Comment régler son siège automobile
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Comment régler son siège automobile
Communiqué de presse Nanterre, le 23 juin 2010 A l’occasion des grands départs en vacances Régler son siège d’automobile, c’est s’assurer d’une conduite confortable et sécurisée Avec l’arrivée des vacances d’été, des millions de Français vont, comme chaque année, se retrouver sur les routes pour des trajets parfois très longs. Fatigue, énervement dû aux conditions de circulation ou à une météo capricieuse, excitation des enfants : le conducteur est physiquement mis à rude épreuve ! Parce que le siège est le premier élément de sécurité du véhicule, Faurecia, ème équipementier automobile mondial et n°3 mondial des sièges d’automobile, présente les règles à suivre pour une conduite confortable, apaisée et sécurisée. Conduire confortablement, cela s’apprend ! Lors d’un long trajet, la fatigue physique due à la position des jambes sur les pédales et des bras sur le volant ainsi qu’à la concentration nécessaire lors de la conduite peut s’avérer dangereuse. Or, le siège est un élément de confort essentiel pour une conduite sécurisée et moins fatigante. Samuel Baudu, Expert Confort chez Faurecia précise : « Si la pause toutes les 2 heures est indispensable, le réglage du siège est lui fondamental. Un réglage optimal peut éviter l’apparition d’inconfort (engourdissements, raideurs musculaires), voire de douleurs lombaires. Et il assure une protection maximale des occupants en cas de choc. L’objectif des multiples réglages est de permettre à chaque utilisateur d’adopter une posture dite de moindre inconfort associée à la répartition idéale des points de pression entre son corps et le siège. ». Comment régler son siège de manière optimale ? Samuel Baudu nous livre ses conseils pratiques : 1 Le siège doit être réglé à l’arrêt avant de boucler la ceinture. Il faut plaquer son bassin dans le fond du siège afin qu’il n’y ait aucun écart entre le bas du dos et le dossier du siège. (visuel 1) Page 1/3 2 1. Régler l’avancée ou le recul du siège. Pour ce faire, le conducteur doit placer son pied sur l’accélérateur, puis enfoncer la pédale. Avec l’accélérateur enfoncé, le bord avant du siège doit être en contact avec la cuisse, sans la comprimer fortement, car cette position sera maintenue longtemps. En position débrayée, le bord avant du siège peut comprimer la cuisse plus fortement, la position n’étant que temporaire. (visuel 2) 2. Ajuster la position des bras. Il faut régler l’inclinaison du dossier de telle sorte que, bras tendus vers le volant, en position « 10h10 », le dos en contact avec le dossier, le conducteur puisse toucher le volant avec ses poignets. Les bras ne seront ainsi ni trop tendus ni trop repliés lorsque les mains seront posées sur le volant. (visuel 3) 4 4. Régler toutes les dimensions de l’appuie-tête. L’appuie-tête est avant tout un élément de sécurité. Son sommet doit arriver au même niveau que le haut de la tête. Si il possède un réglage permettant son avancée ou son recul, il convient de le régler de telle façon que, lorsque le conducteur penche sa tête en arrière, il puisse très rapidement être en appui sur l’appuie-tête. Le respect des consignes aboutira au soulagement des muscles, facilitant la relaxation. Spécialiste de l’intégration du siège complet, Faurecia a développé le concept Whipshell, qui permet une approche globale de la sécurité en choc arrière. Grâce aux outils de modélisation, les ingénieurs de Faurecia ont pu localiser avec précision la position optimale de l’appuie-tête par rapport à la tête de l’occupant. La réduction de la distance les séparant permet d’éviter le phénomène du « coup du lapin » et ainsi d’assurer un niveau de protection maximal, (visuel 5) 3 3. Régler la hauteur du siège. « L’objectif est ici de voir correctement tant la route devant le véhicule que les panneaux de signalisation», explique Samuel Baudu. Le plus simple est de chercher à monter le plus haut possible, d’identifier