Le TANGO ARGENTIN à ORLEANS
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Le TANGO ARGENTIN à ORLEANS
Le blog du TANGO ARGENTIN à ORLEANS Page 1 of 5 ok Rechercher J'aime ce blog Le TANGO ARGENTIN à ORLEANS Contact Qui sommes-nous ? TANGO PORTEÑO ORLEANS - 13 rue Albert Laville - 45000 ORLEANS 06 98 22 38 41 - 02 38 81 17 41 www.tangoporteno-orleans.com 1 2 Description : Une association Loi 1901, agréée jeunesse et sport. Ce blog vous propose des articles sur la culture argentine en général. Retour à la page d'accueil Contact Recevez notre information suivant vendredi 29 janvier 2010 Inscription à la newsletter Votre eMail El Gaucho - 1 Envoyez ce blog à vos amis Recommander ce blog Catégories BD argentine (2) Orchestres tango (1) Pampa : El gaucho (1) Démarrer le tango argentin (1) Stages inter & avancés (1) Voeux (1) Approfondir... Río de la Plata - Rivière de l'argent Au fil des jours... El Gaucho - 1 José Muñoz 2 - Carlos Gardel en « blank et noir » José Muñoz 1 – Biographie & Expo Voeux 2010 Des pieds à la tête avec Astor Piazzolla Claudia Miazzo & Jean Paul Padovani - Stages 2010 Découverte du tango argentin - Vendredi 22 janvier 2010 liste complète A ne pas manquer Le site de Tango Porteño Orléans Mais qui donc est le personnage mythique du « Gaucho » argentin ? A l’occasion de la projection parisienne du film « El Gaucho », signé Andrés Jarach, nous vous invitons à découvrir quelques images de l’Argentine des immensités plates et souvent sèches, peuplées de troupeaux, bœufs ou moutons, et de leurs gardiens à cheval, les Gauchos. Mais comme « El Gaucho » est aussi un disque, savourez la musique du film, qui ponctue les silences d’un gaucho taciturne. Elle est composée et réalisée par Christoph Müller et Eduardo Makaroff, deux des trois piliers de Gotan Project. Et aussi dans cette vidéo, le chanteur Melingo sur ces paroles : Le silence est la fleur que j’ai appris à cultiver un bon remède pour la douleur c’est encore mieux que de pleurer. http://www.tango-argentin-orleans.com/ 04/02/2010 Le blog du TANGO ARGENTIN à ORLEANS Page 2 of 5 Rechercher J'aime ce blog ok Le DVD : Quark productions/Naïve - En Patagonie argentine, un dresseur de chevaux et as du rodéo embarque son petit garçon de 4 ans pour la première fois dans un périple qui, de trophée en trophée, les mènent à la mer. Le film est un carnet de bord, rude et tendre à fois, de cette équipée. Le CD : Mañana Music/Naïve Sources : http://www.mananamusic.com/# Par Tango Porteño Orléans - Publié dans : Pampa : El gaucho Ecrire un commentaire - Recommander mardi 26 janvier 2010 José Muñoz 2 - Carlos Gardel en « blank et noir » Carlos gardel – La voix de l'argentine, Tome 2, est un album en noir et blanc. Dans l'interview ciaprès, l'auteur précise l'origine de son attirance pour la planche dessinée, et les raisons de son entrée dans la famille du « blank et noir » comme il le dit avec l'accent sud-américain. Il s'explique également sur ses attaches avec le cinéma puis la musique. Les années 40 et 50, âge d'or des historietas argentines ont illuminé l'enfance et l'adolescence du dessinateur : Quels sont les albums qui vous ont marqué à l'époque ? Le premier, c'était Bucky Bug, l'histoire d'un groupe d'insectes, écrite dans les années 30. C'était très écologique, puisqu'ils vivaient dans un terrain vague en recyclant tous les rejets des humains. J'avais cinq ans, et j'étais captivé par cette histoire, même si je ne savais pas lire. À 9 ans, j'ai découvert Alberto Breccia et Hugo Pratt, en achetant des magazines. Et quand j'avais 11 ans, mes parents m'ont inscrit à l'école panaméricaine d'art. Vous avez très tôt eu envie de devenir dessinateur ? Oui, j'étais totalement sûr que je voulais faire du dessin narratif, pas de la littérature dessinée. Dans ces années où l'abstraction régnait, la bande dessinée était le seul refuge du figuratif. Je faisais de la bande dessinée de façon clandestine vis-à-vis de mes professeurs, et ça me donnait beaucoup de tristesse. C'était comme un grand amour, un peu honteux, que l'on ne pouvait pas exhiber en public. On me