Retoquage

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La preuve… (par l'humour ?)
Bonjour BL Après lecture et analyse attentive de votre article du 12.06.15 16h20 par notre équipe de modération,
celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du
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autrui dans le but prémédité de l’offenser. Cordialement, L’équipe de modération Ps : pour rappel, le texte de votre
article était: --------------------------------------- … Mais pas seulement. Formidablement documenté (en arrière-plan, avec
moult bouquins sur les étagères et articles ou tribunes découpées dans la presse, et évidemment dans la mémoire
vive de l'auteur…), observé et enchaîné de chapitre en chapitre. Jubilatoire et facile à lire. Léger dans le sac, 173
grammes, pensez-donc ! En réalité jubilatoire à l'aller, une fois Le Monde et Aujourd'hui en France parcourus et
même en partie lus, sudoku et mots croisés effectués. Beaucoup plus analytique et "technique" au retour alors que
TGV enfilait les cantons, que mon voisin somnolait entre ses écouteurs, son ordinateur portable visiblement en
lecture de DVD… Jubilatoire... c'était du côté de Tours, c'était en traversant le Beauce ; mais non sans un certain goût
d'amertume. Cet esprit si vif, si réactif, si prompt à sortir de loup dissimulé derrière les bêlements des moutons du
libéralisme effréné. Assassiné le 7 janvier dernier par deux salopards, avec certains de ses potes, ceux de CharlieHebdo. Et dire que certaines bienpensances comme certaines haines fachardes ont pu exprimer du "c'est moche,
mais ils l'avaient bien cherché !" Jubilatoire… mais par moments poignant (vous comprendrez). Lui, c'est Bernard
Maris. Et c'est de la lecture de son bouquin Et si on aimait la France qu'il s'agit, témoignage posthume, poignant
derrière le plaisir jubilatoire [ voir http://sortiedequiescence.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/05/24/bernardcharlie-marianne-mona-question-sociale-question-ethnique.html ]Ce lundi, entre Bordeaux et Paris (et retour), et
encore dans le TER qui me déposait à 22H25 dans une campagne encore chaude de sa journée déjà estivale. Mort
aux cons. C'est un intertitre [Bernard Maris ne pourra s'empêcher de rappeler cette accroche bourrue de
Mongénéral à ce général, qui, officier, quatorze ans plus tôt reconquérait la France aux côtés de Leclerc : "Alors,
Massu, toujours aussi con ?"[*]) J'extrais : " Pour moi les deux plus grands défenseurs de la France sont François
Cavanna, anarchiste, fils de maçon immigré italien, fondateur d'Hara-Kiri puis de Charlie Hebdo, rat d'archives et
grand connaisseur de la période des Rois dits fainéants, incroyable goûteur et apprêteur de la langue, ennemi radical
du point-virgule que j'adore, et le meilleur conteur de l'histoire et de l'architecture de Paris ; et Mustapha, algérien,
correcteur de son métier, immigré, Mustapha dont la syntaxe est tellement parfaite qu'il en remontrerait au bon
usage – fait par un Belge si j'ai bonne mémoire." Quand je vous ai dit jubilatoire mais poignant : en voici un aperçu.
Mustapha Ourrad venait d'obtenir la nationalité française lorsque Bernard Maris a écrit cela. Un mois plus tard ils
seront tous deux assassinés, en pleine conférence de rédaction de CharlieHebdo.http://fr.wikipedia.org/wiki/Mustapha_Ourradhttp://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/16/funeraille
s-d-honore-le-dessinateur-discret-de-charlie-hebdo-et-de-mustapha-ourrad-le-correcteur_4558090_3224.html
France, ma douce, tel est le titre du premier chapitre. Mais, sa douce est-elle revendiquée ? La question est posée (je
cite) : "Et puis la France n'appartient-elle pas à la droite, simple ou extrême ? Sans doute." Plus loin : "Je lis avec
plaisir les historiens dits de droite, de Bainville à Tocqueville en passant par Pierre Chaunu et Patrick Buisson. Je lis
même courageusement le Dictionnaire amoureux de la France de Tillinac, sympathique Gault & Millau de la
franchouille, avec Cyrano et d'Artagnan, et Jeanne la Bonne Lorraine, et les nichons de la Pompadour qui donnèrent
forme à nos coupes de Champagne. Amis, nous buvons dans des seins de femme… Truculent même, non ?" Plus loin
encore : "La droite a un droit naturel sur le pays, la gauche non." S'il admet mal que la France appartienne à la
droite, celle notamment de l'hyperlibéralisme, il n'est "pas dupe non plus de la gauche" Jubilatoire et même
truculent. Bernard peut aimer, gentiment moquer, voire égratigner. Mais aimer… Voyons : "Il est vrai que travailler
pendant plus de vingt-cinq ans avec l'équipe de Charlie-Hebdo ne prédispose pas à parler de la France, même si Siné
me fit découvrir le morgon Marcel-Lapierre, et Cavanna la guerre de Cent Ans"… "La France ! Quelle prétention !
Laissez-la au Figaro Magazine et à Historia, à Patrick Buisson, Lorànt Deutsch et Stéphane Bern.Surtout Stéphane
Bern. Regardez-le frétiller et papilloter de ses longs cils dans les Palais. Le Rocher de Monaco et les maîtresses de
Jules César, ça c'est de l'histoire ! J'en suis convaincu. Cherchez la femme, encore… J'aime le généreux sourire de
Stéphane, micro royaliste mondain, quand il parle de la France. Ça vaut le masque renfrogné de Tillinac." France ma
douce : le chapitre chute ainsi : "Qu'est-ce que la France sans grandeur ? Oui, ma douce, oui : mais qu'est-ce que la
France sans la beauté ?" Assassiné le 7 janvier 2015. Jubilatoire mais poignant. [*] Dans cet article de Libération
http://www.liberation.fr/politiques/2002/10/28/le-general-massu-de-la-gegene-a-baden-baden_419807 la question
est posée de l'authenticité de cette adresse dès lors qu'est posée celle de la réplique de Massu : Est-elle
authentique, cette réplique à l'homme du 18 juin qui le questionnait : «Alors Massu, toujours aussi con ?» et l'autre
étoilé de répondre : «... Toujours gaulliste, mon général !»? Jeudi 11 juin 2015Vendredi 12 :Cela n'a rien à voir, mais
je mets ce lien http://www.reporterre.net/La-carte-de-France-des-projets-de en complément de ma note
http://sortiedequiescence.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/06/05/malbouffe-d-accord-mais-ne-pas-se-tromperde-responsable-fer-563801.htmlSur la carte, le projet "porcs" qui est sur le territoire du Parc naturel régional des
Landes de Gascogne indique 11000 bêtes. En fait, la société Le Lay a demandé une extension à 12000 porcs (7500
actuellement).

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