Eco de la bourse
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Eco de la bourse
L’ECHO SAMEDI 17 MARS 2012 53 Out of office Moteur Classe A: le format compact de Mercedes-Benz Classe A, une petite Mercedes au cœur d’un segment convoité. PHILIPPE DE BARSY © PF Dessous de table Retour aux origines, en tram Ancien dépôt de tram transformé en restaurant, «L’Origine» est devenu un lieu magique. ROMARIN T rivières, dans le Hainaut. Ce village, inséré dans l’entité de La Louvière, a connu la première ligne électrifiée de la région du Centre. Après avoir été mué en local pour des entreprises, son ancien dépôt, qui fut le point de départ de trois lignes après l’aventure du tram à vapeur, a été transformé en un restaurant et aussi en une salle festive. L’endroit touche au surréalisme… Un fameux challenge relevé par Angelo Licata, un ancien de la grande distribution et de la téléphonie. Pour installer les bureaux de cette dernière activité, il avait racheté, en ruine, l’ancien dépôt vicinal. Lorsqu’il cède sa société à un «major» du secteur (The Phone House), cet épicurien d’origine italienne, songe à aménager l’endroit en un restaurant et un hôtel. Un an de travail fut nécessaire afin d’adapter et d’aménager le bâtiment. Le résultat est surprenant, avec sa grande salle et surtout ses petits espaces privatisés, conviviaux, tous offrant une déco différente. On les réserve pour des fêtes entre amis ou pour une réunion professionnelle. L’ambiance se veut résolument «lounge», tout comme la musique, également multiculturelle. Dans l’ancien dépôt, on a aménagé une très grande salle (250 convives en situation assise). Impressionnant. Et bientôt, un hôtel de douze chambres s’ouvrira dans l’ancienne maison qui accueillait jadis le transformateur. La province du Hainaut ne s’est pas trompée en remettant aux auteurs le Prix «Rénovation d’un ancien site». En cuisine, Thierry Balzarini Originaire de Morlanwelz, rien ne le prédestinait vraiment à devenir chef de cuisine, lui, ancien travailleur dans le bâtiment. Il a appris sur le tas, auprès d’un pâtissier et d’un restaurateur, avant d’aller poursuivre son apprentissage en Corse. Thierry Balzarini propose une cuisine actuelle, inventive, avec des produits qu’il exige irréprochables (fraîcheur et qualité). Et même si des explications sont parfois nécessaires pour certains produits, les plats sont imaginés dans un bel esprit d’œcuménisme gastronomique: franco-belges avec des touches italiennes et une pointe asiatique. A la carte, six entrées L’ambiance de «L’Origine», dans l’ancien dépôt, se veut résolument lounge, tout comme la musique, également multiculturelle. L’Origine, on y va pour la déco, l’assiette et le verre. (19-24 euros), six plats (24-31) et trois desserts (10). Deux menus ramènent l’addition solide à 45 euros (4 services) et 55 (5 services). Deux forfaits «vins» sont également à conseiller, choisis dans une cave faisant la part belle aux crus transalpins (majorité des références entre 20 et 40 euros la bouteille): sélection «classique» (15 euros) et sélection «L’Origine» (35 euros). Le bar est proposé en croûte d’herbes et xistora (petite saucisse de porc ibaiona aux épices du chorizo), quenelles de topinambour, huile vierge de Sicile. Le veau est cuit à basse température avec une fricassée d’artichauts et iringis (une espèce de champignon) à la menthe, une mousseline de pompadour et un fond à la sauge. L’agneau français peut être suggéré en roulé avec des pimientos del piquillo (petits poivrons rouges) confits, caponata et rattes du Touquet. La caponata est une recette sicilienne qui associe plusieurs légumes, des olives, des câpres et un peu de vinaigre On aura compris: on y va pour le cadre, la déco, l’assiette et le verre. et nous donne un vin d’un étonnant équilibre entre le fruit, la concentration, un élevage boisé juste, intégré, et des notes de fruits mûrs, sans excès. Il fait désormais partie du «top» des grands vins languedociens. Mais on apprécie aussi son blanc (cépages roussanne et viognier) aromatique, aux évocations de fruits à chair blanche. Sans oublier sa Cuvée «Majeure» (un rouge), issue de petits rendements, à la fois élégant et concentré. Le producteur est venu présenter ses vins dans le cadre étonnant du restaurant-winery «Les Papilles» à Bruxelles. On y conseille son lunch à 18 euros (entrée-plat ou platdessert) et son menu à 35 euros (avec un choix de quatre entrées, quatre plats et deux desserts). Côté vin, l’option est bonne: on choisit sa ou ses bouteilles dans la partie boutique et on se les fait servir par un sommelier très pro. Le prix? Celui à emporter plus dix euros de droit de bouchon (quinze pour ceux «à bulles»). Un exemple: la Cuvée Majeure du Grand Crès vous coûtera 30 euros. De La Romanée Conti aux Corbières Nouveau salon du Goût Hervé Leferrer assume un parcours singulier dans le monde du vin. Après avoir été le régisseur du plus que célèbre