Blessed In Sin (BC et OLNM)

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Blessed In Sin (BC et OLNM)
Blessed In Sin (B.C. et O.L.N.M)
Écrit par Laurent
Dimanche, 01 Juillet 2001 12:59
1. BLESSED IN SIN a été créé en 1993, juste après votre départ de BLOODY RITUAL…
Pouvez-vous nous remémorer l’histoire de ce dernier ?
B.C : BLOODY RITUAL fut créé par OVER LORD NASTY vers 1990. Il a trouvé un guitariste
et un batteur, puis plus tard un bassiste. En 1991/1992 avec il y a eu les premiers concerts
locaux , les premières compositions et la première véritable démo ; ‘’ Knowledge of shadow’’est
sortie fin 1992 , contenant une intro + 4 titres de thrash /death. Je les ai rejoint en tant que
guitariste rythmique en janvier 1993 et jusqu’à septembre on a répété des nouveaux morceaux
+ reprises (vieux Sepultura, Slayer et Rotting Christ) et fait 4 concerts ( 2 en France et 2 en
Espagne) . Très peu de temps après être revenu d’ Espagne en septembre, moi et mon frère,
avons quitté BLOODY RITUAL suite à des problèmes avec le guitariste compositeur. Ce dernier
s’est donc occupé des vocaux et ils ont pris un autre guitariste (qui plus tard a rejoint B.I.S. sur
la démo ODES OBSCURES) et ils ont sorti une 2ème et dernière démo en 1994 . Parallèlement
B.I.S débutait , on partait de zéro, sans musiciens, sans local, sans contacts, sans matos ; et
pour la première fois je devais composer des morceaux en vue de les répéter avec un groupe .
Aujourd’hui les anciens membres de BLOODY RITUAL ne sont plus dans le Métal à l’exception
du bassiste qui joue dans KALISIA et HEGEMON. Il m’arrive encore d’écouter B.RITUAL, ce fut
une très bonne expérience et le guitariste m’ a influencé pour mon style.
2. Vous avez enregistré un live à Toulon en 1995 “ a tribute to Euronymous ”. Est-ce
que sa mort vous a touchée personnellement ? Le Black métal part “ en couilles ” :
idéologies hippies, politiques et attitudes mercantiles etc. Est-ce que vous pensez que
sa mort y est pour quelque chose ?
B.C. : je réponds seulement que je n’ai pas connu Euronymous personnellement... Ce qui a
tué le Black Metal est sa commercialisation, car comme tout produit le ’’ Black ‘’ doit devenir
accepté, attirant , politiquement correct , bref ceux qui font leur business avec font tout pour se
faire le maximum de fric. Une fois à la portée de tout le monde il n’est pas étonnant de voir
n’importe qui en écouter et de voir toutes sortes d’attitudes ... Il y a eu quelques meurtres (et
autres actes)dans la scène B.M. qui ont attiré des individus vers ce mouvement, ainsi que les
rapaces des mags, labels qui ont vu un nouveau filon à exploiter... je me demande ce qui ce
serait passé si les meurtres auraient justement été commis sur les infâmes porcs de ces
mags/labels...
O.L.N.M : La mort d’Euronymous m’a touchée dans le sens où un grand homme est mort, un
des 2 pilier du renouveau du Black mtal. Si le black dépérit c’est à cause du mauvais fric qu’on
lui injecte mais aussi à cause des nouveaux arrivés qui ne respecte pas l’essence même du
black et qui font tout et n’importe quoi, de la stupide surenchère pour se donner un nom, se
faire un statut. Mais même Euronymous vivant n’aurait rien pu changer, ainsi va le monde. Les
groupes n’ont pas su utiliser tout le business et les médias pour faire progresser une
philosophie, ils se sont fait happer dans la bouche du capitalisme pour être manger sans en
tirer d’autre parti qu’un maigre avantage financier. On pourrait utiliser le black pour influer le
monde grâce à sa commercialisation à outrance, mais personne n’est assez fort pour résister
au dieu dollars !