regardait comme un phénomène, en me disant : « Tu fais de la bande dessinée ? Mais tu as l'air intelligent, pourtant? » D'où venait ce mépris pour la bande dessinée, selon vous ? La bande dessinée a remis ensemble ce qui est né ensemble. Il y a un conflit entre l'image et les mots. Le mot vient de l'image et ne veut pas le reconnaître. La sacralité, c'est les mots, et l'image, elle, fait peur. Elle mange les mots. Le cinéma vous a-t-il également influencé ? À cette époque, on voyait quatre longs-métrages par jour, et la fenêtre du cinéma m'aidait à développer ma culture visuelle. J'admirais le néoréalisme italien, les films du réalisme poétique français des années 30 avec Jean Gabin et Arletty, le Bergman du début, et l'expressionnisme allemand des années 20. Dans ces films muets, les corps faisaient la narration, tout ça formait le chaudron visuel de notre expérience. http://www.tango-argentin-orleans.com/ 04/02/2010 Le blog du TANGO ARGENTIN à ORLEANS Page 3 of 5 J'aime ce blog Toujours du noir et blanc ? Oui, je l'avais découvert avec Pratt, j'ai continué avec les comics américains. La famille du blanc et noir a toujours été celle dans laquelle j'ai voulu rentrer. Hugo Pratt racontait la lumière, Alberto Breccia plutôt l'obscurité. Contact - C.G.U. - Signaler un abus ok Rechercher Et vous ? J'aimerais penser que j'habite à la frontière. Tout comme je suis né à la limite de Buenos Aires, là où commence la pampa. Et la couleur ? J'ai passé plus de trente ans avec la bande dessinée en blanc et noir. Seulement l'encre, les plumes et les pinceaux à ma table à dessin. Les couleurs ont commencé à apparaître avec le désir de dessiner mon endroit natal. Buenos Aires me demandait le bleu ou le jaune, tandis que New York, la ville d'Alack Sinner, ne me demandait rien. Dans ce monde d'images, quelle place occupe la musique ? J'ai grandi entre le tango de ma mère et la musique classique de mon père. Puis à 12 ou 13 ans, j'ai commencé à écouter du rock anglo-saxon. Et j'ai découvert ensuite le jazz du début du 20e, toute cette famille des voix cassées, de Bessie Smith à Billie Holiday. Finalement, en musique, j'ai trouvé un équilibre binaire, entre une noire du nord, Billie Holiday, et un blanc du sud, Carlos Gardel. VOIR LA VIDEO très courte -1'20 dans laquelle José Muñoz parle de son personnage Carlos Gardel : http://www.linternaute.com/livre/bd-manga/interview/jose-munoz/carlos-gardel.shtml Source : http://bd.blogs.sudouest.com/interview 24/01/2008 Par Tango Porteño Orléans - Publié dans : BD argentine Ecrire un commentaire - Recommander mardi 12 janvier 2010 José Muñoz 1 – Biographie & Expo Profitons de la 37ème édition du festival international de la bande dessinée d'Angoulème qui ouvrira ses portes le 28 janvier 2010 pour découvrir José Muñoz, dessinateur argentin qui en présida la 35ème édition, en 2008, et en dessina l'affiche ci-dessus. José Muñoz est né à Buenos Aires en 1942. Il manifeste très tôt un grand intérêt pour l’art et la bande dessinée et n’a que douze ans quand, à défaut de pouvoir entrer aux Beaux-Arts, il suit des cours de sculpture, peinture et marionnettes dans l’atelier d’Huberto Cerantonio. Parallèlement, il fréquente les cours d’Alberto Breccia, dont il hérite un talent caractéristique et novateur, notamment dans l’utilisation du noir et blanc. En 1959, il rencontre Hugo Pratt, qui l’engage quelques années plus tard pour dessiner dans le magazine Misterix : la série Precinto 56, influencée par le roman noir et le cinéma américains, relate les aventures de Zero Galvàn, qui préfigure le personnage d’Alack Sinner. Contraint de fuir la dictature, Muñoz émigre en Europe en 1972. Après un séjour de deux ans en Angleterre, où il travaille pour la presse hebdomadaire et les comics populaires, il part en Espagne, puis en Italie : il se fait connaître dans le mensuel Linus, avant d’être publié en France dans Charlie Mensuel. Sa rencontre avec Carlos Sampayo – argentin exilé lui aussi, féru de poésie et de littérature, donne naissance à une grande complicité et une longue collaboration. Avec Carlos Sampayo