Press review 11-11-2013
Transcription
Press review 11-11-2013
Press review 11-11-2013 Now Lebanon Suleiman: The extension of my mandate is undemocratic http://bit.ly/1azVoSD BEIRUT - Lebanese President Michel Suleiman said on Saturday that the extension of his mandate is undemocratic. “There is no reason why a military official cannot become president… but if the issue of extending my mandate was brought up, I would say it is undemocratic,” Suleiman told Al-Jadeed television. He also said that “the title of my visit to Saudi Arabia is Lebanon, and I will not be discussing the issue of cabinet formation.” Suleiman added: “My call for dialogue still stands and the Baabda Declaration is essential for dialogue.” On Friday, Suleiman said that his country would “benefit significantly” from his meeting with Saudi Arabia King Abdullah Bin Abdel Aziz. Press reports emerged in the past week that Lebanon’s president was set to visit Saudi Arabia in the coming days to seek Riyadh’s support for the formation of a new government as Lebanon enters its eighth month of a political deadlock over a new cabinet. An-Nahar reported on Thursday that Suleiman would visit Saudi Arabia before the Africa-Arab summit in Kuwait he is scheduled to attend on November 18. Suleiman had originally been scheduled to visit the desert Kingdom in September, but the trip to Riyadh was postponed reportedly due to the Saudi leadership shifting the focus of its attention to Syria while putting Lebanon on the backburner. Berri urges cabinet formation http://bit.ly/1ajmh0C Speaker Nabih Berri urged the formation of a new cabinet as soon as possible as Lebanon enters its eight month without a new government. “The country urgently needs a new cabinet because the situation is not acceptable amid the absence of a cabinet,” Berri said in remarks published Monday by Al-Joumhouria newspaper. Berri also tackled his meeting with Caretaker Prime Minister Najib Miqati, which took place on Saturday at his residence in Ain al-Tineh. “I clarified to Miqati that there is no word in the constitution related to caretaking for a resigned cabinet. There are texts that are related to caretaking for the parliament in case it was dissolved, and in this case the parliament’s bureau would do all the caretaking measures,” Berri said. He also said that he responded to Miqati’s call for a parliament session to clarify what caretaking means. “There will be a legislative parliament session in a [previously] set date, and you can attend it with your cabinet,” Berri said he told Miqati. The Saturday meeting between Miqati and Berri came after a war of words between the two top political figures. Miqati and Berri have exchanged contentious words after the former called for a parliament session to clarify the tasks of the caretaker cabinet, while Berri said Miqati would not even attend the session. However, Miqati said following his Saturday meeting with Berri that their ties were excellent. The Daily Star Alain Aoun says meeting with Future MPs positive http://bit.ly/1azVM3u BEIRUT: MP Alain Aoun from MP Michel Aoun’s Free Patriotic Movement said the dialogue between his group and the Future Movement was “positive” and participants from both sides showed “a good will to reach understanding on common denominators.” “The FPM is working to build bridges of communications with all the parties, including the Lebanese Forces and the Kataeb Party,” Aoun said in an interview to be published in a local newspaper Monday. Future and FPM lawmakers held an ice-breaking meeting in Parliament last Thursday, the first of its kind in years. L’Orient Le Jour Hommage de Raï au chef de l’État http://bit.ly/17pYvly Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a exprimé hier son appui au président Michel Sleiman, qui avait renouvelé son opposition à une prolongation de son mandat. Le chef de l’Église maronite a regagné hier Beyrouth au terme d’une visite au Vatican où il a participé à l’assemblée plénière du Tribunal suprême de la Signature apostolique, juridiction supérieure du Saint-Siège. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le ministre sortant du Travail, Sélim Jreissati, représentant le président de la République, le président du Conseil maronite central, Wadih el-Khazen, le vicaire patriarcal, Mgr Boulos Sayyah, MM. Élie Sfeir et Philippe Tarabay et un grand nombre de prêtres. Après avoir exposé l’objectif de sa visite au Vatican, le patriarche a souligné la consternation du pape François devant ce qui se passe en Syrie, au Liban et dans la région, et fait part de ses prières pour un rétablissement de la paix. À la question de savoir s’il a invité le souverain pontife au Liban, Mgr Raï a répondu : « Nous ne pouvons pas l’inviter actuellement. Notre vie au Liban relève du miracle. C’est la providence qui nous protège étant donné la situation qui prévaut au plan de la sécurité et la prolifération des armes aux mains de la population. » « Pour n’importe quel prétexte les routes sont coupées et la vie est paralysée. Pour pouvoir accueillir quelqu’un, nous devons préparer le pays pour qu’il soit de nouveau hospitalier », a-t-il