Siemens quitte le capital d`AREVA NP, ouvrons le débat dans nos

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Siemens quitte le capital d`AREVA NP, ouvrons le débat dans nos
Siemens quitte le capital d'AREVA NP, ouvrons le débat dans nos syndicats
Extrait du Union des Syndicats CGT du Groupe AREVA
http://cgt-areva.org/spip.php?article122
Une communication du 28 janvier ouvrant le débat dans la
CGT du Groupe
Siemens quitte le capital
d'AREVA NP, ouvrons le débat
dans nos syndicats
- AVENIR D'AREVA -
Date de mise en ligne : mercredi 11 février 2009
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Siemens quitte le capital d'AREVA NP, ouvrons le débat dans nos syndicats
Le groupe Siemens vient d'officialiser son retrait du capital d'AREVA NP, confirmant
l'annonce faite en milieu de semaine dernière. En tant que salariés et citoyens nous
constatons en le déplorant l'échec d'une coopération
industrielle productive. Ce, alors que le premier défi projeté en commun, l'EPR, a permis
une reprise de la filière nucléaire à un niveau inégalé, incitant ailleurs dans le monde à des
regroupements industriels dans la filière.
Le départ de Siemens révèle, malgré toute la volonté des travailleurs européens, français et allemands, que le
capitalisme s'enrichit du nationalisme et suit une logique obscure de compétition, d'affrontement en vue de plus de
gains. Cela est contraire aux idéaux de rapprochement des peuples pour le bien être, la réponse aux besoins
communs, que prétend incarner l'Europe.
Nous croyons que l'absence de politique européenne de l'énergie, les antagonismes affichés de Madame Merckel et
Monsieur Sarkozy, ont fait le lit de cette rupture et posé le contexte des affrontements économiques et sociaux de
demain.
Le débat sur l'avenir et la stratégie d'AREVA vient à cette occasion de franchir un cap. Penser des partenariats ou un
partenariat industriel, la capitalisation du groupe, est plus que jamais une contrainte ajoutée au défi industriel. Il
importe d'en peser chaque terme, pour prendre les décisions les plus fondées sur des critères sociaux,
économiques, industriels et politique.
Une réponse francofrançaise immédiate, acceptable, reste une augmentation de capital par l'Etat. Ce dernier s'est
projeté au secours du secteur financier, il peut tout à fait et contrairement à son intention initiale mobiliser en
faveur d'AREVA, le fonds souverain d'intervention qu'il a bâti. Cette intervention durable ou transitoire permettrait de
concevoir avec sérénité la stratégie d'alliance ou de partenariat en rapport avec la réalité du marché des
équipements et services nucléaire.
Le plan KronBouyguesSarkozy est en tout état de cause, toujours rejeté par les syndicats du groupe AREVA eu
égard à ses nombreuses conséquences.
La CGT qui a approuvé, avant la crise financière, le plan stratégique d'AREVA exige que les investissements de
modernisation et de capacité prévus en France soient réalisés. Les activités d'AREVA dont la croissance joue un rôle
moteur dans l'économie nationale doivent être soutenues, a contrario un réexamen global des risques doit être
opéré.
Les salariés, les syndicats du groupe attendent des réponses du gouvernement actionnaire. Ils réclament une vraie
maîtrise publique de la filière nucléaire, garante sur le plan industriel, social et financier.
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