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Expert dans l’accord du participe passé ? ou nous vous envoyons les projets que nous avons choisi de subventionner. 10. Les malfaiteurs se sont faits arrêter à la frontière ou Les malfaiteurs se sont fait arrêter à la frontière. 11. Elles se sont laissées tomber ou elles se sont laissé tomber. Faut-il écrire : 1. « Quelles erreurs ai-je commis ? » ou « quelles erreurs ai-je commises ? » 2. Le piano ne vaut plus les euros qu'il a coûtés ou le piano ne vaut plus les euros qu’il a couté. 12. Elles se sont données trois jours pour réfléchir ou elles se sont donné trois jours pour réfléchir. 13. Voici la maison qu'ils se sont construits ou Voici la maison qu'ils se sont construit ou voici la maison qu'ils se sont construite. 14. Différentes monarchies se sont succédées ou différentes monarchies se sont succédé. 3. La récompense que nous a value ce travail ou la récompense que nous a valus ce travail ou la récompense que nous a valu ce travail. 4. Des ennuis, nous n'en avons jamais eu ou des ennuis, nous n'en avons jamais eus. 5. Cette solution est meilleure que nous l'avions imaginée ou cette solution est meilleure que nous l'avions imaginé. 6. Quelles œuvres auriez-vous préférées entendre ? ou quelles œuvres auriez-vous préféré entendre ? 7. C'est une symphonie que nous avons déjà entendue jouer plusieurs fois ou c'est une symphonie que nous avons déjà entendu jouer plusieurs fois. Réponses : 1. « Quelles erreurs ai-je commises ? » Le participe passé s’accorde avec le COD placé avant l’auxiliaire avoir, c à d ici quelles erreurs, féminin pluriel (cas général). Réforme proposée par le CILF : Quelles erreurs ai-je commis ? 2. Le piano ne vaut plus les euros qu’il a couté. Combien a-t-il coûté ? qu' est complément circonstanciel, et non COD. Le participe reste donc au masculin singulier. 8. Elle s'est laissée prendre au piège ou elle s'est laissé prendre au piège. 9. Nous vous envoyons les projets que nous avons choisis de subventionner Le participe passé des verbes tels que peser, coûter, mesurer, valoir, etc. ne s'accorde jamais avec le complément circonstanciel qui exprime la mesure (le complément répond à la question combien ?). 3. La récompense que nous a value ce travail. Ben oui, c’est agaçant, mais la récompense est bien COD du verbe valoir, donc accord ! Réforme proposée par le CILF : La récompense que nous a valu ce travail. l'infinitif. Leur participe passé ne s'accorde donc jamais. aimer faire préférer croire interdire refuser demander penser souhaiter devoir permettre vouloir dire pouvoir etc. 4. Des ennuis, nous n'en avons jamais eu : Quand le COD est le pronom en, le participe est toujours au masculin singulier, quels que soient le nombre et le genre du nom que représente en. 5. Cette solution est meilleure que nous l'avions imaginé : Quand l' représente une proposition, le participe reste au masculin singulier. Ne pas confondre avec l' qui représente un nom. 10. Les malfaiteurs se sont fait arrêter à la frontière. Le participe passé de faire est toujours invariable quand il est suivi d'un infinitif, même quand il est pronominal. On écrira : Les malfaiteurs se sont trompés. Forme pronominale : le verbe être est mis ici pour avoir (Les malfaiteurs ont trompé eux-mêmes) et endosse donc les mêmes règles. Trompé s’accorde avec le COD se. Réforme proposée par le CILF : Les malfaiteurs se sont faits arrêter. 11. Elles se sont laissées tomber. 6. Quelles œuvres auriez-vous préféré entendre ? Quelles œuvres est COD de entendre, il ne commande pas l'accord de préféré. 7. C'est une symphonie que nous avons déjà entendu jouer plusieurs fois. que, mis pour symphonie, est COD de jouer, il ne commande pas l'accord de entendu. 8. Elle s'est laissé prendre au piège. s', qui représente elle, est COD de prendre au piège, il ne commande pas l'accord de laissé. Réforme proposée par le CILF : Elle s’est laissée prendre au piège. 9. Nous vous envoyons les projets que nous avons choisi de subventionner. Quand les verbes ci-dessous sont construits avec un infinitif, le COD est toujours celui de Le sujet exprimé de tomber est le pronom se mis pour elles : le participe passé laissées s'accorde donc avec ce pronom. Les Rectifications de l'orthographe proposées en 1990 préconisent l'invariabilité de laissé lorsqu'il est suivi d'un infinitif. Elles se sont laissé tomber. Je les ai laissé partir. Réforme proposée par le CILF : Elles se sont laissées tomber. 12. Elles se sont donné trois jours pour réfléchir. « Elles ont donné trois jours à elles » se n'est pas COD ; trois jours est COD, mais il est placé après le participe : donné ne s'accorde pas. Réforme proposée par le CILF : Elles se sont données trois jours. et donc aussi « Elles se sont dites des gros mots », « Elles se sont ries de ses manières »... Arrgh ! 13. Voici la maison qu'ils se sont construite. « la maison qu'ils ont construite à eux » se n'est pas COD ; qu' est le COD du verbe et il est placé avant le participe : construite est au féminin singulier comme qu' mis pour la maison. Réforme proposée par le CILF : Voici la maison qu’ils se sont construits. 14. Différentes monarchies se sont succédé. « les monarchies ont succédé à elles-mêmes » se n'est pas COD ; il n'y a aucun COD : succédé ne s'accorde pas. Réforme proposée par le CILF : Différentes monarchies se sont succédées source : http://grammaire.reverso.net/4_1_09_accord_du_ partisipe_passe_avec_un_infinitif.shtml http://www.reformeduparticipepasse.com/pages/l es-3-regles.html