Ces oiseaux qui inspirent!

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Le samedi 18 août 2007
Ces oiseaux qui inspirent!
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Diane Lemieux rétrogradée
Dès ses premières décisions, la
nouvelle chef péquiste,... »
Une mission mal expliquée aux
Québécois
Simon Longtin est le cinquième soldat
québécois à laisser... »
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Le pluvier siffleur est une espèce en voie de disparition.
Ses œufs se confondent tellement bien avec le sol qu’il
est très facile de marcher dessus quand on se promène
dans son aire de nidification.
PC
Jacques Samson
Le Soleil
Québec
De tous les temps, les peintres ont été inspirés par la nature,
et les oiseaux qui en font partie ont toujours été des sujets
privilégiés. Dans la grande famille de la peinture, il y a ceux
qu’on appelle les peintres animaliers.
Parmi les plus célèbres et les plus
reconnus, il y a bien sûr Jean-Luc Grondin
et combien de milliers d’autres autant chez
les professionnels que chez les amateurs.
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Diane Lemieux rétrogradée
Une Australienne tuée par son chameau en ru
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20/08/2007
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Au cours des années, j’ai toujours publié un
certain nombre de photos d’oiseaux que
À consulter aussi
j’avais observés au cours de mes
excursions. Certains de ces clichés son
tombés dans l’œil de peintres et ils ont immortalisé sur toile ou en
sculpture ces oiseaux qui les avaient séduits.
Parmi les plus célèbres peintres à s’intéresser à mes oiseaux, il y a
Clémence Desrochers. Notre Clémence nationale avait vu à la une du
Soleil le fameux canard mandarin de Beauport. Elle l’a peint, l’a
exposé dans une galerie à Montréal, et l’oiseau a trouvé preneur.
Il y a aussi ce monsieur, dont j’ai malheureusement oublié le nom,
qui était venu m’emprunter ma série de photos du mandarin et qui,
supervisé par son professeur de sculpture, l’avait lui aussi
immortalisé à sa manière.
Il y en a bien d’autres qui m’ont demandé des photos d’oiseaux et à
qui je me suis toujours fait un grand plaisir d’en expédier. Plus
récemment, il y a eu Lili Bédard qui avait remarqué mon grand
héron perché sur une branche d’arbre dans le parc national de
Pointe-Pelée en Ontario.
Mme Bédard m’a demandé l’originale de la photo et en lui expédiant,
je lui ai fait promettre de me faire voir sa peinture aussitôt terminée.
Récemment, je recevais une photo de la toile et aujourd’hui, juste
pour m’amuser, je vous la présente juste à côté de la photo
originale.
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Une adolescente en fugue retrouvée assassiné
Un parachutiste survit à une chute libre de plu
km
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Vous voyez, les oiseaux, on peut en profiter de plusieurs façons. Ils sont là pour le plaisir de l’œil en nature, e
ou en peinture.
La menace humaine
Les oiseaux comme tous les animaux de la terre doivent se battre quotidiennement pour leur survie. Ils ont
beaucoup d’ennemis, de prédateurs comme on les appelle.
La menace est constante et souvent, au cœur de ces dangers qui planent, il y a l’être humain, souvent
accidentellement, mais aussi trop souvent par la bêtise.
Un exemple flagrant était porté à notre attention récemment dans une dépêche de la Presse canadienne en
provenance d’Halifax. Une espèce fragile, le pluvier siffleur, était en sérieux danger parce que des humains n’a
pas un très grand respect pour la nature.
Le texte de l’agence de presse, qui cite une biologiste des provinces atlantiques, est éloquent et je vous le livr
« Les humains sont au nombre des menaces à la survie des pluviers siffleurs, une espèce d’oiseaux qui niche s
plages des provinces atlantiques, et qui est en danger d’extinction.
« Il existe un certain nombre de menaces, comme les prédateurs, et les fortes marées engendrées par les tem
mais les humains en font aussi partie », explique la biologiste Sue Abbott. Mme Abbott travaille pour Études
d’oiseaux Canada, un organisme à but non lucratif voué à la conservation des oiseaux et de leurs habitats.
« Selon elle, le pluvier siffleur pourrait disparaître des provinces atlantiques. Il resterait moins de 500 adultes
cette espèce dans cette région au pays, dit-elle.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070818/CPSOLEIL/70817219/1002/CPSPORTS
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« Avec leur tête et leur dos couleur de sable, les pluviers siffleurs sont difficiles à voir. C’est la même chose po
leurs œufs, minuscules, tachetés de noir et de gris. Déposés dans un simple creux de la plage, ils se confonde
aisément avec le sable et le gravier environnants.
« Les Service canadien de la faune permet à des groupes comme celui de Mme Abbott de protéger les zones d
nidification d’espèces en péril par des cordes et des pancartes. Mais ces mesures ne permettent pas de protég
oiseaux et leurs nids contre les corneilles, les goélands et les ratons laveurs. Et les promeneurs, de même que
vandales, font aussi partie du problème.
« Les nids se trouvent entre les dunes et la ligne de la marée haute, si nous piétinons trop cette zone, les pluv
siffleurs ont du mal à nicher », explique Mme Abbott.
Sur une plage de Nouvelle-Écosse, cet été, des véhicules tout-terrain ont été utilisés pour arracher des pannea
avertissant de la présence de nids de pluviers siffleurs. Des vandales ont aussi détruit des installations de prot
sur une plage voisine d’Halifax. Dans les deux cas, les oiseaux ont abandonné leurs nids.
« À l’Île-du-Prince-Édouard, des motos hors route et des véhicules tout-terrain sont passés à travers des zone
protégées par un cordon, où nichaient des pluviers siffleurs.
« La simple curiosité des badauds peut parfois être nocive pour les oiseaux. Des passants se pressent contre l
installés au-dessus des nids pour protéger les œufs, ce qui fait peur aux adultes. Ils font alors semblant d’avoi
aile brisée pour attirer ce qu’ils pensent être un prédateur loin du nid. Ce faisant, ils gaspillent beaucoup d’éne
et le nid se retrouve exposé aux éléments.
« Des groupes comme celui de Mme Abbott collaborent avec le Service canadien de la faune pour administrer
programmes de surveillance, au moyen desquels des bénévoles parcourent les plages, vérifient l’état des zone
protégées et sensibilisent les baigneurs et les promeneurs à la protection des pluviers siffleurs. »
Quand on vient de lire ce qui précède, on est habité par un sentiment de révolte. Il y a malheureusement enco
beaucoup de gens qui prétendent aimer la nature et pourtant qui ne la respectent pas. Remarquez que ces ge
dans la vie de tous les jours, ont le même vis-à-vis de leurs frères humains. Quand on ne respecte pas ceux q
entourent, on n’a guère plus de respect pour la nature !
Dans les courriels
Dans un courriel, Odette Tremblay me dit avoir observé un merlebleu récemment dans le quartier Notre-Dame
Laurentides. « La semaine dernière, en prenant ma marche, j’ai aperçu un merlebleu en bordure de la route...
un peu effrayé et il s’est perché sur le fil électrique juste au-dessus de moi. J’ai pu très bien l’observer. Magnif
oiseau », écrit-elle.
Dans un autre courriel, Lucie Plamondon de Neuville me raconte ceci : « Hier, il n’y avait plus de liquide orang
mon abreuvoir à oriole. Un jeune oriole est venu sept ou huit fois sur le bord de ma fenêtre et il regardait dan
maison et chantait à tue-tête pour m’avertir qu’il n’y en avait plus... Du moins c’est ce que je pense... Bizarre,
ce pas ? Il a arrêté son manège quand je l’ai rempli... »
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