3. Si l’inverse se serait produit Eurnymous tuant Varg , lui auriez-vous fait un tribute ?
B.C. : j’ai fait ce Tribute car Euronymous a eu beaucoup d’importance pour la scène B.M. et
son évolution, pas seulement parce que j’écoute Mayhem. Je n’ aurais fait un tribute à Count G.
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si l’inverse s’était produit.
O.L.N.M : Je n’ai pas fait l’éloge d’un mec assassiné, qui qu’il soit, pas plus que celle d’un
assassin. Il s’agissait d’honorer la mémoire d’un personnage mythique à la hauteur de son
mythe et pas d’un imposteur.
4. Que pensez vous de l’orientation musicale prise par Mayhem et Burzum ?
B.C. : pas grand chose ; pour BURZUM je me suis arrêté à ‘’Hvis lyset...’’ et pour MAYHEM à
‘’Wolf lair...’’ que je trouve bien musicalement mais ce qu’ils ont fait après ne m’intéresse pas,
j’ai écouté de rares fois mais je pense qu’ils ont perdu la magie/feeling qu’ils dégageaient
autrefois, tout comme IMMORTAL, DARKTHRONE, EMPEROR, SAMAEL etc. O.L.N.M :
Mayhem n’existe plus depuis longtemps. J’aimerai croire qu’ils restent intègres mais je ne peux
m’y résoudre. Quand à Varg, c’est la première fois qu’il ne change pas d’opinions religieuses ou
philosophiques en tant d’années. Il est peut-être sur la bonne voie. J’ai toujours aimé sa
musique, c’est le personnage trop arrogant, et trop versatile que je n’aime pas.
5. En Juin 1997, en profanant le cimetière de Toulon, vous affirmez haut et fort vos
idées politiques et spirituelles… L’impact est tel que cette image a désormais tendance à
prendre le pas sur vos qualités musicales…
B.C. : Tu te trompes, je n'ai jamais rien clamé pendant cette période (j'étais incarcéré), ce sont
les médias qui ont raconté n'importe quoi sur notre compte… Ils ont un grand pouvoir. Ces
événements ont fait connaître le nom de BLESSED IN SIN à des personnes qui n'avaient
jamais écouté notre musique, mais paradoxalement, je pense que nous avions un meilleur
statut juste avant tout çà. Ceux qui écoutaient B.I.S. avant juin 96, nous appréciaient pour notre
musique/idéologie. Après la profanation et ce que çà a engendré, beaucoup de choses ont
changé. J'apprécie toutefois la “mauvaise“ pub que nous a faite des mags comme Hard-Rock
ou Hard n Heavy, car nous n'avons rien en commun avec eux et l'image du “black“ qu'ils
donnent. C'est d'ailleurs navrant de voir que des groupes comme MAYHEM, SAMAEL,
EMPEROR… rentrent dans le jeu de ces mags. Autrefois, ces derniers insultaient ces groupes
“lucifériens, satanistes, nazis…“ qui faisaient une musique de merde. Depuis que les ventes ont
augmenté, ils ont subitement retourné leurs vestes…ainsi que les groupes.
6. En musique, quelles sont vos influences ?
B.C. : je m'inspire de vieux heavy, Black, de IRON MAIDEN à BEHERIT, SIGH, ROTTING
CHRIST…En général je ne compose pas en essayant de m'influencer de tel ou tel groupe, c'est
seulement après avoir composé que je remarque parfois que le riff fait penser au style d'un
autre groupe.
7. « Melancholia » était un album déprimant textuellement parlant… Vous dites que vos
textes sont inspirées des œuvres de célèbres poètes et écrivains comme BAUDELAIRE,
SHAKESPEARE,LOVECAFT, JIM MORISSON… Mais ne seraient-ils pas aussi le
témoignage écrit de la biographie de l’un d’entre vous ou, tout simplement un reflet de
votre vision du monde ?
