Ondes à une dimension Ondes à deux
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Ondes à une dimension Ondes à deux
1. Préliminaires. 1.1. Définir de la manière la plus complète possible une onde mécanique progressive. On appelle onde mécanique progressive, le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans transport de matière mais avec un transport d’énergie. 1.2. Compléter les cases blanches du tableau de l’annexe à rendre avec la copie avec les expressions suivantes : Ondes à une dimension Ondes longitudinales Ondes lors de la compression dilatation d'un ressort Ondes transversales Onde le long d'une corde Ondes à deux dimensions Ondes à trois dimensions Onde sonore Onde à la surface de l'eau 2. Célérité de l’onde sonore : première méthode. Deux microphones M1 et M2 sont disposés de telle manière que la distance M1M2 vaut 2,00 m. Les signaux électriques correspondant aux sons reçus par les microphones sont enregistrés grâce à un ordinateur. Julien lance immédiatement l’enregistrement puis donne un coup de cymbale devant un des micros. La température de la pièce est de 18°C. Les courbes obtenues sont représentées en annexe à rendre avec la copie. 2.1. Devant quel micro Julien a-t-il donné un coup de cymbale ? Justifier de deux manières différentes. Julien a donné un coup de cymbale devant me micro M1 : en effet, c’est le micro qui reçoit le son en premier, et avec l’amplitude la plus forte. 2.2. Déterminer l’expression puis effectuer le calcul de la célérité de l’onde sonore. Faire apparaître toute construction graphique nécessaire sur les courbes de l’annexe ! Tension U (V) Microphone M1 Tension U (V) Microphone M2 Pour le micro M1, on mesure graphiquement la longueur correspondant à 0,020s (on trouve 9,94cm en rouge) et la longueur correspondant à l’instant t1 de réception du signal (on trouve 0,87cm en vert), ce qui donne comme calcul : t1 0,87 0, 020 1, 7.103 s 9,94 Pour le micro M2, on mesure graphiquement la longueur correspondant à 0,020s (qui n’est pas la même, on trouve 9,42cm en rouge) et la longueur correspondant à l’instant t2 de réception du signal (on trouve 3,62cm en vert), ce qui donne comme calcul : t2 3, 62 0, 020 7, 7.103 s 9, 42 D’où la vitesse du son : v d d 2, 0 3,3.102 m.s 1 3 3 t2 t1 7, 7.10 1, 7.10 3. Célérité de l’onde : deuxième méthode. 3.1. Déterminer la période puis la fréquence du son émis par le diapason. On mesure la longueur pour l’échelle (8,77cm en rouge, équivalent à 10ms) et la longueur pour 4 7,99 10 1 1 2,3ms 2,3.103 s d’où f 4, 4.102 Hz périodes (7,99cm en vert), d’où T 4 8, 77 T 2,3.103 Microphone M1 Julien éloigne le microphone M2 peu à peu jusqu’à ce que les courbes soient de nouveau en phase. Il réitère l’opération jusqu’à compter cinq positions pour lesquelles les courbes sont à nouveau en phase. La distance D entre les deux microphones est alors égale à 3,86 m. 3.2. Pourquoi compte-t-on plusieurs retours de phase plutôt qu’un seul ? On compte plusieurs retours de phases pour mesurer autant de longueurs d’onde et diminuer ainsi les incertitudes de lecture de mesure 3.3. Définir la longueur d’onde. Déduire sa valeur numérique de l’expérience précédente. La longueur d’onde est la distance qui sépare deux points consécutifs dans le même état de phase (ou d’oscillation). La longueur mesurée (3,86m) correspond à 5 longueurs d’onde, d’où 3.4. Calculer alors la célérité de l’onde. v T v T 0, 772 3, 4.102 m.s 1 2,3.103 3,86 0, 772m 5 1. La fondamentale manquante Déterminer la hauteur du son joué par le piano. Expliquer votre raisonnement. Les fréquences harmoniques sont des multiples de la fondamentale, et seule la fréquence fondamentale f1 a été enlevée, les harmoniques sont présentes : Les harmoniques sont toutes séparées les unes des autres par f 250Hz , on peut supposer que la première fréquence harmonique à 500Hz est telle f 500 250 Hz que f 2 f1 2 d’où f1 2 2 2 On vérifie qu’on retrouve bien la deuxième harmonique de la sorte : f3 3 f1 3 250 750Hz On perçoit donc un son à la fréquence 250Hz, même si la fréquence fondamentale a disparu. 2. L’effet de masquage 2.1. Déterminer le niveau d’intensité sonore minimal pour qu’un son de fréquence 800 Hz soit audible en présence d’un son masquant de fréquence 1 kHz et de niveau sonore 55 dB. Reporter les constructions graphiques sur la courbe en annexe. Graphiquement, on lit que pour 800Hz le niveau sonore minimum pour que le son soit perçu doit être de 40dB. Que vaut alors l’intensité sonore I de ce son à 800 Hz ? L 10 log I I0 L 10 I I 0 10 1, 0.10 L I log 10 I0 12 40 10 L I 1010 I0 10 1, 0.108W .m2 2.2. Effet de masquage lors du passage d’un train 2.2.1. L’orateur ne se rapproche pas mais parle plus fort. Là où se trouve l’auditeur, l’intensité sonore de l’orateur est I1 1,0.105W .m2 : déterminer s’il perçoit le son. Calcul du niveau d’intensité sonore : L 10log I1 1, 0.105 10log 70dB I0 1, 0.1012 Le niveau d’intensité sonore étant supérieur à 60dB, l’auditeur percevra ce que dit l’orateur. 2.2.2. Si l’orateur ne parle pas plus fort mais se rapproche de l’auditeur, à quelle distance de l’auditeur devra-t-il se placer pour être audible ? Justifier les étapes de votre raisonnement. L1 10 log I1 I0 et I1 k ainsi que L1 50dB d12 L2 10 log I2 I0 et I 2 k ainsi que L2 60dB d22 On peut trouver une expression de k en fonction des données connues de l’énoncé (I 1 et d1), puis réinjecter cette expression dans celle de I2 : d’où I 2 k I1 d12 I1 d12 d22 Puis utiliser tout ça dans l’expression du niveau d’intensité sonore L2, afin de déterminer d2 : L2 10log I d2 I2 I d 2 10log 1 1 2 10log 1 1 2 I0 I0 d2 I0 d2 I d2 L2 10log 1 10log 1 2 d2 I0 d2 L2 L1 10 log 1 2 d2 d2 L2 L1 10 log 1 2 d2 or L2 60dB L2 L1 10dB d2 10 log 1 2 10dB d2 d2 log 1 2 1 d2 d12 101 d22 d2 2 101 d12 d2 d1 101 AN : d2 0,32m Si l’orateur ne change pas son intensité sonore émise, il faut que l’auditeur se rapproche à moins de 32 cm pour pouvoir l’entendre. Remarque : toute autre méthode de résolution qui mène à ce résultat est aussi exacte !