Le tour du monde du manga en 80 jours

9
h
la vienne c'est vous
Centre Presse
Mardi 18 janvier 2011
c'est sur le net
>> MONSIEUR ÉCHO...
Le tour du monde
du manga en 80 jours
Deux journalistes de France 3 ont accompagné un éditeur poitevin au Japon.
Résultat : un site éphémère explore le monde de la bande dessinée japonaise.
C
’est une histoire poitevine… qui commence et finit à Angoulême. L’année
dernière, au festival international de la bande dessinée, Dominique Laveau, journaliste à
France 3 Poitou-Charentes,
discute avec une vieille connaissance, Stéphane Duval. Le
confrère, passionné de BD, lui
confie un vieux rêve : accompagner l’éditeur poitevin, spécialisé dans le manga, lors d’un
de ses fréquents voyages au Japon. Qui, à sa surprise, répond
« chiche ».
C’est l’acte de naissance d’Hachijû, un site consacré au 9e art
version japonaise. Hachijû ?
« Ça veut dire 80 en japonais »,
indique Dominique Laveau.
Comme dans « Voyage autour
du manga en 80 jours ». Un
site né « d’une succession
d’heureux hasards », assure le
journaliste.
l’objectif de « satisfaire les puristes en restant grand public ».
Chaque jour, il est alimenté, en
alternance, par les vidéos tournées par Dominique et Joël, ou
des articles écrits par Jean-Philippe Martin, autre spécialiste
du manga. Le tout pendant
80 jours : à la fin de l’édition
2011 du festival d’Angoulême,
le voyage prendra fin. Théoriquement. Car le site, en deux
mois, a reçu un accueil enthousiaste sur le net. 30.000 visites,
et une com munau té de
500 fans sur le réseau social
Facebook.
Débarrassé des clichés
Le voyage
prendra fin
avec le festival
d’Angoulême
« J’ai pris mes congés pour
suivre Stéphane Duval », raconte-t-il. Quel meilleur guide,
en effet, que le patron des éditions du Lézard Noir ? « Puis
mon collègue de France 3, Joël
Bouchon, a souhaité nous accompagner. Il voulait tester son
nouvel appareil photo pour
tourner des vidéos ».
Les deux collègues passent
quinze jours dans les pas de
Dominique Laveau, journaliste passionné de BD, avec Astro Boy,
personnage emblématique du manga, Astro Boy.
l’éditeur poitevin, à Tokyo,
Osaka et Kyoto. Rencontrent
les auteurs de mangas que publie Le Lézard Noir, ou encore
des « monstres sacrés » de la
BD comme Christin, Morvan
ou encore Jean-Claude Mézières, à la même époque au Japon. « A notre retour, nous
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avions beaucoup de matière »,
continue Dominique Laveau.
« J’en ai parlé au délégué régional, qui a aimé l’idée ». France
3 lui propose de lancer un site,
avec le concours de la Cité internationale de la bande dessinée, à Angoulême. Le 12 novembre, Hachiju est lancé avec
Il faut dire que la qualité est au
rendez-vous. On y découvre
un monde du manga « débarrassé des clichés, qui le limitent
aux dessins animés comme
Dragonball Z », avance Dominique Laveau. Le journaliste,
qui a joui d’une « liberté éditoriale totale » y explore son
côté « contre culturel ». Les vidéos, tournées avec un appareil photo, en haute définition,
n’ont rien à envier à celles que
les deux journalistes tournent
avec une caméra.
Dominique Laveau, de son
côté, pense que le site fera des
petits. France 3 est séduite, et
Hachijû a trouvé son public.
Loin, parfois. « Nous avons eu
23 visites depuis les Philippines,
al le z s a v oi r p o urq uo i »,
s’amuse-t-il.
Jérôme Hervé
www.hachiju.com.
Les vidéos sont également mises
en ligne sur
www.vimeo.com
c'est dit
Le courage de l’identité
Lionel Lévesque :
« Monsieur Marcel, qui se
réfugie depuis plusieurs
semaines sous l’anonymat d’un
prénom et dissimule une
identité ressemblant fort à une
sorte de « Monsieur Écho » de
la politique politicienne et
intervient à propos de tout et
sans nuances, avec
l’engagement que l’on devine, a
bonne mine de titrer son billet
“ avoir le courage de ses
convictions ” (C.P. du 15/01).
Le courage, c’est précisément
de décliner son identité. On
peut avoir une sensibilité de
droite ou de gauche sans pour
autant appartenir à un parti
politique et vouloir simplement
s’engager - sans parti pris dans le but de défendre ses
concitoyens qui, pour la
plupart, ont plus besoin d’aide
et de conseils que de slogans
politiques éculés auxquels
personne ne croit plus. »
Et le serment
d’Hippocrate ?
Philippe Verdier : « Le
serment d’Hippocrate a
longtemps bercé d’illusion les
patients du monde entier en
faisant des médecins
allopathiques des chevaliers
blancs de l’art médical. Que
nenni. Ce sont des industriels
dont certains ont trahi leur
engagement envers les malades
en leur inoculant des poisons.
Je ne cherche pas à généraliser
mais, tout de même, les
scandales sanitaires des
dernières années, comparées
aux revenus insolents de ces
industriels, n’incitent pas à la
clémence. »
»… A REMARQUÉ qu’on
avait inscrit à la bombe
noire, sur la façade de
l’ADEME, rue de
l’Ancienne-Comédie “ Boorlo,
on t’aime ”. D’autant plus
surprenant que le A de
“ aime ” avait tout l’air du A
qui caractérise le mouvement
anarchiste.
»… A EU la bonne surprise
de découvrir que les allées
du marché provisoire des
Couronneries à Poitiers
avaient été parsemées de
petits cailloux. Faire son
marché sans patauger dans
la gadoue, M. Écho dit oui !
»… A parfois l’impression de
radoter… mais a encore
constaté que certains
chauffeurs de bus Vitalis
s’assoient carrément sur les
limitations de vitesse. Un
petit 60 à l’heure au lieu des
30 imposés boulevard
François-Albert à Poitiers, ça
n’est pas sérieux.
»… A RENCONTRÉ hier
après-midi le blogueur
poitevin Ludovic Bonneaud
aux archives
départementales de Poitiers.
« Malheureux » depuis trois
mois à cause de la fermeture
de la salle de lecture, le
responsable de « Pourquoi
pas Poitiers » avait retrouvé
la banane et les anciens
journaux qu’il adore
éplucher.
»… SE DEMANDE
combien de temps la voiture
immatriculée dans la Vienne,
légèrement accidentée lors
des périodes de verglas de la
fin de l’année dernière, va
stationner sur le trottoir, à
proximité du carrefour des
rues de la Gibauderie et de
la Milétrie (Poitiers).
»… AIME bien le thème
choisi pour le Carnaval à
Poitiers cette année :
« Carnaval a des elles », en
référence à la Journée de la
femme qui tombe le même
jour, le 8 mars. Mais il se
creuse déjà la tête pour
trouver son déguisement,
puisque les organisateurs ont
ajouté une autre contrainte :
la couleur dominante devra
être le bleu. C’est un coup à
se retrouver au milieu d’une
nuée de Schtroumpfettes…
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