O.L.N.M: Mes textes sont inspirés par ceux des grands écrivains, mais aussi par des textes
anciens ainsi que ceux de grands historiens. Il va de soi que ce que j'écris est aussi un reflet de
ce que je suis, je ressens. Tout ce que j'écris, même si j'ai des sources d'inspirations diverses
(d'ivresse) restent des éléments qui me touchent personnellement. Ainsi, “Under the veil of
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Isis“ et “Remembrances“ ont été écrites en souvenir de ma petite sœur décédée. Des morceaux
comme “De Profundis tristitia“ ou “Melancholia“ retracent mon état d'esprit à des moments bien
précis de ma vie, et j'y ai ajouté quelques modifications lors de mon incarcération. Princesse a
été écrite en prison. Là-bas, le soir, je pouvais entendre Sa voix qui me disait de tenir bon, que
ce que je subissais était joie et allégresse comparé à ce qu' Elle avait subie des siècles
auparavant. D'autres textes sont plus des histoires, comme “Erzebeth“. Voilà pour les textes de
“Melancholia“.
8. Que pensez-vous de ce que l’on raconte actuellement, à savoir que la scène Black
française serait en pleine émergence , à l’inverse de la scène Norvégienne qui se ferait
plus discrète ?
B.C. : Tout ceci est dépassée. En 94/95, OK, la scène française se développait et connaissait
ses meilleurs groupes (OSCULUM INFAME, Les BLACK LEGIONS, PURITAS VIRGINUM,
FUNERAL, FUNEBRES NUPTIAE, LORD…) et parallèlement la scène norvégienne, mourante,
décevait de + en +. Aujourd'hui je ne me reconnais plus dans cette actuelle pseudo scène
Black, et je n'ai pas de temps à perdre avec des parasites.
O.L.N.M : J'emmerde la majorité de la scène Black ( française et étrangère) qui passe son
temps à se la jouer “TRUE EVIL“ comme si ces gens vivaient dans des cryptes et étaient de
grands tueurs psychopathes. J'aime les gens honnêtes et simples. Mais il est vrai que la scène
voit surgir des hordes qui n'ont rien à envier à la scène nordique. Il faudrait que ces bâtards de
labels et mags français s'en rendent comptent! Ce qui explique que ces gens ne s'intéressent
qu'aux groupes étrangers, c'est qu'ils sont eux mêmes des musiciens, ratés il est vrai, et donc,
frustrés. En conséquence ils font comme si cette scène n'existait pas ou était sans intérêt.
Toujours est-il que je préfère les années 94/95 avant que ces fils de putes de rapaces ne
gangrènent notre musique, notre ART!
9. Votre nouvel album a été signé sur le nouveau label « Nihil Voces records »… Pour
avoir choisit un aussi jeune Label après une signature avec AMI Prod ?
B.C. : Mes préoccupations ne sont pas d'être sur un gros ou petit label, ce qui compte est que
le label soit honnête, aime notre musique, respecte nos choix et nous produise nos CDs.
O.L.N.M : Aucun label plus important en France ne m'intéresse. Le seul label non underground
qui pourrait recevoir un accord de ma part pour nous signer serait Holy Records, car ils ont su
rester loin de toutes ces vilaines polémiques et ne nous ont jamais diabolisés! Ils semblent
honnêtes. Quand aux autres “gros labels“ vu les merdes qu'ils signent je suppose qu'ils ne
doivent jamais rentrer dans leurs frais! Ils ne nous intéressent pas plus que ce que nous les
intéressons. Avec leur pseudo attitude “black“ très “DANCE“ et très “DRUCKER“ on ne voit pas
très bien ce qu'on irait faire avec des gens pareils! A quand le concert black métal pour la lutte
contre le sida, ou opération du riz pour l'ARMENIE? Tu vois ces mecs produisent, vendent du
black politiquement correct, c'est à dire des groupes satanistes qui veulent bien avoir un
comportement humaniste très tendance, des païens qui aiment les gens qui les ont torturés et
brûlés, des groupes de black qui renient leur passé, et toutes ces petites merdes sont prêtes à
dénoncer toutes les attitudes qui ont donné au black ces lettres de noblesse. Et si tu regardes
bien la scène actuelle, que vois-tu ? Des tapettes et des drags queens qui hurlent qu'ils faut
respecter les racines, les coutumes des autres et qui eux rejettent leur appartenance culturelle
et ethnique! Nous n'avons décidément rien à voir avec ces gens. Alors qu'ils arrêtent d'utiliser le
black à des fins humanistes et lucratives et qu'ils fassent de la variété, si ils en sont capable, le
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black n'est pas fait pour eux. De toute manière tout c'est très bien passé avec A.M.I et pour
l'instant tout ce passe bien avec NIHIL VOCES alors les autres labels on s'en tape! (Surtout
avec les tunes qu'on gagne!)