Domaine de La Romanée Conti en Bourgogne (à VosneRomanée), il décide de changer d’air. Cap vers le sud. Et c’est dans les Corbières, en Languedoc, qu’il découvre des vignes abandonnées, entre landes et garrigues, entre Ferrals et Fabrezan. Cette dernière commune a vu naître Charles Cros, le créateur du gramophone, qui allait bien sûr être au départ de l’industrie musicale. Passer de vins illustres à une appellation modeste? Leferrer ne l’entend pas de cette oreille. Il estime que ce terroir peut produire de grands vins. Et il le prouve. Il fait renaître ce vignoble de 19 ha, planté de cépages locaux (grenache, syrah, cinsault), mais aussi en y incorporant le bordelais cabernet-franc. Avec ce dernier, il produit désormais un des plus grands rouges languedociens. «Cressaia» est né avec le millésime 2007. Et si ce cépage atypique pour la région est associé à d’autres historiquement adaptés, l’assemblage final n’est pas figé. Il est élevé dans le bois, des demi-muids (500 litres de contenance), Des chefs, des traiteurs, des ateliers, des démonstrations, une sélection de cavistes, un «kids corner», des boutiques (notamment de matériel de cuisine et d’art de la table): «Good Food» se tiendra du 23 au 25 mars à l’«Aula Magna» de Louvainla-Neuve. Il réunira 80 producteurs, artisans, vignerons aussi. Cinq univers différents où les boutiques (notamment d’épicerie fine) voisineront avec des démonstrations de «cuisiniers à domicile», des dégustations et initiations aux vins (avec l’Italie à l’honneur). L’Origine, 2, rue de l’Arbre Borne, 7100 Trivières. Tél. 064/264.264. Fermé samedi midi, dimanche soir et lundi, www.lorigine.be Le Domaine du Grand Crès, contact pour la Belgique : andré@fief-vins.com Les Papilles, 782, chaussée de Waterloo, 1180 Bruxelles, www.lespapilles.be Good Food, Aula Magna, Place Raymond Lemaire 1, 1348 Louvain-la-Neuve, 23 mars (18-22h), 24 mars (10-19h) et 25 mars (10-18h). Entrée : 8 euros. www.goodfoodfestival.be La tenue décontractée, pas de cravate, de «Dr. Z», président du directoire de Daimler AG et responsable de Mercedes-Benz Cars, évoquait-elle le souvenir de ses «années américaines»? Rien de tout cela. La tenue «casual», pour lui-même comme pour l’équipe dirigeante de Mercedes-Benz qui l’entourait, exprimait visiblement l’ambition de conquérir une nouvelle catégorie de clients avec une Mercedes-Benz à l’image de la société moderne. De la Classe A, la «nouvelle» à cinq places n’a plus que l’appellation. C’est un modèle en rupture totale avec la géniale «A» originelle, dont la création remonte à 1998… Quinze ans déjà! Tant l’architecture de la première était développée en hauteur, tant celle-ci est basse, sportive même. D’ailleurs, selon Gordon Wagener, directeur du bureau de style de Mercedes-Benz Cars, «elle affiche le design le plus dynamique de la gamme compacte». Sans doute le plus aérodynamique aussi avec un Cx de 0, 26 et un maître couple d’ampleur limitée. Un détail: toutes les antennes de la Classe A sont dissimulées sous le déflecteur ceinturant l’arrière du toit. Du carburant épargné! La silhouette sculpturale de la nouvelle Classe A à traction avant la positionne dans la frange «chic et sportive» du segment, ce que confirme l’offre mécanique composée de moteurs délivrant de 80 kW/109 ch à 155 kW/211 ch. Tous les modèles disposent de série de la fonction Stop/Start Eco. L’ergonomie et le style de l’habitacle s’accordent tant aux attentes que crée une Mercedes qu’à l’élégance sportive de la carrosserie. À la version de base personnalisable par une foule d’options, s’ajoutent les lignes d’équipement «Urban», «Style» et «AMG Sport». L’équipement témoigne de la jeunesse du projet. La génération iPhone sera comblée: les fonctions de leur «outil» de prédilection s’accordent totalement — en option – au système de commande et d’affichage. La Classe A Sport «Engineered by AMG», déclinée en A 250 Sport et A 220 CDI Sport, affiche une évidente parenté avec l’étude style exposée à Bruxelles en janvier dernier. Son train de roulement, dont l’ensemble avant développé par AMG, bénéficie de réglages spécifiques. Elle comporte la grille de calandre diamant, des jantes AMG de 18 pouces à 5 branches en alliage léger exclusives (pneus 235/40), des étriers de frein peints en rouge. Une pointe de rouge habille les jupes avant et arrière AMG. Rouges encore, les surpiqûres ornant le volant, les sièges, ainsi que les ceintures de sécurité, l’éclairage des instruments de bord et les cerclages des buses d’air. Les Classe A bénéficient du radar anticollision avec freinage d’urgence assisté adaptatif, qui réduit les risques de télescopage et du système de protection préventive des occupants inauguré sur la Classe S il y a dix ans. Une panoplie de systèmes d’aides à la conduite empruntés aux gammes supérieures est proposée. L’intégrale de Mercedes-Benz. La Classe A sera commercialisée à la rentrée… L’été paraîtra long!