprès de Monsieur Laurent Fabius, lorsqu’il s’était agi de supprimer le poste de Directeur de l’Alliance Française et de le remplacer par un recruté local, je ne manquerai point, si je suis votre Conseiller Consulaire, d’intervenir au plus haut niveau en France, tant auprès du Ministre des Relations Extérieures que du Président de la République Française. Je travaillerai également de concert avec notre Député, mon ami Sergio Coronado, pour qu’une décision que j’ai jugée hâtive et contreproductive soit revue et corrigée. Je proposerai qu’au lieu de supprimer le poste de Consul, l’on supprime à terme celui de Premier Conseiller, Conseiller Culturel, et que l’on octroie les pouvoirs de ce dernier à un Consul Général qui puisse aussi remplacer l’Ambassadeur quand celui-ci est hors du Paraguay. D’autres ambassades de pays voisins fonctionnent sur ce modèle, et je ne vois pas ce qui pourrait empêcher la France de l’adopter. 4 - Plus de postes de Professeurs des Ecoles et de Collège et Lycée au Lycée Marcel-Pagnol. Je crois beaucoup au modèle d’éducation à la française, qui est sans aucun doute, l’un des meilleurs du monde. Pour avoir vécu trois ans en Espagne et vingt ans aux Etats-Unis, je le sais d’expérience. Je pense qu’il faut offrir plus d’aide à la culture et l’enseignement français au Paraguay. Les Paraguayens historiquement aiment la France. Du Maréchal Francisco Solano López qui y rencontra sa compagne Madame Lynch, au Maréchal José Félix Estigarribia qui étudia à l’Ecole de Guerre de la capitale, les dirigeants paraguayens ont toujours considéré la France comme une amie et la culture française comme une valeur ajoutée à la culture paraguayenne. Mon ami, le regretté exAmbassadeur du Paraguay en France, Rubén Bareiro Saguier, créa la première Chaire d’Enseignement du Guarani en France à Paris-Vincennes, avant qu’Augusto Roa Bastos, ne crée la seconde à Toulouse-Le Mirail. Il faut renforcer l’enseignement du français ; le promouvoir davantage dans les collèges et lycées paraguayens, de tradition francophile comme le San José et d’autres. Il faut aussi aider davantage l’Alliance Française à procurer un enseignement du français aux Français du Paraguay. Tous ne résident pas à Asunción, et un apprentissage de la langue française à distance par télévision serait très certainement bien accueilli par nos compatriotes désireux d’apprendre ou de mieux connaître le langage que parlaient leurs ancêtres. - Aider mieux et davantage les Français qui veulent venir s’établir au Paraguay. Le nombre de Français s’installant au Paraguay ne cesse de grandir, mais sans qu’une aide toujours adéquate ne leur soit offerte. Il faut certes d’une part les guider à travers les arcanes et autres fourches caudines de l’Administration paraguayenne, mais aussi leur expliquer quel type d’investissements peuvent marcher et ceux qui vont 5 échouer. Voir repartir des Français déçus après un échec cuisant et plus pauvres que Job, est un brise-cœur. Il ne faut pas leur apprendre que la langue espagnole, mais aussi la culture paraguayenne, les usages sociaux (téréré, asado, etc…) et les impairs à ne pas commettre. Ainsi seront-ils mieux armés pour réussir et s’ajouter à la longue liste des Français du Paraguay dont vous faites partie. Françaises et Français, mes chers compatriotes, Peu m’importe que vous soyez de droite, du centre ou de gauche, vous êtes Français du Paraguay comme moi et seul cela compte. Le 6 juin 2015 prochain, je vous demande de voter pour ma liste d’UNION POUR LES FRANÇAIS DU PARAGUAY. Ma suppléante, Madame Martha Dauthuile et moi-même, nous vous aiderons à mieux vous sentir Français et fiers de l’être. Bien cordialement, Prof. Dr. Alain Saint-Saëns 6 ALAIN SAINT-SAËNS, LOURDES ET ZINÉDINE