10. Peut on avoir quelques précisions sur le concept qui enveloppe l’album ?
O.L.N.M : Le concept majeur de ce nouvel album sera la fin du règne du christ et de son père,
ainsi que des odes aux divinités anciennes. Il y aura aussi un morceau qui sera l'héritier direct
de “Melancholia“, et la suite du morceau “ode obscure à la dame noire“ de notre dernière démo.
Ce sera l'album des révélations, ceux qui auront l'intelligence, la connaissance comprendront et
transcenderont, les autres apprécieront seulement.
11. Et pour le style ?
B.C : Le 2éme album sera fidèle au style de BLESSED IN SIN, c'est à dire toujours très
mélodique, mélancolique, agressif et il y aura autant de synthé que sur ODES OBSCURES.
Certains passages sont d'ailleurs très proches de nos démos, d'autres ont des influences
comme MAIDEN, BATHORY, les B.LEGIONS, VELES…
12. Concernant l’enregistrements du CD, vous avez une galère de dernière minute : le
départ de votre batteur. Que s’est-il passé ?
O.L.N.M : Il a préféré partir à la veille de notre 2ième album, après quelques concerts.
S’investir dans B.I.S demande du temps et beaucoup de courage. IL avait trop de pression, il
nous a expliqué qu’il préférait partir. L’image de B.I.S, tous les problèmes que l’on a traversé
l’on affecté, et quand on vit ces problèmes au quotidien, on peut craquer. Il n’a pas été
hypocrite, et il a tenu tant qu’il a pu. On ne lui en veut pas, et on reste en bons termes.
13. Racontez nous comment avez vous fait face à la situation 2 semaines avant d’entrer
en studio ?
O.L.N.M : On a reculé d’une semaine le studio, et surtout dès que notre batteur nous a
prévenu qu’il allait craquer on a contacté Lord Diabolus qui nous a dit O.K. C’est un véritable
ami, de longue date, pour qui j’ai énormément de respect, et c’est aussi un excellent musicien
qui s’investit à fond. On lui a envoyé les morceaux de l’album sur K7 pour qu’il les bosse et on a
fait 5 répétitions en tout et pour tout avec lui. B.I.S a toujours été une question de volonté, et
malgré les embûches on a continué. La détermination est ce qu’il y a de mieux.
14. Au final, comment s’est passé l’enregistrement de l’album ?
B.C. : Nous n’avons pas encore terminé ; il reste un morceau synthé/voix à enregistrer, et
ensuite le mixage qui va prendre plusieurs jours. On a pris beaucoup de retard suite à des
problèmes informatiques. O.L.N.M : On veut aussi prendre notre temps pour être à fond dans
l’album et ne pas être pressé. On veut du recul pour écouter chaque partie et pour ne pas se
planter au mixage. On fera du mieux possible en fonction de nos moyens plus que légers,
heureusement que l’ingé son est cool.
15. Vous allez sortir un 45 tous intitulé « Honor the Anus o Mary. En pleine préparation
de lalbum, c’est plutôt intriguant comme démarche ?
OLNM : Je ne vois pas en quoi c’est intriguant. Le 45 tours est quelque chose de spécial , d’à
part. C’est en quelque sorte un tribute à tous ces groupes qui nous ont poussé à faire du Black.
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Un retour aux sources. Et il faut bien comprendre que 2ème album ou pas, on reste Blessed In
Sin, underground et vrai.
B.C. : Il faut dire que ce EP est prévu depuis 1999 et que nous l’ avons enregistré seulement en
avril 2001, et en même temps on a enregistré un nouveau titre pour un split CD avec KNACHT
et SEIGNEUR VOLAND. Il y aura donc normalement 3 nouvelles releases de B.I.S. qui vont
sortir à peu d’intervalle près mais ce n’était pas planifié.
16. On a pu récemment vous voir sur scène, notamment à Toulouse (avec MUNDZUK,
ARKHAM, et SEIGNEu VOLANT) et Marseille (en compagnie d’ABORYM, ARKON…).