il construit des histoires politiquement engagées, faites de révoltes et de frustrations, où les cases se déforment et les personnages se distendent dans des atmosphères particulièrement sombres. Dans des décors de grandes métropoles, les deux auteurs dépeignent la situation politique et sociale de leur époque, avec la musique qui revient comme thème récurrent au travers de l’illustration des bars à tango et des clubs de jazz newyorkais. Leur vision du sordide confine parfois à la poésie. Ils vont ainsi créer Alack Sinner, détective privé dont les aventures, sur fond de jazz, dépeignent avec humanisme les bas-fonds new-yorkais. En 2007 José Muñoz est couronné par le Grand Prix de la Ville d’Angoulême pour l’ensemble de son oeuvre. José Munoz expose ses dessins originaux à Paris dès le 14 janvier 2010 ! A l'occasion de la parution du Tome 2 de Carlos Gardel – La voix de l'Argentine, signé José Muñoz et Carlos Sampayo, la Galerie Martel et les éditions Futuropolis inaugurent une exposition des planches originales qui se prolongera jusqu'au 24 février 2010. Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 14 janvier 2010 à partir de 18h30. (Galerie Martel, 17 rue Martel, 75010 Paris - 01.42.46.35.09) http://www.tango-argentin-orleans.com/ 04/02/2010 Le blog du TANGO ARGENTIN à ORLEANS Page 4 of 5 Rechercher J'aime ce blog ok Sources : http://bd.casterman.com/albums_detail.cfm?id=7730 http://bd.casterman.com/catalogues_list.cfm?CategID=1518&OwnerId=811 http://www.linternaute.com/livre/bd-manga/interview/jose-munoz/affiche-festival-bd-angouleme.shtml Par Tango Porteño Orléans - Publié dans : BD argentine Ecrire un commentaire - Recommander mercredi 6 janvier 2010 Voeux 2010 Tous nos voeux pour une année tango riche de progrès, de découvertes et de joies. Pour Tango Porteño Orléans l'année 2010 démarre avec un programme tango chargé : Vendredi 8 janvier : la Compagnie Buenos-Aires Tango, de Tango Porteño se produit à l'occasion de la cérémonie des voeux du Maire d'Orléans à l'intention de ses personnels, au Zénith. Nous danserons successivement sur Astor Piazzolla, La Fernandez Fierro, Demoliendo Tango & Roberto Zerillo. Vendredi 15 janvier : la milonga et les stages mensuels avec Claudia et Jean-Paul reprennent, exceptionnellement à la salle de la Cigogne, dans le quartier St Marceau. Nous vous attendons nombreux pour ce bal tango et ces ateliers qui constituent un riche complément aux cours hebdomadaires. Voir plus bas. Vendredi 22 janvier : soirée découverte du tango argentin. Une belle soirée en perspective avec trois heures de stage suivies d'une pratique, d'une galette et d'un show. N'hésitez pas à diffuser l'information à vos proches, et à les rejoindre à partir de 22h00 afin de partager avec eux les festivités de fin de soirée. Voir plus bas. Par Tango Porteño Orléans - Publié dans : Voeux Ecrire un commentaire - Recommander samedi 2 janvier 2010 Des pieds à la tête avec Astor Piazzolla DES PIEDS ... Nos lecteurs tangueros reconnaitront sans aucun doute sur la pochette ci-dessus le jeu de pieds de François et Claire, dont ils suivent les cours hebdomadaires à Orléans. D'autres auront peut-être déjà vu ces mêmes pieds sur le blog de notre photographe officiel et ami ERic ROSier, alias EROS, qui publie cette pochette de disque et un commentaire dans lequel vous découvrirez comment et à la suite de quoi, les pieds de vos professeurs se retrouvent désormais sur les 1500 pochettes du CD qu'un groupe suisse consacre à Astor Piazzolla. Voir le lien au bas de cet article. A LA TÊTE ... Le tango est-il - une musique pour danser ? une musique pour chanter ? une musique pour écouter ? En 1917, lorsque Carlos Gardel accompagné du guitarriste José Razzano interprète le texte de Pascual Contursi « Mi noche triste », et que Enrique Santos Discépolo dit de lui qu'il fait « monter le tango des pieds aux lèvres », cela ne signifie pas que Gardel est l'inventeur du tango chanson. En effet, des enregistrements datant de 1908 attestent de l'existence antérieure du tango chanson. Mais Gardel innove car il ose présenter cette