une gêne (tête trop proche du toit, peu de visibilité extérieure en hauteur), puis de redescendre petit à petit jusqu’à faire disparaître la gêne. (visuel 4) 5 Dernier conseil. Il faut garder à l’esprit que toute posture est bonne… pour un temps limité. Lors de trajets « longue durée » sur autoroute offrant une activité de conduite monotone, il est recommandé de modifier sa position (à l’arrêt !). (Les visuels sont téléchargeables en haute définition à l’adresse suivante : http://presse.faurecia.fr - © Copyright Faurecia - Tous droits réservés) Page 2/3 Le siège, premier élément de sécurité d’une automobile Le siège est le point de liaison entre l’occupant et le véhicule. Par ses ancrages au plancher et le maintien du corps, il joue un rôle clé dans la sécurité des occupants en cas de choc. Depuis 2008, des tests EuroNCAP spécifiques aux sièges ont été mis en place. Xavier Cerrillo, Expert Sécurité chez Faurecia, explique : « Le siège est l’élément central de la sécurité : il est en contact permanent avec l’occupant avant, pendant et après le choc. Pour dissiper le maximum d’énergie cinétique dégagée lors d’un accident et limiter la gravité des blessures, la structure du siège doit absorber le maximum d’énergie au plus tôt. Grâce au développement de son expertise sécurité, Faurecia pilote les zones de déformations programmées dans la structure. » Lors d’un accident, le véhicule est soumis à une décélération violente qui se traduit par la transmission d’une onde de choc à travers son châssis. L’occupant va subir une décélération comparable à 30 fois son poids. Le siège a dès lors pour fonction de maintenir l’occupant en position, de contrôler ses déplacements, de minimiser les blessures et de résister aux efforts qu’il subit. Cette triple contrainte ne peut être résolue que par une conception intégrée du siège et de ses composants pour que le siège soit bien arrimé au plancher et pour qu’il garantisse un espace de survie, notamment en cas de choc latéral. Faurecia, n°3 mondial des sièges d’automobile Architecte du siège, Faurecia en conçoit, produit et assemble les principaux composants : armatures, glissières, articulations, mousses et coiffes, équipements de sécurité et de confort. Le Groupe produit 100 millions de mécanismes de réglage de sièges chaque année dans le monde. Plus de 90 % des sièges produits par Faurecia équipent les véhicules ayant obtenu 5 étoiles aux crash-tests Euro NCAP. Avec 150 nouveaux brevets déposés chaque année, la division Sièges de Faurecia investit dans les projets d’innovation qui enrichissent le confort par des solutions « premium « tout en améliorant continuellement les performances de sécurité et de consommation des véhicules. Illustration supplémentaire du savoir-faire de Faurecia, le Groupe a inauguré en 2009 son nouveau centre mondial de recherche sur les mécanismes de sièges à Caligny (France), où 200 ingénieurs et techniciens dédiés à l’innovation et au développement travaillent en synergie avec tous les sites de production et de R&D à travers le monde. En contribuant à la réalisation de véhicules plus propres, sans compromis sur la sécurité, le confort et la qualité perçue, Faurecia crée des solutions qui apportent plus de valeur ajoutée à l’automobile. Contacts Faurecia est l’un des leaders mondiaux (N°6 mondial) de l’équipement automobile dans quatre activités clés : sièges d’automobile, technologies de contrôle des émissions, systèmes d’intérieur et extérieurs d’automobile. Le Groupe a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires pro-forma de 11,3 milliards d’euros, intégrant Emcon Technologies et Plastal Allemagne. Il emploie 62 000 personnes dans 32 pays sur 200 sites et 33 centres de R&D. Faurecia est coté sur le marché NYSE Euronext de Paris. En savoir plus : www.faurecia.fr Faurecia Olivier Le Friec Responsable des Relations Presse Tél. +33 (0)1 72 36 72 58 Mob. +33 (0)6 76 87 30 17 [email protected] TBWA\Corporate Anne-Laure Bellon Tél. +33 (0)1 49 09 27 93 [email protected] Page 3/3