Commençons par la date de Toulouse, comment s’est-elle déroulée ?
B.C : On a eu beaucoup de problèmes de son, et la majorité du public était trop statique ; à
part çà, çà c'est bien passé, on a joué environ 1h20 ou 1h30, dont la plupart des morceaux de
MELANCHOLIA, ainsi que pas mal de nouveaux morceaux, + des vieux titres synthé/voix et
GOETIA de nos démos.
O.L.N.M: Le son était pourri, c'est peu de le dire. Les 2 ingés sons étaient des enculés. Mais le
public a apprécié, c'était l'essentiel. Tous les groupes ont assuré, et cela nous a surpris. Les
autres concerts sont trop loin pour que je me souvienne de tout, mais le public aujourd'hui est
trop statique, en 95/96 cela bougeait et hurlait beaucoup plus.
17. Et le 3 Juin à Marseille ?
O.LN.M. : Le son était bien meilleur et l’ambiance aussi. I l y a toujours des ivrognes, des
incultes, c’est un fait, mais au final c’était mieux à Marseille. Et puis là au moins on a eu droit à
de vrais pogos, je me serais cru en 1993 ! !
B.C : ce fut nettement mieux qu’ à ST ORENS et vraiment différent ; les groupes qui ont joué :
GASMAH, AD HOMINEM, KRISTALLNACHT, A.INFAUSTUS , BLESSED IN SIN et ABORYM.
Effectivement le public était beaucoup + motivé, et ce concert restera un bon souvenir aussi car
on a rencontré ATTILA et ABORYM.
18. Des rares concerts que vous avez donné, il y-a-t’il une région, peut être même un
pays, où le public se montre particulièrement accueillant ?
B.C. : Avec BIS, on a joué seulement en France, et plus précisément dans le sud : Avignon,
Aubagne, St-Orens et plusieurs fois à Toulon. Je peux seulement comparer le public par
rapport à deux périodes : en 1995 il ne connaissait rien au B.M., donc il était surpris par notre
musique axée sur les mélodies des guitares, 2 chanteurs, ainsi que les passages de synthé et
il y avait aussi le “look“(clous, maquillage, épée etc.) et l'ambiance, rituel,
incantations…aujourd'hui les gens “connaissent “le “B.M.“ donc ce n'est plus pareil, beaucoup
se la jouent et se permettent de juger alors qu'ils ne sont que des ratés.
O.L.N.M : Partout les HIEROPHANTES sont accueillis de manière triomphale, sauf par les
quelques débiles locaux. Le public nous respecte pour ce que nous sommes, et nous
respectons le public pour ce qu'il est! Mais il est à déplorer que la majorité du public n'a plus
aucun contact avec ce que je pourrais appeler “ occultisme“ pour simplifier, et on se demande
à quoi fait référence cette musique de nos jours, car ce qui la caractérisait hier semble avoir
totalement disparu aujourd'hui! On voit ici ou là de vagues références (déplacées) à des
idéologies “politiques“, mais la majorité des gens qui prétendent appartenir à tel ou tel
mouvement de pensée n'a absolument aucune culture. Il semble que l'âme noble du black
metal se soit perdue entre Bière, Baston et Bêtise générale.
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19. Pour conclure, vos projets immédiat après la sortie de l’album ?
B.C. : Ca va déjà prendre quelques mois d'ici à ce que le 2ème album sorte, d'ici là on aura
enregistré les titres pour notre 45 tours “HONOR THE ANUS OF MARY“ que SOULSELLER
produira, et on va enregistrer 1 nouveau morceau qui paraîtra sur une release avec des
nouveaux titres de KRISTALLNACHT et SEIGNEUR VOLAND. Merci pour ton interview.
O.L.N.M : Après la sortie de l'album, on se reposera, on travaillera le troisième album et on
dépensera la fortune que nous avons gagné. Plus quelques partouzes et autres réjouissances
du même acabit. Merci pour ton interview et si il y des demoiselles mignonnes et majeures à
combler sexuellement, qu'elles me contactent et m'envoient leur photo, nue de préférence. Je
ne réponds pas aux mecs.
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