musique de parias devant le grand public http://www.tango-argentin-orleans.com/ 04/02/2010 Le blog du TANGO ARGENTIN à ORLEANS bourgeois de Buenos-Aires. Il leur fait découvrir une musique dansée depuis plus d'une trentaine J'aime ce blog d'années dans les bas quartiers de la capitale argentine, où néanmoins les jeunes bourgeois aiment s'encanailler... ! Page 5 of 5 Rechercher ok Par la suite, certains orchestres de tango donneront plus de place aux chanteurs, cependant que d'autres privilégieront des musiques davantage dédiées à la danse. Lorsque Juan D'Arienzo engage le pianiste Rodolfo Biagi en 1935, le style de son orchestre devient plus piqué, plus incisif, et plaît beaucoup aux danseurs. Les chanteurs ont alors des difficultés à se faire entendre, mais D'Arienzo déclare : « Le tango appartient aux orchestres, pas aux chanteurs ». AVEC ASTOR PIAZZOLLA (1921-1992) ... Astor Piazzolla naît à Mar del Plata le 11 mars 1921. Pour ses 9 ans son père lui offre un bandonéon acheté d'occasion. Il se met à l'étudier et compose son premier tango à 11 ans. Puis il tient un petit rôle de vendeur de journaux dans le film "El Día que me Quieras" (1935), écrit par Alfredo Le Pera avec Carlos Gardel et Rosita Moreno dans les rôles phares. Piazzolla joue également dans l'orchestre qui interprète la bande sonore du film. A 18 ans, Piazzolla joue déjà dans plusieurs orchestres. A 23 ans, il dirige l'orchestre du chanteur Francisco Fiorentino. A 25 ans, il crée son propre orchestre. En 1953, il remporte le premier prix d'un concours (Fabian Sevitsky Prize) où il présente sa "Sinfonia Buenos-Aires", et gagne ainsi une bourse d'étude d'un an en France pour suivre des cours de composition auprès de Nadia Boulanger, élève de Ravel, laquelle le convainc d'abandonner son rêve de devenir un compositeur classique afin de se consacrer au tango uniquement. Néanmoins, la "Sinfonia Buenos-Aires" qui lui vaut ce prix est par ailleurs vivement critiquée par les tangueros orthodoxes qui estiment que sa création n'est tout simplement pas du tango ! De retour à Buenos-Aires en 1955, Piazzolla fonde à nouveau un orchestre, le Octeto Buenos Aires, puis part à New-York en 1958. Il y travaille comme arrangeur de musiques de films pendant deux ans et retrouve le jazz qu'il a toujours aimé. Lorsqu'il fonde le Quinteto Tango Nuevo en 1960, Piazzolla maîtrise complètement le bandonéon. Sa démarche se veut une exploration sonore qui rappelle celle du free jazz. Il joue principalement son propre répertoire, se démarquant des rythmes conventionnels du tango à danser, et parfois du tango tout court. A ceux qui critiquent sa musique, difficilement dansable, il répond : "J'en ai marre que tout le monde me dise que ma musique n'est pas du tango. Je leur dis que, bon, s'ils veulent, ma musique est celle de Buenos-Aires. Mais la musique de Buenos-Aires, comment l'appelle-t-on ? Tango. Alors ma musique est tango." Lorsqu'il débarque à nouveau à Paris en 1970, le succès est international et populaire. Ses oeuvres semblent parfois s'éloigner de plus en plus du tango, il s'associe à des jazzmen et écrit de nombreuses musiques de films. Il retourne aux états-unis dans la seconde moitié des années 1980 et y enregistrera ses trois derniers disques. Piazzolla meurt le 4 juillet 1992, laissant derrière lui une importante dicographie. Son tango nuevo influence beaucoup d'artistes contemporains vers une recherche novatrice et une revisite du répertoire traditionnel. Toute une génération actuelle s'en inspire, parmi lesquels Gotàn Project, Narcotango, Bajofondo Tango Club, ou Otros-Aires, dont la musique mêle instruments de musique et sons électroniques. En savoir plus sur l'orchestre suisse et Astor Piazzolla : http://www.tango-argentinorleans.com/ext/http://labandaneon.ch/ Visiter le site de notre photographe ERic ROSier : http://erosfoto.over-blog.com/article-musique -tango-bandaneon-astor-piazzolla-41666691.html. Par Tango Porteño Orléans - Publié dans : Orchestres tango Ecrire un commentaire - Recommander 1 2 suivant http://www.tango-argentin-orleans.com/ 04/02/2010