déclaré. Prié ensuite de commenter la nouvelle déclaration du président Michel Sleiman qui a réaffirmé son opposition à une prolongation de son mandat, Mgr Raï a estimé que le chef de l’État qui, « en prêtant serment, a promis de protéger la Constitution, ne peut pas violer ses dispositions ou les amender à des fins personnelles ». « La grandeur d’un chef d’État se mesure à son détachement du privé et c’est ce que le président Sleiman est en train de montrer. Nous le soutenons de toute notre force », a-t-il poursuivi en exprimant le souhait que la présidentielle aura lieu dans les délais constitutionnels « pour préserver le Liban et l’alternance au pouvoir qui reste fondamentale dans la mesure où elle représente un des principaux aspects de la démocratie ». « Si nous la perdons, nous aurons tout perdu », a insisté le chef de l’Église maronite qui a déploré dans ce cadre « l’initiative des députés de prolonger leur mandat sans en référer au peuple, ainsi que la paralysie du Conseil constitutionnel ». « Ces pratiques ne correspondent pas à la nature et à la culture libanaises », a-t-il regretté, en encourageant le chef de l’État à continuer d’insister pour l’élaboration d’une loi électorale juste et équitable, pour l’organisation des législatives et la mise en place d’un nouveau gouvernement, capable de faire face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté. Kanaan : Le CPL possède une feuille de route qui jette les bases de la IIIe République http://bit.ly/19d2gFm Le député Ibrahim Kanaan a annoncé hier que « le Courant patriotique libre (CPL) possède une feuille de route pour la naissance d’une IIIe République, basée sur un véritable partenariat entre les composantes libanaises, sur la parité et sur une loi électorale garante d’une bonne représentativité ». « Aucun pays au monde n’est dirigé par un chef d’État, un Premier ministre et un président de la Chambre. Nous avons besoin d’un pays dirigé par un seul chef et d’un gouvernement qui garantit le partenariat, et au sein duquel les forces politiques seront représentées selon leurs poids respectifs », a-t-il affirmé lors d’un débat autour de l’accord de Taëf organisé par le comité des études au sein du CPL. Le député Kanaan a en outre déclaré que le CPL est détenteur d’une « feuille de route réformatrice sur le plan financier et économique basée sur les 33 décisions et recommandations issues de la commission parlementaire des Finances » qu’il préside. Selon le député, cette feuille de route « permet d’assurer les droits sociaux, la sécurité sociale, l’adoption de la grille des salaires et l’équipement de l’armée sans oublier l’électricité, l’eau et les télécommunications ». M. Kanaan a en outre assuré que l’accord de Taëf « visait à supprimer la résistance libanaise incarnée en 1988 par le général Michel Aoun et le gouvernement qu’il présidait », estimant que ce document avait également pour objectif de consacrer « l’équation de la sécurité syrienne, après que les Syriens ont été chargés de la sécurité du Liban, en échange de sa souveraineté ». Il a indiqué par ailleurs que « le système politique actuel oblige le Liban à avoir recours aux mandats en raison de ses mécanismes qui ne permettent pas de régler les différends au sein des institutions ». « Comment Taëf donne-t-il au Premier ministre désigné la prérogative de former le gouvernement, sans lui fixer un délai pour la mise en place de son équipe ? » s’est-il interrogé, en reprochant à cet accord de mettre le Liban à jamais à la merci de l’entente consensuelle ou des différends externes. Berry-Mikati : une réconciliation dans la forme seulement http://bit.ly/19d2kou Le chef du gouvernement démissionnaire, Nagib Mikati, et le président de la Chambre, Nabih Berry, ont eu samedi une longue réunion de franche explication qui leur a permis de normaliser leurs relations ébranlées par une polémique autour de l’ordre du jour de la réunion parlementaire que M. Berry souhaite convoquer. Le conflit entre les deux hommes a été ainsi réglé, mais dans la forme seulement. Leurs points de vue continuent de diverger au sujet de la légalité de l’Assemblée que M. Berry envisage toujours de convoquer. C’est ce que révèlent d’ailleurs les propos tenus par M. Mikati à la presse. Le chef du gouvernement souhaite entre autres que le Parlement se réunisse pour définir l’expédition des affaires courantes et montrer ainsi que certains dossiers ne devraient pas figurer à l’ordre du jour d’une séance parlementaire. M. Berry reste en revanche opposé à cette idée. Répondant aux questions de la presse au terme de l’entretien qui s’est déroulé à Aïn el-Tiné, le Premier ministre démissionnaire a déclaré : « S’il y a une polémique médiatique, c’est toujours pour le bien public », avant de rendre un vibrant hommage au président de la Chambre. « La réunion qui a duré plus d’une heure nous a permis d’exposer chacun son point de vue concernant l’ordre du jour de la réunion parlementaire, at-il ajouté. Nous voulons savoir qui est l’autorité habilitée à dire qui de nous deux a raison », a ajouté M. Mikati, en précisant, en réponse à une question, qu’aucune autorité n’a été encore déterminée.